Archive pour le Tag 'déficit'

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États-Unis : forte hausse du déficit budgétaire

États-Unis : forte hausse du déficit budgétaire

Pour soutenir une croissance un peu défaillante,  les États-Unis n’ont pas hésité à renouer avec une forte augmentation du déficit budgétaire qui devrait passer de 2,5 % en 2015 à 3,2 % du PIB en 2016. Sans doute faut-il voir là la meilleure résistance des les États-Unis au tassement de la croissance au plan international même si cela de poser une lourde hypothèque sur la dette mondiale. Le déficit budgétaire des Etats-Unis pour l’exercice 2016 est reparti à la hausse pour la première fois depuis 2011, alourdi par la progression des dépenses d’assurance santé et de retraite, selon les chiffres du Trésor américain publiés vendredi. Le déficit des finances de l’Etat fédéral s’est établi à 587 milliards de dollars sur la totalité de l’exercice clos fin septembre contre 439 milliards en 2015.  La croissance mondiale même si continueCela représente une progression de 34% en données brutes et de 25% en données ajustées des variations calendaires. Le déficit est ainsi repassé au-dessus de la barre des 3% du Produit intérieur brut à 3,2% du PIB contre 2,5% en 2015 ce qui était son niveau le plus bas en huit ans. Il reste néanmoins « égal à la moyenne des quarante dernières années », a souligné l’administration. « Le déficit demeure de deux tiers sous le niveau de celui de 2009″ en proportion de la production nationale alors que l’économie avait plongé dans la récession, a affirmé dans un communiqué le directeur du Bureau du Budget de la Maison Blanche, (OMB) Shaun Donovan.  Il a souligné que ce déficit aurait été « significativement plus bas si le Congrès n’avait pas adopté des crédits d’impôts sur les sociétés fin 2015 sans qu’elles soient financées ». Mais malgré la bonne tenue de l’économie et la croissance modérée de l’activité et donc des recettes, ce creusement du déficit était aussi prévisible du fait du vieillissement de la population et de l’augmentation des dépenses de santé. Les dépenses de l’Etat en matière d’assurance santé pour les plus âgés (Medicare) et les plus démunis (Medicaid) ont grimpé de 7%, soit de 76 milliards de dollars.
A cela s’ajoute une hausse des dépenses liées aux retraites (+3%, soit 33 milliards de dollars). Les intérêts de la dette fédérale se sont aussi alourdis de 7%, soit 28 milliards de dollars, alors que la dette a gonflé de 1.052 milliards de dollars à 14.168 milliards.
Cela n’a pas été compensé par l’apport, pourtant plus important en 2016, des versements de dividendes de la Banque centrale (Fed) au Trésor, qui sont toujours exceptionnels depuis quelques années en raison des profits que la Fed a fait sur ses achats d’actifs pour soutenir l’économie. Ces apports ont augmenté de 20%, soit 19 milliards, pour totaliser 116 milliards de dollars.

(Avec AFP)

 

Réduction Déficit Sécu : de la propagande

Réduction Déficit Sécu : de la propagande

 

 

C’est ce que pense en substance La CSMF, syndicat qui représente à la fois les spécialistes et les généralistes. La CSMF observe que les quelques économies sont surtout du aux efforts faits dans le privé par les patients comme parler médecin. En outre il considère que contrairement à ce que dit la ministre les coûts de santé qui restent à la charge des patients sont de plus en plus élevées. En moyenne les Français auront dépensé environ 3000 € pour la santé mais ils auront été de leur poche d’un supplément de l’ordre de 300 €. La CSMF Déplore que la ministre de la Santé « vante son bilan dans les médias » et notamment que les Français aient moins à payer pour leur santé.   Le syndicat préfère retenir le fait qu’«ils soient moins bien remboursés par leur assurance complémentaire, devenue aussi plus chère, et qu’ils doivent payer de leur poche de plus en plus de médicaments non pris en charge ».  Alors que les dépenses consacrées à l’hôpital ont augmenté plus vite que celles de la médecine de ville entre 2012 et 2015 (+9,3% contre +6,6%), « les pouvoirs ignorent les efforts de la médecine de ville et favorisent l’hôpital », dénonce le syndicat qui avait refusé de signer à la fin du mois d’août la convention médicale qui doit régir pour les cinq prochaines années les tarifs des médecins. « La CSMF regrette que ces chiffres soient utilisés à des fins dogmatique par la ministre et que les vrais enjeux pour la santé de demain en France soient toujours ignorés », ajoute Jean-Pierre Ortiz, président de la CSMF.

