Archive pour la Catégorie 'social'

Page 7 sur 466

SNCF : confirmation de la grève reconductible à partir du 11 décembre

SNCF : confirmation de la grève reconductible à partir du 11 décembre

 

Tous les syndicats de la SNCF ont appelé lundi 25 novembre les cheminots à se mettre en grève à partir du 11 décembre à 19 heures principalement pour réclamer un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF, mais aussi notamment pour protester contre les modalités de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales.

«L’exigence d’un moratoire sur le processus de discontinuité [de Fret SNCF] est plus que jamais d’actualité», écrivent les fédérations de la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots dans un communiqué commun. «Il est impensable et irresponsable de liquider un acteur public majeur et indispensable à la décarbonation des transports», déplorent-ils alors que Fret SNCF, leader français du transport de marchandise sur rail, doit disparaître le 1er janvier au profit de deux nouvelles filiales, moyennant une cure d’amaigrissement et du transfert au privé des trains complets

Industrie: Un million de départs à la retraite

Industrie: Un million de départs à la retraite

D’ après le dernier baromètre de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, l l’industrie va dénombrer 966.000 départs à la retraite d’ici 2030.

« Nous sommes déjà confrontés à un manque de compétences dans l’industrie. Chaque année, en France, nous formons 45.000 ingénieurs, alors que nous en avons besoin de 60.000. Le constat est identique pour les techniciens et les ouvriers, avec l’exemple symbolique des soudeurs dont on manque cruellement. Forcément, cela pousse aussi les dirigeants à envisager de créer des unités de production à l’étranger », commente Stéphane Gorce, le président de la Société des ingénieurs Arts et Métiers.

Cette dernière vient de dévoiler un sondage, mené par l’Ifop à sa demande, sur la perception de l’industrie et ses enjeux, par les Français et 2.200 ingénieurs du pays. Pour ce second pan de l’étude, recruter et former des compétences apparaît comme le second défi urgent à relever pour l’industrie française, pour 43% des sondés, derrière la compétitivité à l’égard de la concurrence internationale (52,4%).

 L’industrie est pourtant le secteur où leur rémunération a le plus progressé en 2024. 72% d’entre eux ont connu une hausse de rémunération, contre 60% tous secteurs confondus met en lumière cette étude. « L’industrie est aussi un terreau fertile de l’ascension sociale », avec ses parcours de formation en continu et de mobilité intra et intersectorielle, estime la SEIN. Un discours qui commence à prendre ? Selon Opco 2i, entre 2020 et 2023, le nombre d’apprentis a bondi de 35%, passant de 107.000 à 145.000 étudiants, dans les 29 branches que compte l’industrie. À la rentrée 2023, 1,3 million d’élèves étaient inscrits en formation initiale en lien avec les métiers industriels selon l’IGF.

L’inflation: Un coût de 1230 euros pour chaque ménage français en 2023

L’inflation: Un coût de 1230 euros pour  chaque ménage français en 2023

En moyenne du fait de l’inflation, la perte de pouvoir d’achat de chaque ménage n’est pas négligeable puisqu’elle atteint 1230 € en 2023. Mais ce qu’il faut surtout observer dans la dernière étude de l’INSEE sur le sujet c’est l’extrême dispersion des pertes de niveau de vie qui vont de -7,1 % pour les plus pauvres à 3,1 % pour les plus riches. Un constat qui permet une nouvelle fois de remettre en cause les les ajustements de même niveau pour tous les revenus.

Notons enfin que l’INSEE se fonde toujours sur une évolution des prix de la consommation obsolète qui ne tient pas compte de la modification structurelle des achats des ménages qui globalement achètent moins et  différemment.

Selon le dernier rapport de l’Insee, « France, portrait social », publié ce jeudi 21 novembre, l’inflation a en effet représenté une perte moyenne de 1 230 euros annuels par personne en 2023, dans l’hypothèse où les ménages n’auraient pas modifié leur consommation sous l’effet de la hausse des prix. En termes de niveau de vie, l’institut national de statistiques souligne un impact plus fort de cette baisse chez les plus modestes, avec des pertes qui représentent -7,1 % du niveau de vie pour les 10 % les plus pauvres, contre seulement -3,1 % pour les 10 % les plus aisés.

