Archive pour le Tag 'déficit'

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Economie- Déficit commercial français : encore 100 milliards en 2023

Economie- Déficit commercial français : encore 100 milliards en 2023

Un déficit commercial attendu autour de 100 milliards d’euros, il révèle en fait la chute de compétitivité française.

Le déficit sur les échanges en biens s’est ainsi creusé de près de 47 milliards d’euros entre 2019 et 2023, dont 27 milliards pour le déficit énergétique et 21 milliards pour les produits manufacturés. Au sein de l’Europe, la France perd du terrain : sa part dans les exportations de la zone euro a diminué de 0,9 point pour les biens et services (-1 point pour les biens, -0,6 point pour les services) pendant ces quatre ans.
«La faiblesse de notre commerce extérieur sur les produits manufacturés reflète un manque structurel de compétitivité de notre base industrielle», jugent les économistes de Rexecode. La sentence semble sévère alors que l’exécutif a fait de la bataille pour la compétitivité l’un de ces mantras depuis 2017. Les chiffres l’étayent pourtant. La compétitivité-prix du pays s’est dégradée depuis 2019, autrement dit le coût des exportations françaises augmente plus vite que celles des autres pays européens.

«Les enquêtes de compétitivité hors prix indiquent, édition après édition, que les produits français sont jugés comme étant plutôt de bonne qualité mais aussi comme trop chers par rapport à cette qualité, ce qui renvoie à la question de la compétitivité prix», indique encore le rapport de Rexecode.

«Les enquêtes de compétitivité hors prix indiquent, édition après édition, que les produits français sont jugés comme étant plutôt de bonne qualité mais aussi comme trop chers par rapport à cette qualité, ce qui renvoie à la question de la compétitivité prix», indique encore le rapport de Rexecode.

Déficit commercial français : encore 100 milliards en 2023

Déficit commercial français : encore 100 milliards en 2023

Un déficit commercial attendu autour de 100 milliards d’euros, il révèle en fait la chute de compétitivité française. (
Le déficit sur les échanges en biens s’est ainsi creusé de près de 47 milliards d’euros entre 2019 et 2023, dont 27 milliards pour le déficit énergétique et 21 milliards pour les produits manufacturés. Au sein de l’Europe, la France perd du terrain : sa part dans les exportations de la zone euro a diminué de 0,9 point pour les biens et services (-1 point pour les biens, -0,6 point pour les services) pendant ces quatre ans.
«La faiblesse de notre commerce extérieur sur les produits manufacturés reflète un manque structurel de compétitivité de notre base industrielle», jugent les économistes de Rexecode. La sentence semble sévère alors que l’exécutif a fait de la bataille pour la compétitivité l’un de ces mantras depuis 2017. Les chiffres l’étayent pourtant. La compétitivité-prix du pays s’est dégradée depuis 2019, autrement dit le coût des exportations françaises augmente plus vite que celles des autres pays européens.

«Les enquêtes de compétitivité hors prix indiquent, édition après édition, que les produits français sont jugés comme étant plutôt de bonne qualité mais aussi comme trop chers par rapport à cette qualité, ce qui renvoie à la question de la compétitivité prix», indique encore le rapport de Rexecode.

«Les enquêtes de compétitivité hors prix indiquent, édition après édition, que les produits français sont jugés comme étant plutôt de bonne qualité mais aussi comme trop chers par rapport à cette qualité, ce qui renvoie à la question de la compétitivité prix», indique encore le rapport de Rexecode.

Commerce extérieur : les voitures électriques font plonger davantage le déficit

Commerce extérieur : les voitures électriques font plonger davantage le déficit

Les voitures électriques plombent la balance commerciale hexagonale. Au total, le solde des voitures 100% électriques a baissé de 3,2 milliards d’euros, sur une moyenne générale en baisse de 3 milliards entre 2017 et 2023. C’est donc bien cette nouvelle motorisation qui tire la balance commerciale vers le bas. À l’inverse, le solde des voitures thermiques augmente globalement de 2,7 milliards d’euros.

