Archive pour la Catégorie 'social'

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Fonctionnaires : pour un respect effectif des 35 heures

Fonctionnaires : pour un respect effectif des 35 heures

 
Selon les informations de » l’Opinion » , la ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a demandé à tous les ministères de préparer, avant la fin de l’année, un plan crédible pour que tous leurs agents publics respectent la durée minimale de 35 heures de travail annualisée, soit 1607 heures.

 

La loi de 2019 sur la transformation de la fonction publique prévoyait, elle, le respect de cette obligation dans les collectivités locales. Mais certaines n’ont pas bougé ou utilisé des « sujétions » (facteurs de pénibilité justifiant une réduction du temps de travail) pour contourner l’obligation censée être contrôlée par le préfet. La mairie de Paris avait ainsi été poursuivie devant le tribunal administratif par le représentant de l’Etat en Ile-de-France, avant de faire le strict minimum pour se mettre en conformité.

En août 2020, le gouvernement aurait dû présenter un rapport au Parlement sur l’application des 35 heures dans la fonction publique d’Etat. Les élus l’attendent toujours… .

Selon FIPECO, , cette durée annuelle du travail à temps complet est de 1 556 heures en 2022 en incluant les enseignants, soit un écart de 8,4 % avec les salariés du secteur privé.

Le service statistique du ministère de la fonction publique exclut les enseignants de son estimation de la durée du travail car il considère que leur temps de travail est particulièrement difficile à mesurer et que leurs réponses à l’enquête emploi de l’Insee ne sont pas cohérentes avec leurs réponses à une autre enquête exploitée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Education Nationale.

L’écart avec la durée annuelle du secteur privé résulte surtout des jours de congés et de RTT (jours de congés compensant une durée hebdomadaire supérieure à 35 heures).

Les agents de la fonction publique d’Etat ont pris en moyenne 38 jours de congé et de RTT en 2022, les fonctionnaires territoriaux 32 jours et les fonctionnaires hospitaliers 28 jours, contre 26 jours pour les salariés du secteur privé. Les jours de congés et de RTT sont donc plus nombreux dans les fonctions publiques que dans le secteur privé. On peut toutefois noter qu’il existe une grande disparité entre les entreprises privées : le nombre de jours de congés était de 25 dans celles de 1 à 9 salariés et de 32 dans celles de 500 salariés et plus en 2019.

Mais au-delà des aspects quantitatifs du travail se pose sans doute encore davantage la question de la productivité.

La livraison de repas: future première activité la Poste

La livraison de repas: future  première activité la Poste 

 En 1990, «70% du chiffre d’affaires de La Poste» était porté par le courrier, un taux qui tombera «à 15% à la fin de l’année» 2024, a-t-il rappelé aux parlementaires de la commission des finances. Du coup , la poste envisage de ce redéployer sur la livraison de repas qui pourrait être la première activité des facteurs d’ici 10 ans.

L’enjeu, c’est que les 65.000 facteurs de La Poste «restent au service du pays, même quand il n’y aura plus de lettres», a encore détaillé  Philippe Wahl , le patron de la Poste.

 

Fonctionnaires et licenciement : 70 % approuvent

Fonctionnaires et licenciement : 70 % approuvent

Sept Français sur dix estiment que la qualité du service public a tendance à se détériorer depuis ces dernières années, révèle un selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. «Ces critiques reflètent des attentes fortes envers les services publics couplées à des expériences personnelles négatives», indique Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa. 

Alors quand Stanislas Guerini déclare vouloir «lever le tabou du licenciement» pour les agents publics qui «ne feraient pas leur boulot», le ministre de la fonction publique fait mouche. Selon le sondage, 72% des Français sont favorables à ce que l’on puisse licencier plus facilement les fonctionnaires pour « insuffisance professionnelle ».

 

Fonction publique : les tabous

Fonction publique : les tabous

La réforme de la fonction publique engagée par le ministre Stanislas  Guerini intègre la rémunération au mérite. Le ministre évoque aussi la nécessité de lever le tabou du licenciement aussi celui du mérite. 

« Je veux qu’on lève le tabou du licenciement dans la fonction publique », a claironné Stanislas Guerini dans Le Parisien, pointant une « culture de l’évitement sur ces sujets-là ». Les catégories historiques de la fonction publique (A, B et C) sont aussi sur la sellette, car jugées par le gouvernement « en décalage croissant » avec la réalité des métiers du secteur public.

Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini a lancé, mardi 9 avril à Paris, la concertation autour de son projet de réforme de la fonction publique, se heurtant d’emblée à la colère des syndicats. Annoncée en septembre 2023, la réforme devait initialement être présentée au Conseil des ministres en février, mais est désormais annoncée pour l’automne. Ce projet de loi vise notamment à accentuer la rémunération au mérite des fonctionnaires et faciliter les mutations d’une branche à l’autre de la fonction publique (Etat, collectivités, hôpitaux).

En effet le nombre de fonctionnaires a progressé d’un million environ en 20 ans soit beaucoup plus que la population ou les salariés du privé. Alors que globalement la qualité du service ne s’est pas nécessairement améliorée.

Pas demandeurs de ce projet de loi, les huit syndicats représentatifs ont dénoncé dès lundi, dans un communiqué commun, une réforme à leurs yeux « dogmatique » et qui ne répondrait « à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics ». La concertation doit se poursuivre jusqu’à l’été, avant une présentation du projet de loi à la rentrée.

 

Salaire: Hausse de près de 5 % chez Amazon

Salaires: Hausse de près de 5 % chez Amazon

 

Accord une augmentation salariale de 4,8% en moyenne, a annoncé jeudi la direction. 

Chez Amazon,  accord prévoyant une augmentation salariale de 4,8% en moyenne pour les salariés des centres de distribution. Pour les agences de tri et de livraison (29 sites), un accord avait été trouvé en début de semaine. Pour rappel, Amazon France emploie plus de 20.000 salariés en CDI, dont une partie travaille pour Amazon France Logistique, qui gère les entrepôts de grande taille dont huit centres de distribution.

Dans les faits, l’accord majoritaire a été signé pour les centres de distribution par la CFDT (19,5%), l’Unsa (16%) et la CAT (19%), a indiqué Amazon auprès de l’AFP. De leur côté, la CGT (20,5%), Sud Solidaires (18%) et la CFE-CGC (7%) ont refusé de signer l’accord.

L’accord signé prévoit les mêmes évolutions que celui des agences de livraison et de tri à l’exception du congé pour enfant malade, qui existait déjà pour les personnels des centres de distribution, a expliqué à l’AFP le directeur des ressources humaines. « Cet accord représente bien nos préoccupations (…) du bien-être des salariés », s’est-il réjoui.

Au-delà de la hausse du salaire de base de 4,8% en moyenne (hors cadres), il prévoit une prime de partage de la valeur de 1.000 euros pour les agents logistiques ayant au moins un an d’ancienneté.

Enfants : inégalités de langage et familles

Enfants : inégalités de langage et familles

Selon les livres qu’on leur lit et la manière dont on pratique l’humour en famille, les enfants apprennent plus ou moins bien à jouer avec les mots. Décryptage de ces inégalités de langage précoces. Le vocabulaire des jeunes enfants varie en fonction des caractéristiques économiques et culturelles de leurs familles. Dans la mesure où le langage est une ressource socialement valorisée par les institutions, à commencer par l’école et les administrations publiques, ces variations sociales dans la maitrise du langage constituent des inégalités. Comment expliquer leur reproduction ?

 

par 

Maîtresse de conférences en sociologie, Université Clermont Auvergne (UCA)

Une enquête sociologique collective sous la direction de Bernard Lahire, menée auprès d’enfants âgés de 5-6 ans issus de différents milieux sociaux et publiée dans l’ouvrage Enfances de classe. De l’inégalité parmi les enfants apporte des éléments de réponse.

L’acquisition du langage est un objet d’étude classique de la psychologie et de la linguistique, ces disciplines ayant contribué notamment à mettre en évidence des normes de développement dans ce domaine. Dans une perspective sociologique, elle est envisagée comme un processus se déroulant au cours de la prime enfance, essentiellement dans le contexte familial, mais les normes que l’on considère sont de nature culturelle.
L’objet de la recherche était d’étudier la socialisation des enfants (c’est-à-dire l’ensemble des processus par lesquels ils acquièrent des façons de faire, de penser et d’être qui sont situées socialement) afin de rendre compte de la construction précoce des inégalités dans différents domaines : le logement, la scolarité, le corps, les loisirs, etc.

Concernant le langage, l’étude des inégalités dans la petite enfance suppose non seulement d’évaluer la « qualité » linguistique des discours selon des critères comme la richesse du vocabulaire ou le degré de correction grammaticale et syntaxique mais aussi d’envisager le rapport au langage, c’est-à-dire la manière d’utiliser le langage.

Or deux rapports au langage inégalement légitimes s’opposent. Le premier consiste à traiter le langage en lui-même, comme un objet autonome qui peut être manipulé indépendamment du contexte d’énonciation. Ce rapport au langage qualifié de réflexif est fortement valorisé dans l’ensemble des institutions de la société et tout particulièrement dans le cadre scolaire. Le deuxième rapport au langage, qualifié de pragmatique, revient à utiliser le langage de manière pratique, pour faire des choses, dans des contextes spécifiques.

