IA- GPT 5: une application générative de niveau doctorat

IA- GPT 5: une application générative de niveau doctorat

Sortie, jeudi 7 août, GPT-5 est présenté comme son modèle d’IA le « plus intelligent », le « plus rapide » et le « plus utile » à ce jour d’après Franceinfo

« GPT-5, c’est comme de parler à un expert de niveau doctorat sur n’importe quel sujet », a assuré Sam Altman, patron et cofondateur d’OpenAI, lors d’un briefing pour la presse. Il a comparé GPT-3, à l’oeuvre dans la première version de ChatGPT, à un lycéen qui « parfois donne la bonne réponse, et parfois répond n’importe quoi », et GPT-4 à un étudiant à l’université.La quasi-totalité des grands groupes numériques œuvrent de leur côté pour un développement de l’IA générative.. et payante.

L’accès à GPT 5 est gratuit avec un quota limité. Une fois cette limite atteinte, l’utilisateur bascule automatiquement sur GPT-5 mini, une version allégée du modèle. Cette offre permet néanmoins une première expérience avec un modèle capable de raisonnement.
Plus : limites d’usage nettement supérieures à la version gratuite pour un usage plus fluide.
Pro : accès illimité à GPT-5 ainsi qu’à GPT-5 Pro, la version la plus complète.
Team / Enterprise / EDU : GPT-5 devient le modèle par défaut pour les usages professionnels et éducatifs, avec un déploiement prévu la semaine suivante.

France- déficit commercial : toujours plus

France- déficit commercial : toujours plus


Le solde des échanges commerciaux de la France avec les autres pays constituent un véritable thermomètre d’une compétitivité qui malheureusement se dégrade encore. Ainsi Le solde se porte à moins 43 milliards d’euros au premier semestre. Et les droits de douane américains n’ont pas encore produit leurs effets néfastes.

Le solde s’est dégradé, nous montrent les derniers chiffres publiés par les douanes ce jeudi. Il se détériore de 2,8 milliards au deuxième trimestre 2025, après une baisse équivalente au premier. Ce qui porte le déficit à 43 milliards d’euros sur le semestre, soit une dégradation de 8 % par rapport à la même période en 2024. En cumul sur douze mois, notre déficit commercial, pour les marchandises, atteint 81,6 milliards d’euros.

France – Impact de droits de douane américains faible ?

France – Impact de droits de douane américains faible ?


L’appréciation de l’euro a un effet similaire à un droit de douane. Entre 2001 et 2005, l’euro s’est apprécié d’environ 50 % par rapport au dollar, une évolution qui a mécaniquement renchéri le prix des produits européens aux États-Unis. Les droits de douane de 15 % imposés par le président Trump agissent d’une manière similaire sur la compétitivité-prix des produits européens sur le marché américain (mais ils n’ont pas d’effet direct sur la compétitivité des produits américains en Europe). Ainsi, en termes de compétitivité-prix sur le marché américain, l’appréciation de l’euro au début des années 2000 a eu un effet environ trois fois plus fort que les droits de douane imposés par Donald Trump.

Par Sylvain Bersinger, économiste, fondateur du cabinet Bersingéco dans La Tribune

Les exportations européennes ont résisté à l’appréciation de l’euro
Les exportations européennes vers les États-Unis ont légèrement progressé entre 2001 et 2005, malgré l’effet défavorable du taux de change. Le taux de change n’est évidemment pas le seul déterminant des exportations, la croissance poussive des États-Unis sur cette période a également pu peser sur les ventes européennes (et, entre autres, expliquer l’appréciation de l’euro). Par exemple, la crise des subprimes de 2008-2009 a conduit à une baisse marquée des exportations européennes du fait d’une chute de la consommation américaine. Si l’on s’en réfère à l’expérience des années 2001-2005, il est peu probable que des droits de douane de 15 % conduisent à une baisse sensible des exportations européennes vers les États-Unis.

Les exportations françaises vers les États-Unis ont baissé de 13 % entre 2001 et 2005, soit la période pendant laquelle l’appréciation de l’euro a pénalisé la compétitivité des produits tricolores. La baisse a cependant été plus marquée lors de la crise des subprimes, ce qui indique que, plus que leur compétitivité prix, c’est la vigueur de la demande aux États-Unis qui impacte les flux commerciaux. Des droits de douane de 15 % devraient donc rogner les exportations françaises d’environ 4 % si l’on se base sur une proportionnalité entre l’effet change de 2001-2005 et la situation actuelle (estimation maximale puisque l’aéronautique est exempté de droits de douane). Avec des exportations françaises vers les États-Unis de 47 milliards d’euros en 20241, la perte ne serait que d’environ 2 milliards d’euros, soit moins de 0,1 point de PIB.

