Archive pour la Catégorie 'social'

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Spanghero: après le scandale, le drame social

Spanghero: après le scandale, le drame social

 

Le gouvernement a voulu faire vite pour montrer  ses muscles d’autant que l’affaire a été surmédiatisée. Du coup pour satisfaire l’opinion publique déjà mécontente de ce gouvernement, on a sans doute oublié les conséquences d’une décsion un peu précipitée. En outre cette affaire est sans doute plus complexe qu’il n’y parait et on est loin d’avoir compris les curieux circuits internationaux de la viande ; Enfin il n’ya pas de danger sanitaire mais tromperie sur la marchandise. Benoit Hamon, ministre de la consommation qui ne sert pas à grand-chose a voulu sortir de l’anonymat. Malheureusement , c’est 300 salariés directement et immédiatement touchés et des milliers de personnes indirectement. En plus dans une région déjà très touchée par le chômage  (près de 14% au lieu de 10% en moyenne en France). Comme souvent dans ce genre d’affaire trop médiatisée, il faut un bouc émissaire  rapidement-  à jeter en pâture au peuple. Spanghero est peut être responsable mais sûrement pas le seul et ce qui est surtout en cause c’est la tortueuses filière de la viande qui est sera laissée en l’état (avec juste une peu de traçabilité en plus) et surtout « l’alchimie » de l’industrie alimentaire. La sanction du gouvernement vis-à-vis de Spanghero, c’est la mort de l’entreprise. On voit que la gauche montre davantage de savoir faire pour fermer les entreprises que pour les maintenir en activité.

Encore un chômeur en fin de droits qui tente de s’immoler à Saint-Ouen

 

Encore un chômeur en fin de droits qui  tente de s’immoler à Saint-Ouen

Un chômeur en fin de droits a tenté de s’immoler par le feu vendredi près de son domicile, dans le centre ville de Saint-Ouen, (Seine-Saint-Denis) avant d’être transféré dans un hôpital parisien, a-t-on appris auprès de la préfecture. L’homme âgé d’une quarantaine d’années a été brûlé aux premier et deuxième degrés mais son pronostic vital n’est pas engagé. Pour l’heure, les raisons précises de son geste ne sont pas connues, a-t-on appris de même source. Ce drame survient deux jours après la mort d’un chômeur de 42 ans qui s’est immolé par le feu mercredi devant une agence Pôle emploi de Nantes après avoir appelé l’organisme pour prévenir de ses intentions.

 

 

 

Le coût du travail tue l’emploi en France

Le coût du travail tue l’emploi en France

 

Ce ne sont pas les employeurs qui le disent mais l’OCDE, le coût du travail en France tue l’emploi. Le coût du travail en France reste «élevé» et «réduit les possibilités d’emploi, en particulier pour les travailleurs jeunes et peu qualifiés». Tel est le verdict sans concession du rapport sur la croissance présenté par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) vendredi à Moscou où se tient la réunion des ministres des Finances du G20, sous présidence russe cette année. Depuis le sommet de crise à Pittsburgh (États-Unis) en 2009, les rapports de l’OCDE qui mesurent l’avancée des réformes structurelles et émettent des recommandations pays par pays, figurent à l’agenda des réunions du G20. S’agissant de la France, l’OCDE recommande de «laisser diminuer le coût minimum du travail par rapport au salaire médian, en particulier pour les jeunes». À moyen terme, il faut «alléger encore les cotisations de Sécurité sociale tout en réduisant les dépenses publiques et les dépenses fiscales inefficientes». Dans son plaidoyer d’inspiration résolument libérale, l’organisation du château de la Muette est toutefois favorable à des hausses d’impôts. C’est le cas des taxes environnementales, sujet sensible auquel s’attelle prudemment le gouvernement Ayrault. L’OCDE plaide aussi pour une hausse des impôts immobiliers et des droits de succession, que le gouvernement Fillon avait abaissés et que Jean-Marc Ayrault a augmentés. Le rapport a été bouclé suffisamment tard pour saluer la signature, le mois dernier, essentiellement par le Medef et la CFDT, de l’accord sur l’emploi. L’assouplissement du marché du travail va dans le sens préconisé par l’OCDE: des CDI et des licenciements plus flexibles pour, en principe, faciliter les embauches. Pour les économistes du château de la Muette, la France «doit réformer l’indemnisation du chômage de façon à ce qu’elle soit généreuse à court terme puis dégressive dans le temps, et plus limitée pour les chômeurs âgés». Le rapport tire également un coup de chapeau à la réforme des retraites de 2010. Le manque de concurrence dans l’économie française, également fustigé dans le rapport de Jacques Attali (2007), est pointé par l’OCDE comme un frein «à la productivité et à l’emploi». Sont visés, entre autres et à demi mots, EDF et GDF Suez qui ont conservé dans l’énergie, la mainmise sur leur marché respectif. Sur ce chapitre de la concurrence, «aucune mesure importante n’a été prise», résume sèchement le rapport. À l’échelle macroéconomique, la situation de l’Hexagone n’est guère enviable. En réalité, l’OCDE montre que l’écart du PIB de la France par habitant par rapport à la moyenne des 17 pays en tête de l’organisation (qui compte 34 États, avancés et émergents) date d’avant la crise de 2008 puisqu’il s’est creusé tout au long des années 1990. Depuis il s’est stabilisé, autour de 15% sous cette moyenne. Exprimée en revenu par habitant, la situation des Français, comparée aux 17 meilleurs pays de l’OCDE s’est dégradée depuis 2009. Elle se situe plus de 15% sous la moyenne.