Ford :4.000 postes menacés en Europe

Ford :4.000 postes menacés en Europe

4.000 emplois vont être supprimés en Europe d’ici fin 2027, a fait savoir le groupe dans un communiqué ce mercredi. Cela représente 14% de ses salariés totaux sur le Vieux Continent, au nombre de 32.000 actuellement – sur 174.000 dans le monde.

Parmi ces suppressions, 2.900 doivent toucher l’Allemagne, 800 le Royaume-Uni et 300 le reste de l’Europe, a précisé à l’AFP un porte-parole de Ford. Cette coupe s’ajoute à une précédente annoncée début 2023 et qui concernait 3.800 postes d’ici 2025, notamment dans les équipes de recherche et développement (R&D) de produits. Déjà l’Allemagne et le Royaume-Uni étaient les pays les plus concernés par ces suppressions.

Le constructeur, qui était un des piliers de l’industrie automobile européenne, a vu ses parts de marché s’effondrer au cours des vingt dernières années. Il ne représentait plus que 4,4% des ventes de voitures neuves en 2023 dans le monde, loin derrière Volkswagen (6%) et Toyota (10,7%).

 Cette annonce est une nouvelle illustration des difficultés du secteur automobile en Europe. Les plans sociaux se multiplient chez les constructeurs et les équipementiers automobiles. Comme chez Volkswagen, qui a annoncé en septembre préparer un plan d’économies sans précédent.

 

 

SNCF: Hausse des salaires de 2%

SNCF: Hausse des salaires de 2%

 

Pour tenter d’éviter les grèves, la direction de la SNCF propose une hausse générale des salaires de 2 % soit 0,5 % au-dessus d’une inflation qui devrait atteindre 1,5 %. Une proposition qui pourrait par ailleurs inspirer l’ensemble du secteur public et nationalisé. Notons que l’estimation de l’inflation est toutefois relativement théorique dans la mesure où l’INSEE ne tient pas suffisamment compte de l’évolution structurelle des prix de la consommation des ménages en particulier des fortes hausses des services notamment via les abonnements

Reste que cette proposition risque d’être insuffisante pour empêcher des grèves autour de Noël car les motifs de mécontentement des cheminots concernent des mesures de libéralisation et notamment la suppression de SNCF Fret. «C’est la quatrième année consécutive que nous améliorons le pouvoir d’achat des cheminots, estime Philippe Bru, DRH du groupe ferroviaire. Entre 2022 et 2024, les rémunérations avaient progressé de 17% quand l’inflation atteignait 13%.» 

 

Avec ce dispositif, le plus petit salaire restera supérieur au Smic de 10%, soit 1 580 euros net en janvier.

 

ArcelorMittal: Menace de suppressions d’emplois à Reims et Denain

ArcelorMittal: Menace de suppressions d’emplois  à Reims et Denain

 

Une nouvelle vague de suppressions d’emplois cette fois dans la sidérurgie. En cause le très net tassement de la demande mondiale et la concurrence chinoise.

 

ArcelorMittal qui emploie 15.000 salariés en France (dont 800 chercheurs en Lorraine) dans une quarantaine de sites, fait face à une situation difficile en Europe actuellement. L’un de ses principaux marchés, l’automobile, subit depuis la pandémie du Covid, une crise de grande ampleur qui a conduit à une baisse significative de ses volumes. De plus, l’acier européen est fortement concurrencé par des produits chinois à bas coûts. La Chine fait face à une surproduction dans son marché local, et elle écoule son acier en Europe en cassant les prix. Aujourd’hui, près de 30 % du marché européen est pris par des produits chinois, malgré les mesures de protection mises en place par la Commission européenne. Mais elles sont notablement insuffisantes.

Arrêt maladie fonctionnaire : la ministre de l’éducation pour l’alignement public-privé

Arrêt maladie fonctionnaire : la ministre de l’éducation pour l’alignement public-privé

Anne Genetet , Ministre de l’éducation soutient l’alignement du délai de carence au privé.

