Archive pour le Tag 'déficit'

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Déficit commercial record en France et excédent en Allemagne en hausse

Déficit commercial record en France et excédent en Allemagne en hausse

Plus de 18 milliards d’excédent en Allemagne et plus de 8 milliards de déficit en France. C’est la grande différence qui caractérise le dynamisme et la compétitivité des deux  économies.  L’excédent commercial de l’Allemagne a légèrement progressé en janvier pour atteindre 18,5 milliards d’euros, sur fond de hausse des exportations comme des importations, selon les données provisoires et corrigées des variations saisonnières (CVS) publiées vendredi par Destatis. En décembre, la balance commerciale allemande, souvent critiquée pour ne pas suffisamment être réinvestie, avait enregistré un surplus de 18,3 milliards d’euros, a indiqué l’office fédéral des statistiques, révisant très légèrement son calcul initial. En janvier, en raison de livraisons d’Airbus moins élevées que d’habitude, le déficit commercial de la France s’est élevé à 7,9 milliards d’euros selon les Douanes. C’est un record. Un triste record. « Cette aggravation très forte est due en partie au niveau extrêmement bas des ventes d’Airbus, qui subissent le contrecoup des livraisons exceptionnellement élevées du mois précédent », expliquent les Douanes. « Celle-ci coïncide avec une importation inhabituelle à cette date de certains produits pharmaceutiques. Enfin, la dégradation du solde de produits énergétiques constatée depuis plusieurs mois s’aggrave, en raison notamment de la remontée des prix du pétrole« , poursuivent-elles. . Concrètement, si la remontée du pétrole devait se poursuivre, il en serait fini des espoirs de la France de rééquilibrer sa balance commerciale, en déficit depuis 2003, ou, au moins, sa balance commerciale de produits manufacturés. C’était pourtant ce que prévoyait le gouvernement au début du quinquennat. Il ne manquerait plus que l’euro reprenne du terrain face au dollar pour que la fenêtre de tir favorable pour les exportateurs et en particulier pour ceux qui exportent hors de la zone euro se referme. En 2016, le déficit commercial a progressé de plus de trois milliards d’euros pour dépasser les 48 milliards d’euros. La part des exportations françaises de biens et services dans celles de la zone euro a légèrement reculé en 2016, s’établissant à 13,4 %, après 13,6 % en 2015. Elle s’élevait 17 % en 2000. Le nombre total d’exportateurs a reculé de 0,6 % pour atteindre 124.100 unités légales. L’Allemagne, qui a enregistré un excédent commercial d’un niveau record de 252,9 milliards d’euros, en compte près de trois fois plus.

Croissance Chine : balance commerciale en déficit

Croissance Chine : balance commerciale en déficit

 

La balance commerciale a été déficitaire en février. Une situation assez exceptionnelle car même si  exportations et importations chinoises ont baissé, en 2016, l’excédent commercial a atteint à 509,9 milliards de dollars. En 2016, pour la deuxième année consécutive, les exportations ont baissé à 2.100 milliards d’ dollars (-7%), tout comme les importations, à 1.590 milliards de dollars (-5,5). En février, les importations libellées en yuans ont bondi de 44,7% sur un an, tandis que les exportations n’ont progressé que de 4,2%, faisant ressortir un déficit commercial de 60,63 milliards de yuans (8,79 milliards de dollars), montrent les chiffres des Douanes.   Les données du commerce extérieur libellées en dollars, sur lesquelles la plupart des économistes et des investisseurs basent leurs analyses, n’ont pas encore été publiées par les Douanes.  La forte croissance des importations, même si elle a eu tendance à fléchir depuis janvier, laisse penser aux économistes que l’économie chinoise a accéléré en ce début d’année mais que l’économie mondiale a tendance à se tasser.

