Archive pour le Tag 'déficit'

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Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

Déficit : Ayrault confirme l’abandon des 3% pas « exactement » au rendez-vous

 

Ayrault reconnaît enfin que ce tous les économistes savent : le déficit 3% du PIB ne pourra pas été atteint en 2013. Motif d’après lui :la croissance ne sera pas au rendez-vous, ce que tout le monde sait aussi depuis longtemps. Comme l’objectif de déficit, le pourtant modeste objectif de 0.8% est aussi obsolète pour 2013. Dès lors, c’est mécanique, moins de croissance, c’est  moins de rentrées fiscales et davantage de déficit. Pour l’instant, on constate que 0.5% de croissance en moins, ce qui va être probablement le cas, c’est 0.25% de déficit en plus (en % du PIB)°. Conclusion, fin 2013 on sera au moins à 3.25% de déficit et encore à condition atteindre 0.3% de croissance, ce qui n’est pas certain. Les autorités françaises se lancent donc dans l’exercice délicat de l’abandon de l’objectif de réduction des déficits publics à 3% du PIB fin 2013, écartelées entre une croissance atone et la pression de l’Union européenne pour le sérieux budgétaire, le tout sous la surveillance des marchés financiers. Pour se justifier Ayrault cible la croissance plus faible que prévu et attend maintenant les prévisions de Bruxelles avant de corriger sa copie. C’est un changement de stratégie car précédemment la France seule décidait (contre l’avis de beaucoup) du niveau de sa croissance. Un abandon de souveraineté donc ? Ou alors plutôt l’espérance que Bruxelles fera une ouverture pour accepter  un assouplissement des règles européennes récemment décidées dans le pacte se stabilité européen.  Le commissaire aux Affaires économiques et monétaires, Olli Rehn, avait laissé entrevoir une ouverture fin décembre en estimant qu’ »une fois que vous avez une stratégie budgétaire crédible à moyen terme, y compris par le biais de réformes, vous pouvez avoir un ajustement plus doux ». Les autorités françaises discutent actuellement avec la Commission pour tenter de la convaincre de leur détermination à tenir les dépenses et à mener les réformes structurelles visant à redresser les comptes publics et l’économie française. Après l’accord des partenaires sociaux sur le marché du travail, salué par la Commission, le gouvernement lancera cette année les travaux pour une nouvelle réforme des retraites et ceux de la « modernisation de l’action publique », qui prend la suite de la « RGPP » pour réduire les dépenses publiques. Pour Gilles Moec, économiste chez Deutsche Bank, « la France prépare les esprits » à la révision de son objectif de déficit. « Nous pensons que le gouvernement va essayer de garder le marché – et ses partenaires européens – de son côté en annonçant en termes plus concrets comment les économies dans les dépenses – et pas simplement les hausses des prélèvements – contribueront à la consolidation budgétaire », indique-t-il dans une note.

 

 

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Déficit, dette, croissance, emploi : aucun objectif ne sera tenu

Déficit, dette, croissance, emploi : aucun objectif ne sera tenu

Après le constat sans concession de la Cour des comptes, le gouvernement doit en fait renoncer à ses principaux objectifs macro économiques. D’abord la croissance, prévue à 0.8% mais qui risque d’être en dessous de 0.5%. Ensuite le déficit public, prévu à 3%. Tenir cet engagement dans un contexte de croissance révisée à la baisse signifierait une cure d’austérité supplémentaire: 0,1 point de croissance en moins par rapport à un scénario prévu, c’est un milliard d’euros en plus à trouver pour les caisses de l’État. Et pour financer les quelques milliards manquants, il faudrait que le gouvernement taille davantage dans les dépenses ou augmente de nouveau les impôts cette année. Bref, qu’il remette une couche supplémentaire de rigueur. Mais ce n’est pas ce que réclament les sages de la rue Cambon, pourtant peu enclins d’habitude à se montrer conciliants sur les impératifs de finances publiques. Alertant sur «l’effet récessif des mesures de redressement lorsqu’elles s’accumulent», le premier président de la Cour, Didier Migaud, préconise plutôt de mettre en œuvre des réformes qui engendreront de véritables économies et de se concentrer sur «le déficit structurel» – celui qui ne tient pas compte des aléas conjoncturels. Bercy, dans sa réponse à la Cour des comptes, «maintient» certes son objectif d’un déficit à 3 % cette année, mais officieusement l’exécutif reconnaît qu’il compte bien faire émerger l’argument des «efforts structurels», lors de la discussion qui doit avoir lieu au printemps avec Bruxelles. En gros, on ne change pas d’objectif l’objectif mais on change de thermomètre (plus précisément on ne mesure plus la même chose). La dette, elle va mécaniquement continuer de grimper pour passer les 90% du PIB en 2013. Enfin et surtout l’emploi va se dégrader, l’inversion de la courbe du chômage est une illusion fin 2013 car il faudrait dépasser1.5% de croissance. En bref aucun objectif ne sera tenu. Reste à habiller politiquement ce changement de cap auquel d’ailleurs personne ne croyait au départ.