Et pour cause, la France a importé beaucoup moins de voitures thermiques, en particulier les diesels, qu’elles n’en a exporté, et ce, à cause de la réglementation européenne. Celle-ci interdit la vente de véhicules neufs thermiques d’ici 2035. En outre, le solde extérieur de la France en voitures, excédentaire au début des années 2000, n’a cessé de se dégrader et devient déficitaire en 2007 jusqu’à atteindre -9,4 Milliards d’euros au 1er semestre 2023.

Commerce extérieur : les voitures électriques font plonger davantage le déficit

Commerce extérieur : les voitures électriques font plonger davantage le déficit

Les voitures électriques plombent la balance commerciale hexagonale. Au total, le solde des voitures 100% électriques a baissé de 3,2 milliards d’euros, sur une moyenne générale en baisse de 3 milliards entre 2017 et 2023. C’est donc bien cette nouvelle motorisation qui tire la balance commerciale vers le bas. À l’inverse, le solde des voitures thermiques augmente globalement de 2,7 milliards d’euros.

Et pour cause, la France a importé beaucoup moins de voitures thermiques, en particulier les diesels, qu’elles n’en a exporté, et ce, à cause de la réglementation européenne. Celle-ci interdit la vente de véhicules neufs thermiques d’ici 2035. En outre, le solde extérieur de la France en voitures, excédentaire au début des années 2000, n’a cessé de se dégrader et devient déficitaire en 2007 jusqu’à atteindre -9,4 Milliards d’euros au 1er semestre 2023.

Le déficit commercial français se réduit…enfin!

Le déficit commercial français se réduit…enfin!


Le déficit commercial de la France s’est réduit en novembre 2023 à 7,4 milliards d’euros, favorisé par une progression des exportations et un recul des importations, selon des données des Douanes publiées ce mardi. La balance commerciale s’est alors améliorée de 300 millions d’euros par rapport au mois d’octobre qui avait affiché un déficit de 7,7 milliards d’euros, selon des chiffres actualisés par rapport au mois précédent.

Dans le détail, les exportations françaises ont progressé de 200 millions d’euros sur un mois, pour atteindre 49,6 milliards d’euros, tandis que les importations ont diminué de 100 millions d’euros pour s’afficher à 57 milliards d’euros, indiquent les Douanes.

Cumulé sur douze mois, soit depuis février, le déficit commercial s’améliore également et a atteint fin novembre 110,3 milliards d’euros, laissant présager d’un résultat autour de 100 milliards d’euros lors de la publication annuelle le mois prochain. Pour rappel, sur l’ensemble de l’année 2022, il avait culminé à un montant record de 164 milliards d’euros, plombé par le coût de l’énergie importée par la France.

C’est, en effet, la facture énergétique qui, après avoir lourdement pesé sur la balance commerciale française durant toute l’année 2022 montre des signes d’amélioration depuis plusieurs mois, qui explique, en partie, les bons résultats de novembre. Le solde énergétique s’est amélioré, porté par la baisse du prix des produits énergétiques importés. Le déficit de la balance énergétique est désormais de 5 milliards d’euros, en amélioration de 100 millions d’euros par rapport à octobre.

Hors énergie, le solde commercial français continue aussi de s’améliorer, en déficit de 4,3 milliards contre 4,6 milliards d’euros le mois précédent. Du côté des échanges de services, l’excédent est stable, à 2 milliards d’euros, a indiqué la Banque de France dans un communiqué également publié mardi.

Au total, le solde des transactions courantes (un indicateur qui englobe à la fois les échanges de biens, de services et de revenus) est déficitaire de 2,8 milliards d’euros, après un déficit de 3,4 milliards d’euros le mois précédent.

Fin 2022, 145.700 entreprises françaises exportaient. Le gouvernement veut porter ce nombre à 200.000 d’ici à 2030.