Le déficit 2017 bidonné par le gouvernement (Cour des comptes)

Le déficit 2017 bidonné par le gouvernement (Cour des comptes)

 

C’est en substance ce que dit la Cour des Comptes mais en des termes plus diplomatiques. Pour parler clair,  le gouvernement a fait de la gonflette concernant les recettes publiques espérées et à sous-estimé certaines dépenses. Du coup, la perspective de ramener le déficit en dessous de 3 % du PIB paraît complètement illusoire. Par ailleurs ce déficit va encore ajouter à la dette considérable de la France (qui représente déjà environ 33 000 € par Français !). Contrairement à ce qui est parfois affirmé la France n’est jamais parvenu à réduire ses dépenses : +2,3 % par an entre 2000 et 2009 et +0,9 % par an entre 2010 et 2016. Ce qui explique la dérive de l’endettement  Une dette qui par ailleurs va croître avec l’augmentation des taux d’intérêt. La Cour des comptes émet donc de sérieux doutes sur la capacité de la France à atteindre son objectif d’un déficit public ramené à 2,7% du PIB fin 2017 et souligne son retard dans le rétablissement des finances publiques, qui imposera au prochain exécutif des efforts « d’une ampleur inédite » sur les dépenses. La prévision pour 2017, qui correspond à un recul du déficit de 0,6 point de PIB par rapport à 2016 « sera très difficile à atteindre, du fait à la fois d’un risque de surestimation des recettes et d’une sous-estimation probable de certaines dépenses », note la Cour dans son rapport annuel publié mercredi. Au-delà de ce constat, « la situation de nos finances publiques demeure fragile, vulnérable, malgré les progrès constatés », a souligné mercredi le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud lors d’une conférence de presse. « Les efforts pour maîtriser les dépenses devront être poursuivis et intensifiés si notre pays veut préserver sa capacité à faire des choix souverains et à rester crédible dans le concert européen », a-t-il ajouté. Plusieurs candidats à la présidentielle d’avril-mai ont l’intention de s’affranchir de l’engagement de ramener le déficit sous la limite européenne de 3% du PIB fin 2017, alors que la France s’est déjà vu accorder trois reports par ses partenaires européens. Pour 2017, la Cour fait état d’une prévision de recettes « optimiste », car fondée sur une prévision de croissance économique jugée « un peu élevée » par le Haut conseil des finances publiques. Pour cette année, le gouvernement table toujours sur une croissance de 1,5% du PIB, au-delà des prévisions des institutions internationales (de 1,3% à 1,4%) et des attentes des économistes interrogés par Reuters (1,1%).La Cour relève un risque « très significatif » de dépassements sur l’indemnisation du chômage – alors que la reprise des négociations sur la nouvelle convention Unedic est en suspens – et des risques « significatifs » de dépassement des dépenses d’assurance maladie. S’ajoutent à ces aléas identifiés la persistance des « sous-budgétisations récurrentes » de certains postes comme les opérations militaires extérieures ou encore le risque « significatif » qu’une dépense de 1,5 milliard d’euros inscrite au motif de la recapitalisation d’Areva soit prise en compte dans le déficit public, parce qu’elle concerne « une entreprise publique qui a enregistré des pertes au cours des cinq derniers exercices». Au-delà de 2017, la Cour estime qu’une accentuation de l’effort de maîtrise des dépenses publiques devra atteindre « une ampleur inédite », d’autant plus que la prévisible remontée progressive des taux d’intérêt va peser sur les dépenses. Leur évolution à la baisse a contribué à hauteur de 40% à la réduction du déficit public intervenue depuis 2011, a souligné Didier Migaud. Cet effort, d’autant plus nécessaire que la France a moins freiné sa dépense que la plupart de ses partenaires européens, est « indispensable pour (…) renforcer sa crédibilité financière auprès de ses partenaires de la zone euro ». Sans compter que « le niveau particulièrement élevé des dépenses publiques en France est loin de conduire à des résultats à la hauteur des moyens engagés, comme l’illustrent les politiques du logement, de la formation professionnelle ou de la santé », souligne la Cour.