 

 

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Déficit à 3%: «probabilité amenuisée» ; en clair du pipeau (Cahuzac)

Déficit à 3%: «probabilité amenuisée» ; en clair du pipeau (Cahuzac)

Après le rapport de la Cour des comptes difficile d’affirmer que l’objectif de Hollande de réduire le déficit à 3% est tenable ; peu importe on garde le chiffre mais pour mesurer non pas le déficit global mais le seul déficit structurel ; en bref, on change le thermomètre. Jérôme Cahuzac, le ministre délégué au Budget a affirmé sur France Inter qu’il serait difficile d’atteindre l’objectif de ramener les déficits publics à 3% du PIB en 2013: «Ce sera effectivement très difficile. La probabilité d’atteindre cet objectif s’est amenuisée au fur et à mesure que la croissance palissait».  «Pour autant, on en reste là ». «Le 15 mars, le gouvernement proposera son plan de stabilité : nous verrons à ce moment-là s’il est opportun, nécessaire indispensable de réviser un certain nombre de paramètres» a-t-il ajouté.   Le ministre délégué au Budget insiste sur la réduction du déficit structurel, c’est-à-dire non lié à la conjoncture : «En 2013, il est prévu de réduire le déficit structurel de 2 points». Paris espère bien, depuis plusieurs semaines, que Bruxelles assouplira ses principes en admettant que l’objectif de 3% fin 2013 puisse s’appliquer à ce seul déficit structurel et non, comme prévu jusqu’ici, à l’ensemble des comptes publics.

 

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PSA : déficit de 5 milliards d’euros en 2012

PSA : déficit  de 5 milliards d’euros en 2012

Avec cette perte historique de 5 milliards en 2012, PSA aura du mal à s’en sortir seul face aux conglomérats  mondiaux qui s’installent. Pas as sûr que son plan de restructuration actuellement débattu soit suffisant ;  Le numéro un français de l’automobile, PSA Peugeot Citroën, a dévoilé une perte nette de 5 milliards d’euros en 2012, la plus lourde de son histoire, qui s’explique par sa dépendance aux marchés européens en crise et par 4,7 milliards de dépréciations d’actifs. Le résultat opérationnel courant du groupe passe aussi dans le rouge, avec une perte de 1,09 milliard. Le chiffre d’affaires a reculé de 5,2% à 55,4 milliards. Le groupe a brûlé l’an dernier 3 milliards d’euros de liquidités mais table toujours sur un retour à l’équilibre de sa trésorerie opérationnelle fin 2014.

 

 

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Déficit : pas de retour du déficit à 3% en 2013 pour la Cour des comptes