 

 

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PSA : Un médiateur nommé à Aulnay

PSA : Un médiateur nommé à Aulnay

 

Une centaine de salariés de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay ont manifesté dans la matinée de ce jeudi 14 février à proximité de l’Elysée pour dénoncer l’accord sur le plan de sauvegarde de l’emploi et réclamer, avec succès, la nomination d’un médiateur. L’usine d’Aulnay-sous-Bois, qui emploie 2.800 personnes, doit fermer en 2014. Elle est quasiment à l’arrêt depuis un mois en raison d’une grève à l’appel de la CGT. Mardi, une majorité d’organisations syndicales ont émis un avis favorable au plan social annoncé en juillet prévoyant la suppression de 8.000 emplois auxquels doivent s’ajouter 1.500 départs naturels non remplacés. Mais la CGT qui représente 23% des salariés, y est fortement opposée, dénonçant un accord de honte. Regroupés derrière une banderole « Non à la fermeture d’Aulnay », les salariés rassemblés à l’appel de la CGT, de Sud et de la CFTC, ont crié « Le changement c’est maintenant, il y en a marre des promesses! » ou « Interdiction des licenciements ». Après qu’une délégation d’une dizaine de syndicalistes ait été reçue par Michel Yahiel, conseiller social de François Hollande, le ministre du Travail Michel Sapin a annoncé la nomination de Marc Leray comme médiateur pour « favoriser le retour au calme et le rétablissement du dialogue » dans l’usine PSA d’Aulnay-Sous-Bois, théâtre de « tensions de plus en plus fortes« . Selon un communiqué du ministère, Michel Sapin, constatant que ces tensions « ne permettent plus un dialogue serein » dans le site, « a demandé à M. Marc Leray, directeur du travail, responsable de l’unité territoriale de Seine-Saint-Denis, de se rapprocher de toutes les parties prenantes afin de favoriser le retour au calme et le rétablissement du dialogue dans l’usine ». Une source gouvernementale a expliqué à l’AFP que « manifestement il y a des tensions entre la CGT et les autres syndicats, avec une direction qui de son côté a du mal à sortir des mtéhodes musclées », « il fait faire baisser ces tensions ». Pour le délégué CGT Jean-Pierre Mercier cette nomination d’un médiateur a pour objectif de « rouvrir le dossier de la fermeture [et] continuer les négociations sur les conditions de la fermeture » de l’usine d’Aulnay. Il a néanmoins appelé les salariés à poursuivre la grève.

