Archive pour le Tag 'déficit'

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Le déficit public : de 50 milliards prévus à 250 milliards probables

Le déficit public : de 50 milliards prévus à 250 milliards probables

 

Dans un gouvernement pléthorique de plus de 40 ministres, beaucoup s’ennuient; c’est le cas sans doute du ministre délégué aux Comptes publics, Olivier Dussopt, qui commente l’évolution des finances de la France dans le JDD sans apporter le moindre éclairage sur les facteurs explicatifs et encore moins sur les perspectives. Tout ce qu’il dit était déjà connu et a été annoncé notamment par le ministre de l’économie.

Olivier Dussopt répète que le déficit public budgétaire va dépasser 11 % du produit intérieur brut alors qu’initialement le déficit de 2020 était fixé à 53,5 milliards. La conséquence évidemment de la crise sanitaire mais sans doute pas seulement.

Le gouvernement a annoncé qu’un nouveau projet de loi de finances rectificative (PLFR) inclurait 20 milliards d’euros de nouvelles mesures de soutien à l’économie. Au total la richesse nationale (produit intérieur brut–PIB) aura perdu environ 250 milliards en 2020 alors que dans le même temps il aura fallu évidemment apporter des mesures économiques et sociales à une crise sanitaire mal maîtrisée.

La croissance économique va sans doute enregistrer une baisse de l’ordre de 11 à 12 % sur le PIB. À comparer avec la baisse allemande de 5 %. Un pays qui a mieux maîtrisé à la fois la crise sanitaire et l’activité économique.

Le pire sans doute c’est que ce gouvernement se montre dans l’incapacité de créer un climat de confiance favorisant un rebond significatif de l’économie du fait d’orientations qui ne cessent de se contredire. Si une majorité de Français approuvent le reconfinement mais pas forcément ses modalités par contre  près de 70 % ne font pas confiance au gouvernement pour maîtriser la crise sanitaire et encore moins la crise économique

“Depuis mars dernier, le Covid nous a coûté 186  milliards d’euros : 100  milliards de pertes de recettes du fait de la chute d’activité, et 86  milliards de mesures d’urgence sanitaires et économiques”, explique Olivier Dussopt au JDD.

Les 20 milliards d’euros du quatrième PLFR de 2020 doivent permettre de “finir l’année”, précise-t-il, en portant notamment les crédits du fonds de solidarité de 8,5 à 19,4 milliards d’euros et les exonérations de charges de 5,2 à 8,2 milliards.

Vendredi, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, avait annoncé que la dette publique de la France représenterait en fin d’année 119,8% du PIB, un niveau sans précédent, contre 117,5% prévu auparavant.

Déficit américain : 3000 milliards de dollars

Déficit américain : 3000 milliards de dollars  

 

La situation de l’endettement américain ne cesse de se dégrader pour atteindre un record. Bref la dette va atteindre et même dépasser les 100 % du PIB. On objectera que c’est le cas ailleurs notamment en France avec une différence de taille, l’effet sur le système financier est largement différent. En effet le dollar constitue la monnaie interne des États-Unis mais sert  pour les échanges internationaux. Le moment venu le système monétaire pourrait être bousculé dans le monde entier avec la perte de confiance dans la monnaie de référence internationale. Cela pourrait notamment déclencher l’explosion de plusieurs bulles et notamment celle de l’inflation.

 

Le montant annuel des les importations et des exportations internationales étaient de leur de 50 000 milliards dont la plupart en dollars au plan mondial en 2019. L’enjeu de la gestion du dollar relève d’une problématique interne aux États-Unis mais aussi d’une problématique internationale.

 

Le département américain du Trésor a annoncé ce vendredi que le déficit budgétaire 2020 a atteint un niveau record, au-delà des 3.000 milliards de dollars. Ce montant représente plus du double du précédent record, enregistré en 2009. En pleine récession liée à la crise financière, le déficit budgétaire américain avait alors grimpé à 1.400 milliards de dollars.

Dans le détail, le déficit de l’Etat fédéral pour l’exercice clos en septembre est évalué à 3.132 milliards de dollars, contre 984 milliards en 2019. La hausse des dépenses, mais aussi la baisse des recettes, notamment des impôts perçus, l’ont fait bondir de 218 % par rapport à 2019.