L’enquête montre qu’à travers tout un ensemble de pratiques familiales quotidiennes les enfants apprennent progressivement à considérer le langage plutôt d’une manière ou de l’autre, selon les groupes sociaux auxquels ils appartiennent. Cela les prépare inégalement à la vie sociale et plus particulièrement aux situations scolaires.

Parmi l’ensemble des pratiques étudiées dans l’enquête, penchons-nous plus particulièrement sur les choix de livres lus aux enfants d’une part et les usages de l’humour d’autre part.

Le fait de raconter des histoires aux enfants dès leur plus jeune âge est une pratique aujourd’hui très répandue dans la société française ; elle concerne aussi une large majorité des enfants enquêtés. Cependant, les critères mobilisés par les parents pour choisir les livres à lire à leurs enfants varient considérablement en fonction de leurs ressources économiques, et encore plus de leurs niveaux de diplôme, et traduisent des rapports au langage socialement différenciés.

Du côté des parents les moins diplômés et dans les classes populaires, les livres sont souvent envisagés comme des supports à partir desquels les enfants peuvent apprendre des choses. Il peut s’agir de l’apprentissage du lire-écrire mais aussi d’apprentissages pratiques, renvoyant à des manières de se comporter dans la vie quotidienne (par exemple, la propreté).

Le rapport au langage transmis aux enfants à travers les pratiques de lecture est donc pragmatique dans la mesure où les histoires sont envisagées prioritairement dans leur dimension fonctionnelle et instrumentale. De même, dans certaines familles socialement proches, la lecture est aussi envisagée comme un moyen d’« apaiser » les enfants.

Parmi les parents plus diplômés, les critères sont différents et suivent deux logiques distinctes.

Pour ceux qui détiennent les diplômes les plus élevés et sont plus proches de la culture écrite, le langage utilisé et la qualité littéraire sont des critères centraux de choix. D’autres parents, également très diplômés mais plus proches des professions artistiques, valorisent quant à eux les images et le graphisme pour leur dimension esthétique.

D’autres parents encore, diplômés de filières scientifiques et techniques et plus dotés en capital économique, apprécient les histoires permettant de « répondre à des questions » ou faire des découvertes, notamment dans le domaine des sciences. Pour eux, l’écrit est alors envisagé comme une médiation vers des savoirs, notamment scolaires.

Dans l’ensemble de ces familles, la lecture d’histoires est une pratique régulière par laquelle les enfants sont initiés, de plusieurs manières, à adopter une posture réflexive envers les ouvrages qui leur sont proposés.

Les formes d’humour pratiquées dans le cadre familial sont également des éléments contribuant à façonner chez les enfants des rapports au langage d’inégale valeur sociale. Dans l’ensemble des familles enquêtées, les farces et le comique de situation sont des pratiques répandues et appréciées par les enfants.

Dans tous les milieux sociaux, les plus jeunes aiment se cacher ou cacher des objets, faire peur à leurs parents, etc. Ce type d’humour prédomine dans les classes populaires : le comique gestuel et les imitations sont fréquents, tout comme les devinettes consistant à faire deviner un objet caché, par exemple. Ce type d’interactions suscite des échanges verbaux mais pas de jeu abstrait et ne prend sens que dans le contexte précis de la situation d’énonciation.

Se cacher, faire des grimaces ou faire peur sont des formes d’humour que les enfants apprécient tout particulièrement.
Ces types d’humour existent également dans les classes moyennes et supérieures mais ce qui distingue ce dernier type de famille des autres, c’est principalement la diversité, l’intensité et la complexité des jeux de mots, histoires drôles, charades et devinettes que les enfants entendent et pratiquent parfois eux-mêmes. Dans les familles où les parents sont les plus diplômés, et souvent proches du monde éducatif, on observe un cumul de ces différentes formes d’humour qui sont, par ailleurs, articulées avec des supports écrits.

Dans ces mêmes familles, et à la différence des autres, sont utilisés de manière récurrente des procédés ironiques, le second degré et des propos parfois invraisemblables, qui attirent l’attention des enfants sur les propriétés et les pouvoirs du langage. Dans les familles où les parents sont les moins diplômés, ce type de jeux de langage est moins fréquent et les enfants sont souvent jugés trop jeunes pour les comprendre.

Outre le type d’humour pratiqué et son articulation avec le langage, un élément supplémentaire contribue à forger des rapports au langage socialement différenciés. Une minorité de parents et grands-parents de l’enquête, parmi les plus diplômés, expliquent et discutent les jeux de mots ou les procédés comme l’ironie, fournissant ainsi aux enfants un retour pédagogique et les initiant explicitement à une posture réflexive à l’égard du langage.