 

 

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Emplois : 70 000 environ détruits en 2012

Emplois : 70 000 environ  détruits en 2012

En l’absence de croissance, la situation de l’emploi du chômage ne pouvait améliorer (il faudrait pour cela au moins 1.5% de croissance du PIB)°. On a donc détruite) des emplois.  L’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a diminué de 0,2% en France au quatrième trimestre, avec 28.100 postes détruits, selon l’estimation « flash » publiée jeudi par l’Insee. Cela porte à 66.800 le total des destructions d’emplois au cours de l’année dernière.  Au troisième trimestre, ces secteurs avaient déjà détruit 41.700 emplois, un chiffre confirmé par rapport à la précédente estimation publiée en décembre.   Le recul du quatrième trimestre vient une nouvelle fois en partie de la baisse de 2,7% de l’emploi intérimaire (13.800 postes en moins), la baisse ralentissant cependant nettement par rapport au troisième trimestre (-5,7%).  Hors intérim, le solde du quatrième trimestre aurait été négatif de 0,1%, avec 14.300 emplois détruits.  L’industrie a reculé de 0,4%, la construction de 0,3% et le tertiaire de 0,1%.  Par ailleurs, la Dares annonce que l’indice du salaire mensuel de base a progressé de 0,2% au quatrième trimestre, ce qui porte sa hausse sur 2012 à 2,0%, un chiffre à comparer au taux d’inflation de 1,3% enregistré sur l’année.  L’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés a augmenté pareillement de 0,2%, sa progression sur un an étant de 2,1%.

 

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Depuis six ans, la France en croissance zéro

Depuis six ans, la France en croissance zéro

Pour résumer la situation de la France : croissance zéro en 2012, avec une récession en début d’année et surtout croissance zéro depuis six ans ; le même PIB qu’en 2006 : 1800 milliards. Pas étonnant que la situation du chômage puisse s’améliorer dans ces conditions compte tenu de la croissance démographique. L’INSEE a utilisé pour cacher la récession une de ses petites méthodologies habituelles. D’abord on sous estime  la baisse du PIB et plus tard on réajuste. D’abord cela évite le trop de spleen pour les milieux économiques et plus tard cela permet même de faire apparaitre un mieux. C’est en effet  l’une des principales surprises des chiffres publiés ce jeudi matin par l’Insee. L’institut statistique a révisé en baisse ses précédents calculs pour le premier trimestre 2012. Au lieu d’avoir stagné comme annoncé précédemment, le PIB a en réalité reculé de 0,1% durant les trois premiers mois de l’année. Or, le deuxième trimestre ayant lui aussi été en repli de 0,1%, on en déduit, selon la définition la communément admise, que la France a bel et bien replongé en récession au premier semestre 2012.  C’est la deuxième récession depuis 2009, L’activité en France, ces dernières années, offre donc un paysage sombre. Après un sursaut en 2010, l’activité a lourdement rechuté à l’été 2011, dans la foulée de la seconde vague de crise sur les marchés financiers. Depuis, l’activité en France n’a pas réussi à se relever, enregistrant seulement deux trimestres de croissance sur six.  Pour être précis, en montant, le PIB français à la fin 2012 s’est établi à 1800,09 milliards d’euros, contre 1800,24 milliards fin 2011. Il a donc même légèrement reculé l’an dernier. Mais il y a plus inquiétant: en 2006, le PIB français s’était établi aux alentours de 1790 milliards d’euros. En d’autres termes, six ans après, il est toujours pratiquement au même niveau: la France stagne quasiment depuis six ans. Le seuil symbolique des 2000 milliards d’euros de production intérieure brut est plus que jamais hors de portée.

 

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Un chômeur en fin de droits se suicide devant Pôle Emploi

Un chômeur en fin de droits se suicide devant  Pôle Emploi

 

Un homme, chômeur en fin de droit d’indemnisation, a mis fin à ses jours ce mercredi à Nantes en s’immolant par le feu devant l’agence Pôle Emploi de son domicile après s’être aspergé d’essence, selon des sources policières. Plusieurs médias locaux avaient reçu lundi un mail de cet homme, âgé de 43 ans, annonçant son intention de passer à l’acte dans la semaine devant son agence de Nantes-Est, pour protester contre le rejet de son dossier alors qu’il estimait avoir travaillé suffisamment d’heures. La direction de Pôle Emploi à Paris a confirmé ce suicide et que l’homme était bien inscrit dans cette agence et en fin de droits.

