Archive pour le Tag 'déficit'

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Déficit: la France, l’Espagne (et d’autres) veulent plus de temps

Déficit: la France, l’Espagne (et d’autres) veulent  plus de temps

L’Espagne a joint sa voix à celle de la France aujourd’hui, demandant un peu plus de temps à la Commission européenne pour réduire ses déficits, soulignant que Bruxelles allait vraisemblablement entendre sa requête d’une oreille favorable au vu de la profondre récession dans laquelle elle est plongée. La France a annoncé il y a deux semaines qu’elle entamerait des discussions avec la Commission et ses partenaires européens pour obtenir un report à 2014 de l’objectif de baisse des déficits publics sur lequel elle s’était engagée pour 2013, après une forte révision en baisse de ses perspectives économiques. Lors d’une réunion des ministres des Finances de l’Union européenne, Luis de Guindos, ministre de l’Économie espagnol, a déclaré que cela ne rimait à rien de contraindre Madrid à mettre en place de nouvelles baisses des dépenses alors que le pays va dans la bonne direction pour corriger les dérives et qu’il semble avoir retrouvé la confiance des marchés.

Bruxelles : PIB à 0.1% et déficit à 3.7%pour la France

Bruxelles : PIB à 0.1% et déficit à 3.7%pour la France

C’est sur RMC que le ministre de l’agriculture prend connaissance des prévisions de Bruxelles pour la France. Invité sur BFMTV vendredi matin, le ministre de l’Agriculture a découvert les chiffres de prévision de Bruxelles pour la France en 2013. 0,1% de croissance, 3,7% de déficit. (Déficit très théorique car faudrait-il encore réaliser les économies prévues, ce qui politiquement et surtout économiquement peu probables) 2013 : 0.1% de croissance pour la France, déficit : 3,7″. Le ministre de l’Agriculture Stéphane le Foll a découvert, vendredi matin sur BFMTV et RMC, les chiffres de prévision de Bruxelles pour la France. « Ah bon ? Ils ont été donnés là ? ». Oui. « (Soupir) Bon. J’ai l’information, je ne peux pas être surpris. Depuis quelques jours, on le sait pour une raison très simple c’est qu’en 2012 le constat de croissance est à zéro. En, conséquence la capacité à avoir un excès de croissance pour 2013 était extrêmement faible », a-t-il ajouté, un peu dépité.

 

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Déficit : Standard and Poor’s encourage la France

Déficit : Standard and Poor’s encourage la France

« Ce qu’on attend de la France, c’est un engagement continu sur le maintien d’un certain nombre d’objectifs. Nous nous ne sommes jamais dans l’optique du point à un instant T. C’est-à-dire que par exemple sur les 3% de déficit, c’est un engagement qui n’est pas tenu mais pour une agence de notation comme la notre, ce qui compte c’est beaucoup plus la trajectoire que le point précis à un instant précis qui lui-même est influencé par une conjoncture européenne que les pouvoirs publics ne maitrisent pas », a déclaré Jean-Michel Six, patron de Standard and Poor’s France, jeudi matin sur Europe 1.

 

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Croissance, emploi, déficit, dette, aucun objectif ne sera atteint

Croissance, emploi, déficit, dette, aucun objectif ne sera atteint

 

Les  uns après les autres les objectives macros économiques tombent. Hier,  Hollande a officiellement annoncé le renoncement aux 0.8% de croissance en 2013. Il ne fixe même plus d’objectif et attend les prévisions de Bruxelles, le volontarisme fait place au réalisme et même à la déprime. Du coup, il faut aussi renoncer aux 3% de déficit en 2013, en fait on sera théoriquement  autour de 3.5% mais ne n’est pas certain car la croissance de 0.2 ou 0.3% n’est pas certaine come ne sont pas certaines les réductions de dépenses ( notamment sociales suite au chômage). Renoncement aussi, évidemment à cause de la croissance de  l’objectif de redressement de la courbe du chômage, en fait il faudra compter avec 300 à 500 000 chômeurs en plus. On attendra sans doute encore quelques mois pour le confirmer pour ne pas annoncer toutes les mauvaises nouvelles en même temps. Dernier grand objectif, l’endettement ; lui non plus ne sera pas tenu et on va nettement dépasser les 90% du PIB en 2013. Le seul espoir désormais c’est que Bruxelles se montre compréhensif pour ne pas contraindre Hollande à engager davantage d’austérité. Malheureusement pour le gouvernement l’effet Mali et mariage homo qui a mobilisé les médias est terminé ;  on revient aux dures réalités économiques et sociales. En fait le gouvernement ne sait plus quoi faire car sil engage une nouvelle phase d’austérité, sa popularité risque de s’effondrer alors qu’il a y déjà au moins 60% de mécontents. D’où l’appel de Hollande en Grèce qui veut davantage de croissance et pas seulement l’austérité. Il parlait évidemment pour la Grèce mais tout autant pour la France à l’adresse de l’UE. On croyait pourtant que la crise de la zone euro était terminée et qu’on avait décidé d’un plan croissance ; On reverra sans doute la copie lors du prochain sommet européenne !