Déficit inférieur à 3% en 2017 !!! (Valls)

Déficit inférieur à 3% en 2017 !!!  (Valls)

 

En dépit des dépenses nouvelles annoncées et des réductions d’impôts, Valls  réaffirme que la France parviendra à l’objectif d’un déficit public de moins de 3 % en 2017.Ce dont doute la Cour des comptes.  Par contre il laisse entendre qu’en l’état actuel de la croissance les baisses d’impôts destinés aux ménages sont encore très hypothétiques.  D’ici à la fin du quinquennat, « nous continuerons à agir et à innover, tout en poursuivant nos efforts de réduction des déficits. Je confirme ici que nous parviendrons à notre objectif : moins de 3% en 2017″, a déclaré le Premier ministre.Sur une éventuelle nouvelle baisse d’impôts dans le budget 2017, « les arbitrages pour 2017 n’ont pas encore été rendus. Ils sont liés aux perspectives de croissance. Mais le président de la République et moi-même voulons continuer de redonner du pouvoir d’achat aux Français. Différentes pistes sont envisagées : poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu ou encore augmenter la prime d’activité », a également déclaré Manuel Valls. Sur la fiscalité, il annonce une baisse à venir pour les PME.  »Pour les PME, il y aura une baisse à 28% de l’impôt sur les sociétés, sur une partie de leur bénéfice », déclare-t-il. Selon le chef du gouvernement, cette diminution sera intégrée aux cinq milliards d’euros de baisses de charges et d’impôts promis aux entreprises dans le cadre de la dernière tranche du pacte de responsabilité. Le taux d’impôt sur les sociétés (IS) est actuellement de 33,3% en France. Interrogé sur ce taux, le ministre des Finances Michel Sapin s’était dit favorable début juillet à un abaissement progressif, afin de rapprocher l’Hexagone de la moyenne européenne, aujourd’hui de 28%. Le Premier ministre ne confirme pas en revanche à ce stade une nouvelle baisse d’impôts pour les ménages dans le budget 2017.  »Les arbitrages pour 2017 n’ont pas encore été rendus. Ils sont liés aux perspectives de croissance. Mais le président de la République et moi-même voulons continuer de redonner du pouvoir d’achat aux Français », indique M. Valls. Selon le chef du gouvernement, « différentes pistes » sont néanmoins envisagées. Le gouvernement pourrait ainsi « poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu ou encore augmenter la prime d’activité ».

(Avec AFP) 

zone euro : excédent commercial de 29,2 milliards d’euros qui compense le déficit de la France

zone euro :  excédent commercial  de 29,2 milliards d’euros qui compense le déficit de la France

Alors que la France connaît un déficit de 3,4 milliards en juin (autour de 40 milliards pour l’année 2016), la zone euro, elle,  a enregistré en juin un excédent commercial de 29,2 milliards d’euros, en hausse par rapport au même mois de l’année précédente (+25,5 milliards d’euros), a annoncé l’Office européen de statistiques Eurostat mardi. Les exportations de biens de la zone euro vers le reste du monde se sont établies à 178,8 milliards d’euros, en baisse de 2% par rapport à juin 2015.  Les importations depuis le reste du monde ont quant à elle reculé de 5% à 149,5 milliards d’euros. Sur les six premiers mois de l’année, les exportations atteignent 1.005,5 milliards d’euros, en baisse de 1% par rapport au premier semestre 2015. Les importations s’élèvent à 871,0 milliards d’euros, en recul de 3%.L’excédent commercial de la zone euro sur cette période s’établit donc à 134,5 milliards d’euros contre 111,4 milliards sur la période janvier-juin 2015. L’excédent commercial en juin 2016 dans l’ensemble de l’Union européenne est de 7,7 milliards d’euros, en baisse par rapport à juin 2015, où il atteignait 9,3 milliards d’euros. Les exportations se sont établies à 151,4 milliards d’euros dans les 28 Etats membres, en baisse de 5% par rapport à juin 2015 (159,8 milliards), tandis que les importations se sont chiffrées à 143,8 milliards, soit une baisse de 4% par rapport au même mois l’an passé (150,5 milliards).