Déficit : pas de  retour du déficit à 3% en 2013 pour la Cour des comptes

La perspective d’un retour du déficit public à 3 % de PIB fin 2013 s’éloigne bel et bien. Dans son rapport annuel , la Cour des comptes liste un nombre important de facteurs de risques de dérapage qui, au final, ne laissent guère la place au doute. Principal aléa : « Les prévisions de croissance des recettes retenues par le gouvernement s’appuient sur un scénario macroéconomique et une élasticité des prélèvements obligatoires qui sont trop optimistes ». Si la croissance s’établissait à 0,5 point de moins que la prévision (encore fixée à 0,8 %), l’impact sur le déficit serait de 0,25 point de PIB, souligne la Cour. Et même si elle atteignait 0,8 %, il y aurait encore un risque de moins-value de recettes de 0,2 point de PIB (les Sages soulignent que les rentrées fiscales ne sont jamais bonnes quand l’activité est faible deux années de suite), sans compter l’incertitude persistante sur les contentieux fiscaux (OPCVM et précompte) pour lesquels la France a été condamnée. Côté dépenses, le rapport souligne que l’objectif fixé par le gouvernement pour l’Etat (stabilité en valeur absolue) « n’est pas complètement étayé et rendra nécessaire de nouvelles économies en cours d’exécution. » Il faudra en effet annuler une grosse part de crédits gelés pour tenir compte des dépenses non financées (pauvreté, dotation à l’Europe, emploi, etc.). La Cour épingle aussi l’absence de mesures documentées justifiant des 2 milliards d’économies avancés par l’exécutif sur les dépenses d’intervention de l’Etat (subventions, prestations). Elle pointe enfin une divergence importante quant aux dépenses d’assurance-chômage : l’Unedic les voit bondir de 8,3 % quand Bercy table sur 1,6 %. Si l’Unedic avait raison, ce serait un surcroît de dépenses de 2 milliards d’euros. Tout cela rend la prévision de déficit à 3 % de PIB « très fragile » : « La réalisation de l’objectif ne manquerait pas d’être compromise, en France comme dans d’autres pays européens, si la situation économique ne s’améliorait pas suffisamment vite », conclue le rapport. « L’objectif de déficit effectif à 3 % n’a que peu de chances d’être atteint », a déclaré ce mardi matin Didier Migaud, premier président de la Cour des comptes. Soulignant que « le respect de l’objectif de 3 %, selon toute vraisemblance, appellerait de nouvelles et importantes mesures d’ajustement ». Mais Didier Migaud n’appelle pas à de telles mesures, et insiste sur la nécessité de respecter, d’abord, les efforts structurels promis par le gouvernement. Cet effort structurel (mesuré indépendamment de la conjoncture) programmé en 2013 « est considérable », « presque 2 points de PIB », souligne la Cour des comptes, rappelant qu’il est « au cœur des obligations du nouveau traité européen ». La Cour écrit même à l’adresse de Bruxelles que si les prévisions économiques de l’OCDE et du FMI se confirment, « elles sont susceptibles d’appeler au niveau européen un réexamen des poids respectifs accordés aux critères de déficit effectif, très difficile à respecter dans une conjoncture dégradée, et de déficit et d’effort structurels, plus facilement maîtrisables par un gouvernement. »  Si la Cour ne recommande pas de tenir coûte que coûte les 3 % en 2013, le gouvernement n’en est pas quitte pour autant. « Aucune réforme porteuse d’économies substantielles au-delà de 2013 ne peut être identifiée » à ce stade, fustige-t-elle, avançant d’un cran dans l’exhortation à s’attaquer de front à la baisse des dépenses publiques. Après des années 2012 et 2013 marquées avant tout par des hausses de prélèvements, « la priorité absolue est désormais d’intensifier l’effort de maîtrise de la dépense dans l’ensemble des administrations publiques », ce qui implique que les « mesures nécessaires soient rapidement prises et précisément documentées. »  Les magistrats financiers mettent ainsi la pression sur la « Modernisation de l’action publique » lancée par Matignon, qui devra amener « à une révision du contenu des missions ». Retraites, politique familiale, formation professionnelle, aides aux entreprises, logement, collectivités locales : pour la Cour, tout reste largement à faire.

 

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Etats-Unis: moins de déficit extérieur

Etats-Unis: moins de déficit extérieur

L’effet dollar commence à jouer sur les exportations des Etats-Unis ; Chroniquement déficitaire, le solde des échanges du pays avec le reste du monde est certes resté dans le rouge en décembre mais il s’est considérablement réduit, dégringolant de 20,7% pour atteindre 38,5 milliards de dollars, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Commerce.  Le recul n’avait pas été aussi fort depuis près de quatre ans.  Fait rarissime, le déficit sur un mois a même fondu de 15,5% vis-à-vis de la Chine, principal partenaire commercial des Etats-Unis et régulièrement mis à l’index par Washington pour ses pratiques jugées déloyales.  Le déficit s’est également considérablement réduit avec l’Union européenne, chutant de 28,4% à 8,7 milliards de dollars.  Sur l’ensemble de l’année passée, l’embellie est moins spectaculaire mais elle reste tangible avec un resserrement du déficit commercial de 3,4%, à 540,4 milliards de dollars, et un record absolu en termes d’exportations dont le gouvernement américain s’est aussitôt félicité.  Les efforts de l’administration pour promouvoir les exportations américaines portent leurs fruits », a souligné la ministre adjointe du Commerce Rebecca Blank, saluant l’ouverture de « nouveaux marchés ».  La route s’annonce toutefois encore longue avant d’atteindre l’objectif du président Barack Obama de doubler les exportations en cinq ans. Elles s’élevaient en décembre à 186,3 milliards de dollars contre 143,7 en janvier 2010 au moment où cet engagement a été pris.  En décembre, les exportations ont certes fait bonne figure (+2,1%), portées notamment pas les ventes d’équipements industriels qui ont bondi de 9,5%.  Mais la belle tenue du commerce extérieur tient principalement à un affaissement des importations (-2,7%), notamment de voitures et de pétrole (-13,0% en un mois) dont les Américains sont les premiers consommateurs au monde.   »On pourrait en conclure que la demande intérieure est faible mais ce serait aller vite en besogne », assure Jennifer Lee de BMO Capital Markets, soulignant que les importations hors automobiles ont légèrement progressé, témoignant du dynamisme du marché intérieur.  Plus important encore, l’embellie surprise du déficit commercial pourrait bien conduire à une révision à la hausse de la croissance américaine au quatrième trimestre de 2012.  Publiée fin janvier, une première estimation avait révélé une contraction surprise de 0,1% du Produit intérieur brut de la première puissance économique du globe.   »Le déficit commercial s’est bien plus réduit (…) que ce que le BEA (l’office gouvernemental des statistiques, ndlr) avait intégré dans ses estimations du PIB au quatrième trimestre », relèvent les économistes de Nomura. Dans ses estimations, le BEA (Bureau of Economic Analysis) avait ainsi tablé sur un recul des exportations plus fort que celui des importations, rappelle Julien Thomas de Natixis.   »On peut désormais s’attendre à une révision à la hausse des chiffres du PIB pour le dernier trimestre » de l’année précédente, a-t-il souligné. Une deuxième estimation du PIB américain sera publiée le 28 février.

Déficit extérieur : léger recul

Déficit extérieur : léger recul

 

Le déficit c’est à peu le cout de la facture énergétique (autour de 70 milliards). Un déficit réduit par rapport au record de 2011 ; deux raisons : un peu plus d’exportations et la crise qui réduit la demande d’importations ( consommation atone). Le déficit commercial de la France, qui avait atteint en 2011 le record historique de 74 milliards d’euros, a reculé l’an dernier pour s’établir à 67 milliards d’euros, a annoncé jeudi la ministre du Commerce extérieur, Nicole Bricq.  Le déficit hors énergie, que le gouvernement s’est engagé à résorber entièrement d’ici 2017, s’est réduit quasiment de moitié, passant de 29 à 15 milliards d’euros, a-t-elle précisé lors d’une conférence de presse.   »C’est un premier signal encourageant qui doit nous permettre de reprendre confiance », a commenté la ministre.   »Ces chiffres, en nette amélioration pour la première fois depuis 2009, s’expliquent par une croissance des exportations françaises (+3,2%) couplée à une stabilité de nos importations (+1,3%) », explique le ministère.  La facture énergétique de la France s’est alourdie de 7 milliards d’euros l’an dernier, s’élevant à 69 milliards.  Le premier excédent est celui de l’aéronautique avec un record de 20 milliards d’euros, suivi des produits agroalimentaires (+11,5 milliards) « notamment grâce aux bonnes performances des vins et spiritueux ».  La part de l’Europe, principal marché de la France et zone où la conjoncture est morose, a légèrement reculé, comptant pour 59% de ses exportations contre 61% en 2011.   »En 2012, les entreprises françaises ont su aller chercher sur des marchés plus lointains la croissance qui a fait défaut sur leur marché de proximité », affirme le ministère. Pour la 3e année consécutive, l’Asie a été le marché en plus forte croissance pour la France, avec une progression de 13%.

 

FOOT: Déficit record pour le football européen

FOOT: Déficit record pour le football européen

 

En 2011, les clubs européens ont creusé leurs déficits à 1,7 milliards d’euros cumulés, dont la moitié est imputable à seulement dix clubs. Un nouveau record après ceux établis en 2010 (1,64 Mds€) et 2009 (1,2 Mds €).  Cette détérioration des finances des clubs européens est d’autant plus spectaculaire que leurs pertes cumulées n’atteignaient que… 600 millions d’Euros en 2007. Les pertes cumulées en 2011 par les clubs participants aux compétitions européennes cette saison s’élèvent à 480 M€.  L’étude de l’UEFA souligne qu’en dépit de la croissance de leurs recettes globales, qui s’élèvent à 13,2 Mds€ en 2011 (+3% par rapport à 2010), les clubs européens  ont investi une faible part de leur l’augmentation de leurs recettes à des investissements à long terme. La valeur des immobilisations corporelles (stade, terrains d’entraînement, centre de formation et autres équipements) des 237 clubs inscrits dans les compétitions de l’UEFA cette saison s’élève à 4,8 Mds€. Une somme inférieure aux dépenses allouées aux salaires des joueurs et coûts y relatifs en 2011  (6,9 Mds€). Le contrôle de la masse salariale demeure le plus grand défi des clubs européens. Les salaires et frais y relatifs se sont en effet accrus de 38% entre 2007 et 2011, absorbant ainsi totalement la croissance des recettes lors de la même période (24%). Les frais de personnel et les frais de transferts nets combinés s’élèvent désormais à 71% des recettes des clubs européens.  Le dernier exercice de simulation du fair-play financier pour les trois dernières saisons (2009 à 2011 inclus) indique que 46 clubs de 22 pays auraient dû améliorer leur bilan financier en recapitalisant si l’exigence relative à l’équilibre financier avait déjà été en vigueur. Le pourcentage de clubs déclarants des fonds propres nets négatifs est passé de 36 à 38% en 2011. Un club européen sur sept a même vu ses réviseurs exprimer des doutes concernant la poursuite de son exploitation.  Dans une simulation  couvrant les exercices 2009, 2010 et 2011, 14 clubs inscrits dans les compétitions européennes ont présenté un déficit supérieur à 45 M€. Ce qui les place en dehors des clous du fair-play financier.  32 autres clubs présentent un déficit compris entre 5 et 45 M€, ce qui nécessiterait  des investissements de fonds propres ou une recapitalisation jusqu’à 40 M€ avant la fin de l’année pour passer le cut. On l’a compris beaucoup de travail reste  à fournir pour améliorer la santé financière des clubs européens.  Mais les premiers effets du fair-play financier commencent à se faire sentir. Ainsi des améliorations ont été enregistrées avec la réduction de 47% des arriérés  de paiement résultant d’activités de transfert et des arriérés de paiement envers le  personnel entre la première évaluation en juin 2011 et celle de juin 2012. Déjà en vigueur, le volet sur les arriérés de paiement du fair-play financier a déjà conduit à l’exclusion de Malaga pour les compétitions européennes la saison prochaine.  La pédagogie de la sanction semble avoir du bon.

 

 

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Hausse du déficit budgétaire en novembre, en cause la croissance

Hausse du déficit budgétaire  en novembre, en cause la croissance

 

Un déficit plus important que prévu en novembre ; en cause des recettes fiscales moins importantes du fait de la croissance qui s’écroule. Le déficit de l’Etat s’est creusé de 6,2 milliards d’euros fin novembre par rapport à un an plus tôt, s’établissant à 103,4 milliards, un chiffre «conforme» aux prévisions du gouvernement, a annoncé mardi le ministère du Budget. Selon les résultats provisoires à fin décembre 2012, révélés lundi par le ministère, le déficit budgétaire s’élèvera à 87,2 milliards d’euros sur l’année 2012, soit un milliard de plus que prévu dans la troisième loi de finances rectificative pour 2012.

L’Unedic prévoit un chômage en contradiction avec le gouvernement

L’Unedic prévoit un chômage en contradiction avec le gouvernement

Pas d’inversion de la courbe du chômage en 2013, au contraire environ de l ordre de 200 000 chômeurs en plus des 300 000 de 2012.  (La croissance, pour ainsi dire nulle, ne fait dramatiquement sentir ses effets sur l’emploi. En témoigne le pessimisme de l’Unedic, qui est aussi une mauvaise nouvelle pour François Hollande – celui-ci promet depuis plusieurs mois une inversion de la courbe du chômage dans l’année. Le régime d’assurance-chômage relève ses prévisions de déficit et de nombre de chômeurs pour l’année dernière et pour 2013. Le nombre de chômeurs aurait augmenté de 322.400 en 2012, là où la dernière estimation, formulée en septembre dernier, n’était que de 234.400. Pour cette année, ce sont encore 178.800 chômeurs supplémentaires qui devraient s’inscrire, contre une progression de 126.800 anticipée jusque-là. Conséquence, l’Unedic s’attend à un déficit de 2,7 milliards d’euros pour 2012 (contre 2,6 milliards estimés lors de la dernière prévision) et de 5 milliards pour 2013 (contre 4,1 milliards anticipés jusque-là).

 

Etats-Unis : mur budgétaire évité mais 330 milliards de déficit en plus

Etats Unis : mur budgétaire évité mais 330 milliards de déficit en plus

 

Les membres de la Chambre américaine des représentants ont approuvé mardi soir (mercredi matin à Paris) un accord déjà entériné la veille entre le Sénat et la Maison blanche, qui permet aux Etats-Unis d’éviter les 600 milliards de dollars de hausses d’impôts et de baisses des dépenses publiques du ‘mur budgétaire’.Le président Barack Obama, qui devrait rapidement ratifier le texte, a salué le compromis mais a demandé que les futures négociations budgétaires entre la Maison blanche et le Congrès, notamment sur un éventuel relèvement du plafond de la dette publique, soient « un peu moins dramatiques ». La Chambre des représentants, dominée par les républicains, a adopté, par 257 voix pour et 167 contre, l’accord, qui prévoit notamment de réserver la hausse de l’impôt sur le revenu aux ménages dont les revenus annuels dépassent 450.000 dollars. L’accord élargit l’assurance chômage de longue durée à deux millions de personnes pendant une année, tandis que la réduction de 109 milliards de dollars du budget de la défense et de projets de politique intérieure, prévue mardi, est repoussée de deux mois. Le Sénat, majoritairement démocrate, avait voté l’accord par 89 voix pour et huit contre, deux heures après minuit dans la nuit de lundi à mardi, moment à partir duquel devaient automatiquement entrer en vigueur les effets du mur budgétaire, néanmoins retardés par le fait que le 1er janvier soit un jour férié. Certains élus républicains ont tenté mardi d’amender l’accord, en proposant 330 milliards de dollars de réduction des dépenses publiques en plus, mais ont dû y renoncer, faute de soutiens suffisants dans leur propre camp. Le Congressional Budget Office (CBO), organisme équivalent à la Cour des comptes et qui émane du Congrès, a de son côté déclaré que le compromis entériné mardi soir accroîtrait de près de 4.000 milliards de dollars (3.000 milliards d’euros) le déficit fédéral sur une décennie, principalement parce qu’il étend les faibles taux d’imposition à presque tous les Américains. Selon le CBO, le déficit budgétaire 2013 sera environ 330 milliards de dollars (250 milliards d’euros) plus élevé que si le Congrès n’avait pas agi et avait laissé les 600 milliards de dollars de hausses d’impôts et de baisses des dépenses entrer en vigueur.

 

France Télévisions : déficit de 42 millions, Pourquoi ?

