Archive pour le Tag 'La'

Ferroviaire en Europe : hausse de la fréquentation..sauf pour le fret

Ferroviaire en Europe : fausse de la fréquentation..sauf pour le fret

 L’institut européen des statistiques, Eurostat, recense ainsi 429 milliards de voyageurs-kilomètres en train en 2023, contre 386 milliards en 2022 (+11,2%). Concrètement, cela veut dire que l’ensemble des clients du rail ont parcouru 429 milliards de kilomètres, en cumul, à travers l’Union européenne.

Sur son site, Eurostat précise qu’il s’agit du nombre le plus élevé relevé par les principales entreprises ferroviaires européennes depuis le début de la collecte de données il y a dix ans. Dans le détail, sur les 8 milliards de voyageurs ferroviaires enregistrés en 2023 dans l’UE, ils sont 34% à s’être rendu au moins une fois en Allemagne et 15% en France. Le nombre de clients a également augmenté de 29% en Croatie, de 28% en Irlande et 25% au Luxembourg.

 

Le transport de marchandises, lui, enregistre une légère baisse avec 378 milliards de tonnes-kilomètres ferroviaires en 2023, soit un recul de 4,9% par rapport à 2022. Le niveau de 2023 est ainsi le plus bas depuis 2015, selon Eurostat, à l’exception de l’année 2020 marquée par le ralentissement des activités dû au Covid-19. «Les performances du fret ferroviaire ont diminué au cours de tous les trimestres de 2023 par rapport aux mêmes trimestres de 2022, la plus forte baisse étant observée au deuxième (-9,2%) et au troisième trimestre (-7,5%)», conclut l’étude d’Eurostat.

 

Ligue 1 foot France: Vers la marginalisation avant la crise

Ligue 1 foot France:  Vers la marginalisation avant la crise

 

Interrogé par RMC ce dimanche, l’ancien candidat à l’élection présidentielle de la LFP  Cyril Linette s’inquiète de la situation des droits TV de la Ligue 1 et de l’avenir du foot professionnel en France

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Cette semaine, RMC Sport a indiqué que le nombre d’abonnés à DAZN, diffuseur télé de huit rencontres (sur neuf) de Ligue 1 par journée, s’élevait à 400 000. Un chiffre très bas et en dessous des attentes de la chaîne qui espérait le million d’abonnés à la fin de l’année.
«Canal, c’est 5 millions d’abonnés. DAZN, c’est 400.000. C’est pas très compliqué de faire le rapport. En gros, l’audience de la Ligue 1, elle a à peu près été divisée par dix, au minimum, par rapport à il y a 7-8 ans, a déploré Cyril Linette, ce dimanche matin dans les Grandes Gueules du Sport sur RMC. Et ce n’est pas le dernier choix de DAZN, ce sont des changements de diffuseurs sur les six dernières années qui ont conduit à changer quatre fois de diffuseurs, et à se diriger à chaque fois vers un diffuseur avec une assiette d’abonnés de plus en plus basse.»

 

L’ancien directeur général de PMU et l’Equipe, passé également par le groupe Canal+ et battu par Vincent Labrune lors de l’élection présidentielle de la LFP, considère aujourd’hui que «la Ligue 1 est en danger de mort». «Qui parle encore de Ligue 1 dans les bistrots ? Écoutez bien les conversations dans les bistrots, de moins en moins, a poursuivi Linette.

Sport automobile F1 : la France enfin sur le podium

Sport automobile F1 : la France enfin sur le podium

Max Verstappen, victorieux du Grand Prix du Brésil ce dimanche. Le Batave a fait parler son talent tout d’abord, dimanche, après des qualifications manquées et une pénalité de cinq places pour changement de moteur. Par ailleurs deux Français sont montés sur le podium, un événement qu’on attendait depuis plus de 25 ans. 