(Avec AFP)

Le déficit budgétaire en hausse

Le déficit budgétaire en hausse à fin juin

 

Le déficit budgétaire serait dû d’après le ministère des finances à des avances de trésorerie, reste que ce déficit ne sera pas amélioré en 2016 surtout avec le tassement économique qui s’annonce pour la deuxième partie de l’année. Le déficit du budget de l’Etat français s’élevait à 61,8 milliards d’euros à fin juin, en hausse de 3,3 milliards par rapport à la même période il y a un an, selon les données publiées mardi par le secrétariat d’Etat au Budget. Il intègre une avance exceptionnelle de 5,4 milliards d’euros octroyée à l’Agence de services et de paiement (ASP), qui sera remboursée dans le courant de l’année, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune, est-il souligné dans le communiqué du ministère. « Le solde retraité de cette avance exceptionnelle est en amélioration de 2,0 milliards d’euros par rapport à l’année précédente », précise Bercy en ajoutant que le déficit au 30 juin, principalement dû au fonctionnement du compte d’avances aux collectivités territoriales, est appelé à se résorber au dernier trimestre. Au 30 juin, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) s’établissaient à 193,9 milliards d’euros contre 193,8 milliards un an plus tôt. La loi de finances pour 2016 prévoit un déficit budgétaire en légère hausse, à 72,3 milliards d’euros contre 70,5 milliards en 2015.

(Avec Reuters)

États-Unis : déficit commercial en hausse

États-Unis : déficit commercial en hausse

Signe du tassement de la croissance de l’économie mondiale, le déficit commercial des États-Unis progresse encore. En cause également la bonne tenue du dollar. Selon des statistiques publiées vendredi par le département du Commerce, la balance commerciale affiche un déficit en hausse de 8,7% à 44,5 milliards de dollars (40,15 milliards d’euros) en juin, soit le niveau le plus important depuis août 2015. Le déficit commercial du mois a été revisé à 41,0 milliards de dollars contre 41,1 milliards en première estimation. Les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un déficit de 43,1 milliards de dollars en juin. Ajusté de l’inflation, le déficit a atteint 64,7 milliards de dollars en juin après 60,9 milliards en mai. Lors de sa première estimation du produit intérieur brut (PIB) du deuxième trimestre, de +1,2% en rythme annualisé, le gouvernement fédéral avait dit que le commerce extérieur avait contribué à hauteur de 0,2 point de pourcentage à la croissance. En juin, les exportations de biens ont augmenté de 0,3% à 183,2 milliards. Les importations ont de leur côté progressé de 1,9% à 227,7 milliards. (Avec Reuters)

Le déficit commercial de la France encore détérioré

Le déficit commercial de la France encore détérioré

Le gouvernement avait promis de réduire le déficit de la balance commerciale, un déficit abyssal qui témoigne du manque récurrent de la compétitivité de l’économie française. Malgré la réduction de la facture pétrolière, le commerce extérieur français est toujours handicapé par une industrie manufacturière atone. Pour l’ensemble de l’année 2016, le déficit devrait atteindre au moins 50 milliards alors que dans le même temps l’Allemagne devrait enregistrer un excédent supérieur à 200 milliards.  Selon les douanes, le déficit du commerce extérieur français s’est détérioré de 1,1 milliard d’euros au premier semestre 2016, sapant les espoirs du gouvernement de le limiter à 40,3 milliards d’euros contre 45,7 milliards en 2015. Pour les analystes, le ralentissement économique mondial explique en partie cette contre-performance. Mais la situation se redresse depuis 2011. Le bilan semestriel du commerce extérieur français publié vendredi 5 août par les Douanes est en passe de saper l’espoir du gouvernement : ramener le déficit commercial 2016 à 40,3 milliards d’euros contre 45,7 milliards l’année dernière. Le secrétaire d’État au commerce extérieur, Matthias Fekl, l’a reconnu dans une interview accordée au Figaro : le déficit « risque de se creuser à nouveau ». Ce dernier s’est en effet détérioré de 1,1 milliard d’euros, à 24 milliards, pendant les six premiers mois de l’année 2016. Selon les Douanes, cette mauvaise performance s’explique surtout par « l’élargissement du déficit manufacturier qui l’emporte sur l’allégement de la facture énergétique. » Les ventes de matériel aéronautique et spatial « notamment vers l’Asie et le Proche et Moyen-Orient » ont marqué le pas, selon les Douanes, pénalisant fortement les exportations françaises. De fait, ces exportations ont reculé de 1,4 % par rapport au semestre précédent. D’autres secteurs exportateurs sont pénalisés avec une baisse des ventes de produits chimiques et métallurgiques mais aussi celles d’équipement informatique, électronique ou électrique… En règle générale, les ventes ont souffert du ralentissement économique des grands pays émergents, comme la Chine ou le Brésil, mais fléchissent aussi en Europe, comme celles vers les Pays-Bas ou l’Espagne. Au contraire, le déficit s’est amélioré concernant les ventes vers l’Allemagne, se réduisant d’un milliard d’euros. Certains secteurs ont au contraire limité les dégâts du bilan général. Comme l’industrie navale avec la livraison du plus grand paquebot du monde : le navire « Harmony of the seas », mais aussi les matériels ferroviaires ou les produits pharmaceutiques. Le secteur de l’automobile tire aussi son épingle du jeu avec une consolidation .Au premier semestre 2016, les importations refluent aussi, mais de 1 %, dans une proportion moindre que les exportations. À noter que les importations automobiles ont « fortement » augmenté depuis l’Espagne, l’Italie ou encore les nouveaux membres de l’Union européenne. Les Douanes soulignent une « croissance soutenue » des acquisitions aéronautiques et spatiales, en raison notamment d’achats d’avions gros-porteur, de moteurs et de satellites aux États-Unis. Les achats énergétiques poursuivent quant à eux leur tendance à la baisse.