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Japon: déficit commercial record en janvier

Japon déficit commercial record en janvier

 

De quoi justifier la politique de baisse du yen qui a déjà perdu 15%. Le Japon a en effet enregistré en janvier un déficit commercial record, les importations d’énergie ayant augmenté plus que prévu, mettant en avant un des risques causé par une politique susceptible de provoquer une dépréciation du yen. La balance commerciale du Japon affiche sur le mois écoulé un déficit de 1.600 milliards de yens (12,8 milliards d’euros), supérieur à la prévision d’un déficit de 1.380 milliard de yens. »Le déficit commercial risque de se creuser encore durant la plus grande partie de l’année, sinon l’année prochaine », dit Norio Miyagawa, économiste de Mizuho Securities Research & Consulting. Depuis novembre, le yen a perdu 16% de sa valeur contre le dollar, dans un contexte d’anticipations d’une politique monétaire ultra-accommodante, souhaitée par le Premier ministre Shinzo Abe. Les exportations ont augmenté de 6,4% en janvier en base annuelle, leur première hausse en huit mois, alors que le consensus donnait une hausse limitée à 5,6%. Les importations ont bondi de 7,3% sur un an, bien au dessus de l’estimation moyenne d’une hausse de 1,6%, le Japon ayant importé plus de combustible fossile afin de compenser la fermeture de la quasi totalité des ses centrales nucléaires.

 

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Grèce déficit au plus bas et chômage au plus haut

Grèce déficit au plus bas et chômage au plus haut

 

L a Grèce est sauvée ou presque puisque déficit est au plus bas mais le chômage au plus haut é7% de chômeurs et plus de 50% chez les jeunes. Le déficit des comptes courants de la Grèce a été ramené l’an dernier à son plus bas niveau depuis l’entrée du pays dans la zone euro, reflétant la mise en place progressive par Athènes des mesures d’austérité drastique qui lui ont été imposées. Ce déficit a été réduit de 73% à 5,58 milliards d’euros, résultat d’une baisse des importations et des charges d’intérêt à la suite de la réduction de la dette souveraine du pays, a annoncé mardi la Banque de Grèce. Le déficit courant a été ramené à 2,9% du produit intérieur brut (PIB), contre 9,9% en 2011 et à son niveau le plus faible depuis au moins 1999, selon les données disponibles. Les importations, hors produits pétroliers, ont chuté de 12% à 41,6 milliards d’euros, selon les statistiques de la banque centrale. Les exportations de biens, hors carburants traités dans les deux raffineries du pays, ont augmenté de 3,8% sur la même période, à 13,85 milliards d’euros. La charge d’intérêts sur la dette souveraine de la Grèce a chuté après une décote de 75% imposée aux créanciers privés en mars. Le solde de ce compte a baissé de 75% à 2,16 milliards. Les revenus du tourisme, principale source de revenus du pays, ont accusé une baisse de 4,6% à 10,2 milliards d’euros.