Deux Français sur le podium avec Alpine, Il fallait remonter au GP d’Espagne 1997 où Jacques Villeneuve l’avait emporté devant Olivier Panis et Jean Alesi. Cette fois, Esteban Ocon et Pierre Gasly ont été devancés par Max Verstappen. Mais, les deux Français ont été brillants.

Présidentielle Moldavie : Victoire de la démocratie

Présidentielle  Moldavie : Victoire de la démocratie

 Victoire de la démocrate Maïa Sandu face à un candidat pro-russe pour un second mandat présidentiel et en dépit des manœuvres de Poutine

 

 

 

La Cop16 biodiversité : pas d’accord sur le financement

La Cop16 biodiversité : pas d’accord  sur le financement 

La COP16 biodiversité s’est terminée samedi à Cali (Colombie), échouant à obtenir un accord sur le financement de la feuille de route que l’humanité s’est fixée pour stopper la destruction de la nature d’ici 2030.
Le pire est que la réunion finale  s’est déroulée dans la plus grande confusion avec une absence de quorum  signifiant  l’opposition de nombreux pays pour participer au financement de la biodiversité.

Après plus de dix heures d’âpres débats nocturnes samedi, les pays ont  enfin d’aborder le sujet le plus explosif de la conférence : comment atteindre d’ici 2030 l’objectif de porter à 200 milliards de dollars par an les dépenses mondiales pour sauver la nature.

 

 

Inflation États-Unis : encore en baisse.. comme la croissance

Inflation États-Unis : encore en baisse.. comme la croissance

 

Aux États-Unis, comme ailleurs y compris en France, la nette baisse de l’inflation constitue une bonne nouvelle. Une évolution qu’on attribue en partie à la politique monétaire avec une réduction progressive des taux d’intérêt. Mais une diminution qui pourrait bien provenir aussi du tassement de la croissance mondiale en particulier des conséquences des difficultés économiques chinoises ( responsable par exemple notamment du tassement allemand en Europe).

Même aux États-Unis des inquiétudes sérieuses naissent à propos de l’évolution du nombre de chômeurs. Autant d’éléments pour encourager encore les banques centrales à diminuer leur taux d’intérêt.

Le département du Commerce américain , l’indice d’inflation PCE a reculé à 2,1% sur un an, contre 2,3% en août, atteignant presque l’objectif de 2% fixé par la Banque centrale américaine (Fed).

Dans le détail, en excluant les prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, l’inflation dite sous-jacente est stable sur un an, à 2,7%, mais enregistre également une légère accélération sur un mois, à 0,3% contre 0,2%. Une autre mesure de l’inflation, l’indice CPI, publié plus tôt dans le mois et sur lequel sont indexées les retraites, est également tombé en septembre à son plus bas niveau depuis février 2021, 2,4% sur un an.
De l’autre côté de l’atlantique, en France donc, l’inflation semble se stabiliser. C’est ce que disent les dernières estimations provisoires de l’Insee sur le sujet, puisque après 1,1% en septembre, les prix à la consommation ont augmenté de 1,2% au mois d’octobre, sur un an. En outre, l’indice des prix à la consommation tricolore harmonisé (IPCH), qui permet les comparaisons entre pays européens, augmente de 1,5% en octobre, après 1,4% en septembre. Mais là aussi on constate une évolution négative du chômage

 

Projet Budget : Un nouvel impôt sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

Projet Budget : Un nouvel impôt sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

 

« Je suis favorable à des taxes sur les sucres transformés », avait affirmé fermement la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, lors d’un entretien dans La Tribune Dimanche. Notons déjà que les produits en cause sont évidemment déjà taxés. Pourquoi pas aussi envisager le rétablissement de l’ancienne taxe sur le sel ( La gabelle, Impôt sur le sel créé par Charles d’Anjou, comte de Provence, en 1259). Dans le cadre  de cette foire fiscale on pourrait aussi imaginer une taxe sur la marche à pied. En effet les piétons à chaque pas détériorent les infrastructures. Et pour des raisons écologiques, on pourrait aussi imaginer un impôt sur l’air que l’on respire. Bref le champ des possibles en matière d’impôt est immense et la France se caractérise par des capacités d’ingénierie fiscale insondable. On peut sans doute davantage régulé l’utilisation des sucres mais il n’est pas forcément nécessaire de créer un nouvel impôt pour cela.