Ces pratiques permettent de transmettre aux enfants, de manière relativement informelle et quotidienne, des éléments de vocabulaire, la connaissance des registres de langage, ainsi qu’un souci d’explicitation constitutif d’un rapport réflexif au langage.

Les enfants de notre enquête grandissent donc dans des contextes qui les familiarisent plutôt à un rapport réflexif au langage, proche de celui présent à l’école, ou au contraire les en éloignent en privilégiant un rapport pragmatique. Le cumul et la répétition de pratiques quotidiennes, comme la lecture de livres ou l’humour, construisent ainsi les inégalités face au langage.

Pour le respect effectif des 35 heures dans la fonction publique

Pour le respect effectif des 35 heures dans la fonction publique
 Selon les informations de » l’Opinion » , la ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a demandé à tous les ministères de préparer, avant la fin de l’année, un plan crédible pour que tous leurs agents publics respectent la durée minimale de 35 heures de travail annualisée, soit 1607 heures.

 

La loi de 2019 sur la transformation de la fonction publique prévoyait, elle, le respect de cette obligation dans les collectivités locales. Mais certaines n’ont pas bougé ou utilisé des « sujétions » (facteurs de pénibilité justifiant une réduction du temps de travail) pour contourner l’obligation censée être contrôlée par le préfet. La mairie de Paris avait ainsi été poursuivie devant le tribunal administratif par le représentant de l’Etat en Ile-de-France, avant de faire le strict minimum pour se mettre en conformité.

En août 2020, le gouvernement aurait dû présenter un rapport au Parlement sur l’application des 35 heures dans la fonction publique d’Etat. Les élus l’attendent toujours… .

Selon FIPECO, , cette durée annuelle du travail à temps complet est de 1 556 heures en 2022 en incluant les enseignants, soit un écart de 8,4 % avec les salariés du secteur privé.

Le service statistique du ministère de la fonction publique exclut les enseignants de son estimation de la durée du travail car il considère que leur temps de travail est particulièrement difficile à mesurer et que leurs réponses à l’enquête emploi de l’Insee ne sont pas cohérentes avec leurs réponses à une autre enquête exploitée par la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère de l’Education Nationale.

L’écart avec la durée annuelle du secteur privé résulte surtout des jours de congés et de RTT (jours de congés compensant une durée hebdomadaire supérieure à 35 heures).

Les agents de la fonction publique d’Etat ont pris en moyenne 38 jours de congé et de RTT en 2022, les fonctionnaires territoriaux 32 jours et les fonctionnaires hospitaliers 28 jours, contre 26 jours pour les salariés du secteur privé. Les jours de congés et de RTT sont donc plus nombreux dans les fonctions publiques que dans le secteur privé. On peut toutefois noter qu’il existe une grande disparité entre les entreprises privées : le nombre de jours de congés était de 25 dans celles de 1 à 9 salariés et de 32 dans celles de 500 salariés et plus en 2019.

Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève pour les J.O.

Irresponsabilité syndicale : la CGT dépose un préavis de grève pour les J.O.

Encore une décision qui ne grandira pas l’image du syndicalisme avec cette décision de la CGT de déposer un préavis de grève pour les JO. Et en plus pour couvrir les arrêts de travail de la fonction publique assez justement mise en cause quant à son efficacité globale et surtout à son coût. En 20, ans la France a créé environ 1 million de postes supplémentaires de fonctionnaires pour atteindre maintenant 5,5 millions ( soit plus que la population et plus que dans le privé). Et alors que la qualité laisse à désirer.

Si le droit de grève demeure une liberté fondamentale, il n’implique pas pour autant que soit négligé tout esprit de responsabilité vis-à-vis d’événements qui mettent en cause la vie du pays. Les JO sont en effet un événement tout à fait exceptionnel sur le plan sportif bien sûr mais aussi économique et politique.

Les gauchistes qui se marquent à la culotte dans certaines organisations participent à la dégradation de l’image et du rôle du syndicalisme mais aussi portent atteinte  l’attractivité du pays.

Cette annonce survient au lendemain du lancement des négociations entre le gouvernement et les organisations syndicales sur le projet de réforme de la fonction publique.
La CGT a déposé des préavis de grève dans les trois branches de la fonction publique courant du 15 avril au 15 septembre et qui couvriront donc la période des Jeux olympiques (26 juillet-11 août) et paralympiques (28 août-8 septembre), a-t-elle annoncé mercredi. «Pas de trêve olympique» a prévenu le premier syndicat de la fonction publique dans un communiqué, qui avait déjà fait savoir son intention d’appeler à la grève pendant les JO.

