Trump-« Cour de Néron », « bouffon sous kétamine » l’intégralité du discours du sénateur Claude Malhuret sur les Etats-Unis

Trump-« Cour de Néron », « bouffon sous kétamine » l’intégralité du discours du sénateur Claude Malhuret sur les Etats-Unis

Depuis une semaine, son discours fait le tour de la planète. En dénonçant avec verve ce que sont devenus les Etats-Unis de Donald Trump, le sénateur Claude Malhuret a fait mouche et jouit d’une nouvelle notoriété outre-atlantique. Si c’est le début de son propos qui tourne sur les réseaux, le Sénat publie l’intégralité de son discours, où ils multiplient les attaques contre Donald Trump.

Face à l’attrait que suscite les mots de Claude Malhuret, nous publions ici l’intégralité de son discours

« L’Europe est à un tournant critique de son histoire. Le bouclier américain se dérobe, l’Ukraine risque d’être abandonnée, la Russie renforcée.

Washington est devenu la cour de Néron. Un empereur incendiaire, des courtisans soumis et un bouffon sous kétamine chargé de l’épuration de la fonction publique. C’est un drame pour le monde libre, mais c’est d’abord un drame pour les Etats-Unis.

Le message de Trump est que rien ne sert d’être son allié puisqu’il ne vous défendra pas, qu’il vous imposera plus de droits de douane qu’à ses ennemis et vous menacera de s’emparer de vos territoires tout en soutenant les dictatures qui vous envahissent.

Le roi du deal est en train de montrer ce qu’est l’art du deal à plat ventre. Il pense qu’il va intimider la Chine en se couchant devant Poutine, mais Xi Jin Ping, devant un tel naufrage, est sans doute en train d’accélérer les préparatifs de l’invasion de Taïwan.

Jamais dans l’histoire un Président des Etats-Unis n’a capitulé devant l’ennemi. Jamais aucun n’a soutenu un agresseur contre un allié. Jamais aucun n’a piétiné la constitution américaine, pris autant de décrets illégaux, révoqué les juges qui pourraient l’en empêcher, limogé d’un coup l’état-major militaire, affaibli tous les contre-pouvoirs et pris le contrôle des réseaux sociaux. Ce n’est pas une dérive illibérale, c’est un début de confiscation de la démocratie.

Rappelons-nous qu’il n’a fallu qu’un mois, trois semaines et deux jours pour mettre à bas la République de Weimar et sa constitution. J’ai confiance dans la solidité de la démocratie américaine et le pays proteste déjà. Mais en un mois Trump a fait plus de mal à l’Amérique qu’en quatre ans de sa dernière présidence.

Nous étions en guerre contre un dictateur, nous nous battons désormais contre un dictateur soutenu par un traître. Il y a huit jours, au moment même où Trump passait la main dans le dos de Macron à la Maison Blanche, les Etats-Unis votaient à l’ONU avec la Russie et la Corée du Nord contre les Européens, réclamant le départ des troupes russes. Deux jours plus tard, dans le bureau ovale, le planqué du service militaire donnait des leçons de morale et de stratégie au héros de guerre Zelensky, avant de le congédier comme un palefrenier en lui ordonnant de se soumettre ou de se démettre. Cette nuit, il a commis un pas de plus dans l’infamie, en stoppant la livraison d’armes, pourtant promises.

Que faire devant cette trahison ? La réponse est simple : faire face. Et d’abord ne pas se tromper. La défaite de l’Ukraine serait la défaite de l’Europe. Les pays baltes, la Géorgie, la Moldavie sont déjà sur la liste. Le but de Poutine est le retour à Yalta, où fut cédée la moitié du continent à Staline. Les pays du Sud attendent l’issue du conflit pour décider s’ils doivent continuer à respecter l’Europe ou s’ils sont désormais libres de la piétiner. Ce que veut Poutine, c’est la fin de l’ordre mis en place par les Etats-Unis et leurs alliés, il y a 80 ans, avec comme premier principe l’interdiction d’acquérir des territoires par la force. Cette idée est à la source même de l’ONU, où aujourd’hui les Américains votent en faveur de l’agresseur et contre l’agressé parce que la vision trumpienne coïncide avec celle de Poutine : un retour aux sphères d’influence, les grandes puissances dictant le sort des petits pays. A moi le Groenland, le Panama et le Canada ; à toi l’Ukraine, les pays baltes et l’Europe de l’Est ; à lui Taïwan et la mer de Chine. On appelle cela, dans les soirées des oligarques du golf de Mar-A-Lago, le « réalisme diplomatique ».

Nous sommes donc seuls. Mais le discours selon lequel on ne peut résister à Poutine est faux. Contrairement à la propagande du Kremlin, la Russie va mal. En trois ans la soi-disant deuxième armée du monde n’a réussi à grappiller que des miettes d’un pays trois fois moins peuplé. Les taux d’intérêts à 25 %, l’effondrement des réserves de devises et d’or, l’écroulement démographique, montrent qu’elle est au bord du gouffre. Le coup de pouce américain à Poutine est la plus grande erreur stratégique jamais commise lors d’une guerre.

