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Budget : le déficit 2014 dérape

Budget : le déficit 2014 dérape

 

Faute de croissance les recettes fiscales diminuent et le déficit progresse. Preuve que l’ausrité de Hollande mène au fiasco dans tous les domaines.  Les hausses d’impôt ont rapporté deux fois moins que prévu l’an dernier, ce qui conduit l’exécutif à revoir à la baisse ses prévisions de recettes pour 2014. Le manque à gagner devrait dépasser 5 milliards d’euros, à la fois sur l’impôt sur le revenu et l’impôt sur les sociétés. La TVA serait également revue en baisse par rapport au programme de stabilité. Au total, le déficit prévisionnel de l’Etat devrait déraper de près de 1,5 milliard d’euros par rapport au solde voté par le Parlement (82,5 milliards), pour atteindre 83,9 milliards d’euros. Ce n’est pas une surprise puisqu’entre-temps, la prévision de déficit public avait été revue en hausse de 3,6 % à 3,8 % de PIB. Une chose est néanmoins sûre : les marges de manœuvre budgétaires sont nulles. Dans ce contexte, les contre-propositions «pour plus d’emplois et de justice sociale» présentées lundi par des députés PS ont été fraîchement accueillies mardi. Elles visent à réorienter radicalement les baisses de prélèvements destinées aux entreprises vers les ménages, sans dégrader les comptes. Ces propositions, émanant d’une poignée d’élus dont Christian Paul et Jean-Marc Germain (aubrystes), ont été critiquées par une majorité d’élus, mais bien reçues ailleurs à gauche, annonçant des débats agités dans l’hémicycle. «Une minorité cherche à imposer à une majorité une position politique qui n’est pas la sienne», a affirmé à l’AFP le chef de file des députés PS à la commission des Finances de l’Assemblée, Dominique Lefebvre, pour qui «leur objectif ultime est d’aller au 49.3 pour exister». Annick Lepetit, porte-parole des députés socialistes, estime qu’«une écrasante majorité» du groupe soutient la politique du gouvernement. De leur côté, Bercy et Matignon ont cherché à minimiser la portée des propositions des frondeurs, tandis que le secrétaire d’Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, a répliqué sur Europe 1 qu’elles n’apportaient pas «grand-chose au débat». «La très très grande majorité du groupe socialiste n’est pas d’accord avec eux, nous avons déjà voté, à chaque fois il y a eu une très large majorité de gauche pour faire avancer les propositions du gouvernement», a-t-il dit. Michel Sapin, qui a reçu des représentants des patrons de PME, a réitéré les engagements du gouvernement, selon Jean-François Roubaud, président de la CGPME.

 

Report déficit français : Juncker contre

Report Déficit français : Juncker contre

L’ancien Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, s’est prononcé contre un délai, dans un entretien au Figaro ce vendredi 18 avril. « A priori, je ne vois pas d’élément qui permettrait de prolonger ce délai », a déclaré le candidat des conservateurs à la présidence de la Commission européenne, dans cet entretien. « Beaucoup dépendra du programme de stabilité que Paris doit présenter à la fin du mois », a-t-il ajouté. « Manuel Valls assure que la France est liée par les engagements pris avec ses partenaires. Nous allons voir ce qu’il en est ». « J’ai vu avec satisfaction l’engagement de Manuel Valls de réduire le déficit en dessous de 3% en 2015 et, dans le même temps, de stimuler l’investissement et l’activité. Cela prouve que responsabilité politique et croissance sont compatibles », a-t-il assuré.  Pour autant, Jean-Claude Juncker a insisté sur la nécessité pour Paris de passer aux actes en matière de réduction du déficit. « La mise en œuvre des réformes structurelles est essentielle. La France doit dire ce qu’elle veut faire, les autres pays de l’euro feront ensuite savoir ce qu’ils en pensent. Il ne suffit pas que les réformes soient annoncées. Il faut aussi qu’elles apparaissent au Journal officiel, qu’elles soient effectivement engagées », a-t-il dit. D’autant que selon lui, « la France n’est pas sur le déclin, ni même le malade de l’Europe. Elle est pleine de ressort et de potentialités », ajoutant: « Je ne vois aucun risque pour l’euro, si la France fait ce qu’elle a à faire. » Toutefois, « une austérité aveugle nuirait à la croissance », a-t-il reconnu en plaidant « pour une politique de rigueur qui permette à chacun de tenir ses promesses et d’enrichir le redressement par les réformes qui muscleront les économies de l’euro à moyen terme ». Le candidat à la succession de José Manuel Barroso a enfin affirmé : « à la tête de la Commission européenne, je travaillerais avec la France pour le respect des règles et pour une politique d’avenir ».