Ce chiffre est légèrement inférieur à l’estimation délivrée le mois dernier par le Congressional Budget Office (CBO). Celui-ci avait également déclaré que la dette américaine allait dépasser 100 % de la richesse nationale l’an prochain.(A noter qu’il ne s’agit que du budget fédéral et non de la totalité des budget américains)

 

Économie–Commerce extérieur France : déficit record

Économie–Commerce extérieur France : déficit record

Bon an mal an, le déficit extérieur de la France se situe autour de 50 milliards. À comparer évidemment aux 200 milliards dégagés positivement par les Allemands en moyenne annuelle. Sur la tendance, le déficit français pourrait atteindre un record de près de 80 milliards. Le déficit accumulé depuis le début de l’année atteint déjà 61 milliards d’euros. En cause,  évidemment le ralentissement des échanges internationaux et la croissance qui plonge partout un peu dans le monde. Le problème c’est que la balance française est très influencée par les ventes de matériel aéronautique.

 

Ce secteur est particulièrement touché par la crise avec nombre de reports voire d’annulations de commandes.

Ce qu’indique les douanes «la baisse de la performance des exportations dans des secteurs fortement exposés, notamment ceux des matériels de transport, et des importations de matériels nécessaires à la lutte contre l’épidémie» (estimées par les Douanes à 10 milliards d’euros). Et la situation aurait pu être bien pire si les prix du pétrole n’avaient pas fortement baissé, réduisant de fait la facture énergétique pour l’Hexagone.

Au total, le commerce extérieur pèserait sur la croissance 2020 à hauteur de 2,1 points de PIB, ont calculé les experts de Bercy.

Commerce extérieur France : déficit record

Commerce extérieur France : déficit record

Bon an mal an, le déficit extérieur de la France se situe autour de 50 milliards. À comparer évidemment aux 200 milliards dégagés positivement par les Allemands. Sur la tendance, le déficit français pourrait atteindre un record de près de 80 milliards. Le déficit accumulé depuis le début de l’année atteint déjà 61 milliards d’euros.  En cause évidemment le ralentissement des échanges internationaux et la croissance qui plonge partout un peu dans le monde. Le problème c’est que la balance française est très influencée par les ventes de matériel aéronautique. Ce secteur est particulièrement touché par la crise avec nombre de reports voire d’annulations de commandes.

Ce qu’indique les douanes «la baisse de la performance des exportations dans des secteurs fortement exposés, notamment ceux des matériels de transport, et des importations de matériels nécessaires à la lutte contre l’épidémie» (estimées par les Douanes à 10 milliards d’euros). Et la situation aurait pu être bien pire si les prix du pétrole n’avaient pas fortement baissé, réduisant de fait la facture énergétique pour l’Hexagone.

Au total, le commerce extérieur pèserait sur la croissance 2020 à hauteur de 2,1 points de PIB, ont calculé les experts de Bercy.

Déficit commercial français : toujours dans le rouge

Déficit commercial français : toujours dans le rouge

Le solde des échanges de biens en juillet s’est amélioré de 1,1 milliard d’euros . Cependant le seul global pour l’année 2020 devrait être encore plus catastrophique que précédemment.

Au deuxième trimestre, le déficit commercial a atteint 20,4 milliards, un niveau inédit depuis le premier trimestre de 2011.

Rapporté au PIB, le solde commercial de la France « se détériore nettement, passant de -2,8% au 1er trimestre à -4,6% au 2e trimestre. Ce ratio se dégrade également pour l’Italie (+2,3% après +3,8%) mais c’est l’Allemagne qui enregistre le plus fort recul (+3,1% après +6,5%) », relèvent les Douanes, qui publient un supplément aux chiffres communiqués le 7 août.

En ce qui concerne la balance des paiements, qui inclut les services comme le tourisme et les flux financiers, le déficit des transactions courantes s’améliore en conséquence, de 2,4 milliards par rapport à juin, pour atteindre 6,2 milliards, selon la Banque de France. Mais si la réduction du déficit commercial a permis cette amélioration,  »les échanges de service en revanche n’ont pas renoué avec les excédents d’avant Covid, malgré une amélioration des services de voyages de 0,4 milliard d’euros ».

Déficit commercial États-Unis : plus faible en juin

Déficit commercial États-Unis : plus faible en juin

 

 

Le déficit commercial des Etats-Unis s’est réduit en juin après plusieurs mois d’augmentation grâce à un rebond des exportations qui suggère une amélioration de la demande avec l’assouplissement des mesures prises pour freiner la propagation du coronavirus. Cependant le commerce international des États-Unis pourrait être perturbé en juillet du fait de la progression incontrôlée du Coronavirus.