Le choc est violent, mais il a une vertu : les Européens sortent du déni. Ils ont compris en un jour à Munich que la survie de l’Ukraine et l’avenir de l’Europe sont entre leurs mains et qu’ils ont trois impératifs.

Accélérer l’aide militaire à l’Ukraine pour compenser le lâchage américain. Pour qu’elle tienne. Et bien sûr pour imposer sa présence et celle de l’Europe dans toute négociation. Cela coûtera cher. Il faudra en terminer avec le tabou de l’utilisation des avoirs russes gelés. Il faudra contourner les complices de Moscou à l’intérieur même de l’Europe, par une coalition des seuls pays volontaires avec bien sûr le Royaume-Uni.

En second lieu, exiger que tout accord soit accompagné du retour des enfants kidnappés, des prisonniers, et de garanties de sécurité absolues. Après Budapest, la Géorgie et Minsk nous savons ce que valent les accords avec Poutine. Ces garanties passent par une force militaire suffisante pour empêcher une nouvelle invasion.

Enfin, et c’est le plus urgent parce c’est ce qui prendra le plus de temps, il faut rebâtir la défense européenne négligée au profit du parapluie américain depuis 1945 et sabordée depuis la chute du mur de Berlin.

C’est une tâche herculéenne. Mais c’est sur sa réussite ou son échec que seront jugés dans les livres d’histoire les dirigeants de l’Europe démocratique d’aujourd’hui.

Friedrich Merz vient de déclarer que l’Europe a besoin de sa propre alliance militaire. C’est reconnaître que la France avait raison depuis des décennies en plaidant pour une autonomie stratégique. Il reste à la construire.

Il faudra investir massivement, renforcer le Fonds européen de défense hors des critères d’endettement de Maastricht, harmoniser les systèmes d’armes et de munitions, accélérer l’entrée dans l’union de l’Ukraine qui est aujourd’hui la première armée européenne, repenser la place et les conditions de la dissuasion nucléaire à partir des capacités française et britannique, relancer les programmes de bouclier anti-missiles et de satellites. Le plan annoncé hier par Ursula von der Leyen est un très bon point de départ.

Et il faudra beaucoup plus. L’Europe ne redeviendra une puissance militaire qu’en redevenant une puissance industrielle. En un mot, il faudra appliquer le rapport Draghi. Pour de bon.

Mais le vrai réarmement de l’Europe, c’est son réarmement moral. Nous devons convaincre l’opinion, face à la lassitude et à la peur de la guerre, et surtout face aux comparses de Poutine, l’extrême droite et l’extrême-gauche. Ils ont encore plaidé hier à l’Assemblée nationale contre l’unité européenne, contre la défense européenne. Ils disent vouloir la paix. Ce que ni eux, ni Trump, ne disent, c’est que leur paix, c’est la capitulation, la paix de la défaite, le remplacement de de Gaulle Zelensky par un Pétain Ukrainien à la botte de Poutine, la paix des collabos qui ont refusé depuis trois ans toute aide aux ukrainiens.

Est-ce la fin de l’alliance atlantique ? Le risque est grand. Mais depuis quelques jours, l’humiliation publique de Zelensky, et toutes les décisions folles prises depuis un mois ont fini par faire réagir les américains. Les sondages sont en chute, les élus républicains sont accueillis par des foules hostiles dans leurs circonscriptions. Même Fox News devient critique. Les trumpistes ne sont plus en majesté. Ils contrôlent l’exécutif, le Parlement, la Cour Suprême et les réseaux sociaux. Mais dans l’histoire américaine les partisans de la liberté l’ont toujours emporté. Ils commencent à relever la tête.

Le sort de l’Ukraine se joue dans les tranchées. Mais il dépend aussi de ceux qui aux Etats-Unis veulent défendre la démocratie et ici de notre capacité à unir les Européens, à trouver les moyens de leur défense commune et à refaire de l’Europe la puissance qu’elle fut un jour dans l’histoire et qu’elle hésite à redevenir. Nos parents ont vaincu le fascisme et le communisme, au prix de tous les sacrifices. La tâche de notre génération est de vaincre les totalitarismes du XXIème siècle.

Vive l’Ukraine libre, vive l’Europe démocratique ».

Ukraine : vers un cessez-le-feu factice ?

Ukraine : vers un cessez-le-feu factice ?


« Donald Trump se trompe quand il juge qu’un cessez-le-feu partagé serait un pas de géant vers la fin de la guerre entre Moscou et Kiev » estime Alain Frachon Editorialiste au « Monde »

La négociation sur l’avenir de l’Ukraine, si elle a lieu, sera le vrai test de l’orientation stratégique des Etats-Unis, analyse dans sa chronique Alain Frachon, éditorialiste au « Monde ».Publié aujourd’hui à 05h30 Temps deLecture 3 min.

