Archive pour la Catégorie 'social'

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Parisot : pas de signature si l’accord emploi est changé par le parlement

Parisot : pas de signature si l’accord emploi est changé par le parlement

« Le texte sur l’emploi que nous avons signé est parfaitement équilibré ». Laurence Parisot, présidente du Medef, a avoué ce dimanche 3 février sur le plateau du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, qu’elle était inquiète. Selon elle, l’accord sur l’emploi signé mi-janvier est « potentiellement historique. Il ne le sera réellement que si ce texte est adopté en l’état ». Elle redoute à tel point un changement de texte de la part des sénateurs et députés, alors qu’il est actuellement en phase de transition pour devenir un article de loi, qu’elle menace de retirer sa signature en cas de changement. « S’il y a un changement, cela ne sera plus le texte que nous avons signé. Nous ne laisserons pas notre signature ».  Si elle tient à ce texte, c’est parce que, pour elle, « il apporte des outils nouveaux indispensables pour les entreprises pour pouvoir s’adapter, il apporte des dispositions de sécurisation tout à fait rassurante pour les salariés ». Pour la présidente du Medef, « avec les outils qui sont dans l’accord conclu le 11 janvier dernier, des situations dramatiques comme Goodyear ne devraient plus voir le jour« .  » Partout où on est capable d’agir dans un cadre de dialogue social qui met la flexisécurité au cœur du sujet, on arrive à sauver les entreprises, on arrive à dépasser les moments difficiles, et à jeter des bases prometteuses pour l’avenir« .

 

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Parisot : Les cotisations famille pour les retraites complémentaires ; qui va financer la branche famille ?

Parisot : Les cotisations famille pour les retraites complémentaires ; qui va financer la branche famille ?

 

 

Il faut trouver de nouvelles ressources pour les retraites complémentaires. D’où l’idée lancée hier par Laurence Parisot sur « RTL » : « Il n’est pas question que les entreprises acceptent la moindre cotisation de plus, mais on pourrait prévoir des redéploiements », a-t-elle indiqué en proposant de « flécher » des cotisations des entreprises finançant la branche famille (5,4 points) vers les retraites complémentaires. Ce qui permettrait de « faire le lien » avec le chantier du financement de la protection sociale, sachant que les ressources de la branche famille sont au cœur des réflexions. Nicolas Sarkozy avait voulu les supprimer en les compensant par une hausse de TVA dite « sociale. »L’objectif est clair : abonder les ressources de l’Agirc-Arrco pour obtenir un accord jugé indispensable -Laurence Parisot a évoqué le risque de « cessation de paiements de l’Agirc d’ici trois à quatre ans » si rien n’est fait. Tout en visant une stabilité globale des cotisations sociales. La présidente du Medef a aussi envoyé un signal aux syndicats en soulignant que la désindexation des pensions serait « transitoire » et ne « concernerait pas les plus modestes », une exigence de la CFDT. Reste à savoir si FO s’en satisfera, et surtout si l’exécutif consentira au principe d’un tel transfert. Car pour financer la branche famille, il faudra bien d’autres ressources telles que la TVA ou la CSG.

 

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Après le mariage homo, le vote des étrangers pour cacher la misère économique et sociale

Après le mariage homo, le vote des étrangers pour cacher la misère économique et sociale

 