Déficit commercial : France 48 milliards de déficit, Allemagne excédent de 250 milliards

Déficit commercial : France 48 milliards de déficit, Allemagne excédent de 250 milliards

Une nouvelle fois,  la France affiche un déficit commercial important de près de 50 milliards à comparer aux 250 milliards d’excédents de l’Allemagne et aux 300 milliards pour la balance des paiements courants.  Avec 245 milliards de dollars, la Chine est reléguée à la deuxième place devant le Japon, selon une étude réalisée par l’institut économique IFO, en attendant les chiffres officiels des banques centrales. A l’inverse, les Etats-Unis accusent le déficit le plus important, avec un déficit courant de 478 milliards de dollars. En 2015, l’excédent de la balance des paiements courants de la Chine s’élevait à 293 milliards de dollars tandis que l’Allemagne affichait 257 milliards de dollars.  Il y a encore un peu plus de 4 ans, Nicole Bricq, alors ministre déléguée au Commerce extérieur comptait ramener le déficit commercial à zéro, hors facture énergétique, d’ici à 2017. Comme bon nombre des objectifs affichés au début du quinquennat de François Hollande, cette ambition semble désormais inatteignable. Selon les chiffres publiés par les douanes, ce mardi, en 2016, le solde commercial s’est dégradé l’an dernier, passant de 45 milliards d’euros en 2015 à 48,1 milliards l’an dernier. Ce alors que la facture énergétique s’est allégé de 8,3 milliards d’euros d’une année à l’autre.  « Ce ne sont pas des bons chiffres. Ce n’est pas une bonne année », a reconnu le secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, Matthias Fekl, interrogé par l’AFP. Matthias Fekl attribue ces mauvais résultats à « des retards chez les fournisseurs d’Airbus qui ont décalé des livraisons », soit une aggravation du solde de l’aéronautique de 4,7 milliards d’euros « qui a contribué fortement à la dégradation globale ». Le secrétaire d’État au Commerce a également pointé une baisse de 2,5 milliards d’euros des exportations agricoles « en raison d’une mauvaise saison dans les céréales ». Cette aggravation du déficit est due à « un accroissement du déficit manufacturier supérieur à l’allègement de la facture énergétique », ont souligné pour leur part les Douanes dans un communiqué. Les exportations de produits énergétiques ont affiché « un nouveau repli ». En revanche, les ventes de véhicules automobiles sont en hausse pour la troisième année consécutive, ont indiqué les Douanes. Matthias Fekl a toutefois souligné que le secteur automobile avait connu « une dégradation liée à une hausse des importations ». « Nous avons des importations élevées et une part de délocalisation de production, que ce soit en Europe de l’Est ou dans les pays du Maghreb qui est une réalité », a-t-il expliqué. Pour 2017, le gouvernement a prévu un déficit commercial de 48,9 milliards dans le PLF.

Fillon : prévisions de déficit réduites avec des vents favorables !

Fillon : prévisions de déficit réduites  avec des vents favorables !

Si l’on en juge par les déclarations de l’équipe de Fillon les prévisions de déficit pourraient avoir été effectuées au doigt mouillé et les vents favorables pourraient infléchir l’ampleur du trou financier du budget. Au départ François Fillon envisageait  4,7 % de déficit pour 2017 et 4,5 % pour 2018. Des perspectives qui avaient inquiété des experts et surpris des observateurs d’autant plus que Fillon en 2012 avait dit qu’il était à la tête d’un État en faillite. Une contradiction qu’il semble vouloir gommer en rectifiant des perspectives de déséquilibre mais sans dire comment il y parvient. La vérité sans doute ce qu’il n’en sait rien car tout dépendra en fait du montant des recettes fiscales assises sur la croissance. La preuve s’il en était que les pronostics budgétaires des différents gouvernements relèvent d’une grande approximation Selon plusieurs personnes de son entourage citées par les Échos, l’ultra-favori pour le second tour de la primaire de la droite et du centre va changer sa prévision de déficit pour l’an prochain, actuellement à 4,7%. « Ce chiffre de 4,7 % était une hypothèse très prudente et pessimiste. Ça ne pourra être que mieux que ça et, avec des vents favorables, nous pourrions être plus proches de 4 %, voire en dessous », explique ainsi aux Échos Pierre Danon le directeur adjoint de campagne  Même François Fillon indique se préparer à revoir sa position.

