Archive pour la Catégorie 'social'

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Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

 

Le ministre de la Fonction publique  GUILLAUME KASBARIAN  annonce un grand plan de lutte contre l’absentéisme des fonctionnaires.

 » J’ai hérité d’un ministère qui porte une dynamique pour tous les agents publics – à qui je veux redire mon respect pour leur travail et leur engagement courageux auprès des Français. Mes priorités sont multiples et concernent la valorisation, la rémunération, le logement, les conditions de travail des fonctionnaires. Mais aussi la simplification – dont j’ai hérité dans l’intitulé de mon ministère -, à la fois pour les usagers et, je le dis avec force, pour les agents eux-mêmes, qui souffrent de l’excès de bureaucratisation. »

Les arrêts maladie des fonctionnaires sont aussi  dans le viseur de Bercy.

 

Moral des ménages : recul

Moral des ménages : recul

Compte tenu de la crise politique et du tassement de la croissance, la confiance des ménages français se replie légèrement au mois d’octobre, indique l’Insee dans un communiqué vendredi. L’indicateur s’est établi à 94, en baisse d’un point par rapport à septembre, sous sa moyenne de longue période de 100, précise l’Institut national de la statistique.

 

La situation financière personnelle des ménages demeure ce mois-ci quasi inchangée et «la proportion des ménages considérant qu’il est opportun, dans la situation économique actuelle, de faire des achats importants est stable», indique l’Insee dans son communiqué.

Le solde d’opinion des ménages relatif à leur future situation financière diminue d’un point et atteint sa moyenne de longue période, calculée entre 1987 et 2023.

Les ménages sont également pessimistes sur leur niveau de vie futur. Le solde d’opinion relatif au niveau de vie futur perd trois points (-41). Un niveau bien en dessous de la moyenne de longue période. Concernant l’inflation, la part des ménages qui considèrent que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois rebondit mais reste bien au-dessous de sa moyenne de longue période. Enfin, sur le chômage, les craintes augmentent nettement de 5 points pour atteindre 31, mais demeure cependant un peu au-dessous de sa moyenne de longue période. Ces opinions ont été récoltées par téléphone auprès d’environ 2.000 ménages, du 26 septembre au 19 octobre.

Chômage : Légère hausse au troisième trimestre 2024

Chômage : Légère hausse  au troisième trimestre 2024

 

Quasi stabilisation du chômage au troisième trimestre mais perspective plus sombre pour le quatrième.

 

Le nombre de chômeurs inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) est resté quasi stable (+0,2%) au troisième trimestre en France (hors Mayotte), soit 5200 inscrits en plus, à 3,021 millions, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emplois s’établit à 5,4 millions. Il augmente de 0,2% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 0,8% sur un an, selon la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

La fin de l’année et surtout de l’année 2025 devrait être nettement moins favorable pour le chômage en tenant compte de l’affaiblissement de la croissance.

 

Pouvoir d’achat : baisse en 2023, selon l’Insee

Pouvoir d’achat : baisse  en 2023, selon l’Insee

Le pouvoir d’achat des salariés a diminué en 2023, même si c’est dans une moindre mesure pour les bas salaires, selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi, alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) se tiennent dans nombre d’entreprises.

« En 2023, un salarié du secteur privé gagne en moyenne 2.735 euros nets par mois en équivalent temps plein (EQTP) », souligne l’Insee dans sa note. Un salaire qui « a augmenté de 4% pour le net », précise l’institut.

Mais avec une inflation « encore forte » (+4,9 % en 2023, après +5,2 % en 2022), et des primes qui ont « légèrement reculé », « le salaire net moyen a diminué de 0,8 % en euros constants, après -1% en 2022 », selon l’Insee. De sorte que concrètement, le pouvoir d’achat du salaire net moyen en 2023 est à son niveau de 2019.

Par ailleurs l’Insee indique que « la moitié des salariés du secteur privé perçoivent moins de 2.183 euros nets par mois » pour un temps complet, avec une disparité telle qu’« un salarié sur dix gagne moins de 1.512 euros, un sur dix perçoit plus de 4.302 euros » et « un salarié sur cent gagne plus de 10.222 euros nets, soit près de 7,4 fois le Smic ».

 

 

 

Paris sportifs : un impôt sur les pauvres

Paris sportifs : un impôt sur les pauvres 

 

Pour financer l’élan sportif, né du succès des Jeux olympiques et de l’Euro de football, Fatiha Keloua Hachi et Stéphane Troussel, élus socialistes de Seine-Saint-Denis, proposent, dans une tribune au « Monde », que l’Etat régule mieux les paris sportifs et les annonceurs autorisés.