Il est clairqu’Ayrault tente une opération de diversion en ressuscitant l’idée du vote des étrangers. En fait il risque de ne jamais parvenir à réunir une majorité des 3/5e » au Parlement, condition indispensable pour pouvoir valider cette mesure qui serait présentée dans le projet de loi de réforme constitutionnelle, probablement examiné avant l’été. Il s’agira de la dernière chance pour que ce texte entre en vigueur avant les élections municipales de 2014, comme François Hollande s’y était engagé. Il n’y aura pas non plus de referendum ; trop dangereux car les français ont la fâcheuse habitude d’utiliser cette procédure pour exprimer leur mécontentement sur d’autres sujets.  De toute manière l’objectif c’est d’occuper le terrain avec des questions de sociétés pour masquer le triste bilan économique et social. Pour les étrangers, le vote aux municipales n’est pas la priorité, leurs problèmes c’est le logement, l’emploi et les papiers. La promesse du candidat socialiste durant la campagne présidentielle s’est depuis heurtée aux rapports de force au sein du pouvoir législatif. Assemblée nationale et Sénat réunis, l’ensemble de la gauche (PS, EELV, radicaux et communistes) dispose de 521 sièges. Pour obtenir les 555 voix nécessaires, il lui faudrait donc convaincre au moins 34 élus, si personne ne fait défection dans ses propres rangs. L’autre solution pour faire passer ce texte aurait été d’organiser un référendum, mais cette solution a été écartée par le président de la République. Mardi, après la décision du chef de gouvernement d’ouvrir les discussions, l’opposition n’a pas tardé à évoquer un leurre. « Au moment où, chaque jour qui passe,  il y a un plan social nouveau qui arrive sur la table du gouvernement, on en est à organiser des manœuvres de diversion avec le droit de vote des étrangers », a dénoncé Christian Jacob, le président du groupe UMP à l’Assemblée. Sa formation avait d’ailleurs lancé une pétition contre cette réforme. Même réponse pour le vice-président de l’UDI, Yves Jégo. « C’est une question de timing, d’état de la société. Je pense qu’il y a des moments pour faire certaines réformes et cette mesure doit s’appliquer en période de croissance », précise le député de Seine-et-Marne, pour qui le gouvernement « jette de l’huile sur le feu », après le débat sur le mariage pour tous. Pourtant, le centriste n’a « pas changé » d’avis sur ce sujet et reste favorable à ce droit de vote. Mais s’il pense toujours que cette loi « devra arriver », ce proche de Jean-Louis Borloo prévient que son parti ne donnera pas une seule voix à la majorité. « La position du groupe UDI est unanime », répétait en effet mardi dans un communiqué son porte-parole, Jean-Christophe Lagarde. « Pour eux, ce ne sera jamais le bon moment », regrette Razzy Hammadi, qui assure ne pas « croire » que tous les élus suivront la ligne de leur formation. « Si les socialistes veulent cette loi, c’est uniquement pour modifier en profondeur le corps électoral en leur faveur », pense de son côté Benoist Apparu. Qui conclut : « Evidemment qu’ils ne vont pas réussir à trouver une trentaine de voix, c’est pour ça que ce n’est que de la diversion. »

 

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Mailly (FO) accords et désaccaords avec les autres syndicats

Mailly (FO) accords et désaccaords avec les autres syndicats

 

Comme d’habitude, celui qui se considère comme le doyen des syndicalistes fait la leçon aux autres syndicats ( il avait dit à Berger (CFDT)  « il faudra qu’il s’adapte à moi », ce qui en dit long sur le personnage). Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, s’est dit en désaccord avec le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, qui avait renvoyé dos à dos la direction de Goodyear et la CGT. Mais il a condamné le comportement de la CGT à l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui n’est «pas conforme à la tradition de la classe ouvrière».   «Je ne peux pas être d’accord avec Laurent Berger quand il met sur le même plan le syndicat et la direction de l’entreprise Goodyear à Amiens (Somme), a affirmé le leader de FO sur BFM business. On ne peut pas rendre le syndicat responsable, même s’il a une position un peu dure, car ce n’est pas le syndicat qui a initié la fermeture de l’entreprise». Jeudi, la direction de Goodyear France a annoncé son projet de fermer son site d’Amiens Nord, menaçant près de 1.200 emplois.  En revanche, le leader de FO s’est dit «en accord» avec son homologue de la CFDT pour critiquer le comportement de la CGT à Aulnay. «Je ne suis pas d’accord avec ce que fait la CGT à Aulnay-sous-Bois, il y a des menaces, y compris sur les délégués FO. C’est un comportement qui n’est pas normal», a dénoncé le responsable de FO. «Il y a des actes à PSA d’intimidation -voire de casser un mur- qui ne sont pas conformes à la tradition de la classe ouvrière. On ne s’attaque pas à l’outil de travail», a t-il affirmé, ajoutant que «l’objectif de FO sur Aulnay est d’assurer une vraie réindustrialisation sur le site et qu’il n’y ait personne sur le carreau». Concernant Renault, le leader de FO a estimé que la discussion avec la direction avait «démarré mal, pour des raisons de comportement de son Pdg Carlos Ghosn. Il y a un aspect provocateur et il y a une réaction en boomerang à travers les grèves». Selon lui, «le gouvernement doit faire plus pression sur Renault». Au sujet de l’accord sur la sécurisation de l’emploi, Mailly se dit en accord avec la CGT, qui a également rejeté le texte. Le leader de FO «n’exclut pas une action possible commune» avec la CGT à une date qui n’est pas encore fixée.  «En tout cas avant le 6 mars» jour de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi transposant cet accord. Le leader de FO va discuter du texte la semaine prochaine avec le ministre du Travail Michel Sapin, et également avec les groupes PS et UMP à l’Assemblée nationale