(Avec AFP)

Déficit budgétaire : un accord bidon entre la France et l’Allemagne

Déficit budgétaire : un accord bidon entre la France et l’Allemagne

Officiellement un accord est intervenu concernant les critères de gestion des finances publiques dans l’union européenne. Un accord plus ou moins bidon tellement les situations et les perspectives sont différentes selon les pays. Pour résumer l’union européenne admet désormais de grande souplesse, « des flexibilités supplémentaires » pour tenir compte de la transition budgétaire verte et des dépenses d’investissement notamment militaire. De quoi justifier tous les dépassements des pays dépensiers notamment de la France. Mais un accord qui n’a été possible qu’après une concertation entre la France et l’Allemagne.
L’accord a été rendu possible par un rapprochement scellé mardi soir entre la France et l’Allemagne, longtemps aux antipodes sur le sujet. Les pays endettés du sud de l’Europe, à l’instar de la France, insistaient sur des flexibilités supplémentaires afin de protéger l’investissement nécessaire pour la transition verte et les dépenses militaires engendrées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Officiellement Paris et Berlin étaient tombés d’accord sur les nouvelles conditions de finances publiques plus saines. La vérité, c’est que l’Allemagne comme la France au plan politique ont été contraints de trouver un habillage pour leurs déficits croissants. Celui de la France clairement connue mais aussi celui de l’Allemagne relativement dissimulé jusque-là et dénoncé par la cour de Karlsruhe.

On va donc réaffirmer le principe d’une limite à 3 % du PIB pour le déficit budgétaire mais avec des assouplissements tout ce qui concerne les investissements notamment énergétiques et écologiques. Autant dire la porte ouverte à n’importe quoi tellement la peinture verte peut servir à justifier toutes les dépenses aussi bien de fonctionnement que d’investissement. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a salué une «excellente nouvelle pour l’Europe, qui permettra de garantir des finances publiques saines et l’investissement dans le futur».

Paris et Berlin ont trouvé un accord «à 100%» sur les nouvelles règles du Pacte de stabilité et de croissance, a annoncé mardi soir le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, à l’issue d’une rencontre avec son homologue allemand Christian Lindner.Un accord qui a ensuite été étendu à l’ensemble de l’Europe

C’est une «excellente nouvelle pour l’Europe, qui permettra de garantir des finances publiques saines et l’investissement dans le futur», s’est réjoui le ministre français sur le réseau social X (ex-Twitter), dans un message accompagné des drapeaux français et allemand. «Ecofin demain!», a ajouté Bruno Le Maire en évoquant une réunion virtuelle des ministres des Finances de l’UE mercredi, à l’issue de laquelle cet accord été entériné par les 27.

Déficit et dettes–: La France en dehors des clous d’après Bruxelles

Déficit et dettes–: La France en dehors des clous d’après Bruxelles


Comme c’était prévisible et contrairement aux affirmations du ministre de l’économie, le budget de 2024 manque sérieusement de rigueur. La vérité, c’est que les dépenses continuent, que le déficit s’accroît et que la dette enfle à des niveaux incompatibles avec les objectifs de l’Europe.

vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, a déclaré que la France mais aussi la Belgique, la Croatie et la Finlande, « risquent de ne pas être en ligne avec les recommandations » budgétaires de l’Union européenne pour l’an prochain, en raison de dépenses publiques excessives. Autrement dit, ces quatre pays doivent « réduire les dépenses » pour respecter les limites européennes, lesquelles fixent deux plafonds à ne pas dépasser : celui du déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) et celui de la dette publique à 60% du PIB.

Théoriquement d’après le ministre français de l’économie le déficit du budget sera limité à 4,4 % du produit intérieur brut après environ 5 % en 2023. L’objectif serait de le ramener à 3 % en 2027. L’endettement resterait stable à 109,7% du PIB en 2024, pour atteindre 108,1% en fin de quinquennat. Pour la première fois depuis 2015, les dépenses totales de l’Etat diminuent en 2024, de 4 milliards d’euros par rapport à 2023, à 491 milliards d’euros. Mais il s’agit d’une prévision et l’expérience démontre que les dépenses réelles ont toujours dépassé les objectifs

Outre les quatre pays épinglés mardi, Paolo Gentiloni a souligné que neuf autres Etats membres n’étaient « pas complètement en ligne » avec les recommandations, dont l’Allemagne qui est appelée, comme la France, à supprimer « dès que possible » les mesures d’aides adoptées pour réduire les factures énergétiques des ménages et entreprises.