 

Alors que le budget du sport est menacé par des coupes sévères, une question cruciale se pose : comment financer durablement la politique sportive, notamment après l’élan suscité par les Jeux olympiques et paralympiques ? Une piste de financement mérite d’être sérieusement étudiée dans le cadre du prochain projet de loi de finances : et si les paris sportifs, qui génèrent des profits massifs, contribuaient davantage à soutenir le sport lui-même, au lieu de remplir uniquement les poches des bookmakers ?L’été 2024 aura été d’une exceptionnelle densité sportive : entre l’Euro de football 2024 et les Jeux olympiques et paralympiques, nous avons été copieusement servis en émotions fortes et collectives. C’est là que réside toute la beauté du sport : produire des moments de ferveur populaire qui rassemblent et créent du commun par-delà les clivages de nos sociétés.Malheureusement, force est de constater que ces émotions sont exploitées sans vergogne par les opérateurs de paris sportifs en ligne. Depuis la libéralisation du marché, en 2010, ils rivalisent d’ingéniosité publicitaire, promettant de nous faire « vivre le sport plus fort », que « le plus important, c’est de gagner » de l’argent, allant même jusqu’à sous-entendre que les paris peuvent contribuer à la réussite sociale.

Si l’Autorité nationale des jeux (ANJ), chargée de réguler, bon an mal an, le secteur, a tenté récemment de faire le ménage parmi les slogans les plus honteux (notamment le tristement célèbre « Tout pour la daronne »), force est de constater que cela ne freine pas l’augmentation des mises, qui poursuivent une croissance exponentielle.

Les petites retraites protégées du gel des pensions

Les petites retraites protégées du gel des pensions

Initialement le projet de budget prévoyait prévoyait le report de six mois, du 1er janvier au 1er juillet 2025, de l’indexation des retraites sur l’inflation. Si la mesure permet, selon les calculs, de trouver 4 milliards d’euros sur les 60 milliards d’euros de coupes envisagées, elle est décriée par les oppositions qui dénoncent une perte de pouvoir d’achat pour les Français concernés.

Pour éviter toute grogne sociale, le ministre du Budget et des comptes publics a mis de l’eau dans son vin. Invité du «20 heures» de France 2, Laurent Saint-Martin entend «protéger les petites retraites». Outre la revalorisation déjà annoncée du minimum vieillesse, le macroniste s’est montré «favorable» à «un seuil», un «niveau de retraite» qui «puisse être protégé» de la «perte» de l’indexation et de la revalorisation sur la période précédemment évoquée.

Accroissement des inégalités de patrimoine

Accroissement des inégalités de patrimoine

L’Insee rappelle que le patrimoine dans l’Hexagone est fortement concentré. Les 50% les mieux dotés possèdent 92% du patrimoine brut et les 50% les moins bien lotis en détiennent seulement 8%.
Le montant moyen transmis est proche de 100.000 euros . La moitié des patrimoines transmis ne dépasse pas 50.000 euros, mais 10 % d’entre eux excèdent 550.000 euros. L’ héritage moyen pour les conjoints est d’environ 26.000 euros , contre près de 34.000 euros pour les enfants.

Au cours de leur vie, 50% des Français auront hérité de moins de 70.000 de patrimoine, alors que 10% des Français hériteront de plus de 500.000 .

« Les 10% les moins bien dotés possèdent surtout du patrimoine résiduel. Au milieu de la distribution, ce sont surtout les résidences principales. Chez les 10% les plus riches, ce sont les biens professionnels » d’après l’INSEE. .

 

L’Insee a brossé un tableau des inégalités de patrimoine en France sur les 20 dernières années. Entre 1998 et 2021, le patrimoine brut moyen détenu par les ménages vivant en France métropolitaine a été multiplié par 2,5 en euros courants. Sur cette période, les écarts entre les riches et les plus modestes ont bondi : le patrimoine brut moyen des 10% des ménages les moins dotés en patrimoine a baissé en moyenne de 2 % par an. A l’inverse, celui des 10% des ménages les mieux dotés augmentait de 4%.

En 20 ans,« les inégalités de patrimoine se sont accrues en lien avec la hausse des prix de l’immobilier. Les ménages les mieux dotés ont bénéficié de cette hausse. Cela a contribué à creuser les disparités », complète l’économiste.