 

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Prime de 400 euros aux profs

Prime de 400 euros aux profs

Le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon serait prêt à faire un geste financier en faveur des professeurs des écoles, sous la forme d’une indemnité annuelle, d’après le journal les Echos.  Une indemnité annuelle pourrait être versée aux 300.000 enseignants du primaire, sur le modèle de l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves (Isoe) que perçoivent aujourd’hui ceux du secondaire. Elle serait dans un premier temps de 400 euros annuels, écrit le quotidien sur son site internet.  Cette prime viserait à rapprocher un peu ce que gagnent les enseignants du primaire et ceux du secondaire, comme l’a souhaité à plusieurs reprises le ministre, précise les Echos.  Le journal indique que la décision serait annoncée vers la mi-février, après le congrès de la principale organisation syndicale de l’éducation, la FSU.  Jeudi, une partie des fonctionnaires, et donc des enseignants ont fait grève à l’appel de trois syndicats (CGT, FSU, SolidaiRes) afin de faire part au gouvernement de leur impatience, notamment en matière de pouvoir d’achat.

 

 

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CFDT : la CGT responsable pour Goodyear

CFDT :  la CGT responsable pour Goodyear

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger a estimé vendredi sur LCI que la CGT porte une responsabilité dans le projet de fermeture du site de Goodyear à Amiens Nord, faute d’avoir négocié un accord pour sauver l’emploi. « La direction et l’organisation syndicale majoritaire (la CGT, ndlr), porte une responsabilité dans ce qui se passe, (…) à part égale », a déclaré Laurent Berger qui reproche à la CGT « une « position dogmatique ». « On voit bien que quand il y a des dogmes, et pas de volonté de sauver l’emploi, on va dans le mur », a-t-il dit. Jeudi, la direction de Goodyear France a annoncé son projet de fermer son site d’Amiens Nord menaçant près de 1200 emplois. En 2007, les accords conclus entre syndicats et direction ont permis le maintien du site voisin d’Amiens sud où travaille un millier de salariés.

 

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Goodyear: retour à la table des négociations ?

Goodyear: retour à la table des négociations ?

Bocage définitif ou retour à la table des négociations ? Véritable fermeture de l’usine ou chantage ? En tout cas Montebourg souhaite la reprise de négociations. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg souhaite « ramener tout le monde à la table des négociations » dans le dossier du fabricant de pneus Goodyear, qui annoncé jeudi la fermeture de son site d’Amiens-Nord, menaçant 1.173 emplois.  Outre l’Etat, le ministre veut réunir syndicats, direction de Goodyear et le repreneur potentiel Titan, avec qui les négociations ont échoué en juin. « Nous ne sommes pas sûrs d’y arriver » a ajouté le ministre qui a indiqué avoir contacté lui-même le repreneur américain, sans avoir de réponse pour l’instant.  La direction de Goodyear France met l’accent, sur les difficultés du secteur: « Dans un contexte de déclin de l’industrie automobile et de changements structurels du marché des pneumatiques en Europe, ce projet (de fermeture) a pour objectif de sauvegarder la compétitivité des secteurs d’activité tourisme et agricole du groupe », a-t-elle affirmé.   »En 2011, la production de pneus tourisme à Amiens Nord a engendré une perte de 41 millions d’euros pour le groupe », a-t-elle précisé, ajoutant que les activités du groupe dans le domaine agricole en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique étaient « confrontées à des pertes progressives de parts de marché », responsables d’une perte de 20 millions d’euros pour le groupe.  En septembre 2012, faute d’un accord avec les syndicats après huit mois de discussions, la direction de Goodyear France avait annoncé le retrait d’un projet de plan de départs volontaires sans licenciements.  Avant cela, un plan social, qui prévoyait de mettre un terme à la production de pneus de tourisme à Amiens-Nord, avait été invalidé à plusieurs reprises par la justice, saisie par la CGT du site.  Des négociations avec un éventuel repreneur, le groupe Titan, qui a repris l’essentiel des activités de pneus agricoles de Goodyear dans le monde, ont également échoué en juin dernier.