Le déficit commercial est tombé à 50,7 milliards de dollars contre 54,8 milliards de dollars le mois précédent, montrent les données publiées mercredi par le département du Commerce.

Les économistes interrogés par Reuters attendaient pour le mois de juin un déficit à 50,1 milliards de dollars.

Commerce international : un déficit de 7 milliards en mai

Commerce international : un déficit de 7 milliards en mai

Encore un déficit record pour la France en mai avec un déséquilibre de plus de 7 milliards. On peut évidemment imputer une partie de ce déficit à la situation économique générale perturbée par la crise sanitaire. Le problème c’est que ce déficit en France est structurel et que chaque année de toute façon faut compter sur environ 50 à 60 milliards.de déséquilibres. Difficultés supplémentaire pour 2020 mais pendant encore deux à  trois ans c’est que les exportations de matériel aéronautique ne seront plus la pour atténuer les déséquilibres. Il faudra sans doute en effet attendre plusieurs années avant que ne reprennent les exportations notamment d’Airbus. Le déficit commercial de la France flirte donc  de nouveau avec le record de février 2012 et janvier 2017, où il avait atteint -7,4 milliards d’euros. Selon la direction générale des douanes et des droits indirects, le déficit commercial de mai 2020 s’établit à -7,1 milliards d’euros, après avoir été de -5,1 milliards d’euros en avril et de -3 milliards d’euros en mars. Une hausse du déficit qui s’explique par « le rebond plus sensible des importations comparativement à celui des exportations. Cette reprise des échanges est liée notamment à la fin du confinement », note les douanes.

Ainsi, après avoir reculé de 7,1 milliards d’euros en mars et de 12,5 milliards d’euros en avril, les exportations progressent de 4 milliards d’euros en mai. Du côté des importations, après avoir été en diminution de 9 milliards d’euros en mars et de 9,4 milliards en avril, elles augmentent de 5,9 milliards d’euros en mai.

De son côté, la Banque de France a publié les chiffres de la balance des paiements. En mai, le déficit des transactions courantes est de 8,5 milliards d’euros, soit une dégradation de 2,7 milliards d’euros par rapport à avril. « Celle-ci s’explique principalement par une aggravation du déficit des biens de 4,5 milliards d’euros, dont 3,3 milliards pour les biens hors énergie, sous l’effet d’une reprise des importations plus élevée que des exportations », précise la Banque de France. Le solde des services, lui, connaît une amélioration de 1,4 milliard d’euros et est positif en mai, à 0,9 milliard d’euros. Il était déficitaire en avril.

Le trou de la Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

Le trou de la Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

D’une certaine manière le système de retraite est victime du même phénomène que la sécurité sociale avec des recettes en moins mais des dépenses qu’il faut assurer. Du fait des décalages voir des exemptions, il y a forcément un déséquilibre supplémentaire entre recettes et dépenses. Très docile le comité d’orientation des retraites qui en sont temps avec la réforme Touraine avait prévu le rééquilibrage du système avance maintenant une perspective de près de 30 milliards de déficits pour la seule année 2020. Peut-être aussi pour alimenter le débat qui renaît chez certains parlementaires de la république en marche qui voudraient bien que la réforme des retraites reprenne de la vigueur sur le plan médiatique .

Le déficit du système de retraites français devrait approcher les 30 milliards d’euros en 2020, en raison de la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus, selon une estimation provisoire publiée vendredi par le Conseil d’orientation des retraites (COR).

D’après ces projections, le solde de l’ensemble des régimes de retraite s’établirait en fin d’année à -29,4 milliards d’euros. C’est 25,2 milliards d’euros de plus que la dernière estimation du COR (-4,2 milliards), publiée à l’automne 2019 qui il est vrai est coutumier de la diffusion d’écart parfois difficile à comprendre.

Cette forte dégradation s’explique par la chute des recettes, des « pans entiers de l’économie » hexagonale ayant été « mis à l’arrêt » au cours des dernières semaines, précise l’organisme en charge de l’évaluation et du suivi des retraites.

Pas trop sûr de ses calculs le comité d’orientation des retraites prend cependant des précautions en indiquant que Ces résultats, fondés sur les données disponibles au 11 juin 2020, sont « susceptibles d’être ultérieurement révisées de manière significative », précise toutefois le Conseil d’orientation des retraites.