 

Plans sociaux: Goodyear, Renault et PSA

Plans sociaux: Goodyear, Renault et PSA  

Lors d’un CCE à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), la direction de Goodyear Dunlop Tires France (GDTF) a « exposé dans le détail les motivations économiques » de son projet aux élus du personnel ainsi que le Plan de Sauvegarde de l’Emploi envisagé. Elle affirme, dans un communiqué, vouloir « utiliser au mieux » les possibilités de reclassement interne et devrait proposer en France « au moins cent » postes, un nombre toutefois limité au regard des 1.173 subissant l’impact de la fermeture.  Lors de cette réunion, un cabinet d’experts, Secafi, a été désigné par la majorité des membres du CCE (CFDT et CFE-CGC) « pour rechercher tous les moyens possibles pour tenter d’éviter d’appliquer le PSE projeté par la direction », selon les syndicats.  De son côté, Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif, a annoncé que l’éventuel repreneur américain Titan « ne reviendrait pas » et que « le gouvernement cherchait une alternative ».  En 2012, Titan avait proposé de reprendre plus de 500 salariés de l’usine Goodyear pour la fabrication de pneus agricoles, mais le projet avait capoté. Le ministre du Travail Michel Sapin a, quant à lui, estimé mardi qu’il y avait « encore des possibilités » pour Goodyear.  Plusieurs centaines de salariés d’entreprises visées par des plans sociaux ont manifesté à Rueil dans une ambiance tendue, devant le siège de Goodyear France, en solidarité avec les quelque 750 salariés du fabricant de pneus venus d’Amiens pour l’occasion. Parmi eux des salariés de PSA, ArcelorMittal ou Sanofi, ainsi que le collectif Licenci’elles.  D’importantes forces de l’ordre avaient été mobilisées face à ces manifestants (800 à 1.000 selon la police, 2.500 et 3.000 selon la CGT) qui ont dénoncé les licenciements boursiers.  Chez PSA Peugeot-Citroën, où s’est déroulée l’ultime séance de négociations sur le Plan de restructuration qui vise les sites d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) et Rennes, quatre syndicats se sont déclarés favorables à un projet d’accord sur l’accompagnement des salariés concernés. La CFE-CGC, la CFTC, FO et le Syndicat indépendant de l’automobile (SIA), majoritaire à Aulnay-sous-Bois, mais pas la CGT, ont jugé que des avancées positives avaient été faites lors de ces négociations, qui avaient débuté le 7 novembre.  Ils ont toutefois précisé que le projet devait être soumis à l’approbation des salariés et ne pourrait, le cas échéant, être adopté définitivement qu’au cours d’un prochain CCE prévu au printemps.  Entre 2012 et 2014, 11.214 suppressions de postes sont envisagées chez le premier constructeur français, dont 3.000 à Aulnay et 1.400 à Rennes, avec une phase de départs volontaires ouverte jusqu’au 31 décembre.  Chez Renault, la nouvelle réunion a été programmée pour le mardi 19 février.   »Nous n’avons pas fini de négocier », a indiqué Dominique Chauvin, représentant de la CFE-CGC, majoritaire, après avoir estimé que certaines garanties avaient été obtenues. Mais, a-t-il ajouté, « on veut prendre le temps » face à la complexité des problèmes soulevés.  La CFDT s’est quant à elle félicité d’avoir obenu « des garanties concrètes très importantes pour les salariés de l’ensemble des sites » avec une augmentation des volumes jusqu’à plus de 80% de leur capacité d’ici quatre ans et au-delà de 2016″.  Avant la réunion, la CFE-CGC, comme la CFDT, avaient jugé impératif d’obtenir des éléments précis sur les augmentations de volumes de production promis par le constructeur.  A l’issue de cette nouvelle séance de négociations la direction de Renault a confirmé dans un communiqué « son engagement de développer l’activité des sites industriels français ».

 

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PSA : déficit de 5 milliards d’euros en 2012

PSA : déficit  de 5 milliards d’euros en 2012

Avec cette perte historique de 5 milliards en 2012, PSA aura du mal à s’en sortir seul face aux conglomérats  mondiaux qui s’installent. Pas as sûr que son plan de restructuration actuellement débattu soit suffisant ;  Le numéro un français de l’automobile, PSA Peugeot Citroën, a dévoilé une perte nette de 5 milliards d’euros en 2012, la plus lourde de son histoire, qui s’explique par sa dépendance aux marchés européens en crise et par 4,7 milliards de dépréciations d’actifs. Le résultat opérationnel courant du groupe passe aussi dans le rouge, avec une perte de 1,09 milliard. Le chiffre d’affaires a reculé de 5,2% à 55,4 milliards. Le groupe a brûlé l’an dernier 3 milliards d’euros de liquidités mais table toujours sur un retour à l’équilibre de sa trésorerie opérationnelle fin 2014.