Confronté à une dette qui a dépassé les 3.000 milliards d’euros et à un déficit largement hors des clous européens, le gouvernement a voulu donner des gages de sérieux en dévoilant fin septembre son projet de loi de finances pour 2024. Au moins 16 milliards d’euros économies sont prévus, résultant pour leur plus grande part de la fin de mesures exceptionnelles, comme le bouclier tarifaire pour l’électricité. Pour le budget 2025, le gouvernement prévoit 12 milliards d’euros d’économies supplémentaires. Sans doute une nouvelle promesse de coiffeur.

France : Réduction du déficit improbable d’après le FMI

France : Réduction du déficit improbable d’après le FMI

Alors que l’agence de notation Moody’s a confirmé la note de la France et que les autres agences doivent se prononcer, le FMI met les pieds dans le plat pour indiquer que les prévisions de réduction du déficit paraissent irréalistes. Un avis de l’organisation internationale qui ne fera sans doute pas plaisir au ministre français de l’économie et au gouvernement.

Le budget 2024, dont le premier volet a été adopté à l’Assemblée nationale sans vote grâce à l’article 49.3 de la Constitution, doit donner des gages de sérieux budgétaire. Le texte prévoit un total de dépenses de l’Etat de 491 milliards d’euros, hors charge de la dette, et un déficit public à 4,9% du PIB cette année, puis 4,4% en 2024, largement hors des clous européens.

En réalité, il y aura sans doute encore un déficit plus important que prévu en raison de la surestimation des recettes avec la croissance qui se tasse (1 % prévu) et à l’inverse la sous-estimation des dépenses. Au total, la dette dépasse maintenant les 3000 milliards soit une charge financière annuelle de plus de 50 milliards.

Pourtant le gouvernement a annoncé que l’endettement resterait stable à 109,7% du PIB en 2024, pour atteindre 108,1% en fin de quinquennat. Afin de respecter cette trajectoire, les ministres de Bercy ont promis 12 milliards d’euros d’économies en 2024.Des économies très hypothétiques.

« Sous les politiques actuelles », la prévision d’un déficit budgétaire de 2,7% à horizon 2027 « sera peut-être un petit peu difficile à atteindre » et « donc un effort supplémentaire serait nécessaire », a quant à lui estimé De façon très diplomatique Pierre-Olivier Gourinchas.

La prévision d’une croissance de 1,4% a également été jugée « élevée » par le Haut conseil des finances publiques,. Le président de l’institution, Pierre Moscovici, avait en effet taclé le manque de crédibilité de la trajectoire de redressement des comptes publics pour les prochaines années, pointant le manque d’économies « documentées » dans les documents budgétaires envoyés par l’exécutif.

Toutefois, « il ne s’agit pas vraiment de faire des grandes coupes » dans les dépenses, a expliqué samedi l’économiste du FMI, invitant à « se poser la question » des dépenses et de réformes supplémentaires.

Le FMI ménage ainsi la chèvre et le chou n’étant pas convaincu lui-même de sa propre philosophie économique.

Les réformes engagées par le gouvernement « vont porter leurs fruits », notamment en soutenant l’emploi et l’activité, mais « il faudra en faire un peu plus malheureusement », a jugé Pierre-Olivier Gourinchas.

Croissance, dette, déficit : fortes critiques du Haut conseil des finances publiques

Croissance, dette, déficit : fortes critiques du Haut conseil des finances publiques

Un manque de crédibilité estime le Haut conseil des finances publiques présidé par Pierre Moscovici à propos du budget 2024. Un budget qui se caractérise par une prévision excessive de recettes fiscales et au contraire une sous-estimation des dépenses.

« La trajectoire de finances publiques prévue manque encore à ce jour, à notre sens, de crédibilité », a critiqué le président du HCFP Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse.