Fabius : la croissance ramenée à 0,2-0,3%-et l’objectif de déficit reporté

 

 

Fabius : la croissance ramenée à 0,2-0,3%-et l’objectif de déficit reporté

Exit l’objectif de 3% de déficit en 2013 car la France devrait réviser sa prévision de croissance pour 2013 « autour de 0,2%-0,3% » du produit intérieur brut (PIB) au lieu de 0.8%., a déclaré mardi Laurent Fabius. Du coup le déficit passera à 3.5% et sans doute davantage car rien n’est certain pour cette prévision de Fabius. D’autant qu’on a constaté  -0.3% au quatrième trimestre et croissance zéro sur l’ensemble de l’année 2012, alors que le gouvernement tablait sur +0,3%. Trente-deux économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un recul de 0,2% du produit intérieur brut de la France au quatrième trimestre, leurs estimations allant de -0,4% à 0,0%. La contribution de la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a été nulle. La variation des stocks y a contribué négativement à hauteur de -0,4 point et le commerce extérieur positivement à hauteur de 0,1 point, les importations ayant plus reculé que les exportations. Les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,2% sur le dernier trimestre mais l’investissement s’est replié de 1,0%, le recul de l’investissement des entreprises non financières atteignant 1,2%. après avoir affirmé pendant des mois  que c’était l’objectif principal en matière dé rééquilibrage des comptes ; Le 22 février, la Commission européenne publiera ses prévisions pour les Vingt-Sept. Dans sa précédente publication, en novembre, Bruxelles misait sur une croissance de 0,4% et un déficit de 3,5% en 2013 en France, et Bercy s’attend à ce que les nouvelles estimations soient encore moins bonnes.  Leur annonce devrait enclencher le processus. Le président François Hollande a en effet ouvert la voie à une révision à la baisse, « dans les prochains jours », de la prévision de croissance. A Bercy, on n’exclut pas de l’annoncer dès le 22 février.  Paris espère que la Commission assortira ses prévisions d’un assouplissement généralisé des objectifs budgétaires. Le commissaire européen aux Affaires économiques Olli Rehn avait déjà estimé en décembre que des « mesures supplémentaires d’économies » ne seraient « pas indispensables » en France.  Reste à savoir ce que va faire précisément le gouvernement. Constater le dérapage? Annoncer un nouveau tour de vis pour le contenir au moins partiellement? « Cela dépend de son ampleur », glisse une source gouvernementale. Symboliquement, un déficit contenu sous le seuil des 3,5% du PIB passerait mieux qu’un dérapage plus important.

 

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Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

 

Ayrault reconnaît enfin que ce tous les économistes savent : le déficit 3% du PIB ne pourra pas été atteint en 2013. Motif d’après lui :la croissance ne sera pas au rendez-vous, ce que tout le monde sait aussi depuis longtemps. Comme l’objectif de déficit, le pourtant modeste objectif de 0.8% est aussi obsolète pour 2013. Dès lors, c’est mécanique, moins de croissance, c’est  moins de rentrées fiscales et davantage de déficit. Pour l’instant, on constate que 0.5% de croissance en moins, ce qui va être probablement le cas, c’est 0.25% de déficit en plus (en % du PIB)°. Conclusion, fin 2013 on sera au moins à 3.25% de déficit et encore à condition atteindre 0.3% de croissance, ce qui n’est pas certain. Les autorités françaises se lancent donc dans l’exercice délicat de l’abandon de l’objectif de réduction des déficits publics à 3% du PIB fin 2013, écartelées entre une croissance atone et la pression de l’Union européenne pour le sérieux budgétaire, le tout sous la surveillance des marchés financiers. Pour se justifier Ayrault cible la croissance plus faible que prévu et attend maintenant les prévisions de Bruxelles avant de corriger sa copie. C’est un changement de stratégie car précédemment la France seule décidait (contre l’avis de beaucoup) du niveau de sa croissance. Un abandon de souveraineté donc ? Ou alors plutôt l’espérance que Bruxelles fera une ouverture pour accepter  un assouplissement des règles européennes récemment décidées dans le pacte se stabilité européen.  Le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, avait laissé entrevoir une ouverture fin décembre en estimant qu’ »une fois que vous avez une stratégie budgétaire crédible à moyen terme, y compris par le biais de réformes, vous pouvez avoir un ajustement plus doux ». Les autorités françaises discutent actuellement avec la Commission pour tenter de la convaincre de leur détermination à tenir les dépenses et à mener les réformes structurelles visant à redresser les comptes publics et l’économie française. Après l’accord des partenaires sociaux sur le marché du travail, salué par la Commission, le gouvernement lancera cette année les travaux pour une nouvelle réforme des retraites et ceux de la « modernisation de l’action publique », qui prend la suite de la « RGPP » pour réduire les dépenses publiques. Pour Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank, « la France prépare les esprits » à la révision de son objectif de déficit. « Nous pensons que le gouvernement va essayer de garder le marché – et ses partenaires européens – de son côté en annonçant en termes plus concrets comment les économies dans les dépenses – et pas simplement les hausses des prélèvements – contribueront à la consolidation budgétaire », indique-t-il dans une note.