Une analyse détaillée par secteur montre que, parmi les principaux produits exportés par la France aux États-Unis, ce sont les ventes de machines2et d’aéronautique qui ont le plus souffert au début des années 2000. L’aéronautique étant exempté de droits de douane, ce secteur ne sera pas pénalisé par la guerre commerciale en cours. La maroquinerie, les vins et spiritueux ou les cosmétiques ne semblent pas avoir été pénalisés par l’appréciation de l’euro entre 2001 et 2005, probablement parce que les consommateurs de ces produits sont peu sensibles au prix. L’expérience du début des années 2000 laisse prévoir que ce sont surtout les exportations de machines qui souffriraient des droits de douane.

(1) D’après l’ITC
(2) Intitulé exact dans les données ITC: « Nuclear reactors, boilers, machinery and mechanical appliances; parts thereof »

Ukraine–Poutine: Trump prêt pour une rencontre hypothétique

Trump prêt pour une rencontre qui n’aura pas lieu


On continue évidemment de jouer au chat et à la souris côté américain sur le dossier ukrainien. Trump aurait sans doute pu envisager une rencontre avec Poutine mais il complique la situation en se montrant ouvert à une réunion avec Poutine mais aussi Zelinsky. Or on sait que Poutine refusera cette proposition de réunion avec le dirigeant ukrainien. L’objectif américain est sans doute de mettre un peu en difficulté sur le plan diplomatique un Poutine campé sur ses positions de défaite complète de l’Ukraine et qui réclame aussi le départ Zelinsky. Actuellement, même une réunion entre Trump et Poutine paraît hypothétique.

Pourtant Donald Trump est «ouvert à une rencontre à la fois avec le président (russe Vladimir) Poutine et avec le président Zelensky», a déclaré sa porte-parole, Karoline Leavitt, interrogée sur ces informations. Elle a précisé que «les Russes (avaient) fait part de leur désir de rencontrer» le président américain, dans un contexte qui s’est nettement tendu récemment entre Moscou et Washington.

Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a toutefois nuancé mercredi en affirmant qu’il y avait «encore beaucoup de travail» avant une éventuelle rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.

Droits de douane US: 50 % pour l’Inde

Droits de douane US: 50 % pour l’Inde

Pour punir les achats indiens de produits pétroliers à la Russie, les États-Unis ajoutent une taxe supplémentaire ou 25 % déjà décidés. Soit en tout 50 %. Les pénalités supplémentaires de 25 % constituent des représailles vis-à-vis de l’achat de pétrole russe

En 2024, les exportations indiennes vers l’Amérique ont atteint 87,4 milliards de dollars, creusant un déficit de près de 46 milliards pour les biens américains, en hausse de 5 % sur un an.

Croissance États-Unis: vers la stagnation ?

Croissance États-Unis: vers la stagnation ?


Difficile aujourd’hui de mesurer déjà les effets de la hausse générale des droits de douane sur l’activité aux États-Unis. Cela d’autant plus que nombres d’entreprises ont constitué d’énormes stocks avant l’application des nouveaux tarifs douaniers. D’ici quelques semaines et quelques mois la première traduction concrète devrait être une hausse de l’inflation. La consommation des ménages et des entreprises sera affecté par l’envolée des prix des imports. L’emploi déjà semble relativement stagner et le licenciement de la responsable des statistiques emplois par Trump n’y changera rien. L’activité dans les services semble nettement ralentir en juillet et se diriger vers la stagnation. Si la tendance devait se confirmer pendant plusieurs mois cela pourrait contraindre le président américain à revoir à la baisse sa stratégie de taxes douanières néfastes pour les États-Unis mais au-delà pour le monde entier.

Selon l’enquête mensuelle de la fédération professionnelle ISM, l’indice mesurant l’activité dans les services aux États-Unis s’est établi à 50,1% en juillet, contre 50,8% au mois de juin, flirtant avec la limite des 50% qui marque une contraction de l’activité.

«L’indice continue de refléter une croissance faible» et les répondants continuent de s’inquiéter de «l’impact lié aux droits de douane, avec une hausse notable des prix des matières premières», selon l’organisation.

Une mauvaise nouvelle pour les investisseurs qui scrutent depuis plusieurs mois les signes du ralentissement de la première économie mondiale, en raison de la politique de droits de douane de Donald Trump.

Plastiques : 9 % seulement recyclés

Plastiques : 9 % seulement recyclés

180 pays sont réunis depuis mardi 5 août à Genève (Suisse) pour tenter de rédiger le premier traité mondial qui s’attaque au fléau. Voici quelques repères en chiffre qui illustrent l’ampleur et l’urgence de la tâche.( Franceinfo).

Omniprésent sur notre planète, rien ne semble freiner la course folle du plastique, plus produit que jamais. Une croissance vertigineuse : en 1950, on en fabriquait 2 millions de tonnes à l’échelle mondiale. En 2022, c’est 475 millions de tonnes. Si rien n’est fait, la production pourrait dépasser en 2060 le milliard de tonnes selon les projections.