Au chapitre des prévisions excessives de recettes figurent surtout la surestimation de la croissance avec un chiffre de 1,4 % alors que la plupart des experts et même la Banque de France considère que l’activité n’atteindra même pas 1 %.Le même optimisme excessif caractérise les années suivantes.

Pour les années 2025 (1,7%), 2026 et 2027 (1,8%), les magistrats financiers considèrent également que les projections de Bercy sont encore « optimistes ».

Le Haut conseil considère également que le gouvernement est notamment trop optimiste dans ses prévisions de dépenses des Français et donc dans ses prévisions de consommation et de croissance. Le même volontarisme irréaliste concerne aussi les perspectives d’évolution des investissements des entreprises

De son côté, Pierre Moscovici a pointé le manque d’économies « documentées » dans les documents budgétaires envoyés par l’exécutif. Résultat, « le HCFP a estimé qu’en l’absence de précision sur la nature de ces économies, il ne pouvait juger le réalisme de la trajectoire de dépenses ni en apprécier les conséquences sur le scénario macroéconomique ».

Dernière critique et non des moindres : 57 milliards d’intérêts en 2024 et ce montant atteindrait 84 milliards en 2027 » !

Un rapport entre violences et déficit démocratique

Un rapport entre violences et déficit démocratique


Les phénomènes de violence sont pas nouveaux dans la société. Sur le long terme, le taux de violence a tendance à nettement se réduire avec l’élévation du niveau d’éducation. Toutefois, ces révolutions ne sont pas linéaires, elles subissent notamment des à-coups avec la montée de contradictions y compris dans les pays développés. C’est le cas depuis quelques décennies. En cause, la complexité et l’intensité de la crise dans les domaines économiques, sociaux et sociétaux dont les aspects systémiques sont mal appréciés voire ignorés. Pour parler simplement, la société est encore trop souvent abordée comme un saucisson par tranche dans l’ignorance ou le mépris des interactions entre les différents champs. La crise est aussi identitaire, une crise culturelle, politique et démocratique.

C’est la crise au sens de Gramsci dans la mesure où les anciens modèles sont condamnés à l’obsolescence alors que les nouveaux modèles n’ont pas encore émergé de manière significative. En matière de démocratie, il est clair que le modèle collectiviste , socialiste ou communiste est mort. Il n’est plus en application que dans les pays qui l’imposent par la dictature. De la même manière, l’ultralibéralisme qui répand partout la domination de la financiarisation mondialisée à toute la société va également droit dans le mur non seulement du fait qu’il met en cause les principes de justice mais aussi parce qu’il se heurte à la prise en compte de la problématique environnementale. En France depuis quelques années , les violences enregistrent une poussée de fièvre, violences physiques et verbales . Les exemples plus récents concernent les gilets jaunes, les banlieues ou encore certaines actions contre la réforme des retraites ou la violence quotidienne.

Selon l’OMS, la violence est l’utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l’encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d’entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès. Il y a bien sûr la violence interpersonnelle, violences contre les personnes, mais aussi les violences politiques et économiques. Elles peuvent être physiques, morales encore psychologiques .

La responsabilité peut être imputée à des groupes, à l’Etat ou à des individus. Certains grands penseurs comme Marx, Engels plus récemment Bourdieu et bien d’autres ont théorisé le contenu de la violence, ses causes et même parfois sa légitimité.

Reste que dans nos sociétés développées, la violence constitue un déni des règles démocratiques. Le problème est cependant de savoir quelles sont les causes de ce déni démocratique. En fait, de nombreux champs de la société ont évolué, l’économie, les technologies, la médecine, l’éducation. Par contre, la démocratie, elle , est restée au stade quasi néandertalien. En gros pour résumer elle se limite au dépôt d’un bulletin de vote dans l’urne une fois tous les cinq ans .