 

 

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Déficit, dette, croissance, emploi : aucun objectif ne sera tenu

Déficit, dette, croissance, emploi : aucun objectif ne sera tenu

Après le constat sans concession de la Cour des comptes, le gouvernement doit en fait renoncer à ses principaux objectifs macro économiques. D’abord la croissance, prévue à 0.8% mais qui risque d’être en dessous de 0.5%. Ensuite le déficit public, prévu à 3%. Tenir cet engagement dans un contexte de croissance révisée à la baisse signifierait une cure d’austérité supplémentaire: 0,1 point de croissance en moins par rapport à un scénario prévu, c’est un milliard d’euros en plus à trouver pour les caisses de l’État. Et pour financer les quelques milliards manquants, il faudrait que le gouvernement taille davantage dans les dépenses ou augmente de nouveau les impôts cette année. Bref, qu’il remette une couche supplémentaire de rigueur. Mais ce n’est pas ce que réclament les sages de la rue Cambon, pourtant peu enclins d’habitude à se montrer conciliants sur les impératifs de finances publiques. Alertant sur «l’effet récessif des mesures de redressement lorsqu’elles s’accumulent», le premier président de la Cour, Didier Migaud, préconise plutôt de mettre en œuvre des réformes qui engendreront de véritables économies et de se concentrer sur «le déficit structurel» – celui qui ne tient pas compte des aléas conjoncturels. Bercy, dans sa réponse à la Cour des comptes, «maintient» certes son objectif d’un déficit à 3 % cette année, mais officieusement l’exécutif reconnaît qu’il compte bien faire émerger l’argument des «efforts structurels», lors de la discussion qui doit avoir lieu au printemps avec Bruxelles. En gros, on ne change pas d’objectif l’objectif mais on change de thermomètre (plus précisément on ne mesure plus la même chose). La dette, elle va mécaniquement continuer de grimper pour passer les 90% du PIB en 2013. Enfin et surtout l’emploi va se dégrader, l’inversion de la courbe du chômage est une illusion fin 2013 car il faudrait dépasser1.5% de croissance. En bref aucun objectif ne sera tenu. Reste à habiller politiquement ce changement de cap auquel d’ailleurs personne ne croyait au départ.

 

 

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Déficit à 3%: «probabilité amenuisée» ; en clair du pipeau (Cahuzac)

Déficit à 3%: «probabilité amenuisée» ; en clair du pipeau (Cahuzac)

Après le rapport de la Cour des comptes difficile d’affirmer que l’objectif de Hollande de réduire le déficit à 3% est tenable ; peu importe on garde le chiffre mais pour mesurer non pas le déficit global mais le seul déficit structurel ; en bref, on change le thermomètre. Jérôme Cahuzac, le ministre délégué au Budget a affirmé sur France Inter qu’il serait difficile d’atteindre l’objectif de ramener les déficits publics à 3% du PIB en 2013: «Ce sera effectivement très difficile. La probabilité d’atteindre cet objectif s’est amenuisée au fur et à mesure que la croissance palissait».  «Pour autant, on en reste là ». «Le 15 mars, le gouvernement proposera son plan de stabilité : nous verrons à ce moment-là s’il est opportun, nécessaire indispensable de réviser un certain nombre de paramètres» a-t-il ajouté.   Le ministre délégué au Budget insiste sur la réduction du déficit structurel, c’est-à-dire non lié à la conjoncture : «En 2013, il est prévu de réduire le déficit structurel de 2 points». Paris espère bien, depuis plusieurs semaines, que Bruxelles assouplira ses principes en admettant que l’objectif de 3% fin 2013 puisse s’appliquer à ce seul déficit structurel et non, comme prévu jusqu’ici, à l’ensemble des comptes publics.