(Avec AFP)

L’école de l’ENA en déficit : un curieux exemple de bonne gestion !

L’école de l’ENA en déficit : un curieux exemple de bonne gestion !
. On peut s’étonner que l’école de l’élite française se retrouve dans une situation financière particulièrement délicate avec une aggravation de son déficit ; certes une situation due à une réduction de la part de financement consacré par l’État mais sans doute aussi à un coût de fonctionnement difficile à comprendre. Finalement la formation de chaque élève coûte la modique somme de 167 000 €. On compte par ailleurs 135 fonctionnaires pour assurer le fonctionnement d’une école qui comprend 90 élèves (dont la scolarité est de deux ans) sans parler évidemment des nombreux intervenants extérieurs. La moindre des choses c’est qu’on aurait pu espérer qu’on anticipe la dérive financière et qu’on propose des mesures de rigueur, celles précisément que souhaitent ensuite les énarques pour l’ensemble de la population lorsqu’ils sont en poste. Une note en tout cas salée pour ceux qui en définitive n’apprennent pas grand-chose hormis essentiellement t le droit administratif (et la langue de bois) qui permet de multiplier lois, décrets, circulaires, arrêtés et qui fait de la France l’un des pays les plus bureaucratiques au monde (11 000 lois, plus de 100 000 décrets sans parler de la pluie de circulaire et autres décisions administratives). Une note confidentielle de la direction de l’école nationale d’administration, révélée par le site acteurspublics.fr, état d’un “déficit chronique” et d’une “forte tension sur la trésorerie” dans les prochains mois. Dans ce document d’une vingtaine de pages, rédigé à la demande des administrateurs de l’école et qui leur a été communiqué en février 2016, la direction de l’ENA s’inquiétait des déficits chroniques, depuis quatre ans, de la plus prestigieuses des grandes écoles françaises. En 2014, selon son rapport annuel disponible, son déficit était de 472.000 euros. En 2015, selon cette note, il se serait nettement aggravé atteignant 1,83 million d’euros. L’accumulation de ces déficits a sérieusement rogné les marges de manœuvre de l’école qui, si rien n’est fait, ferait « naître une forte tension sur la trésorerie dès 2018 et sans doute dès mars 2017, si l’État traîne les pieds pour verser sa subvention », selon le site spécialisé. La cause principale de ce trou budgétaire tiendrait précisément à la réduction de la part de la subvention étatique dans le budget de l’ENA et dont dépend la bonne tenue de ses finances. En 2014, celle-ci s’est élevée à 32 millions d’euros. Elle n’a représenté que 77% des recettes totales de l’école, contre 83% en 2006. Les ressources propres de l’ENA se sont donc élevées la même année à 23%. L’école tente notamment de développer son activité internationale (formation et missions à l’étranger…) mais le procédé a ses limites. Mais le plus inquiétant pour les finances de l’ENA provient du fait que la subvention étatique ne couvrirait plus totalement les salaires, ceux des fonctionnaires de l’école et ceux des élèves. Or, ces rémunérations augmentent mécaniquement du fait des mesures d’avancement et d’ancienneté bénéficiant aux fonctionnaires employés par l’école : ils étaient 135 fin 2014 pour 46 contractuels. La note met aussi en avant le coût de la double localisation de l’école à Paris et à Strasbourg. Considéré comme la « principale charge de fonctionnement », ce double site a un coût annuel de 1,17 millions d’euros pour l’école. Les pistes d’économies suggérées dans le document, au cas où cette situation de déficit perdurerait, vont de la réduction du nombre d’élèves (90 aujourd’hui) ou à une scolarité réduite de six mois. Cette scolarité a un coût : pour les élèves passant deux années à l’ENA, la durée totale de formation d’un futur haut fonctionnaire revient à plus de 167.000 euros. Mais, les énarques ont-ils encore suffisamment la cote dans l’opinion publique pour l’État leur accorde une rallonge budgétaire ?