« Ce premier bilan » est en effet « marqué par de très fortes incertitudes sur le bilan statistique encore provisoire de la surmortalité », mais aussi sur « le devenir de la maladie et les effets économiques de la crise en 2020″, rappelle-t-il. Bref on est sans doute pas à l’abri de 10 à 20 milliards d’écarts!

 

 

Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

Retraites : déficit d’environ 30 milliards d’euros en 2020

D’une certaine manière le système de retraite est victime du même phénomène que la sécurité sociale avec des recettes en moins mais des dépenses qu’il faut assurer. Du fait des décalages voir des exemptions, il y a forcément un déséquilibre supplémentaire entre recettes et dépenses. Très docile le comité d’orientation des retraites qui en sont temps avec la réforme Touraine avait prévu le rééquilibrage du système avance maintenant une perspective de près de 30 milliards de déficits pour la seule année 2020. Peut-être aussi pour alimenter le débat qui renaît chez certains parlementaires de la république en marche qui voudraient bien que la réforme des retraites reprenne de la vigueur sur le plan médiatique .

Le déficit du système de retraites français devrait approcher les 30 milliards d’euros en 2020, en raison de la crise provoquée par l’épidémie de coronavirus, selon une estimation provisoire publiée vendredi par le Conseil d’orientation des retraites (COR).

D’après ces projections, le solde de l’ensemble des régimes de retraite s’établirait en fin d’année à -29,4 milliards d’euros. C’est 25,2 milliards d’euros de plus que la dernière estimation du COR (-4,2 milliards), publiée à l’automne 2019 qui il est vrai est coutumier de la diffusion d’écart parfois difficile à comprendre.

Cette forte dégradation s’explique par la chute des recettes, des « pans entiers de l’économie » hexagonale ayant été « mis à l’arrêt » au cours des dernières semaines, précise l’organisme en charge de l’évaluation et du suivi des retraites.

Pas trop sûr de ses calculs le comité d’orientation des retraites prend cependant des précautions en indiquant que Ces résultats, fondés sur les données disponibles au 11 juin 2020, sont « susceptibles d’être ultérieurement révisées de manière significative », précise toutefois le Conseil d’orientation des retraites.

« Ce premier bilan » est en effet « marqué par de très fortes incertitudes sur le bilan statistique encore provisoire de la surmortalité », mais aussi sur « le devenir de la maladie et les effets économiques de la crise en 2020″, rappelle-t-il. Bref on est sans doute pas à l’abri de 10 à 20 milliards d’écarts!

Déficit public 2020: 11,4 ou 15 % ?

Déficit public 2020: 11,4 ou 15 % ?

 

Le gouvernement comme de nombreux expert en sont réduits à bien des expédients pour tenter de présenter un budget à peu près présentable.

“Avec -11% de croissance, nous avons désormais -11,4% de déficit (…) jamais la France n’avait (eu) ce chiffre”, a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, sur France 2. Les écarts sont tellement importants qu’on peut douter de leur exactitude. Faut-il rappeler qu’à la fin de l’année dernière on envisageait un déficit limité à un peu plus de 2 %. Avec le Coronavirus on a commencé à imaginer un déficit de 9 %. Le résultat final dépendra de deux choses, d’une part de l’importance de la régression économique théoriquement -10 %. Et de la facture finale finançant la crise sanitaire, les entreprises et le pouvoir d’achat

En gros il va manquer au moins 250 milliards de ressources fiscales. Il faudra y ajouter les dépenses supplémentaires déjà évoquées et chiffrées autour de 500 milliards par le ministre de l’économie. Et la liste des aides « à la plupart des secteurs touchés » est loin d’être terminée. Le dernier chiffre connu est sans doute tout aussi approximatif est celui du futur déficit de la sécurité sociale imaginé à 50 milliards d’euros pour 2020 alors qu’on était proche de l’équilibre avant la pandémie . Ce sont des chiffres qui peuvent donner le vertige”, a souligné Gérald Darmanin. Il est clair qu’on ne pourra apurer ses pertes sur une de l’année, il faudra bien compter au moins 10 ans pour s’en remettre d’autant que la fin 2019 s’inscrivait déjà dans une tendance baissière. Le plus vraisemblable est que l’ajustement se fera discrètement -si on peut dire -à travers le réajustement  monétaires avec une forte montée de l’inflation qui viendra grignoter pouvoir d’achat et épargne.