 

 

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Medef : maintenant satisfait de la transposition de l’accord emploi

Medef : maintenant satisfait de la transposition de l’accord emploi

Le Medef, particulièrement remonté en fin de semaine dernière contre la transposition de certains points clés, se félicite aujourd’hui du travail «incroyable» des services du ministre du Travail Michel Sapin. «Jusqu’au dernier moment, il a subsisté beaucoup de zones d’écarts entre le texte et ce que nous voulions, ce qui a généré une très grosse inquiétude de notre côté, justifie Michel Guilbaud, directeur général de l’organisation patronale. Aujourd’hui, elles sont quasiment comblées et nous sommes globalement satisfaits.» La CFDT se dit de son côté «très satisfaite».  «Ce n’est pas un texte parfait, démine-t-on cependant au ministère du Travail. Nous avons travaillé très vite et nous ne sommes pas complètement certains qu’il n’y aura pas des scories dans le texte que nous transmettons maintenant pour avis au Conseil d’État.» En l’espace d’un mois, les 24 pages de l’accord ont été multipliées par deux en passant entre les mains du gouvernement. Là où les partenaires sociaux avaient laissé des imprécisions – parfois volontairement -, «nous avons dû clarifier, trancher, prendre des options». Trois points posaient problème. Premièrement, la présence de représentants des salariés aux conseils d’administration des grandes entreprises. Seront concernées les entreprises de plus de 10.000 salariés au niveau mondial ou de 5000 à l’échelle de la France. Près de 300 entreprises seraient concernées, soit 5 millions de salariés.  Deuxièmement, les procédures de licenciement collectif, lourdement modifiées par l’accord, ont été précisées. Ainsi, l’administration validera les plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) après accord majoritaire. Pas avant. Si l’entreprise opte pour une procédure unilatérale, le plan devra faire l’objet d’une homologation administrative. «Il ne s’agira pas de juger du motif économique du licenciement, mais de mesurer si les moyens mis en œuvre au sein du plan sont en adéquation avec la situation de l’entreprise», précise-t-on au ministère. La société qui se trouve en plus grande difficulté aura moins d’obligations. Troisième et dernier point de friction, plus technique, les modalités de généralisation des complémentaires santé ont été fixées de façon à ne pas braquer le Medef.  Le patronat reste toutefois sur le qui-vive. Le projet de loi doit en effet passer par l’Assemblée, où l’aile gauche du PS entend revoir l’équilibre du texte, et pas en faveur des entreprises. «Nous abattrons une main de fer sur le groupe parlementaire», promet-on de longue date au sommet de l’exécutif. Le Medef attend de voir et promet d’exercer une «très grande vigilance». En face, les deux non-signataires de l’accord, la CGT et FO, organisent une journée d’action, doublée d’un appel à la grève dans les transports, le 5 mars. C’est-à-dire la veille de la présentation de l’avant-projet de loi en Conseil des ministres. Le bras de fer continue.

 

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Manifestation des victimes de « plans sociaux » chez Goodyear