BeIN : la chaine télé qui monte… comme son déficit !

BeIN : la chaine télé  qui monte… comme son déficit !

 

Guerre d’audience et la guerre du fric entre Canal+ qui ne cesse de perdre des abonnés. La chaine  BeIN qui  gagne des abonnés mais perd de l’argent (comme Canal+ encore qu’il faudrait clarifier les rapports financiers entre CANALSAT et Canal+).  Du coup financièrement les deux chaînes sont dans le rouge et condamnées  à collaborer. Malheureusement l’autorité de régulation de l’audiovisuel a refusé l’accord d’exclusivité entre ces deux chaînes en raison de son caractère trop monopolistique. Du coup il faudra trouver un accord qui permet une plus grande concurrence en matière de sport. Faute de cela l’avenir de Canal+ pourrait bien être fortement menacé d’autant que parallèlement Bolloré a repris la ligne éditoriale en main ce qui a fait chuter encore l’audience (environ 20 dirigeants sur 25 de Canal  plus ont été virés plus nombre danimateurs vedettes). Pour compliquer la situation les matchs les plus regardés au monde ceux du foot anglais ont été achetés à prix d’or par le groupe Altice qui les revendra sans doute mais à quel prix !   La filiale d’Al-Jazira, lancée en juin 2012, juste avant… l’Euro : elle affiche aujourd’hui plus de 2,8 millions d’abonnés. En face, le groupe Canal+ cumule 5,7 millions d’abonnés à la chaîne cryptée et au bouquet Canalsat en France métropolitaine, à un prix mensuel trois fois supérieur. Mais les abonnés s’échappent : 250 000 manquent à l’appel fin 2015, et 400 000 auront encore disparu fin 2016, selon Vincent Bolloré, le patron de Vivendi, propriétaire de Canal+. La chaîne qatarienne vagissante s’est muée en un temps record en un colosse empêcheur de tourner en rond. La terre tremble pour les amateurs de football qui ne voient plus le PSG sur Canal+ à l’occasion de la Ligue des champions. Exemple : beIN a diffusé douze des seize huitièmes de finale en 2016 (dont deux matchs du PSG) ; et six des huit quarts de finale (dont encore les deux matchs du PSG contre Manchester City). Ce renversement entre les deux chaînes cryptées est le parfait symbole des nouveaux droits, décrochés à coup d’enchères stratosphériques, tous pétrodollars dehors : du football, du tennis, du rugby, du basket, du handball, de la boxe, de la natation, du cyclisme, des sports mécaniques (voir la chronologie ci-contre)… Très tôt, dans Le Monde du 7 mars 2012, l’ancien patron de Canal+ Bertrand Meheut avait dénoncé la concurrence« déstabilisante » du Qatar, un Etat aux « ressources illimitées »pratiquant « une politique de surenchère ». Les prix explosent en effet. Exemple le plus récent : pour conserver le Top 14 de rugby, Canal+ s’est fendue de 97 millions d’euros par saison pour la période 2019-2023, contre 74 millions d’euros pour la période en cours (2014-2019) et… 31,7 millions seulement durant les quatre années précédentes. L’Euro 2016 s’est négocié à 110 millions d’euros, et la Ligue des champions aurait obtenu 144 millions annuels, en hausse de 30 %. Quant aux matchs de la Ligue 1 et de la Ligue 2, ils se sont arrachés à 748 millions d’euros par an sur la période 2016-2020.  Le groupe Altice de Patrick Drahi s’est jeté sur les droits pour la France des matchs très convoités de la Premier League anglaise. Car les droits du sport s’envolent partout dans le monde. « Le football anglais atteint 2,3 milliards d’euros en droits domestiques, et ce n’est pas du fait de beIN Sports », rappelle Vincent Chaudel, l’expert sport du cabinet de consultants Kurt Salmon. L’Allemagne et l’Italie connaissent la même inflation.