Le déficit de la Sécurité : un trou de plus de 50 milliards

Le déficit de la Sécurité : un trou de plus de 50 milliards

 

En 2018 et 2009 on a presque espéré retour à l’équilibre de la sécurité sociale. Mais différentes mesures du gouvernement sont passées par là pour le remettre en cause. Le facteur explicatif dominant est évidemment la gestion de la crise sanitaire dont la facture finale est encore loin d’être connue. Il y a seulement un mois le gouvernement comptait sur un déficit de l’ordre de 40 milliards, on est mère de serait aujourd’hui à plus de 50 milliards. Jusqu’où ira exactement le trou de la sécurité sociale, c’est un peu comme tous les grands équilibres personne n’en sait rien. Les coûts continuent de courir même si la vague de Coronavirus tend à se tasser ;  le gouvernement est bien incapable de prévoir la baisse des rentrées fiscales fondées sur l’évolution de la croissance. Une croissance dont la régression pourrait atteindre au moins 10 % en 2020. Les sommes en jeu sont tellement énormes, celle du coup de la crise sanitaire bien sûre mais aussi tous les plans d’aide  aux différents secteurs, ces exemptions et ces report de fiscalité rendent les prévisions particulièrement aléatoires.

 Le ministre de l’économie avait déclaré il y a quelques temps que le coût du Coronavirus- sans doute toute dépenses confondues- avait déjà coûté 500 milliards au pays. En plus des plans de sauvetage d’entreprises menacées de défaillance ;il faudra aussi boucher les trous d’entreprises dont le chiffre d’affaires  a été fortement affecté en particulier dans le secteur public.

Au total, la facture finale pourrait bien approcher les 1000 milliards. L’ampleur exigera sans doute un étalement des aides et autres subventions. Pour la sécurité sociale , comme pour les autres équilibres, le rétablissement des comptes ne sera guère envisageable avant -une  dizaine d’années. Tout dépendra aussi du rythme de croissance, c’est-à-dire de la richesse réellement produite et des conditions de sa redistribution.

 

 

Déficit de la Sécu: prolongé de 10 ans

Déficit de la Sécu: prolongé de 10 ans

 

Théoriquement le déficit de la sécurité sociale devait prendre fin en 2024 mais compte tenu de la situation sanitaire récente d’une part, de la nécessité de créer une sorte de cinquième branche pour prendre en charge la dépendance, l’objectif est reporté d’au moins 10 ans .La Cades, dont la durée de vie a été prolongée à deux reprises depuis sa création en 1996, était jusqu’ici supposée ramener la dette sociale à zéro en 2024 mais cet objectif a désormais été repoussé “à 2033”, est-il précisé dans un communiqué commun des ministères de la Santé, de l’Economie et des Finances, et des Comptes publics. On peut supposer que le dispositif provisoire de la Cades des risque d’être reporté ad vitam aeternam.

Bercy avait déjà prévenu le mois dernier que le déficit de la Sécu devrait atteindre 41 milliards d’euros cette année, contre un déficit de 5,4 milliards anticipé dans la loi de financement de la Sécurité sociale voté en décembre dernier.

Pour faire face à cette explosion des déficits, le gouvernement a relevé de 70 à 95 milliards d’euros le plafond d’emprunt de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale.

Le gouvernement a également lancé les travaux en vue de la création d’une nouvelle branche de sécurité sociale relative à la prise en charge de la dépendance.

Le déficit: la France dans le rouge depuis 2018

Le déficit: la France toujours  le rouge depuis 2018

 

La situation sanitaire exceptionnelle aura permis de jeter un voile pudique sur une situation financière française qui  pu justifier des sanctions de la part de Bruxelles. Certes des progrès ont été réalisés en 2018 et 2009 mais bien en dessous des objectifs. On devait en effet dans chaque État de l’union européenne réduire le déficit de 0,5 % par an . Or la France n’a pratiquement rien réduit en 2018 et 2019. Pour 2020 ce sera évidemment la grande dérive. Il faut s’attendre à un déficit de -10 % qui correspond évidemment à la situation exceptionnelle que nous connaissons . Faute de ressources propres suffisantes, la France va recourir très largement aux emprunts qui seront nécessaires pour combler l’insuffisance de ressources fiscales (la perte de richesse nationale calculée sur le PIB  atteindra de l’ordre de 240 milliards d’ou mécaniquement une baisse des ressources fiscales). Par ailleurs, il faudra  ajouter toutes les dépenses nécessaires au financement de la crise sanitaire mais aussi au sauvetage économique des entreprises .