 

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PSA : déficit de 5 milliards d’euros en 2012

PSA : déficit  de 5 milliards d’euros en 2012

Avec cette perte historique de 5 milliards en 2012, PSA aura du mal à s’en sortir seul face aux conglomérats  mondiaux qui s’installent. Pas as sûr que son plan de restructuration actuellement débattu soit suffisant ;  Le numéro un français de l’automobile, PSA Peugeot Citroën, a dévoilé une perte nette de 5 milliards d’euros en 2012, la plus lourde de son histoire, qui s’explique par sa dépendance aux marchés européens en crise et par 4,7 milliards de dépréciations d’actifs. Le résultat opérationnel courant du groupe passe aussi dans le rouge, avec une perte de 1,09 milliard. Le chiffre d’affaires a reculé de 5,2% à 55,4 milliards. Le groupe a brûlé l’an dernier 3 milliards d’euros de liquidités mais table toujours sur un retour à l’équilibre de sa trésorerie opérationnelle fin 2014.

 

 

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Déficit : pas de retour du déficit à 3% en 2013 pour la Cour des comptes

Déficit : pas de  retour du déficit à 3% en 2013 pour la Cour des comptes

La perspective d’un retour du déficit public à 3 % de PIB fin 2013 s’éloigne bel et bien. Dans son rapport annuel , la Cour des comptes liste un nombre important de facteurs de risques de dérapage qui, au final, ne laissent guère la place au doute. Principal aléa : « Les prévisions de croissance des recettes retenues par le gouvernement s’appuient sur un scénario macroéconomique et une élasticité des prélèvements obligatoires qui sont trop optimistes ». Si la croissance s’établissait à 0,5 point de moins que la prévision (encore fixée à 0,8 %), l’impact sur le déficit serait de 0,25 point de PIB, souligne la Cour. Et même si elle atteignait 0,8 %, il y aurait encore un risque de moins-value de recettes de 0,2 point de PIB (les Sages soulignent que les rentrées fiscales ne sont jamais bonnes quand l’activité est faible deux années de suite), sans compter l’incertitude persistante sur les contentieux fiscaux (OPCVM et précompte) pour lesquels la France a été condamnée. Côté dépenses, le rapport souligne que l’objectif fixé par le gouvernement pour l’Etat (stabilité en valeur absolue) « n’est pas complètement étayé et rendra nécessaire de nouvelles économies en cours d’exécution. » Il faudra en effet annuler une grosse part de crédits gelés pour tenir compte des dépenses non financées (pauvreté, dotation à l’Europe, emploi, etc.). La Cour épingle aussi l’absence de mesures documentées justifiant des 2 milliards d’économies avancés par l’exécutif sur les dépenses d’intervention de l’Etat (subventions, prestations). Elle pointe enfin une divergence importante quant aux dépenses d’assurance-chômage : l’Unedic les voit bondir de 8,3 % quand Bercy table sur 1,6 %. Si l’Unedic avait raison, ce serait un surcroît de dépenses de 2 milliards d’euros. Tout cela rend la prévision de déficit à 3 % de PIB « très fragile » : « La réalisation de l’objectif ne manquerait pas d’être compromise, en France comme dans d’autres pays européens, si la situation économique ne s’améliorait pas suffisamment vite », conclue le rapport. « L’objectif de déficit effectif à 3 % n’a que peu de chances d’être atteint », a déclaré ce mardi matin Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes. Soulignant que « le respect de l’objectif de 3 %, selon toute vraisemblance, appellerait de nouvelles et importantes mesures d’ajustement ». Mais Didier Migaud n’appelle pas à de telles mesures, et insiste sur la nécessité de respecter, d’abord, les efforts structurels promis par le gouvernement. Cet effort structurel (mesuré indépendamment de la conjoncture) programmé en 2013 « est considérable », « presque 2 points de PIB », souligne la Cour des comptes, rappelant qu’il est « au cœur des obligations du nouveau traité européen ». La Cour écrit même à l’adresse de Bruxelles que si les prévisions économiques de l’OCDE et du FMI se confirment, « elles sont susceptibles d’appeler au niveau européen un réexamen des poids respectifs accordés aux critères de déficit effectif, très difficile à respecter dans une conjoncture dégradée, et de déficit et d’effort structurels, plus facilement maîtrisables par un gouvernement. »  Si la Cour ne recommande pas de tenir coûte que coûte les 3 % en 2013, le gouvernement n’en est pas quitte pour autant. « Aucune réforme porteuse d’économies substantielles au-delà de 2013 ne peut être identifiée » à ce stade, fustige-t-elle, avançant d’un cran dans l’exhortation à s’attaquer de front à la baisse des dépenses publiques. Après des années 2012 et 2013 marquées avant tout par des hausses de prélèvements, « la priorité absolue est désormais d’intensifier l’effort de maîtrise de la dépense dans l’ensemble des administrations publiques », ce qui implique que les « mesures nécessaires soient rapidement prises et précisément documentées. »  Les magistrats financiers mettent ainsi la pression sur la « Modernisation de l’action publique » lancée par Matignon, qui devra amener « à une révision du contenu des missions ». Retraites, politique familiale, formation professionnelle, aides aux entreprises, logement, collectivités locales : pour la Cour, tout reste largement à faire.