Une fois utilisés, que deviennent les plastiques ? Dans le monde, 9 % d’entre eux seulement sont recyclés. Près de la moitié est enfouie dans des décharges, 19 % incinérés. Le reste, soit 22 % des plastiques, se retrouve dans la nature, particulièrement dans nos océans. Chaque minute en moyenne, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique est déversé, soit 15 tonnes par minute.

Avec des conséquences directes pour notre santé. Ces plastiques sont produits à partir de nombreuses substances classées hautement dangereuses. À chaque étape de leur cycle de vie, elles peuvent favoriser des maladies graves : cancers, diabètes. Pour un coût faramineux, car les dépenses mondiales de santé liées à ces pathologies s’élèvent à 1 300 milliards d’euros chaque année.

Changement climatique : s’adapter

Changement climatique : s’adapter

Face au changement climatique, l’urgence ne réside pas uniquement dans la réduction des émissions. Si atténuer est essentiel, s’adapter l’est tout autant. Les experts du GIEC soulignent la nécessité d’une approche double, combinant prévention globale et résilience locale. Ignorer l’adaptation reviendrait à s’exposer à des catastrophes évitables. Par Stéphanie Heng, politologue et experte en communication et Alban de la Soudière, polytechnicien, fonctionnaire international émérite dans la Tribune

Le changement climatique n’est ni l’unique ni le plus urgent des problèmes planétaires auquel l’humanité doit faire face. La pandémie l’a amplement démontré et il n’y a aucune tentative de négationnisme à le rappeler. Ce changement, causé par l’homme et ses émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle, est cependant un des grands défis des décennies à venir. La réduction de nos émissions est évidemment nécessaire, et donc à terme l’arrêt de l’usage des fossiles carbonés comme sources d’énergie, mais l’adaptation est également indispensable pour diverses raisons. Il est essentiel de ne pas la négliger, d’autant plus qu’elle est directement profitable à coup sûr au pays qui l’entreprend, car elle a des effets surtout locaux et à court terme, contrairement à la réduction des émissions qui n’a que des effets globaux et plutôt sur le long terme.

L’adaptation au changement climatique en complément de la réduction des émissions est pleinement soutenue par les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). La raison principale tient dans un mot scientifique plutôt barbare pour les non spécialistes : hystérésis ! Cela signifie simplement que le changement climatique continuera pendant de longues années même après l’arrêt des émissions, parce que les gaz à effet de serre d’origine humaine (principalement dioxyde de carbone CO2 et méthane CH4) ont une durée de vie longue dans l’atmosphère. Compte tenu de nos émissions récentes et de celles futures que ne pourront éviter les pays en développement pour combler leur écart avec nous (ce qu’il serait inutile sinon immoral de blâmer), une partie significative du changement climatique devient inévitable sinon irréversible.

L’adaptation apparaît ainsi comme une réelle nécessité pour gérer les impacts inévitables et protéger les populations vulnérables. Selon le GIEC, même en limitant le réchauffement à 1,5 °C ou 2 °C ce qui devient de moins en moins probable, des évènements climatiques extrêmes comme vagues de chaleur, sécheresses ou encore inondations deviendront plus fréquents et plus sévères. Les stratégies d’adaptation doivent être flexibles et basées sur les dernières connaissances scientifiques. Beaucoup de mesures peuvent avoir des effets quasi-immédiats et locaux, renforçant la résilience des communautés : il s’agit, entre autres, de l’amélioration des infrastructures, de la gestion durable des ressources en eau ou encore de la protection des écosystèmes. Des catastrophes comme les inondations à Valence (Espagne) ou les incendies au voisinage de Los Angeles (Californie) auraient eu des conséquences bien moins graves si plus de mesures préventives d’adaptation avaient été mises en œuvre. Les zélotes de la lutte climatique qui voudraient privilégier la réduction des émissions sur l’adaptation sous prétexte que la seconde nous fait « gaspiller » des ressources au détriment de la première doivent reprendre leurs esprits : nous avons absolument besoin des deux.

Le GIEC recommande une approche intégrée en insistant sur la complémentarité entre atténuation et adaptation. Si l’adaptation constitue une réponse pragmatique aux impacts déjà observables du changement climatique, l’atténuation par réduction des émissions vise à limiter l’ampleur du changement climatique à terme. Mettre en œuvre les deux stratégies simultanément permet de réduire les risques tout en protégeant les populations et les écosystèmes.

De plus, investir dans l’adaptation présente des avantages financiers non négligeables : chaque dollar investi dans l’adaptation peut générer des bénéfices multiples en réduisant les pertes économiques liées aux catastrophes climatiques, tout en bénéficiant d’abord à l’économie locale.