Ce préavis rejoint celui du deuxième syndicat de la fonction publique, Force Ouvrière (FO), qui avait également déposé début mars un préavis de grève s’étendant sur toute la période des Jeux Olympiques, réclamant une meilleure rémunération des fonctionnaires. La CFDT (3e syndicat) et l’Unsa (4e) ont à l’inverse fait savoir qu’ils n’appelaient à ce stade pas à la mobilisation pendant les Jeux olympiques, la secrétaire générale de la CFDT assurant début mars que la confédération n’avait «aucune envie de gâcher ce moment festif.»
«De l’argent coulait à flots»
«Tout le pays souhaite qu’il n’y ait pas de grèves» pendant les Jeux olympiques, avait martelé début mars le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini. Il avait alors jugé «très inexacte» l’affirmation des syndicats selon laquelle il n’y aurait pas de dialogue avec le gouvernement pour préparer les Jeux olympiques et confirmé que les agents publics mobilisés pendant les JO toucheraient des primes de 500, 1.000 voire 1.500 euros, en fonction de leur degré d’implication et de l’impact de l’évènement sur leur métier. «Nous avons pu constater qu’ici aussi de l’argent coulait à flots (…) avec une masse salariale de 584,8 millions d’euros pour seulement une trentaine de dirigeants du comité d’organisation des JOP 2024», dénonce de son côté la CGT mercredi.

Fonction publique : le tabou du licenciement

Fonction publique : le tabou du licenciement

La réforme de la fonction publique engagée par le ministre Stanislas  Guerini intègre la rémunération au mérite. Le ministre évoque aussi la nécessité de lever le tabou du licenciement.

« Je veux qu’on lève le tabou du licenciement dans la fonction publique », a claironné Stanislas Guerini dans Le Parisien, pointant une « culture de l’évitement sur ces sujets-là ». Les catégories historiques de la fonction publique (A, B et C) sont aussi sur la sellette, car jugées par le gouvernement « en décalage croissant » avec la réalité des métiers du secteur public.

Le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini a lancé, mardi 9 avril à Paris, la concertation autour de son projet de réforme de la fonction publique, se heurtant d’emblée à la colère des syndicats. Annoncée en septembre 2023, la réforme devait initialement être présentée au Conseil des ministres en février, mais est désormais annoncée pour l’automne. Ce projet de loi vise notamment à accentuer la rémunération au mérite des fonctionnaires et faciliter les mutations d’une branche à l’autre de la fonction publique (Etat, collectivités, hôpitaux).

Pas demandeurs de ce projet de loi, les huit syndicats représentatifs ont dénoncé dès lundi, dans un communiqué commun, une réforme à leurs yeux « dogmatique » et qui ne répondrait « à aucune des préoccupations exprimées par les agents publics ». La concertation doit se poursuivre jusqu’à l’été, avant une présentation du projet de loi à la rentrée.


Ultraviolence : « Les adolescents miroir de la société »

 

Soyons clair : les auteurs de l’agression sauvage qui ont massacré un jeune de 15 ans au sortir de son collège, tout comme ceux de la jeune collégienne de 13 ans à Montpellier, doivent rendre compte de leurs actes devant la justice.

 

Rien ne justifie de tels comportements. L’enquête cherchera à décortiquer l’enchaînement des événements qui ont conduit à ces faits dramatiques et tentera d’en préciser les responsabilités individuelles, y compris celles de ceux qui ont assisté à la scène les mains dans les poches, sans chercher ni à calmer ni à contenir les plus excités et les plus violents. Doit-on pour autant s’interdire tout essai de compréhension et s’en tenir à désigner ces jeunes comme des monstres et, par extension, pointer la jeunesse tout entière qui serait devenue « hyperviolente », « ultra-violente », « sans limite » ? Chercher à comprendre, ce n’est ni excuser ni absoudre. C’est déconstruire l’acte et la scène pour tenter d’en repérer les maillons sur lesquels il serait judicieux d’intervenir afin d’éviter que cela se répète. Car force est de constater que répétition il y a, même si les circonstances sont loin d’être identiques : Crépol en novembre, émeutes de l’été dernier, 20e arrondissement à Paris en octobre 2018 (un adolescent gisant inconscient et en sang). Cela peut-il s’arrêter ?

Si on veut tenter de comprendre, il faut d’abord renoncer à l’idée d’un facteur causal unique. La violence est toujours plurifactorielle, inscrite dans un rapport, une relation entre l’acteur et la victime mais aussi avec l’entourage du moment, le cadre familial, social (ici, le collège), le contexte culturel, sans oublier les caractéristiques du ou des agresseurs, etc.