Manifestation  des victimes de « plans sociaux » chez Goodyear

Face à des plans sociaux en cascade, des salariés venus des usines de Goodyear, PSA, ArcelorMittal ou Sanofi ainsi que le collectif Licenci’elles ont prévu de se rassembler en début de matinée devant le siège social de Goodyear France, en marge d’un comité d’entreprise consacré au site d’Amiens-Nord, promis à la fermeture avec ses 1.173 postes.  Alors que le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, s’est inquiété des risques « d’implosion ou d’explosions sociales » face à la montée du mécontentement social, la CGT Goodyear a appelé le gouvernement à cesser de « pointer du doigt des syndicalistes et des salariés qui se battent depuis cinq ans dans leur entreprise ». « S’il cherche des coupables et des voyous, il n’a qu’à regarder dans notre dos demain, il y aura écrit +Goodyear, patron voyou+ (…) et +Peugeot, patron voyou+ », a déclaré Michaël Wamen, affirmant que « le bien le plus précieux des salariés chez Goodyear, c’est leur outil de travail ». L’élu CGT a appelé le gouvernement à faire « une politique de gauche, parce que, pour l’instant, ce que le gouvernement fait, c’est du sarkozisme ». Il a également dénoncé « la radicalisation du Medef ».  Tous réclament une loi contre les licenciements boursiers dans les entreprises qui réalisent des bénéfices, une promesse de campagne du président François Hollande. « C’est particulièrement honteux. Ca devrait être complètement illégal », s’insurge également Thierry Bodin, élu CGT chez Sanofi dont le groupe, qui réalise des bénéfices de plus de 8 milliards d’euros entend mettre en oeuvre un plan de restructuration.  Jean-Pierre Mercier, délégué CGT du site PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, a appelé les salariés « à prendre une part active » à la manifestation de Rueil-Malmaison alors que l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) doit fermer d’ici à 2014.  Pour lui, un accord avec la direction de PSA sur son plan de restructuration serait « une honte » en l’état des négociations.  Entre 2012 et 2014, 11.214 suppressions de postes sont envisagées chez le premier constructeur français, dont 3.000 à Aulnay et 1.400 à Rennes, avec une phase de départs volontaires ouverte jusqu’au 31 décembre.  Pour leur part, la CFTC, FO et la CFE-CGC jugent possible de parvenir à un projet d’accord mardi sur les mesures d’accompagnement des salariés touchés par la restructuration. « Globalement, il y a eu des avancées intéressantes », a estimé Franck Don, élu CFTC. « Je pense que ça se présente convenablement », a jugé Christian Lafaye, représentant FO, tandis qu’Anne Valleron (CFE-CGC) a affirmé qu’ »on pourrait aboutir si chacun y met du sien ».  Chez les syndicats de Renault, au contraire, le ton est au pessimisme. Deux des syndicats du constructeur automobile, dont la CFE-CGC, majoritaire, ont averti qu’ils ne signeraient pas l’accord de compétitivité voulu par la direction en l’état actuel. Le projet porte notamment sur la suppression de 8.260 emplois en France d’ici à 2016, soit plus de 15% des effectifs, a priori sans fermeture de site ni licenciement. Mais la direction demande aussi le gel des salaires en 2013, un allongement du temps de travail, une plus grande mobilité et prévoit une augmentation des sites de production pour préserver l’avenir du groupe automobile.

 

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Grève dans les transports le 5 mars

Grève dans les transports le 5 mars

Les Fédérations transports de la CGT et de Force ouvrière ont appelé à une grève le 5 mars, dans le cadre d’une journée de mobilisation décidée par les deux confédérations contre l’accord sur l’emploi, à la veille de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi transposant l’accord.  Les secteurs concernés par cet appel à la grève sont l’aérien, les transports urbains, les routiers, les autoroutes, le nettoiement, les taxis, les remontées mécaniques, a informé lundi la CGT à l’AFP.  Les syndicats CGT et FO de la SNCF n’ont pas encore précisé la forme d’action qu’ils préconisent.  Plus d’impunité juridique pour les employeurs », affirment dans un communiqué les fédérations transports de la CGT et de FO.  Les deux fédérations appellent leurs adhérents à « informer les salariés de la nocivité d’un tel accord afin de se rassembler pour riposter contre cette attaque. Devant cet enjeu majeur de société nous appelons l’ensemble des salariés à faire grève le 5 mars 2013, pour d’autres choix ». «  Il serait inconcevable que la majorité parlementaire de gauche et le gouvernement entérinent dans la loi, le recul social dicté par le Medef et soutenu par la droite », ajoutent les deux fédérations. Elles n’estiment que les syndicats signataires du texte – la CFTD, la CFTC et la CFE-CGC – « devront répondre d’une telle forfaiture ».  Vendredi dernier, la CGT et FO ont appelé ensemble, ce qui est une première, à une journée de mobilisation le 5 mars, au travers de rassemblements, de manifestations et arrêts de travail pour faire barrage au texte. Le ministère du Travail a transmis lundi au Conseil d’Etat l’avant-projet de loi transposant l’accord.