Cerise sur le gâteau, l’adaptation contribue par ailleurs souvent à la réalisation d’autres objectifs de développement humain, comme la réduction de la pauvreté, l’amélioration de la santé ou la sécurité alimentaire. N’oublions jamais que le développement « durable », y compris la défense de l’environnement et du climat, n’est qu’un moyen au service du développement « humain ». Il ne s’agit pas de « sauver la planète », qui s’en sortira avec ou sans nous, mais de maintenir sur cette planète des conditions qui permettent à l’ensemble de l’humanité d’y vivre convenablement dans la durée.

Pollution plastique : pour un tournant historique

Pollution plastique : pour un tournant historique

Après l’échec des négociations à Busan, Genève accueille une session cruciale pour tenter d’arracher un traité mondial contre la pollution plastique. Face à l’urgence sanitaire, climatique et économique, les États doivent choisir : perpétuer un modèle toxique ou initier une transformation radicale. Par Maxime Dupont, cabinet Bartle (*) dans la « Tribune »

Après l’échec des discussions à Busan en Corée fin 2024 du Comité de négociation intergouvernemental (INC-5) et l’incapacité des états à prendre des engagements forts pour réduire la pollution plastique, tous les regards sont tournés vers Genève où se tiendra entre le 5 et 14 août une nouvelle session de négociations pour espérer arracher un traité international ambitieux.

Il s’agit sans doute de l’ultime opportunité de renverser la table pour les états et de marquer un tournant historique. Face à l’urgence climatique et sanitaire, entre enjeux économiques et blocages politiques, l’heure est arrivée d’éviter un traité vide de sens.

Nous n’avons jamais produit autant de plastique, malgré les alertes des scientifiques. Nous produisons plus de 460 millions de tonnes de plastique chaque année, deux fois plus qu’il y a 20 ans et un volume qui pourrait tripler d’ici 2060. Plus de 260 millions de tonnes deviennent immédiatement un déchet. Moins de 10 % du plastique produit est recyclé dans le monde, le reste étant enfoui, brûlé ou simplement « jeté ».

En plus des déchets, nombre d’études scientifiques ont montré à quel point le plastique est toxique pour nos organismes et se retrouve absolument partout dans notre vie, notre organisme, jusqu’à notre cerveau. Environ 15 000 molécules composent ces plastiques, dont la plupart sont peu connues, et presque 5 000 dont on sait qu’elles dérégulent nos hormones et nos organismes (les perturbateurs endocriniens).

Et tout ça coûte très cher, entre 2 200 et 3 700 milliards de dollars par an en tenant compte de la pollution marine, du climat, des maladies générées, de la pollution des sols, de l’utilisation de l’eau, de la pollution de l’air, du désaménagement du territoire, de la perte de services écosystémiques marins, etc.

À l’inverse, le potentiel économique des alternatives est immense : réemploi, consigne, matériaux biosourcés… Ce marché pourrait générer plusieurs centaines de milliards de dollars et beaucoup d’emplois (300 000 en Europe selon le Bureau européen de l’environnement) si les États envoient un signal clair !

Et si la solution était simplement le recyclage?
C’est prolonger une fiction que d’imaginer que les capacités de recyclage absorberont 100 % de la production de déchets plastique. Elles augmentent significativement, mais moins vite que la production ou la complexité de fabrication des plastiques. Les projections les plus fiables ne permettent pas d’imaginer un taux de recyclage au-delà de 12 % à horizon 2060 dans le monde. Il faut néanmoins continuer d’investir massivement et soutenir les filières de recyclage (un besoin estimé à 32 milliards de dollars dans le monde d’ici 2040). Le recyclage est nécessaire, mais il ne s’attaque qu’aux symptômes.

Le vrai tabou de la réduction de la production et le blocage des états producteurs de pétrole

Plusieurs camps s’opposent, pour ne pas dire « s’affrontent », avec des visions du monde à ce jour irréconciliables, chacun y allant de son paquet de solutions visant à réduire la pollution plastique — mais surtout continuer à défendre leurs intérêts.

Or, vous n’êtes pas sans savoir que le plastique est composé à 99 % de pétrole. Les pays producteurs n’ont que peu d’intérêt à voir le niveau de production réduire, c’est une telle manne financière (on parle d’un marché de 1 000 milliards de dollars par an), qu’ils bloquent systématiquement toute volonté d’encadrement d’une réduction contrôlée de la production (Russie, Arabie Saoudite, États-Unis). D’autres pays occidentaux y trouvent un intérêt industriel en milieu de chaîne et sont dans un « ni-ni » complice.

De l’autre côté, un nombre grandissant de pays veulent s’attaquer au fléau (plus d’une centaine a priori). Ils sont les « perdants » du business du plastique, voire même les « victimes ». Ils sont conscients du problème, conscients des solutions possibles, inexplorées, rêvant d’une place à jouer dans ce modèle de demain.

Des propositions concrètes pour un traité crédible. Ces grandes réunions et négociations ont malheureusement déjà déçu. Afin de ne froisser personne, le niveau d’ambition est souvent très consensuel pour convenir à tout le monde. C’est déjà un indicateur qu’on tape à côté. Nous n’insufflerons pas de changement systémique majeur sans froisser 2-3 états rentiers d’un modèle qui marche sur la tête.

Il faut absolument rentrer avec un traité qui adressera le sujet « réduction de la production » sinon ça ne sert presque à rien d’y aller. Rappelons-nous qu’augmenter les taux de recyclage et réduire la toxicité des plastiques sont de bonnes solutions qui fonctionnent mécaniquement par la réduction de la production. Il est vraiment question aujourd’hui de renverser la table : les grands gagnants sont ceux qui polluent massivement, cette asymétrie dans le partage des responsabilités et des coûts ne peut plus durer.

La réduction de la production de plastique n’est qu’un point de départ
Nous avons besoin d’un traité avec un objectif clair et ambitieux de réduction de la production de plastique vierge d’ici 2030 et 2050. Une fois que cette ambition est actée, il faudra veiller à sa ratification large et rapide, il faudra convaincre dans chacun des états, il faudra même créer des alliances d’états qui souhaitent avancer plus vite que d’autres (et ce hors lobbys industriels), combinant scientifiques, citoyens, élus.

Viendront ensuite des mesures plus précises, mais tout autant impactantes : l’interdiction progressive des plastiques toxiques, non recyclables, un moratoire sur les nouveaux sites pétrochimiques, la définition collectivement de nouveaux usages — l’interdire là où il est inutile, revenir à des usages et une présence raisonnée du plastique dans nos quotidiens (santé, hygiène, alimentation, etc.)

Il faudra s’en donner les moyens, il faudra assurer un soutien massif aux autres solutions (au recyclage, au réemploi), jouer du levier fiscal pour aider et inciter.

Au-delà du sujet du climat qui est majeur, il est important de rappeler que les entreprises ont besoin de visibilité et de lisibilité pour se mettre en ordre de bataille. Comme je le dis souvent, le temps du politique n’est pas celui de l’entreprise : les dirigeant(e)s ont besoin d’une vision claire pour engager les transformations et réaliser les investissements nécessaires.

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(*) Maxime Dupont travaille depuis une douzaine d’années dans le conseil, avec une expertise des transformations « à impact » des entreprises : décarbonation, économie circulaire, biodiversité, résilience climatique, stratégie ou innovation. Ayant intégré Bartle en 2018, il est aujourd’hui Directeur en charge des équipes et enjeux « impact & durabilité » pour le cabinet. Il travaille pour une diversité d’organisations implantées au cœur des territoires sur des sujets de stratégie à impact.

Société-Drogues et violences : enjeu sociétal et…. financier

Société-Drogues et violences : enjeu sociétal et…. financier


Progressivement la France découvre que le pays entier est contaminé par le développement exponentiel de la drogue et la violence qui l’accompagne. En face pour lutter contre ce phénomène, c’est plutôt l’inefficacité qui domine. Ainsi récemment à Nîmes les forces de l’ordre renforcées ont eu toutes les peines du monde à affronter une bande de 50 gamins de 13 à 14 ans environ.

A Nimes , force est restée à la loi mais pour combien de temps car les points de deal vont se reconstituer sitôt le départ des renforts de CRS. De toute évidence, les moyens ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Un enjeu de sécurité, un enjeu sanitaire et un enjeu financier. En gros chaque année environ 250 homicides et tentatives sont imputables à la lutte des réseaux de drogue soit la moitié des homicides. Il y aurait en France environ 5 millions d’usagers pour le cannabis et 1 million pour la cocaïne. Environ 250 000 personnes vivent directement ou indirectement du trafic de stupéfiants dont plus de 25 000 à temps plein. Des gamins de 10 à 15 environ servent de chair à canon pour assurer le développement du marché des stupéfiants et effectuer les basses besognes de la violence. Tout en haut de la pyramide on trouve des responsables qui dirigent les réseaux surtout du Maroc, de l’Algérie ou encore de Dubaï. Sans parler de l’influence aussi de l’Amérique du Sud.

Jusqu’alors tant au plan national qu’on plan local on s’est bien satisfait de l’hypocrisie générale qui consistait à obtenir une certaine tranquillité des quartiers sensibles contre le développement des stupéfiants.

Il s’agit pourtant aussi d’une question sociétale avec le développement d’une sous-culture moyenâgeuse de population incultes, sauvages et violentes qui contamine une partie du reste de la population. Un problème qui n’est pas sans lien avec l’écroulement du niveau scolaire en général et des quartiers difficiles en particulier. La violence est même sacralisée dans bon nombre de productions musicales au contenu d’une idiotie sans nom. Le paradoxe apparent, c’est que ce sont les habitants sains , c’est-à-dire l’immense majorité, qui sont les premières victimes du climat délétère dans ces quartiers abandonnés à la drogue.

Et pendant ce temps là politiques et institutions font des moulinets avec leurs bras et la justice continue de s’encombrer elle-même et de distribuer massivement des peines d’intérêt général qui n’ont jamais existé !

Trump: une vision impériale de l’économie

Trump: une vision impériale de l’économie


Ce dimanche, Ursula Von der Leyen et Donald Trump ont annoncé la signature d’un accord imposant 15 % de taxes sur la plupart des produits européens importés aux États-Unis. Cet accord, qui a suscité de vives protestations en France, correspond à la vision du monde du locataire de la Maison Blanche — une vision où l’idéologie semble, en l’occurrence, prendre le pas sur les considérations purement économiques. Nous vous invitions aujourd’hui à redécouvrir cette analyse rédigée après la première proclamation par Donald Trump d’une salve de tarifs douaniers visant de nombreux pays du monde…

par
Jérôme Viala-Gaudefroy
Spécialiste de la politique américaine, Sciences Po dans The Conversation

Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a lancé une nouvelle salve de droits de douane sans précédent aussi bien par leur ampleur que par leurs cibles. Alliés traditionnels et rivaux stratégiques sont désormais logés à la même enseigne, dans ce qui constitue un tournant radical de la politique commerciale états-unienne. Ce durcissement n’est cependant pas une rupture totale : il prolonge les orientations de son premier mandat en les amplifiant et en affichant une volonté de toute-puissance sans limites.

Comme en 2017, quand il parlait du « carnage américain », Trump brosse un portrait apocalyptique des États-Unis, réduits selon lui à une nation « pillée, saccagée, violée et spoliée ». À ce récit dramatique s’oppose une double promesse : celle d’une « libération » et d’un « âge d’or » restauré.

Les droits de douane deviennent ainsi les armes d’une croisade nationaliste où chaque importation est une atteinte à la souveraineté, et chaque exportation un acte de reconquête.

Une vision autoritaire du commerce international

Cette doctrine commerciale de Trump s’inscrit dans une stratégie plus large caractérisée par la confrontation, la centralisation du pouvoir exécutif et une conception néo-impériale de l’économie mondiale. Loin de viser uniquement la protection de l’industrie nationale, ses mesures tarifaires cherchent à refaçonner l’ordre global selon sa propre grille de lecture des intérêts de son pays. Ce deuxième acte de la révolution trumpiste est moins une répétition qu’une accélération : celle d’un projet autoritaire fondé sur le rejet du multilatéralisme – comme en témoigne le mépris total de l’administration actuelle à l’égard de l’Organisation mondiale du commerce – et la glorification d’une souveraineté brute.

Les justifications chiffrées de ces politiques semblent à la fois fantaisistes et révélatrices. Les méthodes de calcul avancées – la division du déficit commercial bilatéral par le volume des importations – servent d’abord à frapper les pays avec lesquels les États-Unis ont un déficit commercial. Officiellement, trois objectifs sont visés : réduire ces déficits, relocaliser la production et accroître les recettes fédérales.

Mais cette trilogie économique masque une visée politique plus profonde : renforcer l’autorité présidentielle et imposer un ordre international fondé sur la domination plutôt que sur la coopération.

L’expérience du premier mandat de Trump a montré les limites de cette stratégie. La guerre commerciale contre la Chine, en particulier, a provoqué une hausse des prix pour les consommateurs, désorganisé les chaînes d’approvisionnement et lourdement pénalisé les exportateurs agricoles. Une étude a estimé que ce sont les consommateurs états-uniens qui ont absorbé la majorité de ces coûts, avec une augmentation moyenne de 1 % des prix des biens manufacturés.

Trump n’est pas un chef d’État dont l’action s’inscrit dans le cadre du multilatéralisme. Il agit en seigneur solitaire, distribuant récompenses et sanctions au gré de ses intérêts politiques, voire personnels. Les droits de douane deviennent alors autant des messages médiatiques que des outils économiques. Présentés comme des « tarifs réciproques », ils construisent une narration simplifiée et percutante : celle d’un justicier qui redresse les torts infligés à des citoyens trahis par le libre-échange.

Ce récit est particulièrement populaire chez les ouvriers du secteur industriel, comme l’automobile. Il permet de désigner des coupables comme la Chine, l’Europe, ainsi que les élites nationales qui ont soutenu le libre-échange. Il transforme de fait le commerce en affrontement moral. Il ne s’agit plus de négocier mais de punir. Dans cette logique, la hausse spectaculaire des tarifs douaniers ne relève plus de l’économie, mais devient une question de souveraineté voire de puissance symbolique.

D’une obsession personnelle à une doctrine d’État

Ce protectionnisme n’a rien d’improvisé : il s’inscrit dans une obsession de longue date chez Donald Trump. En 1987, il dénonçait déjà les excédents commerciaux avec le Japon et appelait à imposer des droits de douane significatifs à Tokyo. Il parlait d’escroquerie et exprimait une forme de paranoïa face à l’idée que les États-Unis puissent être humiliés ou lésés. Cette attitude révèle sa volonté tenace de reprendre l’avantage, de « gagner » dans un monde qu’il perçoit comme fondamentalement conflictuel et hostile. C’est l’une des rares constantes chez Trump, qui n’est pas un idéologue, et qui, sur bien d’autres sujets, n’hésite pas à opérer des revirements spectaculaires.

Désormais, tout devient enjeu de souveraineté : terres rares, minerais stratégiques, données, routes maritimes. Cette vision rappelle le tournant impérialiste de la fin du XIXe siècle, notamment la présidence McKinley (1897-1901), que Trump a d’ailleurs célébrée lors de son discours d’investiture.

C’est dans cette logique qu’il faut comprendre certaines initiatives provocatrices : volonté d’acheter le Groenland, pressions sur le Canada pour accéder à ses ressources, ou encore intérêts miniers en Ukraine. Une idée implicite s’impose : les ressources sont limitées, et il faut s’assurer une part maximale du gâteau avant qu’il ne disparaisse. Dans cet univers concurrentiel perçu comme un jeu à somme nulle — quand il y a un gagnant, c’est qu’il y a forcément un perdant —, la domination remplace la coopération.

Vers un mercantilisme techno-nationaliste

Dans cette logique, la concurrence devient une menace à neutraliser plutôt qu’un moteur de progrès. L’objectif n’est pas d’élever la compétitivité des États-Unis, mais d’étouffer celle des rivaux. La vision qui préside à cette politique n’est plus celle d’un État démocratique jouant plus ou moins selon les règles du marché mondial, du moins dans le discours, mais celle d’une entreprise cherchant ostensiblement à imposer son monopole.

Ce virage autoritaire trouve un écho dans l’univers intellectuel trumpiste. Peter Thiel, mentor du vice-président J. D. Vance, affirme par exemple que « le capitalisme et la concurrence sont opposés », plaidant pour la suprématie des monopoles. Ainsi, les coupes drastiques dans l’appareil d’État fédéral et les dérégulations ne sont pas justifiées par une foi dans le libre marché, mais par un désir de contrôle et d’hégémonie.

L’objectif n’est plus d’intégrer les flux mondiaux, mais de les contourner. Il s’agit de construire une forme d’autarcie impériale, où l’Amérique dominerait une sphère d’influence fermée, protégée de la concurrence. Ce mercantilisme contemporain ne parle plus d’or ou d’argent, mais de données, d’infrastructures, de dollars et de cryptomonnaie. Il troque la coopération contre la coercition.

Vers un ordre international autoritaire ou un désastre politique ?

L’annonce du 2 avril 2025 ne peut être réduite à une mesure économique. Elle constitue un acte politique majeur, un jalon dans l’édification d’un nouvel ordre mondial fondé sur la force et la loyauté, au détriment du droit et de la coopération.

La continuité avec le premier mandat est claire. Mais l’ampleur, la radicalité et la centralisation du pouvoir marquent une rupture nette. D’ailleurs, Trump considère plus que jamais l’État comme sa propriété (ou son entreprise) personnelle, une forme de patrimonialisme. Le président impose un modèle autoritaire, où le commerce est une arme dans une guerre froide mondiale, nourrie par la peur du déclin et l’obsession du contrôle. Dans ce contexte, la prospérité cesse d’être un horizon collectif pour devenir un privilège réservé aux puissants.

Une telle dynamique pourrait se révéler politiquement explosive selon la résistance de Donald Trump à la chute des marchés financiers et à une probable inflation qui risquent de fragiliser le pouvoir exécutif.

Si, à l’issue de la période de 90 jours de suspension des droits de douane à laquelle il s’est résolue le 9 avril, il persiste dans son intransigeance malgré une baisse déjà sensible de sa popularité, les élus républicains au Congrès pourraient, sous la pression de leur base et de leurs donateurs, reprendre leur rôle de contre-pouvoir. Déjà, les premières critiques internes émergent, tandis que monte une colère populaire encore diffuse, mais palpable, contre le pouvoir.

Marché automobile européen : Une triple crise

Marché automobile européen : Une triple crise

Une grave crise se confirme dans l’industrie automobile européenne avec un nouveau recul de 8 % en juillet sur un an. En cause peut-être d’abord la concurrence chinoise très compétitive dans le secteur de l’électrique. Précisément un domaine qui n’a été investi que tardivement par les constructeurs européens par ailleurs trop dépendant des technologies chinoises. L’Europe est également victime de ses propres normes avec l’échéance illusoire de 2035 pour la fin des voitures thermiques : un vrai cadeau pour la Chine. Enfin Trump avec ses taxes douanières vient de donner un coup de grâce à l’industrie notamment allemande qui devrait cependant résister car elle s’adresse à des couches moyennement aisées aux Etats-Unis.

Les immatriculations de voitures neuves ont encore reculé de 7,7% en juillet par rapport au même mois l’année dernière, selon les chiffres de la Plate Forme Automobile, qui regroupe constructeurs et équipementiers. Une baisse continue depuis le début de l’année, avec une diminution de 34% de voitures neuves à moteur essence depuis le début de l’année et moins 41% pour les voitures diesel.

Le marché français est désormais dominé par les modèles hybrides, avec 53% des ventes totales le mois dernier, contre seulement 17% pour l’électrique, qui patine toujours malgré le lancement de nombreux nouveaux modèles récemment, et en attendant le retour de l’opération de leasing social en septembre qui devrait alors booster le marché. La voiture électrique la plus vendue ces derniers mois reste la R5 mais elle n’occupe que la 13e place du classement total des ventes, toujours dominé par la Renault Clio, la Peugeot 208 et la Dacia Sandero.

Medvedev : un apparatchik alcoolique dangereux

Medvedev : un apparatchik alcoolique dangereux


Medvedev a agrandi dans l’ombre de Poutine et il a accepté de jouer un faux rôle de président pendant l’alternance qui empêché Poutine d’assurer la fonction. Une sorte d’accord plus ou moins bidon qui permettait Poutine devenu premier ministre de continuer de gérer le pays. Mais Medvedev s’est pris au jeu et pendant un moment à jouer au libéral autorisant notamment l’intervention en Libye. Cette conversion a fortement déplu à Poutine qui se méfie de Medvedev ; lequel est obligé d’en rajouter des tonnes en matière de radicalité et d’injure pour tenter de se récrédibiliser.

Pour tenter de le calmer en lui a donné la présidence d’un conseil de sécurité qui n’a aucun rôle. Ce qui n’empêche pas l’intéressé d’agiter régulièrement la menace nucléaire à tout bout de champ. Le problème principal de Medvedev outre sa position fragile dans l’appareil mafieux de la Russie c’est sa dépendance à l’alcool qui le prive d’une grande partie de son discernement. Les récents débordements de Medvedev pourraient le conduire à une mise à l’écart encore plus prononcée car pour l’instant Poutine–notamment sous pression des Chinois–s’abstient de toute perspective de recours à l’arme nucléaire.

Taxe foncière : hausse de 5 %

Taxe foncière : hausse de 5 %

Ainsi, l’an passé, la taxe foncière s’élevait en moyenne à 118 euros par mois pour un logement de 70m² (contre 113 euros en 2023), soit une hausse de près de 5% en 2024, selon l’étude annuelle du courtier Meilleurtaux dans 32 grandes villes françaises.

Le calcul est réalisé pour un bien de 70m² financé à 100% avec les montants moyens de la taxe foncière 2024 pour un couple avec deux enfants.

Le calcul est réalisé pour un bien de 70m² financé à 100% avec les montants moyens de la taxe foncière 2024 pour un couple avec deux enfants. © Meilleurtaux
Elle était la plus élevée à Nîmes (1.805 euros par an), devant Montpellier (1.781 euros) et Nantes (1.780 euros). À Paris, la taxe foncière est en moyenne de 1.298 euros en 2024.

États-Unis: baisse de la croissance des emplois

États-Unis: baisse de la croissance des emplois

Une baisse de la croissance de l’emploi aux États-Unis : peut-être le premier effet de la politique douanière du président américain ; lequel a décidé de licencier la responsable des statistiques ! Avant sans doute de licencier aussi le responsable de la banque centrale américaine dont la politique monétaire est également contestée par Trump.

La première économie mondiale a créé seulement73.000 emplois en juillet, selon le document publié par le ministère du Travail.

Surtout, le nombre d’emplois censés avoir été créés pendant les mois de mai et de juin a été fortement révisé à la baisse. Les chiffres corrigés (19.000 en mai et 14.000 en juin) s’affichent ainsi au plus bas depuis la pandémie de Covid-19. Les corrections sont «bien supérieures à la normale», est-il relevé dans le rapport. Ce sont 258.000 créations d’emplois qui se sont évaporées des statistiques sur ces deux mois. Le taux de chômage a légèrement progressé à 4,2%, contre 4,1% en juin.

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