La quasi-totalité des syndicats appelle à la grève le 5 décembre pour demander notamment au gouvernement de renoncer « aux trois jours de carence dans la fonction publique, à la diminution de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie ».
Les enseignants « sont des fonctionnaires comme les autres fonctions publiques » et « sont concernés par ces mesures », reconnaît la ministre, « alors même que leurs conditions d’exercice sont difficiles et que nous avons des questions très importantes sur les conditions d’exercice du métier. Les fonctionnaires de l’Éducation nationale « ne sont pas plus ni moins absents que les salariés du privé », a toutefois tenu à rappeler la ministre.

« Si on s’occupe uniquement de l’absence de nos professeurs pour raison de maladie, ils sont la fonction publique la moins absente par rapport aux deux autres, hospitalière et territoriale. »

Les agents de la fonction publique se sont absentés 12 jours en moyenne en 2023, soit 1,7 jour de plus que les salariés du privé (10,3 jours), selon un rapport de la direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) vendredi.
« 

SNCF  : une proposition pour encadrer le droit de grève ( Sénat)

SNCF  : une proposition pour encadrer le droit de grève ( Sénat)

Pour s’opposer à la vente de Fret SNCF et l’ouverture des lignes régionales à la concurrence, les syndicats de la SNCF pourraient déposer un préavis de grève pour les vacances de Noël. L’occasion pour le sénateur des Alpes-Maritimes, Philippe Tabarot (LR), d’interpeller le ministre des transports, François Durovray, sur la reprise d’une proposition de loi sénatoriale sur l’encadrement du droit de grève dans les transports. Un texte dont il était le rapporteur. Hier, lors de la séance des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file de LR sur les questions ferroviaires a dénoncé le « traditionnel chantage à la grève de noël à la SNCF ».  
Lors de son examen dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg, les sénateurs de gauche avaient vivement critiqué une proposition jugée dogmatique et portant des atteintes disproportionnées au droit de grève. Ainsi, la constitutionnalité du texte avait été mise en doute. A l’époque le gouvernement avait également fait part de ses réserves et le texte n’avait pas été examiné par l’Assemblée nationale.

Dans l’hémicycle, François Durovray a habilement évité de répondre à la question de Philippe Tabarot et s’est contenté d’affirmer qu’il était « également attaché à chacun de ces deux principes [constitutionnels] ». Le ministre des transports a surtout évoqué les raisons de la grève de la SNCF et déclaré avoir « confiance dans la responsabilité et la capacité de dialogue de l’entreprise et des organisations syndicales ». Malgré la participation de LR au gouvernement, le texte sénatorial ne devrait pas être inscrit à l’Assemblée nationale

Social: Grève aussi des fonctionnaires le 5 décembre

Social: Grève aussi des fonctionnaires le 5 décembre
Les annonces d’actions revendicatives et de grèves d’ici la fin d’année s’accumulent dans les différents secteurs économiques et sociaux. Les plus spectaculaires devraient concerner le secteur agricole et les cheminots. Le mécontentement social monde partout en raison de la dégradation de la conjoncture, d’évolutions structurelles et de problèmes spécifiques. Reste à savoir s’il ira ou non convergence des luttes d’ici la fin de l’année…. ou après.

 

Plusieurs syndicats ont appelé ce jeudi à une journée nationale « d’action » et de « grève » dans la fonction publique le 5 décembre. Objectif affiché : dénoncer des coupes budgétaires dans l’administration à hauteur de 1,2 milliard d’euros, selon un communiqué signé par sept des huit organisations.

Seul le syndicat Force ouvrière ne s’est pas joint à cette déclaration et a maintenu un appel à la grève de trois jours reconductible « au même moment que la grève des cheminots, à partir du 10 ou du 11 décembre », a précisé à l’AFP le secrétaire général de l’UIAFP-FO, Christian Grolier.

Sondage emploi : 84% des Français inquiets

Sondage emploi  : 84% des Français inquiets

La  dernière vague de l’étude Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro révèle que 84%  s’inquiètent de la situation.

Alerte rouge sur les derniers indicateurs macronistes encore au vert. Depuis son élection en 2017, Emmanuel Macron semblait avoir plutôt réussi son pari de la sortie du chômage de masse, au point de tutoyer le rêve d’un retour au plein-emploi. Or, un septennat plus tard, une grosse moitié des Français (55%) juge pourtant négativement le bilan du président, comme le révèle la dernière vague du sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro.