 

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Hollande : une loi sur la reprise des sites « rentables » ; pour quoi faire ?

Hollande : une loi sur la reprise des sites « rentables » ; pour quoi faire ?

Faute de stratégie industrielle et de volonté de reprendre les entreprises en difficulté, Hollande a promis une loi d’affichage : pour reprendre les sites rentables ! Pourquoi une loi, si les sites sont rentables, ce n’est pas par la voie juridique qu’on trouvera un repreneur mais par la voie économique ; quant aux sites en difficultés, c’est un aveu d’impuissance. A défaut de stratégie, on adoptera donc une loi d’affichage qui n’aura guère d’effet concret. Le président François Hollande a confirmé lundi qu’une loi sur la reprise des sites « rentables » serait inscrite dans le calendrier parlementaire.   »Il y a un engagement qui a été pris sur les sites rentables » et « il trouvera sa place dans le calendrier parlementaire », a-t-il déclaré en marge de l’inauguration d’un nouveau bâtiment des Archives nationales en banlieue parisienne.  Dans l’entourage du président Hollande, on a précisé que ce texte, « projet ou proposition de loi, sera examiné par le Parlement d’ici à l’été » et « fixera à l’entreprise qui ferme un site de production l’obligation de rechercher un repreneur susceptible de permettre son maintien ». Il s’agit d’une promesse de campagne de François Hollande  Cette nouvelle législation, a-t-on ajouté, sera distincte de « la réforme du droit des licenciements » qui traduira l’accord sur la « sécurisation du marché du travail » conclu entre le patronat et trois syndicats le 11 janvier.  Cette dernière réforme « sera examinée par le conseil des ministres du 6 mars et arrivera sur le bureau de l’Assemblée nationale un mois plus tard », a-t-on rappelé de même source.  Il y aura une traduction pour renchérir un certain nombre de licenciements ou pour faire en sorte que la précarité soit combattue davantage qu’elle ne l’est aujourd’hui », a observé à ce propos François Hollande.   »On ne parle pas du licenciement boursier qui est une notion qui se retrouve assez rarement dans la réalité. Sanofi ne licencie pas, elle supprime des emplois », a-t-on ajouté dans l’entourage du chef de l’Etat.  Au cours de la campagne présidentielle, François Hollande s’était engagé à « renchérir le coût des licenciements collectifs pour les entreprises qui versent des dividendes ou rachètent leurs actions », ce « pour dissuader les licenciements boursiers » (35e de ses « 60 engagements pour la France »).  Interrogé sur la semaine sociale agitée qui s’annonce, le président Hollande a répondu que comme « chacun le sait, il y a des difficultés d’emploi et donc des entreprises menacées », dont « les salariés se mobilisent ».   »L’Etat doit être à leurs côtés pour trouver, quand c’est possible, des repreneurs », a-t-il enchaîné.   »Quant à ce qui se passe dans l’Education nationale, la concertation doit se poursuivre, le dialogue doit continuer de façon à ce que les réponses puissent être apportées », a fait valoir le chef de l’Etat.

 

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Budget européen : la pauvreté augmente mais les dépenses diminuent !

Budget européen : la pauvreté augmente mais les dépenses diminuent !

 

Comment s’étonner de la montée de l’euroscepticisme, l’Europe se réduit de plus en plus à une vaste zone de libre échange sans régulation et sans solidarité ; Après le Mali, c’est à la pauvreté den faire les frais. L’Europe reste une belle idée mais elle se vide de sens en même temps que son élargissement. Les craintes des associations venant en aide aux défavorisés se sont concrétisées. Le projet de budget de l’Union européenne pour 2014-2020 préserve certes le principe de l’aide alimentaire, mais son montant en est fortement réduit. Il sera de 2,1 milliards d’euros, soit 1,4 milliard de moins que sur la période 2007-2013.  Rien que sur l’année 2011, la France a reçu 72 millions, qui ont permis aux Restos du Cœur, aux Banques alimentaires, à la Croix rouge française et au Secours populaire de distribuer 130 millions de repas distribués. Au total, 18 millions d’Européens se nourrissent chaque année grâce au Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD).   Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, a annoncé ce vendredi la création d’une structure pour palier la baisse de l’aide alimentaire. « Nous allons nous mobiliser de notre côté, nous allons transformer ce manque à gagner par une forme d’aide directe, sans doute une forme de fondation qui nous permettra d’intervenir auprès des associations« , a-t-il déclaré sur RTL. Le PEAD a été créé en 1987 pour redistribuer aux populations pauvres de l’Union européenne une partie des surplus agricoles communautaires. La disparition de ces derniers pose la question de la survie de ce programme, contesté en outre par des pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui estiment que ce type d’aide ne relève pas des compétences communautaires.