En outre, le choix des candidats est totalement préempté par des groupes de pressions notamment financiers. Pour le vérifier , il suffit de constater l’envolée du coût des campagnes électorales notamment de la principale à savoir l’élection présidentielle. Théoriquement pour cette élection l’enveloppe est limitée à 10 millions mais les candidats dépensent trois à quatre fois plus. Bref, le marketing politique à l’américaine a gagné la France et bien d’autres pays. La plus grande contradiction de la démocratie, c’est que le plus souvent les électeurs ne votent pas pour un candidat mais contre celui qu’ils ne souhaitent pas. Une sorte d’élection par défaut ; quand ce n’est pas le cas , ces sélections s’appuient sur des programmes démagogiques, populistes voire xénophobes.

Depuis plusieurs élections présidentielles, les présidents élus en France le sont par défaut du fait du rejet du Front national. Chaque président n’a représenté en son temps qu’une base électorale de 20 à 25 %. Ce qui provoque ensuite le rejet d’orientation qui n’ont nullement été approuvées politiquement lors du vote. Du coup, l’autorité politique- et même l’autorité de l’État -se trouve largement contestée avec des phénomènes de violence récurrents s’attaquant aussi bien aux bien publics, aux biens privés( le rituel d’incendie de voiture dans les banlieues et de bris de vitrines des commerçants)) qu’aux personnes.

Les partis politiques et syndicats d’extrême-gauche se sont engouffrés dans cette brèche de la violence depuis quelques années pour tenter de compenser le poids de leurs faiblesses politiques dans les urnes. Par ailleurs parfois, des exclus de la transformation économique plus ou moins manipulés par des leaders irresponsables se livrent aussi à certaines violences . Il y a des raisons objectives qui peuvent permettre comprendre ces violences sans pour autant les admettre. Car fondamentalement ce qui est en cause, c’est un fonctionnement démocratique qui ne permet pas de tendre vers un intérêt général prenant en compte tout autant le concept d’efficacité que de justice.

De ce point de vue, les tares constatées au plan national se produisent aussi au plan local où des petits barons confondent aussi trop souvent leur intérêt personnel et l’intérêt collectif. Enfin la démocratie est affectée par le fait que certains technocrates ont transformé le mandat électif en métier. Mais inversement des candidats venus de nulle part, dits de la société civile, n’ont pas fait la preuve de leur compétence et encore moins de leur légitimité politique. Et ce ne sont pas des pseudo conventions citoyennes de personnes choisies au hasard qui vont combler ce déficit et surmonter ces contradictions fondamentales. Bref, la France connaît une très grave crise de légitimité et d’autorité .

France : Réduction du déficit commercial

France : Réduction du déficit commercial

Une réduction du déficit commercial sur le premier semestre qui doit surtout à la baisse des importations et à des exportations se maintiennent à peu près. Aussi à la baisse de la facture énergétique mais cette dernière pourrait remonter du second semestre. Le déficit commercial français sur les biens est revenu à 54 milliards d’euros au premier semestre. C’est 45 milliards d’euros de moins qu’au semestre précédent où il atteignait 89 milliards d’euros.

Selon le ministère du Commerce extérieur, cette diminution s’explique en partie par une accalmie sur les prix de l’énergie après avoir fortement augmenté en 2022. Cette année-là, marquée par l’invasion russe en Ukraine et une crise énergétique mondiale, la France avait enregistré un déficit record de 164 milliards d’euros sur l’ensemble de l’année, près du double du record historique de 2021. Hors énergie et matériel militaire, le solde commercial est déficitaire de 30 milliards d’euros.

La facture énergétique « reste quand même élevée » a toutefois souligné une source diplomatique. Elle est de 36 milliards d’euros alors qu’elle oscille en temps normal autour de 25 à 27 milliards d’euros. D’autant que les prix du pétrole évoluent actuellement près de leurs plus hauts en trois mois dans un contexte de baisse de la production en Arabie saoudite et en Russie. Le ministre se dit toutefois « vigilant » sur l’évolution des cours de cette énergie fossile.

Par ailleurs, les secteurs champions du pays ont joué leur rôle. L’aéronautique a ainsi vu ses exportations croître de 12%, et affiche un excédent de 16 milliards d’euros. Quant aux parfums et cosmétiques, ils ont augmenté de 7% pour enregistrer un excédent de 8 milliards d’euros. Les exportations du secteur automobile ont crû de 8%, portées par l’électrique, et le secteur textile a avancé de 3%.