Une dette de 98,1 % du PIB fin 2019, largement au-dessus de la limite des 60 % inscrite dans les traités, dont l’excès est rappelé à nouveau en conclusion de l’étude. « La France n’a pas fait suffisamment de progrès pour atteindre l’objectif de réduction de la dette en 2019 », insiste Bruxelles.

Pour l’instant compte tenu de l’urgence de la crise sanitaire et du tsunami économique qui se profile, la commission fait preuve d’une grande tolérance et renvoient à plus tard les procédures de mise en garde et de sanction des états trop laxistes en matière budgétaire et l’endettement

 

 

États-Unis : Le déficit commercial encore en hausse

États-Unis : Le déficit commercial encore en hausse

 

Le département du Commerce a fait état d’un déficit commercial de 44,4 milliards de dollars (40,8 milliards d’euros) après celui de 39,8 milliards de dollars enregistré en février selon les données révisées, soit une hausse de 11,6%, la plus marquée enregistrée depuis décembre 2018.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un déficit de 44,0 milliards en mars après 39,9 milliards annoncé initialement pour février.

Les exportations américaines ont diminué de 9,6% d’un mois sur l’autre à 187,7 milliards de dollars, leur plus bas niveau depuis novembre 2016.

Les ventes à l’étranger de biens d’équipement sont tombées au plus bas depuis novembre 2016 et celles du secteur automobile au plus bas depuis novembre 2011. Quant aux exportations de services, elles sont revenues à leur plus bas niveau depuis novembre 2013, ce qui s’explique entre autres par la baisse du tourisme et des voyages.

Parallèlement, les importations américaines ont baissé de 6,2% à 232,2 milliards de dollars, pour revenir à leur niveau de novembre 2016. Il s’agit de leur plus forte baisse en pourcentage depuis janvier 2009.

Le déficit italien : 10% du PIB

Le déficit italien : 10% du PIB

 

Il est clair que les critères européens de gestion budgétaire sont en train de voler en éclats. Macron, lui-même avait annoncé la couleur:  » l’objectif de 3% un déficit budgétaire n’est plus à l’ordre du jour »  avait alors du jour avait-il déclaré. Ce sera le cas en Italie déjà en difficulté financière avant l’arrivée du Coronavirus. Ainsi depuis la crise sanitaire on prévoit que le déficit budgétaire de l’Italie représentera cette année près de 10% du produit intérieur brut (PIB), a déclaré à Reuters un membre du gouvernement.

Le gouvernement a commencé l’année avec un objectif de déficit de 2,2%, après l’avoir ramené à 1,6% en 2019, son niveau le plus bas depuis 12 ans, mais l’épidémie due au coronavirus a changé la donne.

L’Italie n’a pas connu de déficit à deux chiffres depuis le début des années 90. Le Fonds monétaire international (FMI), dont les prévisions ont été publiées cette semaine, table, lui, sur une contraction de 9,1% du PIB italien cette année.

Un plan de relance de 25 milliards d’euros a été annoncé en mars. De nouvelles mesures ont été adoptées depuis pour venir en aide aux plus démunis ou garantir des prêts bancaires et d’autres, notamment à destination des petites et moyennes entreprises, doivent suivre.

“Le déficit se rapproche déjà de près de 8% du PIB et le nouveau plan de relance l’augmentera au moins encore de deux points de pourcentage”, a déclaré le haut fonctionnaire interrogé par Reuters qui n’a pas souhaité être identifié.

Notons qu’en France la dérive sera à peu près du même ordre, on prévoit pour l’instant autour d’un déficit de 7 % au moins mais dans la réalité, on se rapproche de 10 %. Les nouvelles prévisions de dépenses et de recettes chamboulent évidemment tous les comptes publics. Le déficit public 2020 va exploser. Avant la crise, le gouvernement  français espérait un déficit limité à 2,2 % du PIB. Au début du confinement, il prédisait 3,9 %. Trois semaines plus tard, le second projet de loi de finance rectificative affiche une prévision bien plus fortement dégradée, avec un déficit à 7,6 % du PIB. Un chiffre supérieur à celui de 2009 où le déficit avait atteint 7,2 %.

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