Déficit : on verra plus tard ! (Sapin)

Déficit : on verra plus tard ! (Sapin)

 

« Nous avons trop augmenté les impôts. » Interrogé par CNN lundi 14 avril, le nouveau ministre des Finances Michel Sapin est revenu sur la situation économique de la France et a réaffirmé l’objectif de ramener le déficit public français sous la barre des 3%. »Notre politique aujourd’hui est d’accélérer, accélérer pour retrouver la croissance », a d’abord indiqué le ministre, qui prône la mise en place de « réformes profondes ».  Affirmant que les impôts sont à un niveau trop haut depuis 2010, ce proche de François Hollande a appuyé sa volonté de les baisser. « Depuis notre arrivée au pouvoir, pour remettre le bateau à flot, il a fallu augmenter les impôts. Notre constat c’est que nous les avons trop augmentés », a-t-il assuré. « C’est grâce aux entreprises que nous réussirons à ramener la croissance », a ajouté Michel Sapin. Interrogé à plusieurs reprises sur la taxe à 75%, le ministre français a précisé que sa réduction « n’est pas à l’ordre du jour immédiatement ».  Répondant aux interrogations de la journaliste américaine à propos du déficit public français, le ministre des Finances s’est voulu rassurant: « La France construit l’Europe depuis le début », tout en ajoutant que, pour cette raison, il fallait « respecter les règles ». Par conséquent, le ministre estime que la France doit ramener son déficit sous la barre des 3% du PIB. « Ce n’est pas pour 2014 mais pour 2015″, a concédé le ministre, qui a refusé de faire la promesse d’atteindre cet objectif.

Michel Sapin promet l’inversion de la courbe du déficit

Michel Sapin promet  l’inversion de la courbe du déficit

 

Michel Sapin célèbre inverseur de la courbe du chômage s’attaque maintenant à celle du déficit public puisqu’il est devenu ministre des fiances. Ce sera donc l’inversion de la courbe du déficit, c’est promis. Certes on ne sait pas comment on va faire les 50 milliards d’économies, ni comment financer les « pactes » de Hollande mais on va inverser quand même. D’ailleurs Lagarde du FMI l’a dit, la France atteindra les 3% dès 2015. Curieux cette bienveillance du FMI et de Lagarde. Peut-être Lagarde souhaite-telle en retour la même bienveillance de la justice « indépendante » de la France pour son implication dans l’ennuyeuse affaire Tapie.   »L’objectif dit des 3% est un objectif que nous devons maintenir », a dit Sapin, précisant ensuite qu’il parlait de l’année 2015, et assurant que c’était « dans l’ordre du faisable ».  M. Sapin était interrogé sur les récentes prévisions du Fonds monétaire international (FMI), qui a surpris en prévoyant un déficit public français de 3% du PIB alors que beaucoup pensaient cet objectif définitivement enterré.  Le ministre des Finances et des Comptes publics, aux Etats-Unis pour assister à des réunions du G7, du G20, du FMI et de la Banque mondiale, avait récemment annoncé qu’il voulait « discuter » avec la Commission européenne du « rythme » de la réduction des déficits français, ce qui avait été interprété comme un renoncement au retour aux 3%.  La France avait déjà bénéficié de deux reports pour atteindre ce seuil l’an prochain.

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Déficit: nouveau délai pour la France (Bruxelles)

Déficit: nouveau délai pour la  France (Bruxelles)

Bruxelles ne croit pas à juste raison que la France pourra à la fois réduire son déficit et financer les annonces de Valls. Pour autant, Bruxelles va accorder un nouveau délai au pays. Le FMI, pas très partisan de l’austérité en Europe et inquiet pour la croissance mondiale, donne un sérieux coup de main à Valls en considérant que la France sera dans les clous en 2015, ce qui paraît pourtant impossible. La France prévoit de réduire son déficit à 3,6% du PIB fin 2014 et 2,8% fin 2015. Pourtant, dans un email de la Commission européenne envoyé par le responsable du suivi des comptes publics de la France, que s’est procuré BFMBusiness, Bruxelles doute d’une telle réduction de déficit. « Notre ligne est -pour l’instant- que la France doit respecter ses engagements », peut-on lire. Mais, l’auteur de ce message ne se fait aucune illusion, Bruxelles va devoir céder.  D’autant que « compte tenu des mesures annoncées, les 50 milliards ne suffiront pas à la fois pour baisser le déficit comme recommandé et pour financer les annonces », note le fonctionnaire. Et la Commission européenne connaît bien les Français: « combien de fois ils ont annoncé des réformes à moyen et long terme qui ont été enterrées par la suite… » En somme, ce document montre que l’inflexibilité bruxelloise actuelle ne relève que d’une posture d’affichage alors que la Commission s’apprête à donner satisfaction à Bercy, en contrepartie d’un programme de réformes plus important que prévu. Ce mercredi, Manuel Valls a déjà annoncé que le nouveau rythme de réduction du déficit sera précisé « dans les prochains jours ».

 

Déficit: divergences Montebourg Sapin

Déficit: divergences  Montebourg Sapin

Sapin fait du Hollande en parlant du bon équilibre croissance-déficit et Montebourg faiat du Montebourg en affirmant que le déficit est accessoire. Deux attitudes qui illustrent bien les ambiguïtés permanentes de Hollande. Les officiels européens martèlent que la France doit tenir ses engagements en matière de déficit. Ils sont à moitié entendus à Bercy. Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, déclare ainsi ce lundi 7 avril que « la question des comptes publics est une question accessoire par rapport à la croissance », sur I-Télé. Celui qui a vu la semaine dernière son portefeuille élargi à l’Economie a expliqué lors d’une visite à Berlin avoir trouvé bon accueil auprès de ses interlocuteurs allemands sur ce point. « La croissance, c’est elle qui crée des emplois, les comptes publics ça ne crée aucun emploi, ça peut même en détruire », a-t-il ajouté. « C’est le message que j’adresse ici à nos amis allemands, qui d’ailleurs font preuve de compréhension. »  Egalement à Berlin, le ministre des Finances, Michel Sapin, a quant à lui expliqué qu’il fallait discuter du bon équilibre entre la croissance économique et le redressement des comptes, tout en assurant que la France tiendrait ses engagements en matière de baisse des déficits. « Nous avons tous conscience que le chemin qui nous mène vers la sortie définitive de crise passe premièrement par le respect de nos engagements et deuxièmement par une croissance économique supérieure », a-t-il dit. La semaine dernière, il avait pourtant affirmé, au lendemain de sa nomination aux Finances qu’il comptait négocier un nouveau délai pour atteindre l’objectif de déficit à 3% du PIB, actuellement programmé pour fin 2015. Le président de l’Eurogroup, Jeroem Djisselbloem, et le commissaire aux Affaires économiques, Olli Rehn, avaient répondu que la France devait tenir ses engagements.

 

Déficit France : avertissement de l’Europe

Déficit France : avertissement  de  l’Europe

C’est un avertissement avant le carton jaune sur les déficits. L’Europe sent que Hollande affaibli par les municipales commence à mollir sur les 50 milliards d’économies (au demeurant très flous), du coup c’est un rappel à l’ordre vis à vis des objectifs affichés par la France elle-même. . La négociation s’annonce serrée. Ce mardi 1er avril, le chef de file de l’Eurogroup, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem a assuré que Paris n’a pas demandé un nouveau report pour ramener son déficit public sous les 3% du PIB. Mais le ministre des Finances des Pays-Bas en a profité pour souligner la nécessité pour Paris de ne pas relâcher ses efforts. « La France est consciente de ses engagements, elle a déjà obtenu du temps et doit fournir davantage d’efforts », a-t-il affirmé. Ces propos font écho à ceux prononcés, quasiment en même temps, par le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn. Ce dernier a affirmé qu’il « est important que la France procède aux ajustements structurels nécessaires », c’est-à-dire qu’elle dégage des économies de long terme.  Ces déclarations sonnent comme autant de rappel à l’ordre alors que la veille, l’Insee a indiqué que le déficit public a dérapé plus fortement que prévu en 2013, s’élevant à 4,3% du PIB, contre un chiffre de 4,1% prévu par le gouvernement. Surtout, les propos de Jeroen Dijsselbloem et Olli Rehn succèdent à l’allocution télévisée de François Hollande. Le président français y a affirmé, concernant les 50 milliards d’économies promis par l’exécutif tricolore, qu’ »il ne s’agit pas de faire des économies pour faire des économies ». « Il ne peut être question de fragiliser la croissance qui repart », a-t-il poursuivi, expliquant que « le gouvernement aura aussi à convaincre l’Europe ».

Déficit public dérive en 2013

Déficit public dérive en  2013

Près de 2000 milliards de dette, 50 milliards d’intérêts à rembourser par an (50 milliards qu’il faut emprunter !) et pourtant le budget continue de dériver en 2013 (comme sans doute en 2014). Le déficit public de la France s’est élevé à 4,3% du produit intérieur brut en 2013, soit plus que l’objectif de 4,1% prévu par le gouvernement, selon les premiers résultats des comptes nationaux des administrations publiques publiés lundi par l’Insee. La dette publique a atteint de son côté 1.925,3 milliards d’euros fin 2013, soit l’équivalent de 93,5% du PIB, s’inscrivant légèrement au-dessus de la marque de 93,4% retenue dans la trajectoire des finances publiques pour l’an passé.  Par comparaison, le déficit, qui agrège les soldes des comptes de l’Etat, des collectivités locales et des administrations de sécurité sociale, représentait 4,9% de la richesse nationale fin 2012 et la dette publique 90,6% de celle-ci.

 

Assurance chômage : toujours le même déficit

Assurance chômage : toujours le même déficit

 

Finalemenet l’accord sur l’assurance chômage ne modifiera qu’à la marge le déficit annuel de 4 milliards, 400 millions seulement seront théoriquement économisés. Et encore si le chômage ne s’aggrave pas. Un accord à l’arraché avec le patronat et trois syndicats, CFDT, FO et CFTC, qui ont signé pour mettre en place de nouvelles règles d’indemnisation des chômeurs à compter de juillet. L’organisation patronale voulait que les nouvelles règles d’indemnisation permettent de réaliser un milliard d’euros d’économies par an sur les comptes de l’Unedic qui accusent actuellement près de 4 milliards de déficit annuel. Or, les mesures d’économies (délais de carence allongés, intermittents mis à contribution…) vont entraîner 800 millions d’économies. A quoi il faudra retrancher près de 400 millions de dépenses supplémentaires liées à la mise en place de « droits rechargeables » pour inciter les chômeurs à reprendre un travail. On est donc loin du compte même si le spectre d’une dette cumulée de l’Unedic de plus de 30 milliards en 2017 est décalé de 2 à 3 ans. . Pourtant, Pierre Gattaz a bien failli faire capoter la négociation dans la dernière ligne droite, vendredi. Le président du Medef était remonté contre sa délégation qui négociait avec les syndicats car celle-ci, estimait-il, acceptait de trop lâcher. Et ce, alors que la base du Medef voulait une vraie remise à plat du système ! C’est Jean-François Pilliard, le « monsieur social » du Medef qui a usé de ses talents diplomatiques pour faire revenir Pierre Gattaz à la raison et obtenir qu’il accepte un compromis avec les syndicats. Le cabinet du ministre du Travail est également intervenu pour obtenir un accord. Vendredi matin, Michel Sapin avait prévenu que si les partenaires sociaux ne se mettaient pas d’accord, l’Etat prendrait ses responsabilités. En clair que le gouvernement se substituerait à eux et ferait passer de nouvelles règles d’indemnisation par décret, règles qui auraient sans doute été très proches des dispositions en vigueur.

Déficit de la Sécu : 12.5 milliards

Déficit de la Sécu : 12.5 milliards

 

Le déficit du régime général de la Sécurité sociale, qui regroupe les branches maladie, vieillesse, famille et accidents du travail, atteindrait 12,5 milliards d’euros en 2013, soit moins que les 13,3 milliards initialement prévus par l’exécutif pour construire son budget.  Dans un communiqué publié dans la soirée, Marisol Touraine et Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, ont souligné que « de 17,4 milliards d’euros en 2011, le déficit du régime général a été ramené à 13,3 milliards en 2012 et à 12,5 milliards en 2013″.  Ils ont précisé aussi que « le déficit de la Caisse nationale d’assurance vieillesse s’est réduit de 4,8 à 3,1 milliards d’euros entre 2012 et 2013, et celui du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) de 4,1 à 2,9 milliards d’euros ».  Ces résultats « reprennent les comptes arrêtés par les caisses au 17 mars » et doivent être encore certifiés par la Cour des comptes, « dont l’avis définitif sera rendu d’ici au 30 juin », selon le communiqué.  Déjà, fin janvier, le ministre du Budget avait annoncé que les seules dépenses de santé avaient été moins importantes que prévu en 2013, parlant d’une « maîtrise exemplaire ».  En 2013, la progression de ces dépenses, qui augmentent chaque année en raison, notamment, du vieillissement de la population, avait été fixée à 2,7%, soit au total 175,4 milliards d’euros.  La commission des comptes de la Sécu avait de son côté constaté une baisse des dépenses d’indemnités journalières, de transports et de masso-kinésithérapie.  Pour 2014, un nouveau tour de vis, en particulier sur les médicaments, est prévu pour l’assurance maladie, branche la plus déficitaire (- 6,2 milliards en 2014).  Les dépenses de santé ne devront pas progresser de plus de 2,4%, soit le niveau le plus bas dans un budget depuis 1998. Elles devraient atteindre 179,2 milliards d’euros.  L’amélioration des comptes pour 2013, dont l’annonce intervient à quelques jours des élections municipales, « est évidemment une satisfaction même si, à l’évidence, l’effort doit être poursuivi et c’est le travail que nous faisons pour préparer le pacte de responsabilité que le président de la République a défini », a déclaré Mme Touraine.  Car le gouvernement entend économiser 50 milliards d’euros d’ici 2017, notamment pour financer ce pacte, qui prévoit un allègement des charges des entreprises.  Dans ce cadre, le président François Hollande a réitéré sa volonté de lutter contre les « excès » et les « abus » de la Sécurité sociale.  Le président de la Cour des comptes, Didier Migaud avait lui-même estimé début janvier que les efforts du gouvernement devaient porter « en absolue priorité sur les régimes de Sécurité sociale ».  Dans ce contexte, certains syndicats de médecins redoutent que l’objectif des dépenses de santé soit encore revu à la baisse dans les années à venir, craignant une progression limitée à moins de 2% dès le prochain budget.  Marisol Touraine a toutefois assuré que la prise en charge des patients et les remboursements n’en seraient pas affectés.

 

Déficit budget ; stable en janvier grâce à l’augmentation de l’impôt sur le revenu

Déficit budget ; stable en janvier grâce à l’augmentation de  l’impôt sur le revenu

 

 

Le déficit du budget de l’Etat français s’est légèrement contracté à 12,7 milliards d’euros en janvier, contre 12,8 milliards pour le même mois de 2013, selon les données publiées vendredi par le ministère du Budget. Dans un communiqué, le ministère indique que ce montant inclut 1,3 milliard d’euros de décaissement au titre du nouveau programme « d’investissement d’avenir ». Au 31 janvier, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 32,6 milliards d’euros, contre 32,1 milliards un an plus tôt. Elles sont donc en retrait de 0,8 milliard hors investissement d’avenir.  Les recettes s’élèvent dans le même temps à 23,2 milliards, contre 21,9 milliards en janvier 2013. Les seules recettes fiscales nettes augmentent de 5,4% grâce à un bond de 18% des rentrées d’impôt sur le revenu alors que celles d’impôt sur les sociétés ont reculé de 18,9%. Les recettes de TVA, dont les taux ont augmenté au 1er janvier, progressent de 2,9% à 14,8 milliards. Le ministère du Budget souligne que l’évolution positive des recettes est « encore peu significative en ce tout début de gestion » alors que celle des dépenses est conforme, selon lui, aux prévisions de la loi de finances. Celle-ci prévoit un déficit de 82,6 milliards d’euros, y compris 11 milliards au titre des investissements d’avenir, contre 74,9 milliards en 2013.

 

Déficit, compétitivité: carton jaune de Bruxelles pour la France

Déficit, compétitivité: carton jaune de Bruxelles pour la France

 

Pour Bruxelles les principales faiblesses de la France ne sont pas réglées (compétitivité, déficit, coût du travail etc.). Comme l’Espagne et l’Irlande, la France va donc être sous surveillance étroite de la Commission européenne. Un camouflet pour la deuxième économie de la zone euro, qui se retrouve associée à des pays qui viennent tout juste de sortir de leur plan d’assistance financière.  Le constat à Bruxelles est simple: malgré les mesures prises pour favoriser la compétitivité, le compte n’y est toujours pas. « Le coût du travail reste élevé et pèse sur les marges des entreprises », a estimé Olli Rehn, le commissaire en charge des Affaires économiques, comme il le fait inlassablement depuis plus d’un an.  Autre faiblesse: le niveau de la dette, au-dessus de 95%, qui risque d’exposer le pays à des « turbulences » sur les marchés financiers, comme au plus fort de la crise de l’euro.   »Pour répondre au défi de la compétitivité, la France doit améliorer l’environnement des entreprises et renforcer la concurrence dans les services », a préconisé M. Rehn, qui fera des recommandations plus spécifiques pour chaque Etat membre début juin.  D’ici là, Paris devra faire parvenir à la Commission son plan budgétaire à moyen terme, ainsi que les détails du pacte de responsabilité proposé par le président François Hollande aux entreprises. Cette mesure clé prévoit la suppression de 30 milliards d’euros de cotisations patronales d’ici à 2017, avec comme objectif de relancer l’emploi.  Deux semaines à peine après avoir tiré la sonnette d’alarme, la Commission a par ailleurs remis sur le tapis la question du déficit français, et a adressé une « recommandation » à Paris.  Pour elle, le déficit public devrait rester largement au-dessus de 3% en 2014 comme en 2015, si Paris ne prend pas de nouvelles mesures. « Compte tenu du niveau élevé des dépenses publiques, il est important que les efforts portent sur leur réduction », souligne Olli Rehn.  Paris a réagi en rappelant ses engagements. « Le gouvernement est engagé à poursuivre son effort de rétablissement des comptes publics jusqu’a la fin du quinquennat, en faisant porter l’intégralité des efforts sur la réduction de la dépense publique à partir de 2015, avec au moins 50 milliards d’euros d’économies prévues sur la période 2015-2017″, ont répondu les ministres Pierre Moscovici (Finances) et Bernard Cazeneuve (Budget).  Dans son rapport, la Commission a fait le point sur chacun des 18 pays de la zone euro. Quatorze d’entre eux souffrent de déséquilibres.  La Croatie, la Slovénie et l’Italie sont en plus mauvaise posture que la France, et font face à des déséquilibres jugés « excessifs » qui requièrent également une surveillance renforcée.  La situation est particulièrement critique pour l’Italie, qui conjugue une dette conséquente à des problèmes de compétitivité, et risque des sanctions financières de Bruxelles si elle ne se réforme pas rapidement. Un défi pour le nouveau gouvernement de Matteo Renzi.  De son côté, l’Allemagne a été une nouvelle fois épinglée pour ses excédents commerciaux, vus comme le signe d’une dépendance aux exportations et le reflet d’une demande intérieure faible. La Commission a réaffirmé que Berlin devait « mettre en place des mesures pour stimuler sa demande intérieure et son potentiel de croissance ».

 

Commerce extérieur : un bénéfice de 200 milliards pour l’Allemagne et un déficit de 60 milliards pour la France

Commerce extérieur : un bénéfice de 200 milliards pour l’Allemagne et un déficit de 60 milliards pour la France

Trop de fiscalité et  absence de politique industrielle,  les deux facteurs explicatifs du différentiel de résultat entre les deux pays. Une conséquence : un chômage galopant en France. Le résultat est sans appel: l’Allemagne a enregistré un excédent record de 198 milliards d’euros alors que la France a été, une nouvelle fois, dans le rouge à hauteur de 61 milliards d’euros, soit cependant 12 milliards de moins qu’en 2011. Les exportations allemandes représentent plus du double de celles de la France, à 1.094 milliards contre 435 milliards d’euros. Ce décrochage, loin d’être nouveau, est dû à un ensemble de facteurs structurels. Voici lesquels.  « Depuis une quinzaine d’années, l’Allemagne s’est spécialisée sur des produits à haute valeur ajoutée et a réorganisé son secteur productif en ce sens », alors que la France n’a pas fait ce choix et a « un problème de spécialisation sectorielle », explique Bruno Cavalier, chef économiste chez Oddo. L’Allemagne produit des biens d’équipements (automobiles, machines-outils…) réputés de qualité. Ces biens ont un succès certain auprès des pays émergents qui montent en gamme et choisissent de s’équiper en optant pour les fournisseurs germaniques.  Contrairement à la France, dont Arnaud Montebourg n’a cessé d’expliquer qu’elle était pénalisée par l’euro fort, l’Allemagne résiste bien à l’appréciation de la monnaie unique qui s’échange actuellement  à 1,35 euro pour un dollar.  La qualité de ses produits lui permet de supporter l’effet prix occasionné par le haut niveau de la devise. Autre explication: l’euro fort a aussi pour effet de diminuer les prix des importations. L’Allemagne a ainsi pu s’approvisionner à moindre coût en matières premières pour son industrie.  Dans une récente note intitulée France-Allemagne, convergence de vues?, Caroline Newhouse de BNP Paribas écrit que « les parts de marché de la France ont baissé de près de 40% depuis une décennie »‘. « En outre, l’industrie française a pâti vis-à-vis de l’Allemagne de l’évolution du coût du travail, et en particulier des cotisations sociales payées par les employeurs », poursuit-elle. Dans une étude de 2011, le Coe Rexecode, un think tank libéral, estimait que l’écart de coûts salariaux unitaires entre les deux pays s’élevait à 14%.  Le Medef évalue à environ 116 milliards d’euros le montant des prélèvements à supprimer pour que la France comble son écart de compétitivité avec l’Allemagne.  Sans reprendre les chiffres de l’organisation patronale, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en évoquant une baisse de l’impôt sur les sociétés, déclarait mi-janvier sur France Inter « qu’il faut harmoniser avec l’Allemagne, il ne s’agit pas de baisser pour baisser ».

 

Chômage, déficit, logement, croissance : les échecs de Hollande

Chômage, déficit, logement, croissance :  les échecs de Hollande

 

 

 

 

Le plus gros échec de Hollande c’est évidemment la croissance qu’il devait imposer à l’Europe entière mais qui fait un flop en France (0.1% en 2013 et de l’ordre de 1% en 2014) Pour l’emploi,  en septembre 2012 sur le plateau de TF1, le chef de l’Etat s’était. engagé à «inverser la courbe du chômage d’ici un an», avant de repousser l’échéance à la fin de l’année 2013. Las, le mois dernier, la France comptait 177.800 de chômeurs de plus qu’un an auparavant et 10.200 de plus qu’en novembre. Leur nombre mensuel n’aura finalement diminué qu’une fois au cours de l’année dernière (en octobre), si l’on excepte le mois d’août, dont les chiffres ont été faussés par un bug de SFR, prestataire de Pôle emploi. La progression du chômage a cependant été ralentie par le gros vivier d’emplois aidés déployé par le gouvernement. Ainsi au dernier trimestre, le nombre de chômeurs supplémentaire a été de 2500 en moyenne contre 33.000 au premier.  Pour es constructions de logements neufs. Lors de la campagne présidentielle, le chef de l’Etat s’était engagé à construire 2,5 millions de logements durant son quinquennat, soit 500.000 logements par an. Mais en 2013, selon les donnés publiées mardi par le ministère du Logement, seuls 332.000 logements ont été mis en chantier. C’est 4% de moins que l’année dernière, qui n’était pourtant pas un bon millésime. «On construit moins, c’est vrai, on est dans une période de crise, mais on a bien résisté», s’est défendue Cécile Duflot sur i-Télé. Là encore, la faible croissance économique a compromis les objectifs initiaux du gouvernement en frappant de plein fouet le secteur du bâtiment. Et ce malgré les mesures de relance adoptées, comme la baisse de la TVA sur la construction de HLM, le nouveau prêt à taux zéro ou encore la réduction des délais de procédure. En matière de fiscalité,  septembre 2012, Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, promet qu’il n’y aurait «pas d’effort fiscal supplémentaire» après 2013 et qu’à partir de 2015, le gouvernement «commencerait à diminuer les prélèvements obligatoires». Au moment de la présentation du projet de Budget pour 2014, le ton change radicalement: confronté à des rentrées fiscales plus basses que prévues, Jean-Marc Ayrault a «assumé d’avoir été obligé d’augmenter les impôts». La pause fiscale tant attendue par les ménages attendra désormais 2015. En guise de stabilisation, ils écoperont cette année d’une hausse de la TVA de 19,6% à 20%, d’un abaissement du plafond du quotient familial ou encore de la fin de l’exonération fiscale sur la complémentaire santé.  Enfin dans le domaine du déficit,  Hollande avait promis de le limiter 3% du PIB en 2013. C’était l’un des 60 engagements du candidat Hollande, qui avait aussi promis le retour à l’équilibre budgétaire en 2017. «Le contexte économique qui s’est dégradé ne permettra pas de tenir l’objectif en 2013, a rapidement acté le gouvernement. Demander davantage d’efforts aux Français ne serait pas raisonnable». C’est désormais en 2015 qu’il espère atteindre les fameux 3% de déficit. Pierre Moscovici a assuré la semaine dernière à l’Assemblée nationale que cet engagement, scruté par la Commission européenne, serait tenu. Mais le gouvernement multiplie les annonces coûteuses en faveur des entreprises alors qu’il s’est engagé à ne plus augmenter les impôts des ménages. Les économies réalisées devront être conséquentes pour ne pas faire déraper à nouveau le déficit… D’autant plus qu’avant même l’annonce du pacte de responsabilité, la Commission prévoyait un déficit à 3,7% du PIB à cet horizon.