La transformation du syndicalisme ?

La transformation  du syndicalisme ? 

Une réflexion qui mérite d’être lue même si son contenu n’est pas nouveau; par contre qui interroge sur les perspectives de la reconnaissance d’un syndicat des gilets jaunes comme si le syndicalisme en France n’était déjà pas malade du corporatisme simpliste.  Autrefois ciment des luttes sociales, le syndicalisme a progressivement perdu du terrain avec des adhésions en déclin, pour atteindre un taux de salariés syndiqués de 10,3% en 2019. Par Léa Trentalaud, consultante senior chez Chefcab (*) dans « La Tribune ».

Pourtant, le baromètre du dialogue social publié cette semaine vient apporter une perspective inattendue : l’image des syndicats s’améliore. Alors que seul un tiers des salariés jugeait efficace l’action des syndicats l’an dernier, ils sont désormais 45%, quand 57% des salariés se disent prêts à manifester pour défendre leurs intérêts. On observe aussi un attachement plus important à l’échelle locale, alors que 48% des salariés déclarent faire confiance aux responsables syndicaux au sein de l’entreprise, et que 60% estiment que le niveau de l’entreprise doit être privilégié, par rapport au niveau de la branche.

De plus, dans le cadre des élections professionnelles, les salariés semblent attacher plus d’importance aux candidats qu’ils identifient et qu’ils connaissent, plutôt qu’à leurs syndicats d’appartenance. Cette prime à la proximité pourrait probablement s’expliquer par l’impact tangible des négociations syndicales à l’échelle de l’entreprise, avec des répercussions concrètes sur les conditions de travail des salariés et sur leurs rémunérations.

Au contraire, le dialogue social à l’échelle nationale – bien que fondamental – peut paraître désincarné et éloigné des préoccupations quotidiennes des actifs. De plus, les échecs récents des actions syndicales d’ampleur, à l’instar de la bataille des retraites, finalement remportée par le gouvernement malgré les mobilisations massives, ont pu dégrader la confiance des salariés dans la capacité des syndicats à réellement peser à grande échelle.

Le tribunal judiciaire de Paris a ainsi autorisé, par une décision du 14 octobre dernier, l’union des syndicats Gilets jaunes à se présenter aux élections professionnelles des 25 novembre et 9 décembre prochains dans les TPE. Cette décision fait suite à une bataille judiciaire de plusieurs mois intentée par les cinq confédérations représentatives (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC) et l’UNSA, invoquant entre autres un non-respect des valeurs républicaines par le nouvel entrant.

Ce nouveau syndicat, dont il est difficile d’évaluer le poids – aucun nombre d’adhérents n’a été dévoilé, ni l’identité de ses représentants – souhaite renverser la table. L’objectif, selon l’un de ses porte-paroles, est de « secouer l’ordre établi » avec des actions coup de poing, dans une approche antisystème.

Le syndicat revendique ainsi de ne pas bénéficier de subventions, pour ne pas dépendre de l’État, accusant les organisations traditionnelles d’une forme de corruption. Il s’agira de voir si le syndicat réussira sa percée lors des élections, mais l’émergence d’un nouvel acteur aux méthodes moins institutionnalisées pourrait en partie rebattre les cartes du syndicalisme. On peut ainsi imaginer que – dans cette même logique antisystème – l’union des syndicats Gilets jaunes ne participera pas aux concertations gouvernementales, privilégiant les actions plus visibles médiatiquement, et auprès des salariés.

Face aux évolutions des attentes des salariés, et à l’émergence de nouvelles structures syndicales, plusieurs défis se posent aux syndicats traditionnels : celui d’abord de la proximité, pour être au plus près des préoccupations des salariés et contribuer au dialogue social au sein même de l’entreprise.

Afin de donner à voir l’action des syndicats, il conviendrait de renforcer la pédagogie sur les actions menées à l’échelle des branches et à l’échelle nationale, souvent perçues par les actifs comme lointaines et désincarnées. Enfin, un enjeu majeur pour l’ensemble des syndicats sera de gagner en visibilité et en présence auprès des TPE et de leurs 5 millions de salariés. En effet, les élections professionnelles de 2021 ont obtenu un taux de participation d’à peine 5,4%.