 

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

  »Ce qui compte, c’est le chômage pas les sondages », reconnaît volontiers Aquilino Morelle, le conseiller politique de François Hollande, interrogé par l’AFP. « C’est une embellie, il faut la prendre positivement, sans lui accorder une valeur qu’elle n’a pas », tempère-t-il.   »L’image de fermeté, d’autorité et de présidentialité de François Hollande sort très renforcée » de l’ordre qu’il a donné il y a un mois aux forces françaises d’intervenir au Mali, note la « plume » du président.   »Mais si cette embellie est bien réelle et a un sens politique, elle ne fait oublier ni aux Français ni au chef de l’Etat que les principaux sujets de préoccupation restent le chômage, les plans sociaux, le pouvoir d’achat et la croissance », enchaîne Aquilino Morelle.  Selon « l’observatoire politique CSA-Les Echos-Institut Montaigne » publié jeudi, la cote de confiance de François Hollande s’est redressée de 3 points en février, avec 38% d’avis favorables contre 57% d’avis défavorables (-5).  Fait significatif: ce redressement s’observe sur la quasi totalité du spectre politique, y compris auprès des sympathisants de l’UMP parmi lesquels la cote du président a gagné 5 points même si 84% ne lui font toujours pas confiance.  A l’unisson, le « tableau de bord politique » Ifop-Paris Match de mardi révèle un net redressement de la coté du président de la République, avec 43% des Français qui approuvent son action (+6 points).  Frédéric Dabi (Ifop) oppose « ce rebond marquant » à l’évolution de la cote de Nicolas Sarkozy, tombée sous la barre des 50% en janvier 2008 pour ne plus jamais se relever significativement ensuite. François Hollande, ajoute-t-il, peut aussi capitaliser sur « une bonne image personnelle et l’absence de colère à son égard ».  Pour autant, souligne le politologue, il s’agit « indéniablement d’un effet Mali sans doute assez provisoire ». L’intervention française est approuvée par trois Français sur quatre mais « le coeur de l’attente reste les questions économiques et sociales: la croissance et l’emploi ». L’embellie « n’empêche pas l’expression d’une forte angoisse sociale », résume Frédéric Dabi.   »Le Mali joue positivement sur l’image du président, sa capacité à prendre des décisions difficiles ou à faire preuve d’autorité, mais n’a pas d’effet sur la perception de son action », confirme Bruno Jeanbart (OpionWay). « Le juge de paix, sujet majeur, central et prioritaire, reste le chômage et François Hollande sera jugé sur sa capacité à inverser la courbe d’ici à la fin de l’année comme il s’y est engagé », souligne-t-il de la même manière.  Pour la première fois depuis six mois, le président cesse toutefois de perdre des points auprès de l’électorat de gauche, un « signe positif » qui pourrait être, selon Bruno Jeanbart, la conséquence des réformes de société mise en chantier par l’exécutif (mariage pour tous, non cumul des mandats, droit de vote des étrangers, taxe à 75%…).  Pour Céline Bracq (BVA) aussi, « l’embellie reste extrêmement fragile puisque sur les fondamentaux, l’efficacité et la justice sociale, sept Français sur dix estiment que la politique économique et sociale du gouvernement est inefficace et six sur dix qu’elle est injuste ».   »Sur ce terrain, François Hollande est encore en terre de mission, tout particulièrement auprès des catégories populaires », détaille-t-elle. La gestion des dossiers « particulièrement emblématiques », tels Petroplus ou PSA Aulnay, sera scrutée par les Français, « très critiques » jusqu’à présent, prévient l’analyste.

 

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