Tenter de comprendre exige de prendre du recul. Sociologues, éducateurs, psychologues, juristes, psychiatres, philosophes, et d’autres encore : chacun a son explication. Dans cet écheveau, quels fils peut-on tirer ? Incontestablement des facteurs sociétaux, mais aussi éducatifs au sens large, famille, école entre autres, psychologiques individuels et de groupe, sans oublier des facteurs culturels avec la place de la violence dans les sociétés contemporaines.

Victime comme agresseurs, il s’agit le plus souvent de jeunes entre 14/15 ans et 19/20 ans. Si la victime est seule, les agresseurs sont en groupe. Des embrouilles, quelle qu’en soit la nature, ont précédé. De façon quasiment systématique, des échanges sur les réseaux sociaux ont fait monter l’excitation. À aucun moment, aucun individu du groupe des agresseurs n’a pu dire « stop », « on se calme » et ils n’ont pas rencontré un aîné susceptible de le leur dire. L’excitation a suscité une impatience grandissante à agir. Au moment de l’action, un « déchaînement » individuel et collectif a levé toute inhibition et retenue.

Il y a de moins en moins souvent d’adultes proches de ces jeunes livrés à eux-mêmes

 

Essayons de détricoter cet écheveau d’excitation et de désinhibitions. La société d’abord : notre vie, celle de l’urgence, est impatiente et « excitée » au sens où la surenchère, l’immédiateté, la compétition sont les ingrédients du moteur social et économique. Or les adolescents sont extrêmement sensibles à cette excitation. Les réseaux sociaux amplifient ce bain. Sans parler, sur les multiples écrans, de la place de la violence dans un nombre incalculable d’images et de séquences que les yeux de nos enfants absorbent, sans discernement pour certains. Où sont les adultes quand les jeunes contemplent ces images ?

Un facteur essentiel dans le comportement violent d’un mineur est le fait d’avoir été exposé à la violence. Dans la société d’avant les écrans, cette exposition restait cantonnée au milieu familial ou à l’environnement proche. De nos jours, tous les jeunes sans exception sont exposés à la violence quand bien même celle-ci n’est que virtuelle. Mais, précisément, la violence virtuelle déconnecte l’acte et sa vision de l’émotion et du partage empathique qui en sont les freins. La violence est contagieuse car, comme le précise le sociologue allemand Wolfgang Sofsky dans son Traité de la violence, à l’instant du passage à l’acte, la distance entre soi-même et sa conscience est abolie. L’individu n’a plus de freins intérieurs, il est alors « pleinement lui-même », pour reprendre l’expression de Sofsky : il est au sens propre du terme « déchaîné » et n’a plus cette retenue souvent douloureuse que permet la conscience de l’existence de l’autre. « Être pleinement soi-même » n’est-il pas une injonction de la société contemporaine ?

Changeons de focale. L’enfant, l’adolescent est-il le produit de ses seuls gènes ou aussi celui de son éducation ? Les principes éducatifs largement partagés dans notre société ont considérablement changé, en positif (respect de l’enfant, reconnaissance et stimulation de ses compétences, autonomie, etc.) comme en négatif (difficulté si ce n’est impossibilité à donner des limites, toute-puissance de l’envie et du désir qu’il faut satisfaire, difficulté à temporiser, etc.).

Dans l’éducation traditionnelle, le rapport à l’autre prévaut sur le rapport à soi ; dans l’idéologie de l’éducation contemporaine, le rapport à soi l’emporte sur le rapport à l’autre… « C’est mon désir… » tend à effacer la place de l’autre. Mettre de « l’autre en soi », en un mot la conscience de l’autre, devient un enjeu éducatif peu valorisé par l’idéologie ambiante, celle de l’individualisme, telle qu’elle est véhiculée par nombre de réseaux sociaux qui, hélas, sont un des acteurs « éducatifs » des jeunes.

Les adolescents sont le miroir de la société dans laquelle ils vivent, ils en reflètent les qualités mais ils en exacerbent aussi les défauts. Allons jusqu’à dire qu’une société a les adolescents qu’elle mérite. D’abord, n’en déplaise à certains, les adolescents ne sont pas des adultes, ils ont des besoins et des modes d’être différents. Par exemple lors de la puberté, entre 12/13 ans et 16/17 ans, ils sont excités à la fois dans leur corps, effet de la puberté, et dans leur tête, effet de leur pulsionnalité. La puberté fait violence dans le corps et la tête de chaque adolescent. Ils sont sensibles et vulnérables à l’excitation… Désireux de trouver leur place dans l’espace social, ils sont d’une extrême sensibilité aux pairs. Cette dépendance peut les entraîner dans des comportements mimétiques qu’ils ne commettraient jamais seul.

Résister à la pression du groupe, encore exacerbée par les écrans, les « likes » et les « followers » demande une capacité de distanciation, de conscience de l’autre dans sa différence et un jugement moral qui nécessite en général la présence d’un aîné, adulte ou grand frère. Il y a de moins en moins souvent d’adultes, famille comme éducateurs, proches de ces jeunes livrés à eux-mêmes dans une société fragmentée en classes d’âge. On le sait, les indicateurs de santé publique montrent que les jeunes ne vont pas très bien. N’oublions pas que la première victime de leur excitation et de la violence qui en résulte, c’est leur propre corps maltraité : scarification, tentative de suicide, anorexie ou boulimie, blessures par accident… Quel exutoire leur offre-t-on ? Quelle possibilité d’investir cette énergie leur propose-t-on ? Quel accompagnement par des adultes bienveillants leur accorde-t-on ?

Doit-on désespérer ? Il y a des jeunes dévoués, respectueux, créatifs, attentifs aux autres. Donc, adultes, faisons-nous aussi preuve de discernement. Mais, face à ces actes horribles, demandons-nous, chacun pour notre propre compte, ce que nous devons faire pour éviter que cela se reproduise…

*Auteur d’Avoir la rage - Du besoin de créer à l’envie de détruire, Albin Michel, 2016 ;
et de Trop de choix bouleverse l’éducation avec Antoine Périer, Odile Jacob, 2023.

Ultraviolence : « Les adolescents  miroir de la société

Il manque aux Français 900 euros en moyenne par mois pour «bien vivre», selon une étude

Il manque aux Français 900 euros en moyenne par mois pour «bien vivre», selon une étude

D’après une récente étude menée par l’Observatoire Société et Consommation (ObSoCo) pour la banque en ligne BforBank*, portant sur le rapport des Français à l’argent, Il manquerait en moyenne environ 900 € pour bien vivre. Le problème pour les bas revenus c’est que pratiquement 80 % des moyens financiers sont présentés par des dépenses contraintes ( logement, alimentation, transport, biens et services indispensables). Il ne reste que de l’ordre de 20 % en moyenne pour le superflu type vacances ou loisir en général.

Comme différents sondages similaires l’ont déjà montré, peu de Français sont réellement satisfaits de leurs revenus. Seuls quatre sur dix (39%) ressentent en effet une forme de «bien-être financier».

Le supplément de revenu idéal est par ailleurs plus élevé chez les 55-64 ans (1014 euros), chez les familles avec enfants (1077 euros) et chez les habitants de région parisienne (1044 euros). Il manque aussi plus d’argent aux hommes (943 euros) qu’aux femmes (852 euros).

 

De tels résultats semblent dépeindre un tableau sombre. D’autant que plus de trois Français sur quatre (76%) estiment que leur situation financière contribue directement à leur bien-être. Pourtant, 68% des Français ressentent un «bien-être général». Et plus de la moitié des sondés (55%) se disent satisfaits de leur vie actuelle. L’argent ne ferait-il pas (complètement) le bonheur ?

*Étude de l’ObSoCo pour BforBank, réalisée du 21 au 30 août 2023 auprès d’un échantillon de 2000 personnes représentatives de la population
France métropolitaine de 18 à 75 ans.

Service publics transports: Limitation du droit de grève par le Sénat

Service publics transports:  Limitation du droit de grève par le Sénat

Du fait des grèves répétées ,  le Sénat a déposé une proposition de loi visant à encadrer le droit de grève dans les transports publics.
« Depuis 1947, il n’y a pas une année sans un jour de grève à la SNCF », soupire Philippe Tabarot, sénateur LR (Alpes-Maritimes), rapporteur de cette proposition de loi. Cette volonté d’avancer sur le sujet résonne aussi avec l’échéance, qui se rapproche, des Jeux olympiques de Paris : la CGT-RATP a déposé un préavis de grève allant du 5 février 2024 à 19 heures au lundi 9 septembre 2024 à 8 heures.

 

La mesure principale consisterait à sanctuariser trente jours où la grève serait interdite soit l es jours de grands départs, Noël, Pâques, le 14 juillet, le 15 août… seraient concernés, indique Philippe Tabarot. Et cela aux heures de pointe, par exemple entre 7 heures et 9 heures et 17 heures et 20 heures. »

La fixation de ces jours ferait l’objet, pendant un mois, de discussions entre les fédérations professionnelles, les syndicats et le ministère des Transports. À l’issue de ces négociations, au début du quatrième trimestre, un décret serait publié, consignant la liste des jours fixés. Ceux qui ne respecteraient pas ce texte pourraient faire l’objet de sanctions disciplinaires comme un avertissement ; ils n’encourraient pas de sanctions pénales (amende, emprisonnement…).
D’autres mesures, moins symboliques mais qui ont leur importance, figurent dans cette proposition de loi. « Les préavis dormants, dont certains sont déposés jusqu’en 2045, tomberaient au bout d’un mois si au moins deux agents ne s’en sont pas prévalus pour faire grève », avance Philippe Tabarot. De même, pour permettre aux entreprises et aux clients de mieux s’organiser, le délai de préavis pour se déclarer gréviste serait de 72 heures avant le mouvement, contre 48 heures aujourd’hui.

L’ inflation change le partage de la richesse

L’ inflation change le partage de la richesse


L’inflation constatée en France depuis deux ans aurait dû relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas .Parallèlement les profits, les dividendes ont atteint des records. Tout cela en grande partie grâce au mécanisme de l’inflation formidable outil anti redistributif. En effet l’inflation se nourrit de la spéculation et permet en même temps une dévaluation de fait du pouvoir d’achat. Une sorte de transfert antisocial parfaitement huilé et légal. 

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité ira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

 

Économie française : Productivité en baisse

Économie française : Productivité en baisse

Dans de récents travaux, les économistes de la Banque de France ont calculé que le niveau de productivité en France avait chuté lourdement (-8,5%) depuis 2019.

La France a eu du mal à digérer les 35 heures et cela pèse encore sur la productivité. Deuxième facteur important celui du Covid  qui a encore davantage modifié le rapport au travail.

A l’échelle du pays, entre 2019 et mi-2023, la valeur ajoutée – la richesse produite – a augmenté de 2 %, mais les effectifs salariés, eux, ont progressé de 6,5 %. Depuis la crise sanitaire, les entreprises ont en effet massivement recruté : selon les derniers chiffres publiés, mercredi 29 novembre, par l’Insee, l’économie française comptait à cette date près de 1,2 million d’emplois salariés de plus que fin 2019.

Ce  phénomène est loin d’épargner l’industrie, un secteur bien plus crucial pour assurer des gains de productivité dans l’économie tricolore. Rien que dans le secteur industriel, la productivité a plongé de 7,3% entre fin 2019 et 2023. « Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces moindres gains de productivité : le rapport au travail depuis la pandémie, les difficultés de recrutement. Face à ces difficultés, les entreprises ont embauché des salariés moins qualifiés et moins formés. Toutefois, on sent un début de normalisation, du moins on l’espère. Si la France ne réalise pas de gains de productivité, elle ne pourra pas être dans la compétition industrielle européenne », prévient l’expert Olivier Lluansi, chargé par le gouvernement d’un rapport prospectif très attendu sur l’industrie en 2035.

La productivité horaire du #travail a baissé en #France depuis 2019, contrairement à presque tous les autres pays de l’union européenne.

Le boom de l’apprentissage n’en explique qu’une partie.

L’inflation remet en cause le partage de la richesse

L’inflation remet en cause le partage de la richesse


L’inflation constatée en France depuis deux ans aurait dû relancer le débat sur le partage de la richesse et notamment des superprofits. En effet les consommateurs sont affrontés à une augmentation générale des prix alors que leur pouvoir d’achat ne suit pas .Parallèlement les profits, les dividendes ont atteint des records. Tout cela en grande partie grâce au mécanisme de l’inflation formidable outil anti redistributif. En effet l’inflation se nourrit de la spéculation et permet en même temps une dévaluation de fait du pouvoir d’achat. Une sorte de transfert antisocial parfaitement huilé et légal. 

Jusque-là le pouvoir a freiné des quatre fers pour mettre sur la table la question de l’éventuelle taxation des supers bénéfices car l’inflation qui handicape les ménages en général profite à certaines entreprises pour des raisons essentiellement spéculatives. Discrètement, ces entreprises profitent du climat inflationniste général pour ajouter quelques points de hausse qui viennent gonfler les profits sans vraies raisons économiques. Ces entreprises joue un rôle négatif en profitant d’abord de l’inflation, en alimentant ensuite.

La question de la montée de l’inflation va forcément être très discutée d’autant que la taxation n’est pas forcément le meilleur moyen de la gérer. En effet une nouvelle fiscalité ira se noyer dans le trou du budget général de l’État.

Fondamentalement ce qui est en cause, c’est le partage de la richesse produite entre profits, investissements et rémunérations.

 

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