Dans l’ensemble, la France a pu compter sur un recul marqué des importations en valeur, de 9,4% par rapport au semestre précédent, contre une très légère baisse des exportations, pour combler une partie de ses mauvaises performances de l’an dernier. Les exportations du secteur agricole et agroalimentaire ont en revanche reculé de 5% en raison d’un retour à la normale pour les prix des matières premières agricoles.

La balance des services a connu de son côté une stabilisation après avoir atteint des records l’an dernier, en raison d’une accalmie des coûts du fret : l’excédent est de 20 milliards d’euros, « largement supérieur aux niveaux d’avant-crise » s’est réjoui le ministère. C’est surtout grâce au tourisme qui a continué à porter ces chiffres avec un excédent de l’ordre de 11 milliards d’euros. La balance des revenus enfin, qui comprend les services financiers, a dégagé un excédent de 14 milliards d’euros, porté par hausse des revenus des investissements directs à l’étranger (IDE).

Le solde courant, qui agrège les balances des biens, des services et des revenus, est déficitaire de 10 milliards d’euros.

Déficit balances des paiements nouveau record

Déficit balances des paiements nouveau record

Le déficit courant de l’Hexagone a atteint un niveau record de 53,9 milliards d’euros l’an passé, soit 2 % du PIB, selon le bilan publié jeudi par la Banque de France. cela sous l’effet de la flambée des prix du gaz et du pétrole, ; la facture s’est alourdie de 70 milliards d’euros, propulsant le déficit de la balance commerciale des biens à un sommet de 137,7 milliards d’euros en 2022, après un « trou » de 67,4 milliards en 2021. « L’indisponibilité du parc nucléaire a coûté 16 milliards d’euros à la balance des paiements », a précisé la Banque de France

La compétitivité coût du pays qui se redressait depuis 2010 a recommencé à se détériorer depuis 2019. « La dégradation de la productivité est plus sensible en France qu’ailleurs », soulignent les économistes .

A l’inverse des biens, les échanges de services ont enregistré l’an dernier un excédent record de 52 milliards d’euros, soit presque deux fois plus qu’en 2019. Le surplus du tourisme a bondi de 4 milliards d’euros à 17,4 milliards, un niveau jamais atteint depuis 2014. Non seulement la clientèle internationale est revenue dans l’Hexagone, mais les Français ont aussi moins voyagé à l’étranger, ce qui a fait chuter leurs dépenses hors des frontières de 13 %. De leur côté, les services de transport ont dégagé un surplus de 21,6 milliards grâce au fret maritime dont les excédents ont encore progressé de 7,5 milliards d’euros (à 29,4 milliards).

La France a également affiché un excédent sur les services financiers : celui-ci est même passé de 8,8 milliards d’euros à 10,4 milliards. Si cette amélioration reflète l’augmentation des commissions sur les opérations sur titres et de change en 2022, elle s’explique aussi par le « succès spectaculaire » de la place financière de Paris depuis le Brexit. « Il s’est accéléré sur la période récente et dépasse nos attentes », s’est félicité François Villeroy de Galhau.

Marquée par l’onde de choc de la guerre en Ukraine, 2022 devrait rester dans les annales comme une année noire. Dans ses projections, la Banque de France table sur une amélioration du solde des échanges de biens et de services. « L’année 2023 devrait marquer un redressement, avec la diminution de la facture énergétique », écrit-elle. Selon ses experts, le déficit devrait revenir à moyen terme « aux alentours de 2 % du PIB contre 3,2 % en 2022 ». « L’amélioration du solde des transactions courantes sera toutefois moindre », préviennent-ils.

Economie-Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

Economie-Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

La légère amélioration de la balance commerciale est toujours bonne à prendre mais elle résulte essentiellement d’une diminution des importations liées à la baisse de la consommation et de la croissance.