Pourtant, ce mardi, elle s’est contentée aujourd’hui d’évoquer des mesures sur les sodas, s’en remettant pour le reste au fait de « convaincre » l’industrie agroalimentaire. « Modifier la taxation sur les sodas, par exemple en faisant en sorte qu’elle soit plus simple et plus contraignante également pour les industriels, je souscris à cette proposition », a-t-elle déclaré à l’Assemblée nationale.

« Par contre, pour ce qui est de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire, je crois que nous devons, plutôt que de vouloir systématiquement taxer, (les) convaincre qu’ils aillent vers des recettes utilisant beaucoup moins de sucres », a-t-elle poursuivi.

Un pas en arrière qui survient après un désaccord avec la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, qui s’est, de son côté, opposée à l’idée de mettre « des boulets aux pieds » des industriels français.

 

Politique-Algérie : la rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime

Politique-Algérie : la rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime
Il est clair que le parti pris de la France en faveur de relations privilégiées avec le Maroc va encore accentuer les différends avec l’Algérie. En réalité, un  différend qui sert de rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime. L’indépendance algérienne a en effet été mise sous tutelle des militaires proches de l’ancien FLN qui se sont partagés pouvoir et ressources du pays. Et pour perpétuer leur mainmise sur le pays, ils utilisent le discours antifrançais récurrent. Le soutien de la France au Maroc sur l’affaire du Sahara va servir au pouvoir militaire algérien pour nourrir encore leur illégitimité.

Pourtant l’Algérie est un pays exceptionnellement riche mais les ressources sont appropriées par la classe dirigeante proche des militaires Sur le plan économique, le pays se démarque avec le 3ème PIB du continent africain, estimé à 244,7 Mds USD en 2023 selon le FMI, et le PIB par habitant le plus élevé du Maghreb, atteignant 4 982 USD en 2023.Dans le même temps le salaire minimum a été fixé à 300 € par mois mais la moyenne tourne autour de 200. Des chiffres qui témoignent du détournement de richesse du pays.

Mais cette injustice et ce pillage est masqué par les propos systématiquement antifrançais d’un pouvoir dirigé en réalité par les militaires qui se partagent la manne du pays.

Contrairement au Maroc, l’Algérie n’a pas réussi à se structurer et s’est contentée de dilapider ses immenses ressources sans que le pays en bénéficie réellement. Pire politiquement toujours pour justifier le caractère libéral du pouvoir, il se rapproche maintenant de Poutine !

Politique-Algérie : la rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime

Politique-Algérie : la rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime
Il est clair que le parti pris de la France en faveur de relations privilégiées avec le Maroc va encore accentuer les différends avec l’Algérie. En réalité, un  différend qui sert de rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime. L’indépendance algérienne a en effet été mise sous tutelle des militaires proches de l’ancien FLN qui se sont partagés pouvoir et ressources du pays. Et pour perpétuer leur mainmise sur le pays, ils utilisent le discours antifrançais récurrent. Le soutien de la France au Maroc sur l’affaire du Sahara va servir au pouvoir militaire algérien pour nourrir encore leur illégitimité.

Pourtant l’Algérie est un pays exceptionnellement riche mais les ressources sont appropriées par la classe dirigeante proche des militaires Sur le plan économique, le pays se démarque avec le 3ème PIB du continent africain, estimé à 244,7 Mds USD en 2023 selon le FMI, et le PIB par habitant le plus élevé du Maghreb, atteignant 4 982 USD en 2023.

Mais cette injustice et ce pillage est masqué par les propos systématiquement antifrançais d’un pouvoir dirigé en réalité par les militaires qui se partagent la manne du pays.