En l’absence de CSE au sein des TPE, et de représentants syndicaux identifiés au sein de l’entreprise, les salariés des très petites entreprises se désintéressent souvent de ces élections, et plus largement du syndicalisme. Aussi, il est opportun de renforcer le rôle et la présence des Commissions paritaires régionales interprofessionnelles, représentant les salariés et les employeurs de TPE à l’échelle régionale. Peu identifiées par ceux qu’elles sont censées représenter, elles gagneraient à travailler conjointement avec les employeurs, afin de constituer des relais directement mobilisables par les salariés.

____

(*) Diplômée de Sciences Po Bordeaux en affaires publiques et représentation des intérêts, et passée par la London Metropolitan University, Léa Trentalaud est consultante senior chez Chefcab, cabinet de conseil en communication d’influence depuis 5 ans. Elle traite notamment des sujets relatifs à l’emploi, à la formation professionnelle, à la transition énergétique et aux transports.

Légère remontée du chômage… En attendant la grosse vague

Légère remontée du chômage… En attendant la grosse vague

En valeur absolue le chômage a tendance à remonter mais ce n’est pas encore trop inquiétant. Le plus dur est sans doute à venir avec l’arrivée d’une grosse vague qui touche autant de très grandes entreprises que des PME. En cause évidemment le ralentissement mondial, les menaces géopolitiques et la crise politique en France.

Le problème est qu’on assiste à un retournement de conjoncture et pas seulement en France. De nombreux chefs d’entreprise sont contraints de réduire la voilure. Dans ce contexte, les licenciements risquent de s’accélérer cet hiver. « Des annonces de fermetures de sites, il y en aura probablement dans les semaines et les mois qui viennent », a d’ailleurs confirmé le ministre de l’Industrie, Marc Ferraci, samedi dernier.

Cette prévision rejoint celle de Sophie Binet, numéro un de la CGT. En se basant sur les remontées de terrain de son syndicat, elle a déjà recensé plus de 200 plans sociaux dans l’Hexagone. Interrogée dans les colonnes de La Tribune Dimanche, la syndicaliste évoquait, « une violente saignée industrielle à venir ».

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) table même sur un chômage à 8% fin 2025. De fait, la promesse d’Emmanuel Macron d’atteindre le plein-emploi – un taux de chômage autour de 5% – en 2027, semble aujourd’hui, impossible à honorer.

 

Retraite : une revalorisation de 1 % au 1er janvier

Retraite : une revalorisation de 1 % au 1er janvier

On aurait trouvé un compromis avec le gouvernement pour que « toutes les retraites » soient revalorisées de la « moitié de l’inflation » dès le 1er janvier, avec un second rattrapage pour les plus petites six mois plus tard. En clair il y aurait une revalorisation de 1 % au 1er janvier puisque sur un an l’INSEE ne constate qu’une inflation de 2 %.

En réalité, un indicateur obsolète qui ne tient pas compte de l’évolution structurelle de la consommation des ménages qui par exemple ont reculé nombre de dépenses d’investissement, changé la nature des produits achetés et réduits globalement leurs achats. À noter aussi une montée en forte hausse des dépenses obligatoires concernant le logement, les autres dépenses contraintes notamment les abonnements. De sorte que cette augmentation de 1 % est à la fois factice et anecdotique.

« Il y aura bien une revalorisation des retraites dès le 1er janvier pour toutes les retraites. Elle sera à peu près de la moitié de l’inflation », a déclaré Laurent Wauquiez. « Au 1er juillet, il y aura une deuxième revalorisation, cette fois-ci pour les retraites les plus modestes » pour « les protéger intégralement de l’inflation », a-t-il poursuivi, précisant que seules celles « en-dessous du SMIC » bénéficieraient de cette deuxième mesure.

 

Social : François Hommeril, leader syndical national et nouveau chômeur !