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Après avoir diminué de 0,3 milliard d’euros sur un mois en décembre dernier, le déficit commercial continue de se résorber « à la suite d’une contraction des importations plus forte que celle des exportations », écrit la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans son analyse mensuelle disponible sur Internet. En janvier 2023, les importations ont diminué de 0,8 milliard d’euros, pour atteindre 63,6 milliards d’euros. Les exportations ont de leur côté connu une baisse de 0,3 milliard d’euros, s’établissant à 50 milliards d’euros.

Raisons. « L’évolution des importations est portée par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques d’une part et non énergétiques d’autre part, respectivement de 0,3 milliard d’euros et 0,5 milliard d’euros », justifie la DGDDI. En ce qui concerne le recul des exportations, les douanes françaises expliquent que « la baisse est due principalement au recul de 0,3 milliard d’euros des exports de biens hors énergie ».

« En cumul sur 12 mois glissants, le solde commercial poursuit sa dégradation et atteint – 169,2 milliards d’euros », rappelle néanmoins la DGDDI.

Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

Le déficit commercial français diminue en raison de la baisse de croissance en France

La légère amélioration de la balance commerciale est toujours bonne à prendre mais elle résulte essentiellement d’une diminution des importations liées à la baisse de la consommation et de la croissance.

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Après avoir diminué de 0,3 milliard d’euros sur un mois en décembre dernier, le déficit commercial continue de se résorber « à la suite d’une contraction des importations plus forte que celle des exportations », écrit la Direction générale des douanes et droits indirects (DGDDI) dans son analyse mensuelle disponible sur Internet. En janvier 2023, les importations ont diminué de 0,8 milliard d’euros, pour atteindre 63,6 milliards d’euros. Les exportations ont de leur côté connu une baisse de 0,3 milliard d’euros, s’établissant à 50 milliards d’euros.

Raisons. « L’évolution des importations est portée par la baisse des approvisionnements en produits énergétiques d’une part et non énergétiques d’autre part, respectivement de 0,3 milliard d’euros et 0,5 milliard d’euros », justifie la DGDDI. En ce qui concerne le recul des exportations, les douanes françaises expliquent que « la baisse est due principalement au recul de 0,3 milliard d’euros des exports de biens hors énergie ».

« En cumul sur 12 mois glissants, le solde commercial poursuit sa dégradation et atteint – 169,2 milliards d’euros », rappelle néanmoins la DGDDI.

Economie-Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

Economie-Balance commerciale : déficit record et déclin confirmé de la France

La situation de la balance commerciale constitue en quelque sorte le principal indicateur de compétitivité d’un pays. Malheureusement le déficit record de la France témoigne du déclin du pays en particulier concernant son industrie.

Après un déficit commercial record en 2021, la balance des échanges de biens de la France a enregistré un plongeon historique en 2022 à 164 milliards d’euros. « Sur ce total, la moitié est imputable à cette balance énergétique et l’autre moitié est liée au déficit structurel qui lui se maintient », indiquait ce mardi le ministre du commerce extérieur.En cause surtout , le manque de compétitivité et l’écroulement de l’industrie dans le pays.

« Ce déficit structurel s’explique par la désindustrialisation du pays. Vingt-cinq ans de désindustrialisation se paient très cher », a- dit Olivier Becht, ministre du commerce extérieur.
Le gouvernement compte justement inverser la tendance et veut mettre l’accent sur la réindustrialisation pour relancer l’activité à l’international, après des années de baisse de la part de l’industrie dans la production. « Quand on regarde nos voisins, on a encore une marche, voire deux, voire trois, que l’on pourrait monter si nous avions une meilleure culture de l’international », a encore affirmé Olivier Becht, ministre du commerce extérieur .

Le déficit enregistré en 2022 est deux fois supérieur à celui de 2021 et 2,5 fois plus haut que la moyenne de la dernière décennie. « Le chiffre global de 2022 n’est pas une surprise. Il vient confirmer les chiffres des 11 premiers mois de l’année », expose Denis Ferrand, économiste et directeur général à COE-Rexecode interrogé par La Tribune.

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