Contrairement au Maroc, l’Algérie n’a pas réussi à se structurer et s’est contentée de dilapider ses immenses ressources sans que le pays en bénéficie réellement. Pire politiquement toujours pour justifier le caractère libéral du pouvoir, il se rapproche maintenant de Poutine !

Vincent Bolloré, le nationaliste qui veut échapper à la fiscalité française

Vincent Bolloré, le nationaliste qui veut échapper à la fiscalité française 

Le projet de scission du groupe de médias et de communication en quatre entités séparées vise notamment  à contourner les règles financières françaises au profit de l’homme d’affaires.. Tandis que les responsables politiques débattent de l’opportunité de confier le Doliprane à un fonds d’investissement américain, un groupe du CAC 40 est en passe d’être éparpillé façon puzzle entre Londres, Amsterdam et Paris sous l’impulsion d’un financier bien français. ( papier du Monde
Le conseil de surveillance de Vivendi, dont le groupe Bolloré détient 29,9 %, a approuvé, lundi 28 octobre, un projet de scission, visant à scinder le groupe en quatre sociétés cotées dans trois pays : Havas à Amsterdam, Canal+ à Londres, Louis Hachette à Paris, ainsi que le bout restant de Vivendi, l’éditeur de jeux vidéo Gameloft et des participations dans Telecom Italia et Universal Music.Objectif, « révéler le vrai potentiel des actifs de Vivendi », affirme aux Echos Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance du groupe en instance d’éviscération, et futur président du conseil de surveillance de Canal+ et PDG d’Havas NV. Comprenez, la somme des morceaux vaudra plus cher que l’actuel fourre-tout. Pour cette raison, il est probable que les actionnaires, appelés à voter le 9 décembre, donneront leur feu vert à une chirurgie lourde, non sans conséquences pour les intérêts français.

Car une télé, ce n’est pas une entreprise comme une autre. On peut s’interroger sur l’opportunité de laisser un acteur télévisuel, premier financeur du cinéma français, pesant dans le débat démocratique à travers sa chaîne CNews, se coter à la City.

Havas, de son côté, verra non seulement ses actions négociées sur la Bourse d’Amsterdam, mais sa holding de tête deviendra à cette occasion une société néerlandaise, presque deux cent ans après la création de la célèbre agence par Charles-Louis Havas.

Budget : Un nouvel impôt sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

Budget : Un nouvel impôt sur le sucre ? Aussi sur le sel, sur la marche à pied et l’air que l’on respire ?

 

« Je suis favorable à des taxes sur les sucres transformés », avait affirmé fermement la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, lors d’un entretien dans La Tribune Dimanche. Notons déjà que les produits en cause sont évidemment déjà taxés. Pourquoi pas aussi envisager le rétablissement de l’ancienne taxe sur le sel ( La gabelle, Impôt sur le sel créé par Charles d’Anjou, comte de Provence, en 1259). Dans le cadre  de cette foire fiscale on pourrait aussi imaginer une taxe sur la marche à pied. En effet les piétons à chaque pas détériorent les infrastructures. Et pour des raisons écologiques, on pourrait aussi imaginer un impôt sur l’air que l’on respire. Bref le champ des possibles en matière d’impôt est immense et la France se caractérise par des capacités d’ingénierie fiscale insondable. On peut sans doute davantage régulé l’utilisation des sucres mais il n’est pas forcément nécessaire de créer un nouvel impôt pour cela.

Pourtant, ce mardi, elle s’est contentée aujourd’hui d’évoquer des mesures sur les sodas, s’en remettant pour le reste au fait de « convaincre » l’industrie agroalimentaire. « Modifier la taxation sur les sodas, par exemple en faisant en sorte qu’elle soit plus simple et plus contraignante également pour les industriels, je souscris à cette proposition », a-t-elle déclaré à l’Assemblée nationale.

« Par contre, pour ce qui est de l’ensemble de l’industrie agroalimentaire, je crois que nous devons, plutôt que de vouloir systématiquement taxer, (les) convaincre qu’ils aillent vers des recettes utilisant beaucoup moins de sucres », a-t-elle poursuivi.

Un pas en arrière qui survient après un désaccord avec la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, qui s’est, de son côté, opposée à l’idée de mettre « des boulets aux pieds » des industriels français.

 

La menace de grippe aviaire chez les animaux

La menace de grippe aviaire chez les animaux

La menace de la grippe mortelle (H5N1) dans le milieu aviaire se diffuse désormais dans d’autres catégories d’animaux notamment le bétail. En particulier les bovins mais aussi les porcs. Un porc a été infecté par le virus de la grippe aviaire dans l’État de l’Oregon (nord ouest), une première aux États-Unis, ont indiqué mercredi 30 octobre les autorités. 

Cette annonce intervient alors que les États-Unis sont confrontés à une propagation inédite du virus dans les troupeaux de vaches. Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre. Le séquençage génomique du virus provenant des volailles infectées n’a révélé «aucun changement du virus» qui laisserait penser qu’il est devenu «davantage transmissible entre humains», selon le communiqué de l’USDA.

 

Certains virus influenza aviaires ou porcins peuvent infecter l’Homme, et des cas sporadiques sont régulièrement détectés. Le risque de transmission à l’homme des virus influenza aviaires à potentiel zoonotique qui circulent actuellement est faible.

Algérie : la rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime

Algérie : la rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime
Il est clair que le parti pris de la France en faveur de relations privilégiées avec le Maroc va encore accentuer les différends avec l’Algérie. En réalité, un  différend qui sert de rente mémorielle pour perpétuer un régime illégitime. L’indépendance algérienne a en effet été mise sous tutelle des militaires proches de l’ancien FLN qui se sont partagés pouvoir et ressources du pays. Et pour perpétuer leur mainmise sur le pays, ils utilisent le discours antifrançais récurrent. Le soutien de la France au Maroc sur l’affaire du Sahara va servir au pouvoir militaire algérien pour nourrir encore leur illégitimité.

Pourtant l’Algérie est un pays exceptionnellement riche mais les ressources sont appropriées par la classe dirigeante proche des militaires Sur le plan économique, le pays se démarque avec le 3ème PIB du continent africain, estimé à 244,7 Mds USD en 2023 selon le FMI, et le PIB par habitant le plus élevé du Maghreb, atteignant 4 982 USD en 2023.

Mais cette injustice et ce pillage est masqué par les propos systématiquement antifrançais d’un pouvoir dirigé en réalité par les militaires qui se partagent la manne du pays.

Contrairement au Maroc, l’Algérie n’a pas réussi à se structurer et s’est contentée de dilapider ses immenses ressources sans que le pays en bénéficie réellement. Pire politiquement toujours pour justifier le caractère libéral du pouvoir, il se rapproche maintenant de Poutine !

Les Français découvrent la crise financière

Les Français découvrent la crise financière

 

Alors que les débats sur la loi de finance, suspendus, doivent reprendre le 5 novembre à l’Assemblée nationale, les enquêtes d’opinion montrent des Français désorientés et inquiets face à une crise budgétaire inédite. À la veille des élections législatives de juin 2024, l’enquête l’enquête Ipsos pour Le Monde, la Fondation Jean-Jaurès, le CEVIPOF et l’Institut Montaigne demandait à un large échantillon de la population électorale quels avaient été les trois sujets qui avaient compté lors des élections européennes qui venaient d’avoir lieu. Le pouvoir d’achat, l’immigration et la sécurité des biens et des personnes arrivaient en tête, alors que le montant des déficits publics n’arrivait qu’en neuvième position. Ce classement reflétait la stabilité des préoccupations de ces dernières années. Deux mois plus tard, Bruno Le Maire, alors ministre de l’économie démissionnaire, catapultait dans l’espace public une annonce aux effets comparables à ceux d’une bombe à fragmentation : « l’augmentation extrêmement rapide des dépenses des collectivités territoriales pourrait à elle seule dégrader les comptes 2024 de 16 milliards d’euros ». Avec la nomination de Michel Barnier, les déficits publics et l’urgence budgétaire ont exercé un puissant effet de cadrage sur la communication et l’action du gouvernement (le premier ministre s’est engagé à « dire la vérité&nbsp sur la situation financière ;» devant les députés).