Social :  François Hommeril, leader syndical national  et nouveau chômeur

 Il a été l’une des chevilles ouvrières de la bataille pour la sauvegarde des emplois de l’usine savoyarde de Niche Fused Alumina. A 63 ans, le patron de la CFE-CGC, François Hommeril, ingénieur de formation, fait partie des 51 salariés dont se sépare Alteo. Mandat syndical ou non, il fait l’objet d’une procédure de licenciement dont il dénonce la brutalité dans La Tribune.  »Etre délégué syndical n’empêche pas d’être licencié économique, mais rend la procédure un peu plus longue », affirme le président national de la CFE-CGC, François Hommeril, qui s’apprête désormais à s’inscrire comme demandeur d’emploi. 

Ce mardi, vous annonciez faire partie des 51 salariés dont se sépare le groupe Alteo, suite à la reprise du fabricant de corindon Niche Fused Alumina. Comment est-ce possible ?

François Hommeril – Je n’ai pas signé pour un départ volontaire. Mais à partir du moment où j’étais le seul représentant de ma catégorie professionnelle (ingénieur procédé, ndlr), ce n’était pas vraiment une surprise de constater que je ne faisais pas partie des 119 salariés conservés par Alteo. Dès l’instant où nous n’avons plus eu, autour de la table, qu’un seul repreneur, et que l’option de Concord qui songeait à reprendre l’ensemble des effectifs a été écartée, nous avons engagé deux cycles de discussions avec Alteo pour essayer de discuter sur les effectifs qui pourraient être repris.

La Tribune – Même après avoir été élu en 2016 à la tête de la CFE-CGC, vous aviez continué à faire partie des équipes de l’usine de La Bâthie (Savoie) et vous aviez été à ce titre, l’un des chefs de file des négociations du côté des syndicats, lors de la reprise d’Alteo : votre intervention a-t-elle permis de faire monter le dossier sur la scène nationale ?

François Hommeril – Je me suis beaucoup impliqué, à titre personnel, sur les emplois liés à la fabrication. Il est toujours compliqué de parler pour soi quand on est représentant syndical. Mais au final, il était clair que si le tribunal accordait le dossier à Alteo, je ne serai pas repris. Pour moi, ils ne se sont pas posé de questions. J’avais déjà un mandat syndical, et je faisais partie d’une catégorie dont j’étais le représentant unique. D’ailleurs, la plupart des cadres ont été débarqués par la direction, ils n’ont gardé qu’un seul ingénieur.

Vous étiez pourtant l’un des représentants syndicaux de l’usine : cette décision est-elle légale?

François Hommeril – Dans le Code du travail, il s’agit surtout d’une question de procédure. Etre délégué syndical n’empêche pas d’être licencié économique, mais rend la procédure un peu plus longue. Mes responsabilités syndicales leur auront d’ailleurs été très utiles, car je suis beaucoup intervenu pour appuyer le dossier lorsqu’on m’a demandé d’activer certains leviers, jusqu’aux plus hauts échelons de l’Etat, pour permettre au dossier d’Alteo d’aboutir.

Ma priorité était bien entendu de soutenir le dossier : cependant, jamais les représentants d’Alteo, avec lesquels j’étais en contact, n’en ont profité pour m’informer sur ce qu’ils comptaient faire de mon poste. Un SMS ou un message oral, ça n’aurait pas été compliqué.

Comment l’avez-vous appris ? Songez-vous à contester cette procédure ?

François Hommeril – J’ai simplement vu que j’étais sur la liste des postes qui n’étaient pas repris. Pour la suite, je ne sais pas. J’ai déjà bien du travail avec mon mandat confédéral qui doit durer encore 20 mois (jusqu’en 2026, ndlr).

Pour le moment, je suis donc allé chercher mon recommandé comme tout le monde, et nous avons une réunion prévue avec le CSE le 20 novembre prochain. Nous avons également reçu une proposition de rendez-vous avec l’inspecteur du travail pour un échange préalable.

Je pense que cet échange devrait être proposé aux deux autres élus concernés, qui ont exprimé leur volonté de quitter l’entreprise. Même si je suis habitué à ce type de dossier, quand il arrive ce moment où l’on te dit : « maintenant, tu n’es plus chez toi, vas t’en», ça reste difficile.