France Télévisions : déficit de 42 millions, Pourquoi ?

 

France télévision dont se demande pourquoi il bénéficie encore d’une redevance publique affichera uni déficit de 42 millions. Pourquoi encore une télé publique alors qu’existent  à coté une centaine de chaines. Pour la qualité, paraît-il ! En tout rien de très différent des autres chaines, si, les effectifs pléthoriques avec les journalistes qui montent leurs boites de production et revendent leur production à France télévisons. Exemple caricatural, une émission dithyrambique sur le journaliste Michel Drucker (sympathique au demeurant) produite pas la boite de production de Michel Drucker et diffusé par France télévisons ! En utilisant au black des salariés de France télévision et/ou des journalistes mal déclarés. France Télévisions, contraint par l’Etat à une violente cure d’austérité, a prévenu que ses comptes plongeraient dans le rouge l’an prochain, épilogue d’une semaine qui a vu une grève bien suivie et une rencontre sous tension entre la ministre de la Culture et le PDG Rémy Pflimlin, accusé de ne pas avoir de stratégie. Alors que cette année encore, France Télévisions table sur des comptes à l’équilibre, le groupe a annoncé vendredi soir qu’il escomptait une perte opérationnelle de 42 millions d’euros en 2013, sous le double coup d’une baisse des recettes publicitaires et des dotations publiques.

Budget 2012 : comme d’habitude surestimation des impôts et de la croissance et sous estimation des dépenses

Budget 2012 : comme d’habitude surestimation des impôts et de la croissance et sous estimation des dépenses

 

 Pas de surprise finalement, comme d’habitude on a gonflé artificiellement les recettes fiscales et la croissance du budget 2012 et inversement on a camouflé certaines dépenses. C’est aussi ce qu’on fera pour 2013 car on voit mal comment on pourrait dégager Les 40 milliards nécessaires pour atteindre les objectifs de rééquilibrage budgétaires. Les recettes d’impôts cette année devraient être inférieures de 6 à 10 milliards d’euros aux prévisions transmises à Bruxelles, évalue la Cour des comptes. C’est autant qu’il faudra compenser dès cette année pour redresser les comptes publics. Pourquoi une telle erreur d’appréciation ? Le gouvernement Fillon a visiblement péché par optimisme : il a surestimé les rentrées fiscales et la croissance. La croissance sera inférieure aux prévisions. Le programme de stabilité évoquait un PIB en hausse de 0,7 %, alors que l’Insee table sur +0,4 % et que le gouvernement s’apprête à retenir un chiffre identique, voire inférieur. Un écart qui se traduit par une perte de recettes supplémentaire de 3 milliards. A cela s’ajoutent quelque 9 milliards que la France devra rembourser sur plusieurs années à des contribuables étrangers, suite à la censure de deux dispositifs fiscaux (le « précompte » et le régime des OPCVM étrangers) contraires au droit européen. L’addition sera surtout élevée en 2013 (près de 5 milliards). Du côté des dépenses, la droite a laissé des « cadavres dans le placard ». Elles ont été sous-évaluées, certes, mais de 1,2 à 2 milliards d’euros, sur un total de 365 milliards. Les magistrats estiment que ces dérapages sont d’une « ampleur réduite ». Et que la plupart d’entre eux sont « chroniques » : opérations militaires extérieures (200 millions), la prime de Noël (450 millions), allocation aux adultes handicapés (280 millions). A ces dépassements habituels s’ajoutent les bourses accordées aux étudiants, qui coûtent 120 millions d’euros de plus que ce qui était prévu au budget, ou les demandes d’asile (entre 55 et 100 millions). La Cour relève aussi des dépassements pour les aides au logement et les allocations de solidarité. Certaines dépenses ne pouvaient pas être prévues dans la loi de Finances initiale car elles ont été décidées ultérieurement. C’est le cas des mesures prises dans le cadre du sommet social de février (430 millions). Enfin, la Cour pointe un risque de dépassement de 300 millions sur la masse salariale des fonctionnaires. Inversement, la charge de la dette devrait être inférieure de 600 millions à la prévision, les taux étant très bas.

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