 

Fillon : revirement complet sur le déficit

Fillon : revirement complet sur le déficit

 

 

Alors que le déficit budgétaire pourrait atteindre de l’ordre de 5 % en 2007 François Fillon opère un revirement complet en matière de gestion des équilibres financiers. On se souvient que lors de sa prise de fonction comme Premier ministre il avait déclaré qu’il était à la tête d’un État en faillite. Une déclaration jugée à l’époque fracassante qui aurait pu lui valoir d’être démissionné par Sarkozy s’il n’avait pas modifié son jugement.   »Je suis à la tête d’un État qui est en situation de faillite sur le plan financier, je suis à la tête d’un État qui est depuis 15 ans en déficit chronique, je suis à la tête d’un État qui n’a jamais voté un budget en équilibre depuis 25 ans. (…) Ça ne peut pas durer », avait-il alors déclaré. Un revirement que François Fillon justifie par la nécessité de « faire redémarrer l’économie française [avec] des mesures énergiques qui créent un véritable choc sur la compétitivité », comme il l’a indiqué lors de la présentation du cadrage budgétaire de son programme. Mais aussi par de nouvelles dépenses engagées, selon lui, par le gouvernement actuel. Malgré tout, et même si la baisse du déficit est clairement passée au second plan durant la campagne de la primaire, ce changement de cap n’est pas passé inaperçu du côté d’Alain Juppé. « François Fillon avait dit dès 2007 que la France était en faillite et semble s’accommoder aujourd’hui d’un déficit à 4,7%. Si on laisse ainsi filer les choses, notre pays dévissera. Je regrette que certains fassent des promesses qu’ils ne seront pas capables de tenir », a ainsi raillé le maire de Bordeaux dans un entretien aux Echos. Dans son programme, Alain Juppé s’est en effet engagé à « ne pas dégrader le déficit public attendu en 2017″, mais aussi à « réduire chaque année en moyenne le déficit structurel de 0,5 point de PIB ». Son projet devrait donc davantage convenir aux dirigeants de la Commission européenne, qui pourraient voir d’un mauvais œil un nouveau dérapage.

 

Etats-Unis : baisse du déficit commercial

Etats-Unis : baisse du  déficit commercial

 

Baisse des importations et hausse des exports ont conduit à réduire le déficit commercial aux Etats-Unis. Le déficit commercial a baissé de 9,9% à 36,4 milliards de dollars (32,83 milliards d’euros) le mois dernier, le chiffre le plus faible depuis février 2015, a annoncé vendredi le département américain du Commerce. Le déficit commercial d’août a été légèrement révisé en baisse à 40,5 milliards de dollars au lieu de 40,7 milliards de dollars annoncé précédemment. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à un déficit de 37,8 milliards de dollars en septembre. Ajusté de l’inflation, le déficit a reculé à 55,0 milliards d’euros contre 57,4 milliards en août. Les exportations ont été stimulées par les livraisons de fournitures et de matériaux industriels et de biens de consommation. Les exportations de soja, qui ont contribué à alimenter l’économie au troisième trimestre, ont baissé en septembre. Les exportations ont augmenté de 0,6%, pour s’établir à 189,2 milliards de dollars en septembre, soit le niveau le plus élevé depuis juillet 2015. Les exportations de fournitures et de matériaux industriels ont été les plus élevées depuis août 2015 tandis que celles des biens de consommation atteignaient leur plus haut niveau en un an. Les exportations continuent néanmoins d’être limitées par les effets résiduels de la vigueur du dollar par rapport aux principales devises des partenaires commerciaux des États-Unis entre juin 2014 et décembre 2015. Les exportations vers l’Union européenne ont augmenté de 6,0%, les marchandises expédiées vers le Royaume-Uni ayant grimpé de 12,4% et celles vers la Chine ont augmenté de 1,8%. Les importations de biens et services ont reflué de 1,3% pour s’établir à 225,6 milliards de dollars en septembre. La baisse des importations traduit un ralentissement des dépenses de consommation. Les importations en provenance de Chine ont reculé de 2,8%.

(Avec Reuters)

Croissance, déficit. Chômage : l’ »aversion » des courbes de Sapin !

Croissance, déficit. Chômage : l’aversion des courbes de Sapin !

 

Sur la croissance, les déficits comme  sur le chômage,  Sapin persiste et signe, il y a inversion. En fait il y a plutôt une aversion au concept des courbes de Sapin dont l’optimisme béat surprend et désarme même les plus fidèles du gouvernement. Après les très modestes résultats du PIB au troisième trimestre (seulement +0.2%). Sapin continue d’affirmer que la croissance en 2016 se situera entre 1.3 et 1.5% ; alors que le Fmi par exemple ne prévoit que 1.2% ; évidemment l’écart va bousculer à la fois le déficit et le chômage.  Michel Sapin fait donc semblant de se résoudre à la réalité : l’économie française ne devrait pas être aussi dynamique que prévu cette année. En raison d’un deuxième trimestre jugé «  décevant  » et de la faible reprise observée au troisième trimestre, période au cours de laquelle l’activité a augmenté de 0,2%, la croissance « sera quelque part entre 1,3% et 1,5%« , a précisé le ministre de l’Economie et des Finances jeudi sur l’antenne de France Info. « Il y a eu une croissance très, très importante au premier trimestre. Personne ne l’a remarqué, mais elle a été de 0,7%. C’est considérable« , a déclaré le ministre, omettant de rappeler que cette performance avait été revue à la baisse par l’Insee au printemps. Le PIB a en fait progressé de 0,6% entre janvier et mars. Jusqu’à aujourd’hui, Michel Sapin était catégorique : l’Insee et le FMI, qui depuis cet été visent une hausse de 1,3% du PIB tricolore cette année, se trompaient. Si le PIB progresse à ce rythme, ce serait la première fois que l’activité n’augmente pas d’une année sur l’autre pendant le quinquennat. Il a progressé de 0,2% en 2012, de 0,6% en 2013, de 0,7% en 2014 et de 1,3% l’année dernière. « La croissance en France a repris« , estime néanmoins Michel Sapin.

États-Unis : forte hausse du déficit budgétaire

États-Unis : forte hausse du déficit budgétaire

Pour soutenir une croissance un peu défaillante,  les États-Unis n’ont pas hésité à renouer avec une forte augmentation du déficit budgétaire qui devrait passer de 2,5 % en 2015 à 3,2 % du PIB en 2016. Sans doute faut-il voir là la meilleure résistance des les États-Unis au tassement de la croissance au plan international même si cela de poser une lourde hypothèque sur la dette mondiale. Le déficit budgétaire des Etats-Unis pour l’exercice 2016 est reparti à la hausse pour la première fois depuis 2011, alourdi par la progression des dépenses d’assurance santé et de retraite, selon les chiffres du Trésor américain publiés vendredi. Le déficit des finances de l’Etat fédéral s’est établi à 587 milliards de dollars sur la totalité de l’exercice clos fin septembre contre 439 milliards en 2015.  La croissance mondiale même si continueCela représente une progression de 34% en données brutes et de 25% en données ajustées des variations calendaires. Le déficit est ainsi repassé au-dessus de la barre des 3% du Produit intérieur brut à 3,2% du PIB contre 2,5% en 2015 ce qui était son niveau le plus bas en huit ans. Il reste néanmoins « égal à la moyenne des quarante dernières années », a souligné l’administration. « Le déficit demeure de deux tiers sous le niveau de celui de 2009″ en proportion de la production nationale alors que l’économie avait plongé dans la récession, a affirmé dans un communiqué le directeur du Bureau du Budget de la Maison Blanche, (OMB) Shaun Donovan.  Il a souligné que ce déficit aurait été « significativement plus bas si le Congrès n’avait pas adopté des crédits d’impôts sur les sociétés fin 2015 sans qu’elles soient financées ». Mais malgré la bonne tenue de l’économie et la croissance modérée de l’activité et donc des recettes, ce creusement du déficit était aussi prévisible du fait du vieillissement de la population et de l’augmentation des dépenses de santé. Les dépenses de l’Etat en matière d’assurance santé pour les plus âgés (Medicare) et les plus démunis (Medicaid) ont grimpé de 7%, soit de 76 milliards de dollars.
A cela s’ajoute une hausse des dépenses liées aux retraites (+3%, soit 33 milliards de dollars). Les intérêts de la dette fédérale se sont aussi alourdis de 7%, soit 28 milliards de dollars, alors que la dette a gonflé de 1.052 milliards de dollars à 14.168 milliards.
Cela n’a pas été compensé par l’apport, pourtant plus important en 2016, des versements de dividendes de la Banque centrale (Fed) au Trésor, qui sont toujours exceptionnels depuis quelques années en raison des profits que la Fed a fait sur ses achats d’actifs pour soutenir l’économie. Ces apports ont augmenté de 20%, soit 19 milliards, pour totaliser 116 milliards de dollars.

(Avec AFP)

 

Réduction Déficit Sécu : de la propagande

Réduction Déficit Sécu : de la propagande

 

 

C’est ce que pense en substance La CSMF, syndicat qui représente à la fois les spécialistes et les généralistes. La CSMF observe que les quelques économies sont surtout du aux efforts faits dans le privé par les patients comme parler médecin. En outre il considère que contrairement à ce que dit la ministre les coûts de santé qui restent à la charge des patients sont de plus en plus élevées. En moyenne les Français auront dépensé environ 3000 € pour la santé mais ils auront été de leur poche d’un supplément de l’ordre de 300 €. La CSMF Déplore que la ministre de la Santé « vante son bilan dans les médias » et notamment que les Français aient moins à payer pour leur santé.   Le syndicat préfère retenir le fait qu’«ils soient moins bien remboursés par leur assurance complémentaire, devenue aussi plus chère, et qu’ils doivent payer de leur poche de plus en plus de médicaments non pris en charge ».  Alors que les dépenses consacrées à l’hôpital ont augmenté plus vite que celles de la médecine de ville entre 2012 et 2015 (+9,3% contre +6,6%), « les pouvoirs ignorent les efforts de la médecine de ville et favorisent l’hôpital », dénonce le syndicat qui avait refusé de signer à la fin du mois d’août la convention médicale qui doit régir pour les cinq prochaines années les tarifs des médecins. « La CSMF regrette que ces chiffres soient utilisés à des fins dogmatique par la ministre et que les vrais enjeux pour la santé de demain en France soient toujours ignorés », ajoute Jean-Pierre Ortiz, président de la CSMF.

Déficit inférieur à 3% en 2017 !!! (Valls)

Déficit inférieur à 3% en 2017 !!!  (Valls)

 

En dépit des dépenses nouvelles annoncées et des réductions d’impôts, Valls  réaffirme que la France parviendra à l’objectif d’un déficit public de moins de 3 % en 2017.Ce dont doute la Cour des comptes.  Par contre il laisse entendre qu’en l’état actuel de la croissance les baisses d’impôts destinés aux ménages sont encore très hypothétiques.  D’ici à la fin du quinquennat, « nous continuerons à agir et à innover, tout en poursuivant nos efforts de réduction des déficits. Je confirme ici que nous parviendrons à notre objectif : moins de 3% en 2017″, a déclaré le Premier ministre.Sur une éventuelle nouvelle baisse d’impôts dans le budget 2017, « les arbitrages pour 2017 n’ont pas encore été rendus. Ils sont liés aux perspectives de croissance. Mais le président de la République et moi-même voulons continuer de redonner du pouvoir d’achat aux Français. Différentes pistes sont envisagées : poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu ou encore augmenter la prime d’activité », a également déclaré Manuel Valls. Sur la fiscalité, il annonce une baisse à venir pour les PME.  »Pour les PME, il y aura une baisse à 28% de l’impôt sur les sociétés, sur une partie de leur bénéfice », déclare-t-il. Selon le chef du gouvernement, cette diminution sera intégrée aux cinq milliards d’euros de baisses de charges et d’impôts promis aux entreprises dans le cadre de la dernière tranche du pacte de responsabilité. Le taux d’impôt sur les sociétés (IS) est actuellement de 33,3% en France. Interrogé sur ce taux, le ministre des Finances Michel Sapin s’était dit favorable début juillet à un abaissement progressif, afin de rapprocher l’Hexagone de la moyenne européenne, aujourd’hui de 28%. Le Premier ministre ne confirme pas en revanche à ce stade une nouvelle baisse d’impôts pour les ménages dans le budget 2017.  »Les arbitrages pour 2017 n’ont pas encore été rendus. Ils sont liés aux perspectives de croissance. Mais le président de la République et moi-même voulons continuer de redonner du pouvoir d’achat aux Français », indique M. Valls. Selon le chef du gouvernement, « différentes pistes » sont néanmoins envisagées. Le gouvernement pourrait ainsi « poursuivre la baisse de l’impôt sur le revenu ou encore augmenter la prime d’activité ».

(Avec AFP) 

zone euro : excédent commercial de 29,2 milliards d’euros qui compense le déficit de la France

zone euro :  excédent commercial  de 29,2 milliards d’euros qui compense le déficit de la France

Alors que la France connaît un déficit de 3,4 milliards en juin (autour de 40 milliards pour l’année 2016), la zone euro, elle,  a enregistré en juin un excédent commercial de 29,2 milliards d’euros, en hausse par rapport au même mois de l’année précédente (+25,5 milliards d’euros), a annoncé l’Office européen de statistiques Eurostat mardi. Les exportations de biens de la zone euro vers le reste du monde se sont établies à 178,8 milliards d’euros, en baisse de 2% par rapport à juin 2015.  Les importations depuis le reste du monde ont quant à elle reculé de 5% à 149,5 milliards d’euros. Sur les six premiers mois de l’année, les exportations atteignent 1.005,5 milliards d’euros, en baisse de 1% par rapport au premier semestre 2015. Les importations s’élèvent à 871,0 milliards d’euros, en recul de 3%.L’excédent commercial de la zone euro sur cette période s’établit donc à 134,5 milliards d’euros contre 111,4 milliards sur la période janvier-juin 2015. L’excédent commercial en juin 2016 dans l’ensemble de l’Union européenne est de 7,7 milliards d’euros, en baisse par rapport à juin 2015, où il atteignait 9,3 milliards d’euros. Les exportations se sont établies à 151,4 milliards d’euros dans les 28 Etats membres, en baisse de 5% par rapport à juin 2015 (159,8 milliards), tandis que les importations se sont chiffrées à 143,8 milliards, soit une baisse de 4% par rapport au même mois l’an passé (150,5 milliards).

(Avec AFP)

Le déficit budgétaire en hausse

Le déficit budgétaire en hausse à fin juin

 

Le déficit budgétaire serait dû d’après le ministère des finances à des avances de trésorerie, reste que ce déficit ne sera pas amélioré en 2016 surtout avec le tassement économique qui s’annonce pour la deuxième partie de l’année. Le déficit du budget de l’Etat français s’élevait à 61,8 milliards d’euros à fin juin, en hausse de 3,3 milliards par rapport à la même période il y a un an, selon les données publiées mardi par le secrétariat d’Etat au Budget. Il intègre une avance exceptionnelle de 5,4 milliards d’euros octroyée à l’Agence de services et de paiement (ASP), qui sera remboursée dans le courant de l’année, au titre du préfinancement des aides communautaires de la politique agricole commune, est-il souligné dans le communiqué du ministère. « Le solde retraité de cette avance exceptionnelle est en amélioration de 2,0 milliards d’euros par rapport à l’année précédente », précise Bercy en ajoutant que le déficit au 30 juin, principalement dû au fonctionnement du compte d’avances aux collectivités territoriales, est appelé à se résorber au dernier trimestre. Au 30 juin, les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) s’établissaient à 193,9 milliards d’euros contre 193,8 milliards un an plus tôt. La loi de finances pour 2016 prévoit un déficit budgétaire en légère hausse, à 72,3 milliards d’euros contre 70,5 milliards en 2015.