 Le repreneur aurait déjà dénoncé l’ensemble des accords syndicaux et levé le CSE de ses fonctions, en l’attente de nouvelles élections du personnel.  Que pensez-vous de la situation ?

François Hommeril – Il est clair que le groupe Alteo n’a absolument pas l’attitude sociale qu’il prétendait avoir. Ils ne développent aucune intelligence sociale. La situation mérite d’être éclaircie.

Social : florilège d’annonces de grève d’ici la fin de l’année

Social : florilège d’annonces de grève d’ici la fin de l’année

 

Il est probable que sur le plan socioéconomique, la conjoncture sera marquée d’une part par l’annonce de vague de licenciements nouveaux dans plusieurs secteurs en prise notamment avec le tassement de la croissance, des investissements et des carnets de commandes. Parallèlement différentes catégories de personnel devraient annoncer via leurs syndicats leur intention d’appeler à la mobilisation d’ici la fin de l’année. Une mobilisation qui touchera bien entendu certains secteurs publics mais également des secteurs privés fragilisés.

 

Les syndicats de plusieurs secteurs ont lancé des appels à la grève et à la mobilisation pour les prochaines semaines pour protester contre des plans sociaux et contre les conséquences d’un projet de budget – encore en discussion au Parlement – qui prévoit 60 milliards d’euros d’effort budgétaire pour redresser des comptes publics dans le rouge.

Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) appelle à une grève et à un rassemblement jeudi en fin de matinée devant l’Assemblée nationale après le vote par les députés d’un alourdissement de la fiscalité sur le transport aérien, a-t-il indiqué dimanche. « Contre la volonté du gouvernement de prélever un milliard supplémentaire par an sur le secteur aérien, nous appelons les pilotes mais aussi tous les salariés du secteur aérien à se mobiliser le 14 novembre », a déclaré un porte-parole du syndicat ultra-majoritaire chez les pilotes.

Dans un communiqué commun envoyé dimanche en fin de journée, plusieurs autres syndicats du secteur – l’UNSA transport, l’UNSA PNC, la CFE-CGC FNEMA, l’UNAC, le SNPNC-FO et FEETS-FO – ont annoncé qu’ils appelaient « tous les salariés du secteur aérien à venir manifester leur désaccord avec cette taxation mortifère pour les emplois devant l’Assemblée nationale le 14 novembre ».
Du côté des agriculteurs, la colère gronde à nouveau, moins d’un an après un mouvement qui avait en partie paralysé les grands axes routiers en France. Les actions symboliques ont repris ces dernières semaines et devraient s’amplifier après la mi-novembre, notamment à l’appel des syndicats majoritaires FNSEA et Jeunes Agriculteurs (JA).

Les agriculteurs, durement frappés cette année par de mauvaises récoltes de blé et un regain de crise sanitaire dans les élevages, réclament de pouvoir vivre de leur métier : ils attendent de la clarté sur les prêts garantis par l’Etat. Et ils refusent catégoriquement la signature d’un accord de libre-échange négocié entre l’UE et les pays latino-américains, le Mercosur.

Tous les syndicats de la SNCF ont appelé mardi dernier à une grève jeudi 21 novembre, à l’issue d’une rencontre avec la direction du groupe ferroviaire pour évoquer le démantèlement de Fret SNCF et l’ouverture à la concurrence : celle-ci s’étendra du mercredi 20 novembre 19 heures au vendredi 22 novembre à 8 heures. Dans un communiqué intitulé « l’heure est au conflit à la SNCF », la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots ont prévenu que cette journée de grève est « un ultimatum » avant « un mouvement de grève plus long et plus fort en décembre » si le gouvernement et la SNCF ne répondent pas à leurs revendications.

Samedi, tous les syndicats de la SNCF ont ainsi appelé à une grève illimitée à partir du mercredi 11 décembre pour réclamer un moratoire contre le démantèlement annoncé de Fret SNCF et protester contre les modalités de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales. Dans un communiqué commun, la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots expliquent que face au manque « d’inflexion » de la direction du groupe, la grève sera illimitée et reconductible par période de 24 heures à compter du mercredi 11 décembre à 19 heures.

 

1...56789...466



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol