Archive pour la Catégorie 'social'

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Comité d’entreprise d’Air France en faillite ?

Comité d’entreprise d’Air France en  faillite ?

Le moins que l’on puisse dire, c’est que certains syndicats ont un rapport très approximatif avec la gestion ; c’est le cas avec le comité d’entreprise d’Air France ; dès lors il ne faut pas s’étonner que ces syndicats aient du mal à comprendre la problématique économique de leur entreprise. S’il était une entreprise comme les autres, le comité central d’entreprise d’Air France, qui gère les activités sociales et culturelles des 49.000 salariés de la compagnie aérienne, serait en faillite. Mais bien qu’il emploie 235 salariés, gère un patrimoine de plusieurs dizaines de millions d’euros et publie des comptes, le CCE d’Air France n’est pas une entreprise ordinaire. Il est dirigé par des élus issus des organisations syndicales représentatives et bénéficie chaque année d’une subvention de la direction d’Air France de 35 millions d’euros qui correspond à 3% de la masse salariale de la compagnie. Un montant qui ne suffira pas à éponger les difficultés financières du CCE dont la dette s’établit à 10 millions d’euros. Depuis une dizaine d’années, les organisations syndicales se sont succédées pour prendre les commandes de l’un des plus importants CE de France sur fond d’accusations de fraudes, de mises en cause, de renversement d’équipes et de procédures judiciaires. L’été dernier, un plan de sauvetage a finalement été lancé par l’équipe de la CGT mise en place en mars 2011 après la désignation d’un mandataire par le tribunal de Bobigny. Objectif: trouver la trésorerie nécessaire pour financer un plan de départs volontaires (PDV) qui réduirait la voilure d’une organisation démesurée. Au total, 90 (sur 246) personnes doivent partir d’ici à la fin février pour un coût global de près de 6 millions d’euros. Mais le CCE n’a plus les moyens de financer ce plan même si 71 volontaires seulement ont levé le doigt. Les élus CFDT et CGC ont donc jugé ces dernières semaines qu’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), plus radical et des cessions d’actifs – option également soutenue par le mandataire judiciaire – s’imposaient pour redresser rapidement la barre. «En tant que syndicalistes, nous sommes surpris que des organisations syndicales réclament un PSE, explique Didier Fauverte, élu CGT. Il n’est pas question qu’on licencie». Pourtant les caisses sont vides. Le secrétaire général du CCE affirme que les salaires pourront être versés, mais il admet que le PDV ne pourra pas être bouclé. Le seul moyen de le financer serait, selon l’équipe actuelle, de percevoir les 35 millions de l’enveloppe annuelle de la direction au lieu de recevoir comme prévu des mensualités de près de 3 millions d’euros. En août, plus de 12 millions d’euros avaient été débloqués par des banques contre des actifs mis en gages et destinés à être vendus. Le CCE possédait 40 centres vacances il y a deux ans. Il lui en reste encore 24. «Sur 17 millions d’euros prévus dans la fiducie – les prêts bancaires gagés – seulement 12 millions ont été versés dans une première tranche, explique Didier Fauverte. Nous attendions le feu vert des élus pour pouvoir débloquer les 5 millions supplémentaires qui auraient financé le plan de départs volontaires». Mais ni la CFE-CGC, ni la CFDT ne jugent que les mesures proposées soient suffisantes. Didier Fauverte a donc été mandaté pour déclarer le CCE en cessation de paiement auprès du Tribunal de Bobigny. Une juridiction qui connaît bien le cas du CCE d’Air France.

 

Renault : 7500 emplois menacés, 30 000 avec les fournisseurs

Renault : 7500 emplois menacés, 30 000 avec les fournisseurs

 

Après Peugeot, c’est Renault qui annonce un vaste pal de suppression d’emplois. En causse évidemment la crise avec la baisse générale des ventes mais aussi la perte de compétitivité des constructeurs français. , Renault a don annoncé mardi qu’il voulait supprimer 7.500 emplois en France d’ici 2016 afin d’améliorer sa compétitivité, assurant que tout plan social est exclu. En fait c’est au moins  30 000 postes qui sont concernés avec les fournisseurs ( dont certains son délocalisés). Le groupe, qui a engagé cet automne des négociations pour rapprocher la compétitivité de ses usines françaises de celle de ses sites espagnols, n’en avait pas jusqu’ici chiffré les retombées en termes d’emplois. Pour supprimer 7.500 emplois, soit 14% d’un effectif français d’environ 54.000 personnes, Renault compte sur 5.700 départs naturels et sur un prolongement et un élargissement du dispositif GPEC (mobilité, reconversions et aménagements de fin de carrière). Renault ne prévoit ni licenciement sec, ni licenciement économique ni plan de départs volontaires. « Lors de cette nouvelle séance (de négociations sur la compétitivité, NDLR), nous avons réaffirmé notre volonté de maintenir en France les activités corporate et coeur de métier de Renault, tout en mettant en oeuvre les actions nécessaires pour abaisser le point mort », a déclaré Gérard Leclercq, directeur des opérations France de Renault, cité dans un communiqué. Selon la CGT, Renault a dit aux syndicats qu’il prévoyait 8.200 suppressions d’emplois, soit 15% des effectifs français, le chiffre de 7.500 annoncé prenant en compte les embauches envisagées par le groupe sur la période. « C’est une nouvelle saignée dans les effectifs qui va encore affaiblir Renault au cours des prochaines années », a réagi Fabien Gache, représentant CGT. Le groupe répète que s’il parvient à un accord avec les syndicats, il s’engagera à ne pas fermer de site en France grâce à l’affectation de volumes de production supplémentaires pour la marque Renault, mais aussi pour ses partenaires Nissan et Daimler.  

 

Baisse des retraites en perspective

Baisse des retraites en perspective

 

Après les retraites complémentaires, c’est au tour des retraites proprement dites d’être sans doute d’abord désindexées puis bloquées. Il fallait s’y attendre, non seulement des taxes spécifiques sont mises sur les retraites mais maintenant on va s’orienter vers une réévaluation partielle puis vers  un blocage des retraites. Autrement dit les retraites vont diminuer en francs constants (alors que l’indice des prix est déjà très sous-évalué). Syndicats et patronat, qui cogèrent les retraites complémentaires, se retrouvent à nouveau aujourd’hui pour discuter des moyens de préserver l’avenir de ces régimes (Arrco, pour tous les salariés du privé, et Agirc, pour les cadres). Parmi les hypothèses envisagées par le Medef face à la dégradation rapide des comptes, celle d’une désindexation des pensions. Elles  pourraient, par exemple, être revalorisées de 1% de moins que l’inflation. De quoi générer une économie estimée à 780 millions d’euros par an au cours des quatre prochaines années, pour l’ensemble Agirc-Arrco. Les partenaires sociaux ont encore plusieurs semaines pour s’entendre mais cette piste est devenue hautement probable depuis mi-décembre, quand toutes les organisations syndicales – CGT exceptée – ont fait comprendre qu’elles l’acceptaient, quitte à y mettre des conditions. L’idée pourrait-elle être reproduite dans le régime de base? Une désindexation serait en tout cas plus facile à assumer pour le gouvernement si elle était déjà endossée par les syndicats dans le cadre des retraites complémentaires. Jérôme Cahuzac l’a bien compris. «Un accord de ce type des partenaires sociaux sur les retraites complémentaires serait un élément d’appréciation très important, déclare-t-il dans Les Échos. On ne pourra pas ne pas en tenir compte», estime le ministre délégué au Budget. Tout en prenant la précaution d’ajouter que «rien n’est décidé aujourd’hui et rien ne le sera sans qu’une concertation approfondie soit menée». Un autre élément pourrait aider à faire “passer la pilule”: le Conseil d’orientation des retraites (COR) dévoilera le 23 janvier son 12e rapport. Cet «état des lieux du système français» – qui doit précéder une vaste concertation sur une remise à plat de l’ensemble des régimes – soulignera sans doute une nouvelle fois l’ampleur des défis à venir. Le COR a déjà donné une indication fin décembre, en estimant à 25 milliards d’euros par an les besoins de financement à l’horizon 2020.

 

L’Unedic prévoit un chômage en contradiction avec le gouvernement

L’Unedic prévoit un chômage en contradiction avec le gouvernement

Pas d’inversion de la courbe du chômage en 2013, au contraire environ de l ordre de 200 000 chômeurs en plus des 300 000 de 2012.  (La croissance, pour ainsi dire nulle, ne fait dramatiquement sentir ses effets sur l’emploi. En témoigne le pessimisme de l’Unedic, qui est aussi une mauvaise nouvelle pour François Hollande – celui-ci promet depuis plusieurs mois une inversion de la courbe du chômage dans l’année. Le régime d’assurance-chômage relève ses prévisions de déficit et de nombre de chômeurs pour l’année dernière et pour 2013. Le nombre de chômeurs aurait augmenté de 322.400 en 2012, là où la dernière estimation, formulée en septembre dernier, n’était que de 234.400. Pour cette année, ce sont encore 178.800 chômeurs supplémentaires qui devraient s’inscrire, contre une progression de 126.800 anticipée jusque-là. Conséquence, l’Unedic s’attend à un déficit de 2,7 milliards d’euros pour 2012 (contre 2,6 milliards estimés lors de la dernière prévision) et de 5 milliards pour 2013 (contre 4,1 milliards anticipés jusque-là).

 

Parisot : coup d’Etat pour rester présidente du Medef

Parisot : coup d’Etat pour rester présidente du Medef

Laurence Parisot « s’est mise en ordre de marche pour pouvoir rester à la tête de l’organisation patronale au-delà de ce que prévoient les textes », à savoir un premier mandat de cinq ans pouvant être renouvelé une fois pour un second mandat de trois ans, rapporte le quotidien.   »Elle souhaite que le conseil exécutif planche sur une modification de la durée de ces mandats », précise-t-il. Mais « officiellement, la question d’un troisième mandat ne sera pas abordée directement ».  Le journal avance que la patronne des patrons a adressé un courrier en date du 2 janvier au président du comité statutaire dans lequel elle estime que « le débat sur +le nombre de renouvellements possibles+ des mandats du président mériterait lui aussi d’être ouvert ». « C’est un coup d’Etat », a déclaré au journal Jean-Claude Volot, ancien médiateur de la sous-traitance et candidat déclaré à la succession de Laurence Parisot. Le Parisien indique que la réforme des statuts concernerait également la limite d’âge des dirigeants de l’organisation, actuellement fixée à 65 ans.   »Le but est cette fois de s’assurer que (l’ancien patron de BNP Paribas) Michel Pébereau, bientôt frappé par cette limite, puisse rester à ses côtés », aurait indiqué au journal un adversaire de Mme Parisot au sein du Medef. « Pour être actées, ces modifications devront ensuite être adoptées par au moins la moitié de ses membres, puis par les deux tiers de l’Assemblée générale du Medef », a relevé le journal.

 

Grève en Chine

Grève en Chine

Evénement rare mais qui monte en puissance ; la grève en Chine ; cette fois dans une usine d’électronique où les salaires sont d’environ 150 euros et les conditions de travail épuisantes. Plusieurs centaines d’ouvriers d’une usine travaillant pour le géant taïwanais de l’électronique Foxconn ont fait grève jeudi et vendredi dans le sud-est de la Chine, a-t-on appris samedi de sources concordantes.  Un millier de salariés de l’usine ont manifesté vendredi dans les rues de la ville de Fengcheng, selon la SACOM, qui ajoute que la police anti-émeutes a attaqué les manifestants « au canon à eau et en exerçant des violences physiques » à leur encontre. Foxconn a pour sa part déclaré samedi dans un communiqué que « cette grève a impliqué 300 personnes et s’est poursuivie jusqu’au 11 janvier » (vendredi), en ajoutant que le conflit avait été résolu et que la plupart des salariés avaient repris le travail samedi. Les ouvriers ne gagnent que 1.300 yuans (157 euros) par mois comme salaire de base, somme qu’ils arrivent parfois à doubler en travaillant 12 heures par jour.  Selon l’employé d’un hôtel proche de l’usine interrogé au téléphone par l’AFP « au moins un millier de personnes ont participé à la grève, et plusieurs salariés ont été emmenés par la police ».  Le groupe –le numéro un mondial des composants pour ordinateurs– assemble notamment des produits pour Apple, Sony et Nokia et emploie 1,2 million de personnes en Chine.

Accord patronat syndicats : deux mesures phares

Accord patronat syndicats : deux mesures phares

‘L’accord n’est pas réellement historique car la France part de loin en matière de négociation et de ce point de vue c’est une avancée méthodologique qui vaut mieux que la loi. Sur le fond, deux mesures sont surtout à retenir d’une part la complémentaire santé obligatoire, d’autre part la possibilité pour les entreprises de baisser les salaires en période de réduction d’acticité et d’augmenter la durée du travail su le carnet de commandes l’exige.  Du point de vue des entreprises, il y a donc  la possibilité de s’adapter à l’activité, notamment, en période difficile, de pouvoir baisser les salaires, ou en période de forte activité, de pouvoir augmenter le temps de travail. Cela introduit vraiment en France un élément de flexibilité interne, alors que la rigidité actuelle était clairement un frein à l’embauche. A terme, cela pourrait remettre en cause progressivement la dualité du marché français du travail, entre CDI et CDD. Cette mesure peut changer le fonctionnement du marché du travail.  Pour les  salariés, la mesure la plus importante est la généralisation de la complémentaire santé pour tous. Au plus tard au 1er janvier 2016, toutes les entreprises devront proposer une mutuelle collective et prendre la moitié du coût en charge. La mesure pourrait concerner 3,5 millions de personnes, soit 40% des salariés. C’est la concession la plus importante faite par le patronat puisqu’on estime qu’elle coûtera entre 2 et 4 milliards d’euros par an. Cela va réduire les inégalités entre salariés des grandes entreprises et salariés des petites entreprises ou au statut précaire.

 

Accord patronat-syndicats : un équilibre flexibilité-nouveaux droits

Accord patronat-syndicats : un équilibre flexibilité-nouveaux droits

Généralisation des complémentaires santés : aujourd’hui, 3,5 millions de personnes (40% des salariés) doivent payer seuls les frais d’une complémentaire santé car ils ne bénéficient pas d’une couverture via leur entreprise. L’accord prévoit qu’au plus tard, le 1er janvier 2016, l’employeur prenne en charge la moitié de ces frais. Les salariés des petites entreprises sont les principaux concernés, pour un coût estimé à 2,9 milliards d’euros. La portabilité de cette couverture pour les salariés perdant leur emploi sera porté de 9 à 12 mois. Les négociations dans les branches professionnelles, visant à ce que les salariés bénéficient d’une couverture collective, s’ouvriront avant le 1er avril.

Création de «droits rechargeables» à l’assurance chômage : cette disposition, d’un coût estimé à un milliard d’euros, permettra aux demandeurs d’emploi qui reprennent un travail avant la fin de leur période d’indemnisation de «conserver le reliquat de tout ou partie de leurs droits aux allocations-chômage non utilisés» en cas de nouvelle perte d’emploi. Jusqu’ici, à chaque période de chômage, les demandeurs d’emploi repartaient à zéro. Ce volet ne devrait pas voir le jour avant l’an prochain.

CDD courts surtaxés: dès le 1er juillet, les cotisations employeurs à l’assurance chômage seront portées de 4 à 7% pour les contrats d’une durée inférieure à un mois, à 5,5% pour ceux d’une durée comprise entre un et trois mois et à 4,5% pour les CDD dits d’usage. Ne sont pas concernés «les CDD de remplacement» et les contrats saisonniers. En échange, un CDI conclu pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans sera exonéré de cotisations d’assurance chômage pendant trois mois (quatre mois pour une entreprise de moins de 50 salariés). L’intérim n’est pas concerné non plus par la sur cotisation mais l’accord prévoit la mise en place d’un CDI pour les salariés de ce secteur.

Création d’un compte personnel de formation : tout salarié, même s’il se retrouve au chômage, pourra bénéficier de ce compte qu’il pourra conserver tout au long de sa vie professionnelle et ce, quel que soit son parcours.

Droit à une période de mobilité volontaire sécurisée : réservé aux entreprises de plus de 300 salariés, ce droit permettra aux salariés de plus de deux ans d’ancienneté, qui souhaitent «découvrir un emploi dans une autre entreprise», de conserver pendant deux ans leurs droits dans leur société d’origine. L’accord de l’employeur, qui peut refuser deux fois, est nécessaire. Les conditions du retour devront être précisées dans un avenant au contrat.

Représentation des salariés au conseil d’administration : elle concernera les entreprises dont les effectifs totaux, appréciés à l’échelle mondiale, sont au moins égaux à 10.000 salariés ou à 5.000 appréciés à l’échelle de la France. Les représentants des salariés choisis siègeront «avec voix délibérative». Le projet d’accord prévoit aussi la création au sein des entreprises d’une base de données unique mise à jour régulièrement pour faciliter l’information des instances représentatives du personnel.

Du côté des entreprises

Accords de maintien dans l’emploi : ces derniers doivent permettre aux entreprises confrontées à de «graves difficultés conjoncturelles» de négocier des baisses du temps de travail et des salaires en échange d’un maintien des effectifs. Leur durée ne pourra dépasser deux ans. Ils requièrent l’accord individuel de chaque salarié. En cas de refus, la rupture de son contrat de travail sera assimilée à un licenciement économique. Par ailleurs, une négociation sur l’activité partielle pour simplifier le recours à celle-ci sera lancée dans les deux semaines.

Sécurisation des plans de sauvegarde de l’emploi (PSE): l’accord prévoit que ces plans fassent l’objet d’un accord collectif avec des syndicats majoritaires ou, à défaut, soient homologués par l’administration. Les délais fixés par l’accord seront «préfixés, non susceptibles de suspension ou de dépassement».

Contentieux avec les salariés : l’accord pousse à la conciliation prud’homale pour les contestations de licenciement, avec la possibilité d’une indemnité forfaitaire calculée en fonction de l’ancienneté du salarié. Les délais de prescription pour une contestation en justice portant sur l’exécution ou la rupture d’un contrat de travail sont ramenés de cinq à deux ans.

Expérimentation du contrat de travail intermittent : ce contrat, qui existe déjà dans certaines professions (les moniteurs de ski par exemple), sera expérimenté sans passer par un accord de branche dans de nouveaux secteurs (industrie du chocolat, formation hors langues étrangères et vêtements de sport et de loisirs) et un bilan-évaluation sera effectué avant fin 2014.

Mobilité interne à l’initiative des entreprises : elle ne sera plus liée à un plan de sauvegarde de l’emploi et fera l’objet d’une négociation triennale. Les mobilités envisagées seraient proposées aux salariés dans la limite d’un éloignement de 50 kilomètres ou quarante-cinq minutes. Elles ne peuvent en aucun cas entraîner une diminution du niveau de rémunération ou de la classification du salarié. Le refus par ce dernier n’entraîne pas son licenciement pour motif économique, mais pour motif personnel ouvrant droit à des mesures de reclassement telles qu’un bilan de compétence ou un abondement du compte personnel de formation.

 

CDD taxés : la fonction publique pas concernée !

CDD taxés : la fonction publique pas concernée !

Le patronat a accepté la taxation des CDD mais la fonction publique ne sera pas concernée. Cette mesure ne concernera pas les CDD massivement employés dans la fonction publique. Au 31 décembre 2009, les agents non-titulaires représentaient près de 900.000 personnes, soit 16,8% de ses effectifs totaux. La proportion, parmi eux, de ceux qui sont en CDD est difficile à déterminer avec précision: aucune statistique n’isole à ce jour les personnels en contrats courts embauchés dans la fonction publique! Ils représenteraient pourtant, selon les syndicats, une écrasante majorité des contractuels.  «Dans la fonction publique d’Etat par exemple, il y a extrêmement peu de CDI, de l’ordre d’une dizaine de milliers, sur 360.000 non-titulaires», estime Anne Feray, secrétaire nationale à la FSU. Le turnover y est très important. Une étude publiée en 2012 sur les contractuels recensés en 2007 montre que la moitié d’entre eux n’avaient travaillé que six mois au plus dans l’année, et 16% seulement un mois. L’administration recrute en effet massivement par ce biais, bien plus que certains secteurs du privé. La part des CDD dans les embauches, en 2011, s’élevait à 84%, contre 75% en moyenne pour l’ensemble des secteurs.  La fonction publique territoriale est la plus mal lotie: 25% de ses effectifs sont contractuels, «et c’est là qu’ils sont les plus précaires», estime Gilles Oberrieber, secrétaire national de l’UGFF, la CGT de la fonction publique. L’enseignement supérieur aussi, «en abuse de façon flagrante. Beaucoup de contractuels en CDD occupent en réalité un emploi permanent», note le syndicaliste. L’exemple récent d’une chercheuse contrainte de quitter l’Inserm après 12 CDD illustre le difficile parcours de ces contractuels en situation précaire. Mais si la Fonction publique n’est pas concernée par l’accord négocié par les partenaires sociaux – pas question, donc, que l’Etat employeur ne paie de surcotisation pour ses CDD – elle a déjà conclu un accord visant à réduire la précarité de ses contractuels. La loi Sauvadet, applicable depuis mars dernier, vise à faciliter leur titularisation et à faire passer en CDI une partie de ceux qui sont en CDD. La transformation en CDI devient par exemple automatique pour ceux qui occupent un CDD depuis six ans. Le gouvernement précédent s’était fixé pour objectif la transformation de 100.000 CDD en CDI et de 50.000 titularisations.

 

Mittal : négociations suspendues

Mittal : négociations suspendues

La première réunion vendredi à Paris entre direction et syndicats d’ArcelorMittal sur la négociation d’un accord relatif notamment à la fermeture des hauts-fourneaux de Florange a été suspendue, la direction n’ayant pas fourni, selon les syndicats, d’éléments suffisants sur un nouveau projet industriel. La direction voulait que cette réunion serve de cadrage à la négociation portant à la fois sur un projet industriel et commercial triennal, et sur ses conséquences sociales, pour l’ensemble de la société ArcelorMittal Atlantique et Lorraine (AMAL, qui regroupe les sites de Dunkerque et Mardyck (Nord), Montataire (Oise), Desvres (Pas-de-Calais), Florange (Moselle), Mouzon (Ardennes), Basse Indre (Loire-Atlantique), et Dudelange (Belgique). Or, les syndicats CGT, CFDT, CGE-CGC et FO ont refusé d’entamer les négociations sur le volet social faute d’informations précises sur ce projet industriel. « Je pensais venir ici sur une problématique liée à l’accord avec le gouvernement sur Florange et Basse Indre (dont des activités vont être transférées sur le site mosellan, ndlr), je ne suis pas venu pour négocier un plan stratégique sur tout Amal, avec des impacts potentiels sur tous les sites, c’est beaucoup plus gros comme négociation », a expliqué Jean-Marc Vécrin, délégué central CFDT.

 

Grèce: nouveau record de chômage

Grèce:  nouveau record de chômage

Le taux de chômage grec a atteint un nouveau record en octobre à 26,8% contre 26,2% le mois précédent (chiffre révisé), a annoncé jeudi l’agence nationale des statistiques Elstat. A ce niveau, le taux de chômage grec représente plus du double du taux moyen dans la zone euro, qui était de 11,8% en novembre. L’économie grecque devrait subir une sixième année consécutive de récession en 2013.

Renault : durée de travail allongée

Renault : durée de travail allongée

Le constructeur automobile, qui négocie depuis l’automne dernier un accord de compétitivité en France, aimerait aligner le temps de travail effectif de tous ses sites de production hexagonaux sur 35 heures, la durée légale du travail en France. Le groupe a signé en 1999 et 2000 un accord sur les 35 heures, mais des accords locaux plus avantageux dans les différentes usines ont abouti à des temps de travail effectifs inférieurs. Les sites tertiaires travaillent quant à eux à peu près la durée légale. « Ceci contribuerait à rendre les usines françaises plus attractives dans le cadre d’affectations de volumes complémentaires à ceux de Renault », a indiqué le constructeur dans un communiqué. Une porte-parole a précisé que le groupe faisait référence à l’accueil dans les usines Renault de productions supplémentaires pour les partenaires de l’alliance, Nissan ou Daimler. Un tel partage en Europe est actuellement limité aux véhicules utilitaires, Renault produisant pour Daimler le Mercedes Citan dans son usine de Maubeuge (Nord) et pour Nissan le fourgon NV400 sur son site de Batilly (Moselle). Le groupe voit également dans cette réforme du temps de travail une source d’économie estimée autour de 65 millions d’euros par an et un moyen de faciliter le nouveau dispositif de mobilité géographique entre ses sites qu’il espère mettre en place pour s’ajuster aux aléas de la demande. La question d’une éventuelle contrepartie salariale à un tel allongement du temps de travail sera abordée au cours d’une séance de négociations ultérieure, a précisé la porte-parole. Le prochain rendez-vous est fixé au 15 janvier. La direction espère parvenir d’ici la fin du mois à un accord nécessaire, selon elle, à la pérennisation des usines françaises du groupe.

 

Economie, politique, société: pages les plus regardées 9 janvier 2012

 

 

 

 

 

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ArcelorMittal Florange: blocage de trains

ArcelorMittal Florange: blocage de trains

Une cinquantaine de syndicalistes de l’usine ArcelorMittal de Florange (Moselle) a entamé le blocage d’une gare interne au site industriel mardi soir pour protester contre le projet d’arrêt des hauts fourneaux, a-t-on indiqué de source syndicale. Des représentants de l’intersyndicale (CFDT, CGT, FO) ont également bloqué temporairement les voies de la ligne à grande vitesse reliant Metz au Luxembourg, passant tout près du site d’ArcelorMittal, selon la même source. Les militants se sont dits prêts à bloquer au moins pour la nuit les voies de la gare d’Ebange, station interne au site ArcelorMittal par laquelle passent quotidiennement une vingtaine de convois de minerais et d’acier. Par cette action ils entendent rappeler leur volonté de « sortir des griffes de Mittal », demander la réouverture du dossier Florange et l’organisation d’une réunion tripartite entre Etat, salariés et direction du géant de la sidérurgie. Ils veulent « se faire entendre » alors qu’ils entrent dans la « dernière ligne droite » avant le 31 mars, date de l’arrêt programmé du système de chauffe des hauts fourneaux, qui condamnerait les installations à un arrêt définitif. Dans le froid de la nuit lorraine, le leader CFDT Edouard Martin a annoncé le lancement d’une « grosse semaine d’actions, jour et nuit ». Une nouvelle manifestation « de plus grande ampleur » était annoncée pour mercredi matin et un maintien du blocage de la gare d’Ebange – déjà occupée plusieurs jours en mars et avril derniers – envisagé. Jeudi dernier, les syndicalistes s’étaient dits « plus en colère qu’en 2012″, protestant notamment contre l’accord conclu entre l’Etat et ArcelorMittal le 30 novembre. Celui-ci prévoit notamment d’investir 180 millions d’euros en cinq ans et de poursuivre la recherche sur le projet de captage/stockage de CO2 Ulcos. Mais les syndicats déplorent la fermeture de la « filière

 

Infirmiers et aides-soignants : le ralbol

Infirmiers et aides-soignants : le ralbol

 

Les entrepreneurs du web ont lancé début octobre le mouvement avec leur page Facebook dénonçant la réforme de la fiscalité. Dans la foulée, les médecins en pleine négociation sur les dépassements d’honoraires, ont eux aussi surfé sur la vague de la contestation via les réseaux sociaux. C’est maintenant au tour des infirmiers et aides-soignants. Ce groupe composé « d’infirmières, du privé comme du public, libérales ou non, mais aussi d’aides-soignantes et d’auxiliaires de puériculture » entend dénoncer des conditions de travail qui « mettent en danger le patient » et réclame « une revalorisation des statuts et des salaires ». Au moyen d’une page Facebook qui regroupe déjà plus de 27.000 membres et d’un compte Twitter, ces soignants diffusent des témoignages d’expériences professionnelles souvent difficiles. Leur pétition en ligne dénonce « l’insécurité et la dégradation constantes des soins qui vous sont prodigués à cause d’un système qui sacrifie la qualité à la rentabilité ». Objectif : « forcer le gouvernement à une réforme ».

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