 

par Bruno Cautrès
Chercheur en sciences politiques, Sciences Po dans The Conversation

Ces dernières semaines, plusieurs enquêtes d’opinion attestent d’une forte augmentation des préoccupations vis-à-vis de la dette et des déficits publics : le Baromètre politique Ipsos-La Tribune Dimanche de septembre et d’octobre 2024 montre que si le pouvoir d’achat demeure la première préoccupation des Français (50 %), suivi de l’avenir du système social (44 %), du niveau de la délinquance (32 %) et de l’immigration (31 %), la préoccupation à l’égard du niveau de la dette et des déficits progresse nettement (29 %, + 4 points par rapport à septembre), se plaçant désormais devant la protection de l’environnement (27 %).

La récente enquête réalisée par Elabe par l’Institut Montaigne et Les Échos montre qu’une large majorité des personnes interrogées jugent urgent de réduire la dette publique (82 %) et 41 % déclarent que cela est « très urgent ». De même, 74 % des personnes interrogées pensent « qu’en utilisant différemment l’argent public, on peut maintenir, voire améliorer la qualité des services publics tout en réduisant les dépenses ». Les manières de réduire la dette qui sont prioritairement mises en avant par les enquêtes d’opinion se concentrent sur la réduction des aides aux entreprises et la réduction de certaines dépenses sociales (famille et chômage).

L’effet de sidération-déflagration produit par la révélation de la situation budgétaire du pays prolonge donc ses effets depuis des semaines. Plusieurs signaux montrent une opinion désorientée, dans le doute et l’inquiétude : les cotes de popularité de Michel Barnier sont assez moyennes avec une tendance à la baisse ; si le premier ministre disposait d’un crédit de confiance dans l’opinion au lendemain de sa nomination, celui-ci a clairement reculé. Les Français étaient dès le début assez dubitatifs sur sa capacité à apporter des réponses pour améliorer leur quotidien et même à agir efficacement pour rétablir les comptes publics.

Quant au chef de l’État, tous les signaux sont passés au rouge : popularité basse, voire très basse, revenue à ses niveaux de soutien les plus faibles de la crise des « gilets jaunes » et net effritement du soutien à son action dans le socle de son électorat de 2022. Ajoutons que, pour près d’un Français sur deux, la situation économique de la France est « extrêmement grave » et fait craindre le scénario d’une faillite de l’État.

Loin de la « clarification » voulue par Emmanuel Macron lorsqu’il annonça la dissolution, c’est donc la confusion, l’anxiété et le pessimisme qui sortent renforcés de cette séquence. Les annonces du gouvernement et les débats parlementaires sur le budget n’ont rien arrangé. La valse des annonces, les chiffres astronomiques des déficits, les contestations des chiffrages créent une situation profondément anxiogène pour les acteurs économiques et pour les ménages. Les quasi-dégradations de la France par les agences de notation complètent un sentiment diffus de perte de puissance, de perte de souveraineté et de perte de contrôle. Le président de la Cour des comptes a lui-même parlé de déficits « hors de contrôle ».
Pour celles et ceux qui suivent l’actualité, il est devenu presque impossible de se repérer dans le dédale des débats parlementaires et des chiffres incommensurables : on ne sait plus qui rejette quoi, qui soutient qui, quel est le calendrier de ces débats, qui est dans la majorité, à qui la faute. Rarement, et peut-être jamais dans l’histoire parlementaire de la Ve République, un tel chaos n’a obscurci l’horizon politique. Pris dans un épais brouillard, les Français s’interrogent. Comment en sommes-nous arrivés là ? Est-ce vraiment grave ? A-t-on caché la vérité par omission ou pire ? Faut-il épargner pour faire face aux futurs impôts et taxes ?

Le plus inquiétant est le pouvoir négatif de toutes ces questions sans réponses dans un pays marqué par une profonde défiance politique et un pessimisme social affirmé : dans le Baromètre de la confiance politique du Cevipof de février, on constatait un état d’esprit des Français profondément marqués par les sentiments pessimistes et négatifs, à des niveaux parmi les plus hauts de la série de cette enquête depuis 2009. Si d’autres démocraties européennes (Allemagne, Italie et Pologne) connaissent également une crise de confiance politique, c’est en France qu’elle s’exprime le plus fortement.

Autant de signaux qui indiquent toute la complexité de la situation française d’aujourd’hui et l’équilibre très fragile sur lequel repose l’exécutif. Comme dans un jeu de dominos, tout se tient : telle réduction des dépenses, telle taxation, induit de nombreuses questions : est-ce vraiment « juste », « équitable », « égalitaire » ? Cela doit-il s’accompagner d’une réflexion sur les salaires, les conditions de travail et de vie, les barèmes d’imposition ? Encore un nouveau jeu de questions complexes que le politique est bien embarrassé de trouver sur son chemin de réductions des dépenses et d’augmentations d’impôts.

En égrenant les annonces qui tantôt ciblent les fonctionnaires, tantôt les « riches », une autre fois les assurés sociaux, en faisant emprunter aux acteurs économiques et aux ménages l’ascenseur fiscal émotionnel (j’augmente, je n’augmente pas, je monte et je descends), la situation actuelle ne favorise pas la réflexion et l’analyse. En utilisant les termes de Daniel Kahneman, l’avalanche d’annonces dans un temps court, mobilise sans doute davantage notre « système 1 » (intuitif, rapide mais s’en remet aux émotions) que notre « système 2 » (qui a besoin de temps, requiert de la concentration et un esprit analytique).

La qualité d’un vrai débat démocratique sur nos choix publics et budgétaires s’en trouve affectée alors que ce débat serait plus que jamais nécessaire. Les Français sont donc écartelés par des injonctions et des affirmations contradictoires portées par des chiffres sur lesquels personne ne s’accorde.

La seule voie raisonnable serait qu’à travers les choix budgétaires, s’affirme un projet de société, donnant du sens afin de sortir de la situation anxiogène que les citoyens subissent depuis des mois. Mais l’affirmation d’un choix public dominant doit normalement s’exprimer par les élections ou d’autres formes de consultation populaire. On revient alors à la seule question fondamentale : quel est le mandat populaire sur lequel reposent les choix publics ?

Le cœur du problème est peut-être notre déficit démocratique, sans nier la réalité de nos déficits tout court.

La dictature du tribunal médiatique

La dictature du tribunal médiatique

 Jade Dousselin, avocate de profession, s’interroge sur le rôle du phénomène « du tribunal médiatique » dans les affaires judiciaires. Vient-il réparer les défaillances de notre système ou est-il simplement un dangereux miroir aux alouettes ? ( dans la Tribune)

Depuis quelques mois maintenant, nous, acteurs du monde judiciaire, nous interrogeons sur ce nouveau phénomène dit « du tribunal médiatique » et sur son rôle dans nos affaires judiciaires. Mais de quoi ce tribunal médiatique est-il le nom ? Vient-il réparer les défaillances de notre système ou est-il simplement un dangereux miroir aux alouettes ? La réalité qui s’impose à nous, c’est que le tribunal médiatique oblige les auxiliaires de justice que nous sommes à l’intégrer dans l’exercice de leur fonction, afin que l’émotion ne prenne pas le pas sur la raison. Aujourd’hui, chaque fait judiciaire, réel ou supposé, est commenté, disséqué, analysé, sur-analysé par la presse et les réseaux sociaux.

Cette course à l’information et à son commentaire tend à déformer la réalité, avec comme conséquence trop fréquente une mise à mal de la vie privée des parties concernées et un piétinement de la présomption d’innocence des mis en cause. Je pense, par exemple, à l’affaire du petit Émile, à celle de M. Palmade ou encore plus récemment à celle de M. Mbappé, quand son implication n’est même pas encore confirmée. Il est des costumes trop bien taillés pour espérer que la justice parvienne un jour à vous en défaire totalement. Comment imaginer, malgré la force d’impartialité dont ils aimeraient faire preuve, que des magistrats, après des mois et des années d’habillage médiatique, puissent encore parvenir à rendre justice sans aucune influence extérieure ?

Et nous, y parviendrions-nous ? Et vous, y parviendriez-vous ? Dans la presse, la hiérarchie des normes et du droit, comme nous l’entendons, s’efface souvent au profit d’un sensationnalisme toujours plus présent et pressant. Dans cet univers de l’immédiateté et de l’émotionnel exacerbés, le rôle de l’avocat est de rééquilibrer la pensée au service de fondamentaux souvent oubliés : le droit pénal juge à charge et à décharge, en fonction des faits et de la personnalité des individus concernés. La justice pénale condamne mais ne venge pas. Avant les victimes, c’est la société qu’elle doit réparer. De là naît une incompréhension : une répression, aussi forte soit-elle, peut-elle répondre à une douleur que l’on ne peut, par définition, pas quantifier ?

La question judiciaire, contrairement au sujet médiatique, répond au fait pénal, c’est-à-dire à une infraction et à son niveau de dangerosité. Pas à l’émotion qui en découle. Nous avons pu constater ces derniers mois à quel point ce gouffre peut parfois sembler infranchissable à beaucoup de citoyens, par exemple dans les affaires de délits routiers où le grand public réclame à cor et à cri des incarcérations préventives automatiques. Or, pour ces délits dits involontaires, la loi pénale impose par principe la liberté et par exception l’incarcération. Naît alors un schisme entre l’émotion populaire légitime et la réponse pénale, qui ne peut être le pendant de cette émotion. La limite à la critique de la place du média dans les affaires arrive lorsque le système judiciaire, qui devait être son rempart, devient lui-même défaillant.

Nous sommes face à deux univers défaillants qui ont le sentiment de pouvoir combler les manquements de l’un et de l’autre, sans imaginer qu’ils pourraient potentiellement les aggraver.

Et que les grands principes qui fondent notre droit – par les manquements dans leur exécution – font des médias des palliatifs. En effet, combien d’affaires auraient échappé à la justice si la presse n’avait pas été là pour briser une certaine omerta et amener dans le débat public des sujets jusqu’alors ignorés. Lorsqu’une personne est mise en cause sur la place publique pour des faits de violences, notamment à caractère sexuel, peut-on seulement brandir la présomption d’innocence comme seule réponse à la condamnation publique lorsque l’on sait les balbutiements allant jusqu’à la déficience de l’institution sur le sujet ? Nous sommes face à deux univers défaillants qui ont le sentiment de pouvoir combler les manquements de l’un et de l’autre, sans imaginer qu’ils pourraient potentiellement les aggraver.

L’émotion dont vous pensiez à un instant T qu’elle serait votre meilleur défenseur peut devenir demain le marchepied à l’injustice que vous redoutiez. Ces empressements mettent à mal nos fondements judiciaires et leur exécution concrète : l’écoute et l’accueil des victimes, la présomption d’innocence, l’impartialité de la décision pénale, la personnalisation de la peine et finalement la lutte contre l’arbitraire. C’est pour cela que le rôle de l’avocat que je suis, dans le débat public, est de créer des ponts entre ces mondes, et que j’ai la conviction que le fait de retrouver une balance médiatique permettra tôt ou tard à la justice de retrouver la sienne. Ne demandez pas à la justice d’être son propre avocat. Exigez de vous ce que vous êtes en droit d’exiger d’elle : le courage de la balance.

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