 

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Etats-Unis: moins de déficit extérieur

Etats-Unis: moins de déficit extérieur

L’effet dollar commence à jouer sur les exportations des Etats-Unis ; Chroniquement déficitaire, le solde des échanges du pays avec le reste du monde est certes resté dans le rouge en décembre mais il s’est considérablement réduit, dégringolant de 20,7% pour atteindre 38,5 milliards de dollars, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Commerce.  Le recul n’avait pas été aussi fort depuis près de quatre ans.  Fait rarissime, le déficit sur un mois a même fondu de 15,5% vis-à-vis de la Chine, principal partenaire commercial des Etats-Unis et régulièrement mis à l’index par Washington pour ses pratiques jugées déloyales.  Le déficit s’est également considérablement réduit avec l’Union européenne, chutant de 28,4% à 8,7 milliards de dollars.  Sur l’ensemble de l’année passée, l’embellie est moins spectaculaire mais elle reste tangible avec un resserrement du déficit commercial de 3,4%, à 540,4 milliards de dollars, et un record absolu en termes d’exportations dont le gouvernement américain s’est aussitôt félicité.  Les efforts de l’administration pour promouvoir les exportations américaines portent leurs fruits », a souligné la ministre adjointe du Commerce Rebecca Blank, saluant l’ouverture de « nouveaux marchés ».  La route s’annonce toutefois encore longue avant d’atteindre l’objectif du président Barack Obama de doubler les exportations en cinq ans. Elles s’élevaient en décembre à 186,3 milliards de dollars contre 143,7 en janvier 2010 au moment où cet engagement a été pris.  En décembre, les exportations ont certes fait bonne figure (+2,1%), portées notamment pas les ventes d’équipements industriels qui ont bondi de 9,5%.  Mais la belle tenue du commerce extérieur tient principalement à un affaissement des importations (-2,7%), notamment de voitures et de pétrole (-13,0% en un mois) dont les Américains sont les premiers consommateurs au monde.   »On pourrait en conclure que la demande intérieure est faible mais ce serait aller vite en besogne », assure Jennifer Lee de BMO Capital Markets, soulignant que les importations hors automobiles ont légèrement progressé, témoignant du dynamisme du marché intérieur.  Plus important encore, l’embellie surprise du déficit commercial pourrait bien conduire à une révision à la hausse de la croissance américaine au quatrième trimestre de 2012.  Publiée fin janvier, une première estimation avait révélé une contraction surprise de 0,1% du Produit intérieur brut de la première puissance économique du globe.   »Le déficit commercial s’est bien plus réduit (…) que ce que le BEA (l’office gouvernemental des statistiques, ndlr) avait intégré dans ses estimations du PIB au quatrième trimestre », relèvent les économistes de Nomura. Dans ses estimations, le BEA (Bureau of Economic Analysis) avait ainsi tablé sur un recul des exportations plus fort que celui des importations, rappelle Julien Thomas de Natixis.   »On peut désormais s’attendre à une révision à la hausse des chiffres du PIB pour le dernier trimestre » de l’année précédente, a-t-il souligné. Une deuxième estimation du PIB américain sera publiée le 28 février.

Déficit extérieur : léger recul

Déficit extérieur : léger recul

 