Compte tenu du boom de la valeur du patrimoine ces deux dernières décennies (multipliée par trois), cette conjoncture a principalement profité aux ménages propriétaires les mieux dotés, mais pas aux Français qui n’ont pas ou très peu de patrimoine.

Un des facteurs qui explique le creusement des inégalités de patrimoine est l’héritage. Dans l’Hexagone, 30% des personnes ont hérité tout au long de la vie. Chez les 10% les plus pauvres, seuls 14% ont pu bénéficier d’un héritage contre 44% des 10% les plus aisés. En prenant les deux catégories les plus éloignées (1% les plus pauvres et 1% les plus riches), cet écart serait encore plus abyssal.

Stellantis : Un plan général de restructuration à prévoir

 Stellantis : Un plan général de restructuration à prévoir

Devant la baisse de production et de résultats financiers,  Stellantis  sera bientôt dotée d’un nouveau patron. Ce dernier sera sans doute contraint de prévoir un plan général de restructuration qui se traduira évidemment par des suppressions d’emplois.

 

Les usines françaises du groupe automobile auront toutes mi-novembre un plan de production à trois ans, a indiqué jeudi à l’AFP le directeur des ressources humaines de Stellantis, Xavier Chéreau. L’inquiétude règne dans certains ateliers alors que les ventes d’automobiles patinent et que les périodes de chômage partiel se prolongent. «Je donnerai à la mi-novembre la visibilité pour chaque site à trois ans», a indiqué M. Chéreau en marge du Mondial de l’automobile, devant lequel manifestaient des salariés jeudi. Le sort de Poissy (Yvelines), la dernière grande usine de Stellantis en Île-de-France, qui assemble les SUV Opel Mokka et DS3 Crossback, sera évoqué.

Martinique: un accord de baisse de prix alimentaires

Martinique: un accord de baisse de prix alimentaires 

L’État a annoncé mercredi 16 octobre au soir avoir signé un accord, notamment avec les distributeurs, pour baisser de «20% en moyenne» les prix de l’alimentaire en Martinique, île des Antilles en proie depuis plus d’un mois à une mobilisation contre la vie chère.

 

«L’accumulation des efforts collectifs prévus dans le protocole permettra aux hypermarchés de procéder à une réduction de 20% en moyenne des prix de vente actuellement pratiqués sur une liste de 54 familles de produits correspondant aux produits alimentaires les plus consommés en Martinique», a écrit dans un communiqué le préfet de Martinique.

«La baisse durable des prix de l’alimentaire résultera notamment, parmi d’autres, de l’entrée en vigueur de cinq grandes mesures de baisses structurelles des coûts d’achat et d’acheminement des 6.000 produits alimentaires importés (…), ainsi que d’un engagement ferme et obligatoire des grands distributeurs de réduire significativement leurs marges sur la vente de ces produits», a-t-il ajouté.

«Il y a urgence à signer pour l’économie martiniquaise», avait déclaré à l’AFP le préfet Jean-Christophe Bouvier en marge de la septième table ronde mercredi, qui a également appelé à la «désescalade de la violence», alors que les autorités ont prolongé lundi jusqu’au 21 octobre un couvre-feu nocturne sur l’île.

Retraite complémentaire : hausse de 1,7 % en novembre

Retraite complémentaire : hausse de 1,7 % en novembre
Le 4 novembre prochain, les 14 millions de pensionnés affiliés au régime de retraite Agirc-Arrco verront leurs pensions seront e revalorisées, probablement entre 1,5 et 1,7%, soit légèrement moins que l’inflation. Le niveau précis de cette augmentation sera décidé mardi 15 octobre, lors d’un conseil d’administration.

L’augmentation des retraites dépendant du régime général dépendra-elle des débats de l’assemblée nationale avec un possible report au second semestre 2025

 

Boeing : 10 % des effectifs supprimés

Boeing : 10 % des effectifs supprimés

 

Pour des questions techniques, commerciales, sociales  et financière Boing annonce la nécessité de supprimer 10 % de ses effectifs dans le monde.

 

Mesures draconiennes chez Boeing toujours notamment affronté à de graves questions techniques où le processus de production trop éclatée et trop exigeant vis-à-vis des sous-traitants a fait émerger des insuffisance de qualité. Boeing a annoncé vendredi 11 octobre une réduction dans les prochains mois d’environ 10% de ses effectifs mondiaux, ce qui devrait affecter autour de 17.000 emplois, ainsi qu’une série de mesures touchant son catalogue d’avions, pour tenter de surmonter ses difficultés financières. Dans deux messages distincts, l’avionneur a également annoncé vendredi un report supplémentaire des livraisons de son nouveau gros porteur 777X et l’arrêt de la production du 767 cargo en 2027. Il a aussi prévenu que ses résultats du troisième trimestre allaient être plombés par de lourdes charges du fait, notamment, de la grève de plus de 33.000 ouvriers depuis mi-septembre.

 

 

Budget de la Sécu : Une première grève à l’hôpital le 29 octobre

Budget de la Sécu : Une première grève à l’hôpital le 29 octobre 

Quatre syndicats de la fonction publique hospitalière appellent vendredi les agents à se mettre en grève le 29 octobre pour protester contre le budget de la Sécurité sociale pour 2025«en deçà des besoins». Le gouvernement a présenté jeudi soir un budget 2025 très contraint, qui vise à contenir le déficit de la Sécurité sociale à 16 milliards d’euros en 2025, après 18 milliards en 2024.

Pour faire plusieurs milliards d’économies, le gouvernement prévoit notamment de transférer aux complémentaires santé une part plus grande du remboursement des consultations médicales, d’abaisser le plafond des indemnités perçues en cas d’arrêt maladie, ou encore de décaler de six mois la revalorisation annuelle des retraites. 

Augmentation des retraités: reportée de six mois

Augmentation des retraités: reportée de six mois

Dans le projet de budget présenté au conseil des ministres, il a bien été confirmé que la revalorisation des retraites sera reportée de six mois pour économiser 3,6 milliards d’euros. Une orientation qui risque de faire du bruit. 

Une mesure qui va évidemment susciter des débats enflammés à l’assemblée compte tenu notamment de ce que représente sociologiquement et politiquement les retraités.

Sur le fond, c’est une mesure de gribouille qui ne traite pas la vraie question de l’évolution structurelle du coût des retraites dans la richesse nationale, son mode de financement et son équilibre. Pour tout  dire c’est du bidouillage qui découle tout simplement notamment du fait que l’impôt sur les plus fortunés, lui, annoncé à grand renfort de trompettes pour faire passer la pilule ,  ne rapportera pas grand-chose.

Comme l’avait indiqué le gouvernement la semaine dernière, le projet de loi de finances (PLF) prévoit bien le report du 1er janvier au 1er juillet 2025 de l’indexation des retraites sur l’inflation. Les pensions seront donc gelées pendant six mois. Une mesure qui doit permettre, selon les projections de l’exécutif, de récupérer 3,6 milliards d’euros. Théoriquement, chaque 1er janvier, comme le Code de la Sécurité sociale le précise, les pensions de vieillesse servies par le régime général et les régimes alignés sur lui sont revalorisées «sur la base d’un coefficient égal à l’évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation, hors tabac, calculée sur les douze derniers indices mensuels de ces prix publiés par l’Insee».

De nombreux économistes recommandaient, dans le contexte budgétaire contraint, un an de gel des pensions, au motif que le niveau de vie des retraités serait aujourd’hui supérieur à celui des actifs – une thèse réfutée par les données officielles. Emmanuel Macron les avait contredits lors de sa conférence de presse de juin dernier, assurant que les retraites seraient «bien indexées sur l’inflation». Les Républicains (LR) faisaient aussi de toute minoration des pensions une ligne rouge. En optant pour un simple décalage de six mois, le gouvernement Barnier joue sur un entre-deux qui devrait, espère-t-il, éviter les blocages à l’Assemblée et les contestations trop brûlantes.

«Le principe de l’indexation des retraites sur l’inflation n’est pas remis en cause, mais la date de revalorisation sera simplement décalée pour tenir compte du contexte exceptionnel des finances publiques et du ralentissement de l’inflation», indique le projet de loi de finances de la Sécurité sociale (PLFSS). Le gouvernement défend un lissage par rapport à l’importante revalorisation des retraites de base intervenue au 1er janvier 2024. Elle avait atteint 5,3%, pour un coût global de 14 milliards d’euros pour les finances publiques. «L’augmentation de l’indexation des retraites (avait) été plus importante que l’inflation, et bien plus importante que l’augmentation moyenne des actifs», avait relevé le ministre du Budget et des Comptes publics Laurent Saint-Martin sur France 2 la semaine dernière. Le problème c’est qu’on ne sait pas si cette augmentation avait ou non pour objet de solder en partie le retard accumulé. En effet dans le même temps le montant des retraites a toujours été en retard sur l’inflation d’au moins 50 % ( selon les modalités de calcul)

 

En euros constants, l’augmentation des retraites est plus faible, de l’ordre de 12 % entre 2004 et 2020, soit une augmentation annuelle moyenne de 0,69 % (Figures 3.c et 3.d). Le montant moyen des pensions augmente davantage pour les femmes sur la période (+ 23 % entre 2004 et 2020, en euros constants) avec un rythme annuel moyen de 1,32 % contre 0,40 % pour les hommes. Si l’écart de pension des femmes par rapport aux hommes se resserre au fil des années, en lien avec l’amélioration des carrières des femmes, il reste cependant significatif, la pension des femmes représentant 63 % de la pension des hommes en 2020 contre 54 % en 2004

 

35h: Darmanin pour la suppression

35h: Darmanin  pour la suppression

Gérald Darmanin  considère qu’ »on ne travaille pas assez en France » et développe ses idées pour réduire la dépense publique.

. L’ancien ministre de l’Intérieur, qui fut également ministre des Comptes publics de 2017 à 2020,  développe ses pistes pour réduire fortement les dépenses publiques.

L’une des principales mesures prônées par l’ex-membre du gouvernement concerne l’augmentation du temps de travail. « On peut aussi mettre fin définitivement aux 35 heures dans le privé et renvoyer le temps de travail au dialogue dans l’entreprise en échange d’intéressement et de participation et passer à 36 ou 37 heures dans le public, bien sûr payées en conséquence », défend le député Ensemble pour la République (EPR) du Nord.

 

Suppression de 100 000 emplois dans les collectivités locales ?

Suppression de 100 000 emplois dans les collectivités locales ?

Alors que le gouvernement cherche partout des gisements d’économie, certains experts s’intéressent à l’évolution nettement en hausse des effectifs des collectivités locales. Ces effectifs ont en effet progressé de presque 50 % sur un peu plus de 25 ans. Du coup une part de plus en plus importante des budgets locaux sont consacrés aux dépenses salariales (25 % des budgets) sans parler des autres frais de fonctionnement. La Cour des comptes suggère une suppression progressive de 100.000 effectifs dans les collectivités locales, qui emploient environ deux millions d’agents publics. 

 

Aujourd’hui, les collectivités locales emploient environ 2 millions de personnes et représentent 17,8% de la dépense publique.

Il ne fait guère de doute que les dépenses de personnel apparaissent à la Cour comme trop volumineuses au sein des collectivités. Et les experts de pointer : « Les dépenses de personnel, qui représentent un quart des dépenses des collectivités, connaissent une croissance soutenue, majoritairement portée par les communes et intercommunalités. »

« Alors que les effectifs ont beaucoup augmenté jusqu’à récemment, malgré l’absence de nouveaux transferts de compétences, la maîtrise de leur évolution est un enjeu central », insistent-ils dans un contexte où le Premier ministre Michel Barnier veut ramener le déficit public à 5% du PIB en 2025 et sous les 3% d’ici 2029.

Les Sages de la rue Cambon précisent que la « hausse des effectifs (depuis 2011) a concerné principalement les intercommunalités », qui se sont développées sur cette période, et « n’a pas été compensée par une baisse équivalente dans les communes ».

Dans ses perspectives pour 2024, la Cour évalue à +5,4% la hausse des dépenses de fonctionnement des collectivités sur les huit premiers mois de l’année.

La résorption des 43 heures d’écart entre la durée légale (1.607 heures) et la durée moyenne de travail (1.564 heures) « permettrait aux collectivités de réduire leurs effectifs de 2,7%, soit 52.000 agents » pour « une économie annuelle de près de 1,3 milliard d’euros », détaille la juridiction financière.

Autre élément à corriger : l’absentéisme. « La réduction de l’absentéisme contribuerait aussi à réduire les coûts de fonctionnement », souligne la Cour, un mois après un rapport de l’administration qui suggérait au précédent gouvernement de durcir l’indemnisation des fonctionnaires en arrêt maladie. Les magistrats tablent aussi  sur un « ralentissement de l’évolution des recettes ». Ce qui pourrait passer par la fin de « l’indexation sur l’inflation des valeurs locatives cadastrales des taxes foncières » ou « l’écrêtement d’une partie de la dynamique de TVA », première recette des collectivités.

 

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