(Avec Reuters)

Sécurité sociale : le déficit « seulement »de 9,1 milliards d’euros

Sécurité sociale : le déficit «  seulement »de  9,1 milliards d’euros

Une grande victoire pour Marisol Touraine qui annonce que le déficit de la sécu sera limité à un peu plus de 9 milliards en 2016. Le déficit 2016 de la sécurité sociale sera « à son plus bas niveau depuis 2002″, selon la ministre de la Santé. Problème cependant : l’année 2016 est loin d’être terminée et tout dépendra aussi des conditions climatiques…. Et des virus.et autres infections bactériennes.  Alors que la Cour des Comptes vient récemment de déclarer qu’elle était dans l’incapacité de prévoir une date pour le rééquilibrage des comptes de la Sécu (pas avant 2020) la commission des comptes de la sécurité sociale est plus complaisante ;  elle juge qu’il faudra faire des efforts supplémentaires par rapport à ceux demandés par le gouvernement. Une sorte d’euphémisme puisque ce déficit de la sécu et de l’ordre  deux 10 milliards et que les déficits cumulés représentent environ 230 milliards !  La vérité c’est que la dérive est incontrôlable et que la sécu sert aussi d’amortisseur social face à la crise. En outre il est clair qu’en l’état actuel du chômage les recettes sont durement affectées tandis que les dépenses dérivent. Le gouvernement doit aller au-delà des efforts de maîtrise des dépenses de santé déjà prévus pour tenir ses objectifs de baisse du déficit de la protection sociale en 2016, juge donc  la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS). Selon des informations publiées par Les Echos, le gouvernement table sur un déficit de la Sécurité sociale proche de dix milliards d’euros l’an prochain, en baisse de trois milliards par rapport à cette année. Mais à en juger par les dernières projections de la CCSS, qui seront présentées lors de cette réunion et dont Reuters à obtenu la synthèse, le pari n’est pas gagné. La Commission table sur un déficit global du régime général de la Sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) de 12,8 milliards d’euros en 2015, en baisse de 400 millions d’euros par rapport à 2014, et de 14,2 milliards en 2016, donc de nouveau en hausse, avant mesures correctrices. Le programme de stabilité des dépenses publiques de la France prévoit cependant de limiter à 1,75% la progression des dépenses d’assurance maladie, après 2,05% en 2015. « La fixation d’un Ondam (objectif national de dépenses d’assurance maladie) à 1,75% devrait réduire de 3,1 milliards (ces) dépenses », estime la CCSS dans son rapport. De quoi ramener le déficit de l’assurance maladie à sept milliards d’euros, niveau comparable à celui attendu en 2015. Mais cela ne ramènerait le déficit global de la Sécurité sociale qu’à 11,1 milliards d’euros, largement au-dessus de l’objectif affiché par le programme de stabilité. « Des mesures complémentaires en dépenses ou en recettes sont donc nécessaires pour réduire significativement le déficit », écrit donc naïvement la  commission.

 

Moscovici : Déficit, la France doit faire plus d’efforts, …..et toi ?

Moscovici : Déficit,  la France doit faire plus d’efforts, …..et toi ?

 

 

Décidément vraiment gonflé Moscovici le commissaire européen endormi qui met en demeure la France de faire davantage d’efforts en matière de déficit budgétaire. Il faut bien convenir que Moscovici n’a pas fait preuve d’un grand dynamisme dans ce domaine lorsqu’il était ministre de l’économie, c’est même seulement après son départ que la France a commencé à faire quelques efforts. En outre la période n’est pas forcément très bien choisie pour justifier une rigueur budgétaire qui va à l’encontre de la relance. Ce que pense d’ailleurs maintenant le fonds monétaire international. Certes la maîtrise et même la réduction des dépenses budgétaires doivent constituer une préoccupation permanente ne serait-ce que pour éviter de plomber l’avenir des prélèvements obligatoires (dont la France détient le record mondial). Pour autant l’urgence pour la France comme pour les autres pays et sans doute de combiner l’action budgétaire avec la politique monétaire et les réformes structurelles afin  de relancer une croissance atone. En réalité la déclaration de Moscovici est surtout destinée à satisfaire l’Allemagne donc aussi à conforter son  poste du commissaire européen. Un commissaire européen qui pourrait par ailleurs peut-être s’imposer lui aussi un peu de rigueur puisque les commissaires européens (entourés par ailleurs par des armées de technocrates) s’attribuent  une « petite » rémunération de 25 000 € par mois soumise seulement un impôt communautaire très inférieur à la fiscalité française et qui permet accessoirement d’obtenir une petite retraite complémentaire de 4000 € par mois à 65 ans.   »Nous serons vigilants, nous serons exigeants et il n’y a pas d’autre alternative que d’être en-dessous de 3% en 2017″, a affirmé le commissaire européen Pierre Moscovici sur LCP, après l’appel du président néerlandais de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, à plus de fermeté à l’égard de Paris. L’Eurogroupe est la réunion des ministres des Finances des États membres de la zone euro. Dans ses propos, le commissaire européen n’a pas voulu laisser transparaître le moindre signe d’un traitement spécial pour la France à un an des présidentielles et après les nouvelles dépenses annoncées par le gouvernement ces dernières semaines.  »Si ces dépenses sont faites, il faudra que l’équilibre soit respecté et que l’on passe en-dessous de 3% en 2017″, a martelé Pierre Moscovici. « Il faut que cet équilibre soit sérieux, que les choses ne soient pas optiques. La France a pris des engagements. Elle doit les tenir », a-t-il insisté.

Déficit budgétaire : Madrid demande pardon à la commission européenne

Déficit budgétaire : Madrid demande pardon à la commission européenne

 

Le déficit budgétaire espagnol va sans doute dériver en raison d’une part de la crise économique mais aussi de la crise politique puisque l’Espagne n’est toujours pas capable de former un gouvernement. Des élections seront d’ailleurs organisées fins juin pour tenter de trouver une majorité et de dégager un gouvernement stable. Madrid demande donc pardon à la commission européenne surtout pour éviter d’avoir à subir les pénalités prévues en cas de dépassement budgétaire, soit environ 2 milliards. Le président du gouvernement espagnol par intérim, Mariano Rajoy, a donc adressé un courrier à la Commission européenne lui demandant de ne pas appliquer à son pays une amende pour manquement aux objectifs de réduction du déficit budgétaire en 2015. Mariano Rajoy explique dans cette lettre envoyée au président de l’exécutif européen Jean-Claude Juncker que l’Espagne a consenti d’importants efforts, réduisant de moitié son déficit public, au cours des quatre dernières années, indique le quotidien El Pais. Un porte-parole de la Commission européenne a confirmé qu’un courrier de l’Espagne avait été reçu et qu’il allait être examiné. Une source au sein du gouvernement espagnol a précisé que la lettre reprenait des informations qui avaient déjà été transmises à Bruxelles lors des derniers plans de réduction du déficit budgétaire. Celui-ci devait être ramené à 4,2% du PIB pour 2015 mais cet objectif n’a pas pu être atteint en raison d’une hausse des dépenses des régions et d’une baisse des revenus tirés des cotisations sociales. La Commission européenne envisage d’infliger des pénalités à l’Espagne et au Portugal en raison de ces manquements. Toutefois, des responsables ont expliqué à Reuters que la sanction pourrait être symbolique. La pénalité maximale est de 0,2% du PIB, ce qui équivaudrait dans le cas de l’Espagne à 2,16 milliards d’euros.