Le déficit c’est à peu le cout de la facture énergétique (autour de 70 milliards). Un déficit réduit par rapport au record de 2011 ; deux raisons : un peu plus d’exportations et la crise qui réduit la demande d’importations ( consommation atone). Le déficit commercial de la France, qui avait atteint en 2011 le record historique de 74 milliards d’euros, a reculé l’an dernier pour s’établir à 67 milliards d’euros, a annoncé jeudi la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq.  Le déficit hors énergie, que le gouvernement s’est engagé à résorber entièrement d’ici 2017, s’est réduit quasiment de moitié, passant de 29 à 15 milliards d’euros, a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse.   »C’est un premier signal encourageant qui doit nous permettre de reprendre confiance », a commenté la ministre.   »Ces chiffres, en nette amélioration pour la première fois depuis 2009, s’expliquent par une croissance des exportations françaises (+3,2%) couplée à une stabilité de nos importations (+1,3%) », explique le ministère.  La facture énergétique de la France s’est alourdie de 7 milliards d’euros l’an dernier, s’élevant à 69 milliards.  Le premier excédent est celui de l’aéronautique avec un record de 20 milliards d’euros, suivi des produits agroalimentaires (+11,5 milliards) « notamment grâce aux bonnes performances des vins et spiritueux ».  La part de l’Europe, principal marché de la France et zone où la conjoncture est morose, a légèrement reculé, comptant pour 59% de ses exportations contre 61% en 2011.   »En 2012, les entreprises françaises ont su aller chercher sur des marchés plus lointains la croissance qui a fait défaut sur leur marché de proximité », affirme le ministère. Pour la 3e année consécutive, l’Asie a été le marché en plus forte croissance pour la France, avec une progression de 13%.

 

FOOT: Déficit record pour le football européen

FOOT: Déficit record pour le football européen

 

En 2011, les clubs européens ont creusé leurs déficits à 1,7 milliards d’euros cumulés, dont la moitié est imputable à seulement dix clubs. Un nouveau record après ceux établis en 2010 (1,64 Mds€) et 2009 (1,2 Mds €).  Cette détérioration des finances des clubs européens est d’autant plus spectaculaire que leurs pertes cumulées n’atteignaient que… 600 millions d’Euros en 2007. Les pertes cumulées en 2011 par les clubs participants aux compétitions européennes cette saison s’élèvent à 480 M€.  L’étude de l’UEFA souligne qu’en dépit de la croissance de leurs recettes globales, qui s’élèvent à 13,2 Mds€ en 2011 (+3% par rapport à 2010), les clubs européens  ont investi une faible part de leur l’augmentation de leurs recettes à des investissements à long terme. La valeur des immobilisations corporelles (stade, terrains d’entraînement, centre de formation et autres équipements) des 237 clubs inscrits dans les compétitions de l’UEFA cette saison s’élève à 4,8 Mds€. Une somme inférieure aux dépenses allouées aux salaires des joueurs et coûts y relatifs en 2011  (6,9 Mds€). Le contrôle de la masse salariale demeure le plus grand défi des clubs européens. Les salaires et frais y relatifs se sont en effet accrus de 38% entre 2007 et 2011, absorbant ainsi totalement la croissance des recettes lors de la même période (24%). Les frais de personnel et les frais de transferts nets combinés s’élèvent désormais à 71% des recettes des clubs européens.  Le dernier exercice de simulation du fair-play financier pour les trois dernières saisons (2009 à 2011 inclus) indique que 46 clubs de 22 pays auraient dû améliorer leur bilan financier en recapitalisant si l’exigence relative à l’équilibre financier avait déjà été en vigueur. Le pourcentage de clubs déclarants des fonds propres nets négatifs est passé de 36 à 38% en 2011. Un club européen sur sept a même vu ses réviseurs exprimer des doutes concernant la poursuite de son exploitation.  Dans une simulation  couvrant les exercices 2009, 2010 et 2011, 14 clubs inscrits dans les compétitions européennes ont présenté un déficit supérieur à 45 M€. Ce qui les place en dehors des clous du fair-play financier.  32 autres clubs présentent un déficit compris entre 5 et 45 M€, ce qui nécessiterait  des investissements de fonds propres ou une recapitalisation jusqu’à 40 M€ avant la fin de l’année pour passer le cut. On l’a compris beaucoup de travail reste  à fournir pour améliorer la santé financière des clubs européens.  Mais les premiers effets du fair-play financier commencent à se faire sentir. Ainsi des améliorations ont été enregistrées avec la réduction de 47% des arriérés  de paiement résultant d’activités de transfert et des arriérés de paiement envers le  personnel entre la première évaluation en juin 2011 et celle de juin 2012. Déjà en vigueur, le volet sur les arriérés de paiement du fair-play financier a déjà conduit à l’exclusion de Malaga pour les compétitions européennes la saison prochaine.  La pédagogie de la sanction semble avoir du bon.

 

 

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