(Avec Reuters)

États-Unis : déficit commercial en hausse

États-Unis : déficit commercial en hausse

Signe du tassement de la croissance de l’économie mondiale, le déficit commercial des États-Unis progresse encore. En cause également la bonne tenue du dollar. Selon des statistiques publiées vendredi par le département du Commerce, la balance commerciale affiche un déficit en hausse de 8,7% à 44,5 milliards de dollars (40,15 milliards d’euros) en juin, soit le niveau le plus important depuis août 2015. Le déficit commercial du mois a été revisé à 41,0 milliards de dollars contre 41,1 milliards en première estimation. Les économistes et analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un déficit de 43,1 milliards de dollars en juin. Ajusté de l’inflation, le déficit a atteint 64,7 milliards de dollars en juin après 60,9 milliards en mai. Lors de sa première estimation du produit intérieur brut (PIB) du deuxième trimestre, de +1,2% en rythme annualisé, le gouvernement fédéral avait dit que le commerce extérieur avait contribué à hauteur de 0,2 point de pourcentage à la croissance. En juin, les exportations de biens ont augmenté de 0,3% à 183,2 milliards. Les importations ont de leur côté progressé de 1,9% à 227,7 milliards. (Avec Reuters)

Le déficit commercial de la France encore détérioré

Le déficit commercial de la France encore détérioré

Le gouvernement avait promis de réduire le déficit de la balance commerciale, un déficit abyssal qui témoigne du manque récurrent de la compétitivité de l’économie française. Malgré la réduction de la facture pétrolière, le commerce extérieur français est toujours handicapé par une industrie manufacturière atone. Pour l’ensemble de l’année 2016, le déficit devrait atteindre au moins 50 milliards alors que dans le même temps l’Allemagne devrait enregistrer un excédent supérieur à 200 milliards.  Selon les douanes, le déficit du commerce extérieur français s’est détérioré de 1,1 milliard d’euros au premier semestre 2016, sapant les espoirs du gouvernement de le limiter à 40,3 milliards d’euros contre 45,7 milliards en 2015. Pour les analystes, le ralentissement économique mondial explique en partie cette contre-performance. Mais la situation se redresse depuis 2011. Le bilan semestriel du commerce extérieur français publié vendredi 5 août par les Douanes est en passe de saper l’espoir du gouvernement : ramener le déficit commercial 2016 à 40,3 milliards d’euros contre 45,7 milliards l’année dernière. Le secrétaire d’État au commerce extérieur, Matthias Fekl, l’a reconnu dans une interview accordée au Figaro : le déficit « risque de se creuser à nouveau ». Ce dernier s’est en effet détérioré de 1,1 milliard d’euros, à 24 milliards, pendant les six premiers mois de l’année 2016. Selon les Douanes, cette mauvaise performance s’explique surtout par « l’élargissement du déficit manufacturier qui l’emporte sur l’allégement de la facture énergétique. » Les ventes de matériel aéronautique et spatial « notamment vers l’Asie et le Proche et Moyen-Orient » ont marqué le pas, selon les Douanes, pénalisant fortement les exportations françaises. De fait, ces exportations ont reculé de 1,4 % par rapport au semestre précédent. D’autres secteurs exportateurs sont pénalisés avec une baisse des ventes de produits chimiques et métallurgiques mais aussi celles d’équipement informatique, électronique ou électrique… En règle générale, les ventes ont souffert du ralentissement économique des grands pays émergents, comme la Chine ou le Brésil, mais fléchissent aussi en Europe, comme celles vers les Pays-Bas ou l’Espagne. Au contraire, le déficit s’est amélioré concernant les ventes vers l’Allemagne, se réduisant d’un milliard d’euros. Certains secteurs ont au contraire limité les dégâts du bilan général. Comme l’industrie navale avec la livraison du plus grand paquebot du monde : le navire « Harmony of the seas », mais aussi les matériels ferroviaires ou les produits pharmaceutiques. Le secteur de l’automobile tire aussi son épingle du jeu avec une consolidation .Au premier semestre 2016, les importations refluent aussi, mais de 1 %, dans une proportion moindre que les exportations. À noter que les importations automobiles ont « fortement » augmenté depuis l’Espagne, l’Italie ou encore les nouveaux membres de l’Union européenne. Les Douanes soulignent une « croissance soutenue » des acquisitions aéronautiques et spatiales, en raison notamment d’achats d’avions gros-porteur, de moteurs et de satellites aux États-Unis. Les achats énergétiques poursuivent quant à eux leur tendance à la baisse.

(Avec AFP)

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