Rendons à Donald Trump ce qui lui revient : les Etats-Unis ont obtenu – extorqué, diront certains – l’accord de l’Ukraine pour un cessez-le-feu temporaire avec la Russie. Et accordons à Kiev d’avoir résisté pied à pied, depuis dix jours, avant de se ranger à une proposition de Washington qui leur est la moins défavorable possible.

Analysé à chaud, le document signé mardi 11 mars à Djedda, en Arabie saoudite, marque au minimum un début d’amélioration dans les relations américano-ukrainiennes. Si Moscou y adhère à son tour, l’arrêt des combats peut être le prélude à des négociations de paix – après trois ans d’une guerre aussi meurtrière que destructrice. Mais celles-ci seront autrement plus difficiles que les conversations de ces derniers jours au bord de la mer Rouge.

UE: pour un même impôt sur les sociétés à 10%

UE: pour un même impôt sur les sociétés à 10%

L’Europe doit se réveiller et repenser ses choix économiques pour éviter un décrochage de son PIB et un appauvrissement de sa population. Pour rivaliser avec l’Amérique, l’idée d’une fiscalité plus compétitive, à 10% sur les sociétés, pourrait être une voie à explorer. Par Bruno Alomar, ancien haut fonctionnaire au ministère des finances et à la Commission européenne (*) ( dans la Tribune)

La cause est entendue : l’Amérique de Donald Trump est pro-business, l’Europe ne l’est pas. Après l’Inflation Reduction Act (IRA) de Joe Biden, vécu par les Européens comme un coup de Jarnac contre la réindustrialisation de l’Europe – mezzo voce car l’Europe aime les présidents démocrates même quand ils lui font des misères – Donald Trump ne ménage ni ses paroles ni ses actes pour attirer les entreprises sur le sol américain.

En France et en Europe, beaucoup de grands chefs d’entreprise reconnaissent – et regrettent – qu’entre l’amoncellement des normes européennes et la fiscalité nationale excessive, l’Europe s’affiche comme clairement moins favorable aux affaires que l’Amérique. Dernier avatar : l’annonce de l’investissement par le géant CMA-CGM le 7 mars de 20 milliards d’investissements aux États-Unis et le passage de 10 à 30 pavillons américains.

Il y a pourtant, peu en disconviennent, urgence pour l’Europe à se reprendre. Son décrochage en matière de PIB est avéré. Sa croissance potentielle, de l’ordre de 1 à 1,5% contre 2,5% pour l’Amérique, condamne sa population à s’appauvrir face aux Américains. Son modèle social, qu’elle ne parvient pas à définir tant ses États sont divers, mais dont chacun comprend qu’il est de loin le plus généreux au monde pour ceux qui sont fragiles, et donc le plus cher pour ceux qui le financent, ne résistera pas à son décrochage économique, surtout dans un contexte de nouvelles dépenses (défense, environnement).

Alors, comment, vis-à-vis de l’Amérique, relever le gant ? Rappelons qu’au premier jour de son mandat, Donald Trump a signé deux « Executive Orders » qui remettent en cause toute forme de soutien des États-Unis aux travaux de l’OCDE visant à mettre en œuvre le taux minimal de taxation des bénéfices à 15%. Il a évoqué le fait de baisser drastiquement l’impôt sur les bénéfices, pour le fixer à 15%. Rappelons aussi, ironie de l’histoire, que c’est l’Amérique qui, avec brutalité, avait pourtant imposé à l’OCDE, donc à l’Europe, l’accord signé en octobre 2021 par 140 pays pour réformer la fiscalité sur les sociétés.

Puisque les temps sont à l’audace, osons une idée simple : les Européens peuvent unilatéralement renoncer à l’accord de 2021 et décider de battre l’Amérique sur son propre terrain en fixant l’imposition sur les sociétés à 10% dans tous les États-membres. Tentons d’en tracer les pistes et la signification.

D’abord, une telle mesure est facile à prendre. La fiscalité, beaucoup le regrettent, est pour l’essentiel une compétence nationale. C’est bien la raison pour laquelle les Brexiters, en faisant miroiter en 2016 une baisse drastique de la fiscalité pour faire du Royaume-Uni un « Singapour-sur-Tamise », ont menti éhontément : rien n’interdisait alors, dans l’Union européenne (UE), les différences de fiscalité. Longtemps, l’Irlande a fait de son faible impôt sur les bénéfices un atout, au grand dam de la France. En fait de baisse de l’impôt sur les sociétés, ironie là encore, la droite de Boris Johnson l’a d’ailleurs finalement augmenté. Les États membres de l’UE peuvent, chacun pour ce qui le concerne, simultanément, baisser leur taux d’imposition des bénéfices sur les sociétés à 10%, selon leurs procédures internes.

Ensuite, les Européens montreraient enfin qu’ils ont compris l’état du monde, mu non par les valeurs, mais par les intérêts. L’UE a transcrit par une directive du 14 décembre 2022 l’accord OCDE sur le taux minimum à 15%. Donald Trump fait assaut de brutalité ? Les Européens peuvent dénoncer l’accord et fixant un taux à 10%, montrant qu’ils ont compris le message et que eux aussi aiment les entreprises. Une décision unilatérale des États membres l’UE de ne plus mettre en œuvre la directive du 14 décembre 2022 serait aussi un message à l’égard d’une Commission dont les excès normatifs demandent à être corrigés et qui a besoin de comprendre dans beaucoup de domaines (la défense par exemple) qu’elle n’est qu’un exécutif et que ce sont les États qui décident.

Enfin, une telle baisse concertée permettrait aux Européens d’enfin être sérieux en matière de fiscalité et de marché. Car quel sens peut avoir à long terme un marché intérieur harmonisé à coups de directives pendant des années – avec quels efforts normatifs !- si les États membres se font une concurrence acharnée ici pour attirer les holdings (Pays-Bas, Luxembourg), ici pour attirer les retraités (Grèce, Italie, Portugal) etc. ?

Si cela est si simple, dirait-on, pourquoi ne le fait-on pas ? Pour une raison très simple, qui ne doit rien à la brutalité américaine et qui est la vraie maladie de l’UE : en matière de fiscalité sur les sociétés, les Européens, comme sur beaucoup de sujets, ne sont pas d’accord. Et l’on souhaite bon courage au ministre des finances français à la sensibilité de gauche revendiquée si une telle idée devait prospérer. Le dumping fiscal américain a donc de beaux jours devant lui.

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(1) Bruno Alomar, auteur de La réforme ou l’insignifiance : 10 ans pour sauver l’Union européenne (Ed.Ecole de Guerre – 2018)

La croissance française remise en cause en 2025 par la Banque de France

La croissance française remise en cause en 2025 par la Banque de France

La Banque de France abaisse déjà sa prévision de croissance pour 2025 à 0,7 %; Une première révision qui pourrait être suivie d’autres. En réalité la perspective de nombre d’institutions est celle d’une quasi stagnation de la croissance. Tout dépendra aussi de l’évolution géostratégique tant de la part des États-Unis que de Poutine

Après l’avoir envisagée à 1,2 %, puis à 0,9 % du PIB, l’institution révise une nouvelle fois à la baisse sa prévision de croissance pour 2025.

Le gouvernement dans sa loi de finances 2025, table sur une croissance de 0,9 % du PIB. Comme à l’accoutumée depuis neuf mois, le « mot-clé » pour expliquer cette détérioration est « l’incertitude », commente Olivier Garnier, directeur général des statistiques, des études et de l’international de la Banque de France. À ceci près que celle-ci a changé de nature : après s’être cristallisée sur la difficile adoption du budget, elle s’est reportée sur la menace américaine de droits de douane – mise à exécution ce mardi 12 mars.

Droits de douane américains: l’Europe riposte aussi

Droits de douane américains: l’Europe riposte aussi

La riposte de l’Europe à la décision américaine d’augmenter les droits de douane de 25 % sur l’acier l’aluminium aura été rapide, déterminée mais cependant proportionnée. En effet les hausses décidées par l’union européenne porteront sur le même montant d’échange autour d’une trentaine de milliards de dollars de biens américains importés.

De toute manière, ces hausses de taxes douanières réciproques vont peser de manière très négative sur le volume des échanges sur la croissance des pays concernés. On peut imaginer que les résultats de cette politique catastrophique et que des revirements américains, surtout de la part de trame, pourrait être intervenir. Ceci étend le mal est fait pour une grande partie car il a en outre instillé l’instabilité et l’inquiétude dans les échanges internationaux et dans les économies internes

États-Unis : le tourisme s’effondre aussi

États-Unis : le tourisme s’effondre aussi

Pour les États-Unis du fait de la politique de Trump : «Les intentions de départ sont en baisse de 25%»

En cause pour une partie le boycott des États-Unis mais aussi des prix exorbitants provoqués par une inflation galopante. Pourtant les Français, eux, seront encore plus nombreux à se rendre à l’étranger durant les vacances.

Alors que le Salon mondial du tourisme ouvre ses portes demain à Paris, le cabinet Protourisme dévoile la 20e édition annuelle de son «Panorama des vacances des Français 2025». Parmi les faits saillants, le recul inédit des intentions de départ des Français vers les «US» : -25% par rapport à l’an dernier. Dirigeant de Protourisme, Didier Arino avance plusieurs explications dans le Figaro

LE FIGARO. – Quels sont les principaux enseignements de votre étude sur les intentions des vacanciers français cette année ?

Didier ARINO. – Nous relevons d’abord que 62% des Français prévoient de partir en vacances dans des hébergements marchands (hôtels, campings…) cette année, ce qui représente plus de 41 millions de personnes. Soit une baisse de 2 millions en trois ans, sachant par exemple que, parmi les plus petits budgets, certains basculent encore cette année vers des séjours non marchands (hébergement chez des amis, etc.). Nous relevons aussi qu’une proportion plus importante de partants envisage de visiter un pays étranger en 2025. Précisément, plus de 15 millions de nos compatriotes envisagent de séjourner en France (- 600.000 par rapport à l’an passé) et d’y réserver un hébergement marchand en juillet-août ; et 8,3 millions de Français ont l’intention de partir à l’étranger, notamment en juillet ou en août. Soit 200.000 personnes de plus que l’an passé.


Y a-t-il un «effet pouvoir d’achat» ?

On peut dire que les États-Unis sont une destination devenue très chère, au point que le rapport qualité prix, dans les hôtels ou restaurants, est parfois discutable désormais. En parallèle, le pouvoir d’achat des touristes français s’érode en comparaison d’autres pays. Nos compatriotes prévoient un budget en baisse par rapport à l’an dernier pour séjourner à l’étranger cet été (3231 € par foyer, soit un recul de 500 €). Il y a donc aussi une logique à voir des destinations « meilleur marché » privilégiées dans les intentions, comme l’Asie, où la vie sur place est beaucoup moins onéreuse, ou le Maghreb, qui bénéficie à son tour d’un «effet rattrapage».

Foot–ligue des champions : le PSG contre l’anglais Aston Villa

Foot–ligue des champions : le PSG contre l’anglais Aston Villa

Le tableau de la phase finale des quarts qui se dérouleront les 8-9 avril (aller) et les 15-16 avril (retour)

PSG (FRA) – Aston Villa (ANG)
Real Madrid (ESP) – Arsenal (ANG)
Inter Milan (ITA) – Bayern Munich (ALL)
Borussia Dortmund (ALL) – Barcelone (ESP)

Poutine pris au piège de la guerre

Poutine pris au piège de la guerre

D’une certaine manière, Poutine est pris au piège de la guerre qui constitue la colonne vertébrale pour maintenir son régime de dictature.

Depuis que le camp occidental- mais bien au-delà- soutient la proposition commune des Américains et des ukrainiens, Poutine va devoir se positionner. Son problème est d’habiller ce qui constitue en réalité sa défaite par rapport à son projet de guerre. L’objectif était en effet d’envahir au départ en quelques jours l’ensemble de l’Ukraine. Non seulement il n’a réussi (ce qui est déjà intolérable) à prendre qu’ environ 20 % du territoire ukrainien mais il a surtout montré ses limites militaires. Il pourra difficilement crier victoire mais comme au KGB en Russie on a l’habitude de proclamer le contraire de la réalité. Le pire pour lui c’est qu’il a réussi à réveiller l’instinct de défense de l’Europe et même davantage. Pour beaucoup de pays dans le monde, il devient l’agresseur potentiel avec notamment sa guerre hybride qui consiste à déstabiliser les pays démocratiques

Le président américain a également pressé son homologue russe d’accepter la proposition de cessez-le-feu négociée la veille à Djedda. « Nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie et nous lui demandons instamment d’envisager de mettre fin à toutes les hostilités », a déclaré pour sa part un peu plus tôt dans la journée Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, lors d’une escale en Irlande sur le chemin du retour à Washington.

L’Assemblée pour la saisie des avoirs russes

L’Assemblée pour la saisie des avoirs russes

Avec cette résolution les députés veulent peser sur le gouvernement. Notons que les extrémistes de gauche et de droite (LFI, PC , rassemblement national) ont comme à la veille de la deuxième guerre mondiale montrait leur penchant l’agresseur. Un curieux pacifisme qui masque en réalité un soutien à l’impérialisme de Poutine mais aussi le rapport plus qu’ambigu de ces organisations à la démocratie libérale.

Les députés ont adopté mercredi 12 mars une résolution sur le renforcement du soutien à l’Ukraine, contenant notamment un appel à la saisie des avoirs russes gelés, à laquelle s’oppose le gouvernement. Sur cette question, comme sur celle de la construction d’une Europe de la défense ou encore du soutien au processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne, l’hémicycle s’est toutefois montré divisé lors des débats, parfois houleux. Le texte a été adopté avec 288 voix pour, et 54 contre, avec le soutien notamment des députés macronistes, socialistes, écologistes, et des partis de droite Les Républicains et Horizons. La France insoumise (LFI) et des députés communistes ont voté contre. Le Rassemblement national (RN) s’est lui abstenu.

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Face à l’attrait que suscite les mots de Claude Malhuret, nous publions ici l’intégralité de son discours

« L’Europe est à un tournant critique de son histoire. Le bouclier américain se dérobe, l’Ukraine risque d’être abandonnée, la Russie renforcée.

Washington est devenu la cour de Néron. Un empereur incendiaire, des courtisans soumis et un bouffon sous kétamine chargé de l’épuration de la fonction publique. C’est un drame pour le monde libre, mais c’est d’abord un drame pour les Etats-Unis.

Le message de Trump est que rien ne sert d’être son allié puisqu’il ne vous défendra pas, qu’il vous imposera plus de droits de douane qu’à ses ennemis et vous menacera de s’emparer de vos territoires tout en soutenant les dictatures qui vous envahissent.

Le roi du deal est en train de montrer ce qu’est l’art du deal à plat ventre. Il pense qu’il va intimider la Chine en se couchant devant Poutine, mais Xi Jin Ping, devant un tel naufrage, est sans doute en train d’accélérer les préparatifs de l’invasion de Taïwan.

Jamais dans l’histoire un Président des Etats-Unis n’a capitulé devant l’ennemi. Jamais aucun n’a soutenu un agresseur contre un allié. Jamais aucun n’a piétiné la constitution américaine, pris autant de décrets illégaux, révoqué les juges qui pourraient l’en empêcher, limogé d’un coup l’état-major militaire, affaibli tous les contre-pouvoirs et pris le contrôle des réseaux sociaux. Ce n’est pas une dérive illibérale, c’est un début de confiscation de la démocratie.

Rappelons-nous qu’il n’a fallu qu’un mois, trois semaines et deux jours pour mettre à bas la République de Weimar et sa constitution. J’ai confiance dans la solidité de la démocratie américaine et le pays proteste déjà. Mais en un mois Trump a fait plus de mal à l’Amérique qu’en quatre ans de sa dernière présidence.

Nous étions en guerre contre un dictateur, nous nous battons désormais contre un dictateur soutenu par un traître. Il y a huit jours, au moment même où Trump passait la main dans le dos de Macron à la Maison Blanche, les Etats-Unis votaient à l’ONU avec la Russie et la Corée du Nord contre les Européens, réclamant le départ des troupes russes. Deux jours plus tard, dans le bureau ovale, le planqué du service militaire donnait des leçons de morale et de stratégie au héros de guerre Zelensky, avant de le congédier comme un palefrenier en lui ordonnant de se soumettre ou de se démettre. Cette nuit, il a commis un pas de plus dans l’infamie, en stoppant la livraison d’armes, pourtant promises.

Que faire devant cette trahison ? La réponse est simple : faire face. Et d’abord ne pas se tromper. La défaite de l’Ukraine serait la défaite de l’Europe. Les pays baltes, la Géorgie, la Moldavie sont déjà sur la liste. Le but de Poutine est le retour à Yalta, où fut cédée la moitié du continent à Staline. Les pays du Sud attendent l’issue du conflit pour décider s’ils doivent continuer à respecter l’Europe ou s’ils sont désormais libres de la piétiner. Ce que veut Poutine, c’est la fin de l’ordre mis en place par les Etats-Unis et leurs alliés, il y a 80 ans, avec comme premier principe l’interdiction d’acquérir des territoires par la force. Cette idée est à la source même de l’ONU, où aujourd’hui les Américains votent en faveur de l’agresseur et contre l’agressé parce que la vision trumpienne coïncide avec celle de Poutine : un retour aux sphères d’influence, les grandes puissances dictant le sort des petits pays. A moi le Groenland, le Panama et le Canada ; à toi l’Ukraine, les pays baltes et l’Europe de l’Est ; à lui Taïwan et la mer de Chine. On appelle cela, dans les soirées des oligarques du golf de Mar-A-Lago, le « réalisme diplomatique ».

Nous sommes donc seuls. Mais le discours selon lequel on ne peut résister à Poutine est faux. Contrairement à la propagande du Kremlin, la Russie va mal. En trois ans la soi-disant deuxième armée du monde n’a réussi à grappiller que des miettes d’un pays trois fois moins peuplé. Les taux d’intérêts à 25 %, l’effondrement des réserves de devises et d’or, l’écroulement démographique, montrent qu’elle est au bord du gouffre. Le coup de pouce américain à Poutine est la plus grande erreur stratégique jamais commise lors d’une guerre.

Le choc est violent, mais il a une vertu : les Européens sortent du déni. Ils ont compris en un jour à Munich que la survie de l’Ukraine et l’avenir de l’Europe sont entre leurs mains et qu’ils ont trois impératifs.

Accélérer l’aide militaire à l’Ukraine pour compenser le lâchage américain. Pour qu’elle tienne. Et bien sûr pour imposer sa présence et celle de l’Europe dans toute négociation. Cela coûtera cher. Il faudra en terminer avec le tabou de l’utilisation des avoirs russes gelés. Il faudra contourner les complices de Moscou à l’intérieur même de l’Europe, par une coalition des seuls pays volontaires avec bien sûr le Royaume-Uni.

En second lieu, exiger que tout accord soit accompagné du retour des enfants kidnappés, des prisonniers, et de garanties de sécurité absolues. Après Budapest, la Géorgie et Minsk nous savons ce que valent les accords avec Poutine. Ces garanties passent par une force militaire suffisante pour empêcher une nouvelle invasion.

Enfin, et c’est le plus urgent parce c’est ce qui prendra le plus de temps, il faut rebâtir la défense européenne négligée au profit du parapluie américain depuis 1945 et sabordée depuis la chute du mur de Berlin.

C’est une tâche herculéenne. Mais c’est sur sa réussite ou son échec que seront jugés dans les livres d’histoire les dirigeants de l’Europe démocratique d’aujourd’hui.

Friedrich Merz vient de déclarer que l’Europe a besoin de sa propre alliance militaire. C’est reconnaître que la France avait raison depuis des décennies en plaidant pour une autonomie stratégique. Il reste à la construire.

Il faudra investir massivement, renforcer le Fonds européen de défense hors des critères d’endettement de Maastricht, harmoniser les systèmes d’armes et de munitions, accélérer l’entrée dans l’union de l’Ukraine qui est aujourd’hui la première armée européenne, repenser la place et les conditions de la dissuasion nucléaire à partir des capacités française et britannique, relancer les programmes de bouclier anti-missiles et de satellites. Le plan annoncé hier par Ursula von der Leyen est un très bon point de départ.

Et il faudra beaucoup plus. L’Europe ne redeviendra une puissance militaire qu’en redevenant une puissance industrielle. En un mot, il faudra appliquer le rapport Draghi. Pour de bon.

Mais le vrai réarmement de l’Europe, c’est son réarmement moral. Nous devons convaincre l’opinion, face à la lassitude et à la peur de la guerre, et surtout face aux comparses de Poutine, l’extrême droite et l’extrême-gauche. Ils ont encore plaidé hier à l’Assemblée nationale contre l’unité européenne, contre la défense européenne. Ils disent vouloir la paix. Ce que ni eux, ni Trump, ne disent, c’est que leur paix, c’est la capitulation, la paix de la défaite, le remplacement de de Gaulle Zelensky par un Pétain Ukrainien à la botte de Poutine, la paix des collabos qui ont refusé depuis trois ans toute aide aux ukrainiens.

Est-ce la fin de l’alliance atlantique ? Le risque est grand. Mais depuis quelques jours, l’humiliation publique de Zelensky, et toutes les décisions folles prises depuis un mois ont fini par faire réagir les américains. Les sondages sont en chute, les élus républicains sont accueillis par des foules hostiles dans leurs circonscriptions. Même Fox News devient critique. Les trumpistes ne sont plus en majesté. Ils contrôlent l’exécutif, le Parlement, la Cour Suprême et les réseaux sociaux. Mais dans l’histoire américaine les partisans de la liberté l’ont toujours emporté. Ils commencent à relever la tête.

Le sort de l’Ukraine se joue dans les tranchées. Mais il dépend aussi de ceux qui aux Etats-Unis veulent défendre la démocratie et ici de notre capacité à unir les Européens, à trouver les moyens de leur défense commune et à refaire de l’Europe la puissance qu’elle fut un jour dans l’histoire et qu’elle hésite à redevenir. Nos parents ont vaincu le fascisme et le communisme, au prix de tous les sacrifices. La tâche de notre génération est de vaincre les totalitarismes du XXIème siècle.

Vive l’Ukraine libre, vive l’Europe démocratique ».

Russie et guerre- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Russie et guerre- Comme en 39–45 l’extrême gauche et l’extrême droite plutôt du côté des envahisseurs

Inutile de tourner autour du pot la situation en Ukraine révèle les pires ambiguïtés des extrêmes tant à gauche qu’à droite; les deux d’ailleurs se montrant plus proches de Poutine que de l’Ukraine. Les deux qui  s’opposent à des interventions militaires européennes. Qui s’oppose tout autant au renforcement de la défense avec le masque du pacifisme pour cacher leur proximité avec Poutine. Une situation qui n’est pas sans rappeler celle de 39 45 quand l’extrême-gauche alors représentée par les communistes s’est alignée sur les soviétiques à travers le pacte germano soviétique. Et que l’extrême droit a pactisé avec les nazis. 

 

Cette extrême-gauche de l’époque est aujourd’hui représentée par les » insoumis ». À l’extrême droite, le compromis avec les envahisseurs se reproduit également. Notons aussi la mollesse des positions de la presse de droite et surtout l’ambiguïté. Pour l’extrême droite, c’est clair aucun soutien militaire dans le court terme, aucun concept de défense européenne y compris à moyen long terme. La position stratégique de Marine Le Pen, candidate actuellement nettement en tête pour les élections de 2027 pose un sérieux problème de crédibilité politique pour l’avenir du pays. Pour ceux qui à l’extrême droite ou aux franges minimisent ou ridiculisent le risque d’une guerre avec la Russie, c’est une manière de dissimuler leur alliance objective avec Poutine.

Les mêmes qui considéraient  comme ridicule une possible invasion de la France quand Allemagne a envahi la Pologne: les mêmes « pacifistes »,  les mêmes défaitistes. Et la même indécence de mettre sur le même pied d’égalité la responsabilité de l’envahisseur russe et les victimes de l’Ukraine. Ou quand l’histoire recommence plus de 80 ans après  avec les mêmes lâchetés, les mêmes trahisons

Un traitement simple pour réduire l’activité de la sclérose en plaques ?

Un traitement simple pour réduire l’activité de la sclérose en plaques ?
Une étude menée pendant dix ans en France montre que la supplémentation en vitamine D à haute dose diminue la progression de la maladie à un stade précoce.

La principale source de fabrication de vitamine D par l’organisme est l’exposition au soleil (les UV permettant la synthèse de cette molécule dans la peau). Or, on observe depuis les années 1960 que les cas de sclérose en plaques sont, en proportion, quatre fois plus nombreux en Scandinavie que dans le sud de l’Europe.
De nombreuses études ont été menées sur le sujet, mais faute de cohorte suffisante ou de justesse dans le dosage, les résultats publiés ne s’étaient jamais montrés concluants. De nouveaux travaux, coordonnés par le Pr Éric Thouvenot, neurologue au CHU de Nîmes et chercheur à l’Institut de génomique fonctionnelle de Montpellier, mettent pour la première fois en exergue les effets positifs de la supplémentation en vitamine D contre cette maladie auto-immune.

Renforcement des liens économiques entre le Canada et le Groenland

Renforcement des liens économiques entre le Canada et le Groenland

DÉCRYPTAGE – Ottawa et Nuuk, visés par les menaces d’annexion du président américain, ont signé un accord pour renforcer leurs liens économiques dans l’Arctique.

Conséquence directe des menaces de colonisation du Canada et du Groenland par les États-Unis, les deux zones visées par l’impérialisme de trame ont décidé de renforcer leurs liens économiques.

Mardi 4 mars, le président américain a encore répété que les États-Unis achèteraient l’île arctique « d’une manière ou d’une autre ». Ses menaces à l’encontre du Canada, qu’il entend annexer, sont récurrentes. Le président américain les a encore brandies ce mardi, expliquant en guise de bienvenue au nouveau premier ministre canadien, Mark Carney, que la « seule chose sensée à faire » pour le Canada est de rejoindre les États-Unis.

L’accord entre le Yukon, les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut d’une part, et le Groenland de l’autre, prend un sens éminemment politique. Multiplier les échanges commerciaux internationaux dans l’Arctique pourrait…

>Trump conduit le monde vers la catastrophe économique

Trump conduit le monde vers la catastrophe économique

De plus en plus nombreux sont les experts qui pensent que TRump conduit les États-Unis mais au-delà le monde entier vers la catastrophe économique. Avec des droits de douane augmentés dans des proportions invraisemblables qui varient de 10 % à 100 %, il est clair qu’on va d’abord tuer le commerce international. Les exportations ne pourront en effet être compétitives si on les affecte de telles taxes.

L’autre sujet d’inquiétude concerne les variations au jour le jour des propos invraisemblables de Truimp. Ainsi quand il parle d’augmenter les droits de douane canadien à 50 % avant de revenir à 25 % et sans doute au final de reculer encore. De tels propos sidèrent le monde économique et les acteurs économiques bloquent en attendant leur programme de développement et d’investissement. Les conséquences seront rapides elles se feront sentir des ce printemps sur l’activité mondiale. Déjà les bourses sont en train d’anticiper les bouleversements à venir et la bourse américaine particulier plonge dangereusement. Rien d’étonnant à cela alors que la croissance américaine était sur une très confortable tendance haussière de 3 %, elle pourrait chuter de 3 % en 2025.

Le Dow Jones qui avait perdu 2,08 % lundi, cédait encore 1,14 % mardi. L’indice S&P 500 s’est, lui, contracté de 2,70 % puis 0,76 %, lâchant plus de 7 % depuis l’investiture de Donald Trump. Le Nasdaq, fief des valeurs technologiques, a abandonné de son côté 4 % lundi, affichant sa pire performance depuis 2022, puis 0,18 % le lendemain. En quelques séances, les grands indices boursiers ont effacé leurs gains depuis l’élection de Donald Trump en novembre. Et la contagion est là : en Asie et en Europe, à de rares exceptions près, les Bourses étaient dans le rouge mardi.

Les marchés redoutent surtout l’impact économique des droits de douane conséquents dont Donald Trump menace la Terre entière et en particulier ses partenaires privilégiés. Le spectre d’une récession ressurgit même si cela ne fait pas partie des scénarios centraux. Plusieurs grandes banques américaines, dont Goldman Sachs, l’ont évoqué.

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