Japon : déficit commercial record en 2013 de 82 milliards d’euros

Japon :  déficit commercial record en 2013 de 82 milliards d’euros

Le déséquilibre de la balance commerciale de la troisième puissance économique mondiale s’est élevé à 11.475 milliards de yens (82 milliards d’euros au taux de change actuel). Il a augmenté de 65% par rapport à celui de 2012 qui constituait le précédent record pour un pays autrefois habitué aux excédents commerciaux portés par ses puissants secteurs exportateurs (automobile, électronique grand public, machinerie, etc.).  Les importations ont augmenté en valeur de 15% pour atteindre 81.262 milliards de yens (580 milliards d’euros), leur niveau le plus haut depuis le lancement de cette statistique sous cette forme en 1979.  Leur montant a été mécaniquement relevé par la forte dépréciation du yen (21% face au dollar et 26% face à l’euro en 2013), entraînée par l’assouplissement considérable de la politique monétaire décidée en avril par la Banque du Japon afin de lutter contre la déflation.  Les dépenses en pétrole (+16%) et gaz naturel liquéfié (GNL, +18%), qui pèsent lourd dans la balance, ont particulièrement grimpé.  La baisse de la devise nippone est d’autant plus ressentie que l’archipel doit se passer de la totalité de ses réacteurs nucléaires, arrêtés par précaution après l’accident de Fukushima de mars 2011. Pour compenser, les compagnies d’électricité doivent importer davantage de GNL afin de faire tourner davantage leurs centrales thermiques.  Mais le Japon a dû aussi payer davantage de yens pour importer des produits alimentaires (+10% en valeur), des vêtements (+21%), des ordinateurs (+17%), des semiconducteurs (+37%) et des téléphones – notamment des smartphones – (+25%).  L’archipel est d’autant plus dépendant de la production étrangère que nombre d’industriels nippons ont transféré leurs usines dans d’autres pays d’Asie où ils produisent aussi pour la clientèle japonaise.  Par région, le déficit nippon s’est aggravé avec la Chine (plus de 5.000 milliards de yens, 36 milliards d’euros), son premier fournisseur qui lui expédie entre autres les téléphones intelligents qui connaissent un vrai boom dans l’archipel.  Le déséquilibre du Japon a aussi empiré avec les pays du Moyen-Orient, son premier fournisseur de pétrole (Arabie Saoudite, Emirats arabes unis) et de GNL (Qatar, EAU).  La valeur des exportations a grimpé de son côté de presque 10% à 69.788 milliards de yens (498 milliards d’euros), augmentée elle aussi par la chute du yen, mais pas suffisamment pour compenser le bond des importations.  Les recettes de ventes des biens « made in Japan » ont crû, notamment du côté des voitures (+15%), des générateurs électriques (+11%), des produits chimiques (+18%) et sidérurgiques (+9%).  Au final, les revenus tirés des exportations de l’archipel ont augmenté vis-à-vis de la Chine (+10%), des Etats-Unis (+16%), son premier client envers lequel le Japon a augmenté son excédent commercial (6.120 milliards de yens, 44 milliards d’euros) et à l’égard de l’Union européenne (+8%), avec qui l’archipel est néanmoins resté en léger déficit.  Lors du seul mois de décembre, le déficit commercial a doublé sur un an, à 1.302 milliards de yens (9 milliards d’euros), avec une montée de 25% des importations, non compensée par une hausse de 15% des exportations.   »Le déficit commercial devrait s’aggraver davantage au premier trimestre 2014, car les consommateurs japonais vont augmenter leurs achats en prévision d’une hausse de la taxe sur la consommation en avril », a prévenu Marcel Thieliant, chercheur à Capital Economics. « A l’avenir, les volumes d’exportations pourraient toutefois rebondir grâce à la reprise de la croissance mondiale », a-t-il ajouté.  Les entreprises japonaises ont jusqu’à présent profité de la chute du yen pour élever leurs revenus mais ne l’ont pas utilisée pour abaisser leurs prix à l’étranger. Le volume des exportations nippones a en conséquence peu progressé, ce qui a limité les retombées positives de la dépréciation du yen sur la croissance nippone.

 

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