(Avec Reuters)

Le déficit commercial se creuse

Le déficit commercial se creuse

 

Signe évident du tassement économique  en février, le déficit commercial de la France s’est creusé à 5,18 milliards d’euros, soit sa marque la plus élevée depuis août 2014, en raison d’une nette accélération des importations pendant que les exportations reculaient, selon les statistiques CVS/CJO publiées jeudi par les Douanes. Il fait suite à un déficit de janvier corrigé à 3,91 milliards d’euros contre 3,71 milliards en première estimation. Sur les deux premiers mois de 2016, le déficit atteint 7,61 milliards contre 9,09 milliards un an plus tôt. Pour février, les douanes font état d’un bond de 2,8% des exportations par rapport à janvier, qui connaissent leur niveau le plus fort depuis août 2012 à 43,3 milliards d’euros, du fait notamment de la « fermeté des approvisionnements en produits des industries automobile et aéronautique, en équipements industriels et en pétrole raffiné. » Dans le même temps, les exportations ont fléchi de 0,2%, à 38,1 milliards, malgré une hausse des ventes de biens manufacturés et un rebond des livraisons d’Airbus. Leur montant de janvier avait été gonflé par un transfert exceptionnel d’oeuvres d’art vers la Suisse. Le déficit des seuls produits manufacturés a augmenté à 4,97 milliards contre 4,21 milliards en janvier. Les livraisons d’Airbus ont représenté 2,14 milliards d’euros (21 appareils) contre 1,48 milliard (14 appareils) un mois plus tôt. Par zones géographiques, le déficit avec les pays hors Europe s’est accru à 3,96 milliards d’euros (3,1 milliards en janvier) de même que celui avec les autres pays de l’Union européenne (2,79 contre 2,02 milliards). Avec la seule zone euro, il s’est inscrit à 3,39 milliards contre 2,78 milliards un mois plus tôt.

(Reuters)

Le déficit commercial français : « léger mieux »

Le déficit commercial français : « léger mieux »

Le déficit commercial français va encore s’améliorer en 2015 après les bons résultats de novembre ;  sur un an le déficit toujours important passerait à environ 45 milliards au lieu de 54 l’année précédente. Le déficit commercial de la France s’est en effet  réduit en novembre de 300 millions d’euros pour s’établir à 4,6 milliards d’euros, grâce à un rebond des exportations après « trois mois en retrait », ont annoncé les Douanes dans un communiqué. « Les exportations rebondissent vivement (+3,0%, après -0,2% en octobre), tandis que les importations prolongent leur hausse (+2,0% après +2,4% en octobre) », expliquent les Douanes qui ont révisé à la hausse le déficit pour le mois d’octobre, à -4,9 milliards d’euros contre -4,6 milliards annoncés auparavant. Le dernier excédent commercial annuel français remonte à… 2002.

Terrorisme : le déficit budgétaire autorisé par l’union européenne

Terrorisme : le déficit budgétaire  autorisé par l’union européenne

 

Après les attentats Hollande a clairement dit que l’objectif de ramener le déficit budgétaire en dessous des 3 % du PIB pour 2017 n’était plus possible compte tenu des dépenses supplémentaires à engager dans la lutte contre le terrorisme. D’une certaine manière, Moscovici commissaire européen aux affaires économiques a donné son aval au dépassement budgétaire de la France. « Une chose est claire dans les circonstances actuelles, c’est le fait que dans ce moment terrible, la protection des citoyens, la sécurité des citoyens en France et en Europe est la priorité », a dit le commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, Pierre Moscovici. Sans doute s’agit-il là du seul vrai soutien de l’union européenne qui en matière de défense et de sécurité affirme vouloir apporter son aide à la France mais dans le flou diplomatique le plus total.  Mardi matin, le Premier ministre, Manuel Valls, a clairement fait savoir sur France Inter que les objectifs figurant dans la dernière trajectoire des finances publiques françaises « seront forcément dépassés », les nouveaux moyens engagés pour la sécurité n’étant pas financés « au détriment des autres budgets ». Parmi les mesures annoncées, figurent la création de 5.000 emplois supplémentaires dans la police et la gendarmerie en deux ans, 3.500 postes de plus dans la justice et aux douanes et le gel des réductions d’effectifs dans les armées jusqu’en 2019. Une première estimation de leur coût donnée par le ministère des Finances porte sur plusieurs centaines de millions d’euros. « C’est un coût supplémentaire par rapport à ce qui était prévu (…) (mais) ça reste compatible avec les engagements européens », a-t-on assuré. Pierre Moscovici, qui présentait devant la presse les avis de la Commission sur les projets de budget 2016 des pays de la zone euro, a estimé qu’il était trop tôt pour évaluer l’impact de ces annonces sur la « trajectoire budgétaire » de la France.

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