 

 

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Renault: Montebourg pour l’accord de compétitivité

Renault: Montebourg pour l’accord de compétitivité

Changement d’attitude de Montebourg qui avait fustigé le plan de PSA ; il soutient le plan de compétitivité de Renault voulu par la direction. « Ce sont des propositions qui peuvent être discutées mais qui me paraissent être, par rapport aux risques que court l’industrie française et européenne, des efforts modérés », déclare le ministre, interrogé sur le gel des salaires, la plus grande productivité et la mobilité prônée par l’entreprise.   »Je préfère des efforts modérés, mais des efforts certes, plutôt que de faillites, des fermetures et des pertes de substance industrielle », explique-t-il, ajoutant que 70 entreprises sous-traitantes sont « en procédure de faillite devant les tribunaux de commerce ».  Et il conseille aux partenaires sociaux de « s’emparer de toutes les possibilités de cet accord pour négocier des contreparties sérieuses, des éléments de protection supplémentaires ».   »Je compte sur les partenaires sociaux pour arriver à trouver un équilibre dans les concessions réciproques parce que dans les accords, généralement, tout le monde a raison et tout le monde a tort », insiste-t-il.  Le projet de la direction porte notamment sur un gel des salaires cette année et une augmentation du temps effectif de travail. Le constructeur prévoit la suppression nette de 7.500 emplois en France d’ici à 2016, a priori sans fermeture de sites ni licenciements.  Arnaud Montebourg réaffirme sur ce dernier point que « le gouvernement sera d’une fermeté inflexible: pas de fermeture de site industriel, maintien des outils de production, refus des licenciements et (…) une relocalisation d’activités productives sur le sol français de l’alliance Renault-Nissan ».  Il renouvelle également son appel au PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, à un effort « important et significatif » de réduction de son salaire, « à la mesure de ce que la cohésion de l’entreprise nécessite ».

 

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Changement d’attitude de Montebourg qui avait fustigé le plan de PSA ; il soutient le plan de compétitivité de Renault voulu par la direction. « Ce sont des propositions qui peuvent être discutées mais qui me paraissent être, par rapport aux risques que court l’industrie française et européenne, des efforts modérés », déclare le ministre, interrogé sur le gel des salaires, la plus grande productivité et la mobilité prônée par l’entreprise.   »Je préfère des efforts modérés, mais des efforts certes, plutôt que de faillites, des fermetures et des pertes de substance industrielle », explique-t-il, ajoutant que 70 entreprises sous-traitantes sont « en procédure de faillite devant les tribunaux de commerce ».  Et il conseille aux partenaires sociaux de « s’emparer de toutes les possibilités de cet accord pour négocier des contreparties sérieuses, des éléments de protection supplémentaires ».   »Je compte sur les partenaires sociaux pour arriver à trouver un équilibre dans les concessions réciproques parce que dans les accords, généralement, tout le monde a raison et tout le monde a tort », insiste-t-il.  Le projet de la direction porte notamment sur un gel des salaires cette année et une augmentation du temps effectif de travail. Le constructeur prévoit la suppression nette de 7.500 emplois en France d’ici à 2016, a priori sans fermeture de sites ni licenciements.  Arnaud Montebourg réaffirme sur ce dernier point que « le gouvernement sera d’une fermeté inflexible: pas de fermeture de site industriel, maintien des outils de production, refus des licenciements et (…) une relocalisation d’activités productives sur le sol français de l’alliance Renault-Nissan ».  Il renouvelle également son appel au PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, à un effort « important et significatif » de réduction de son salaire, « à la mesure de ce que la cohésion de l’entreprise nécessite ».

 

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Goodyear Amiens : 1.173 postes menacés

Goodyear Amiens : 1.173 postes menacés

« La fermeture de l’usine est la seule option possible après cinq années de négociations infructueuses », a expliqué la direction dans un communiqué. Elle a précisé que le projet avait été présenté au Comité central d’entreprise réuni au siège de l’entreprise, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), et ferait l’objet d’une consultation des représentants du personnel.  Elu CGT, Mickael Wamen a aussitôt appelé à la mobilisation, annonçant une « journée de lutte » le 12 février à l’occasion du prochain CCE.   »L’ensemble du site sera en grève » le 12 février, a annoncé l’élu vêtu d’un t-shirt orné d’un cercueil annonçant « plan antisocial » sur le devant et dénonçant « Goodyear, patron voyou » dans le dos.   »On fera le déplacement ici-même (ndlr à Rueil-Malmaison) avec l’ensemble des salariés de Goodyear », a-t-il promis.  M. Wamen a appelé l’ensemble des salariés des entreprises en difficulté en France à se joindre à ceux de Goodyear pour « une nouvelle journée de lutte ».  On va se battre jusqu’au bout », a-t-il ajouté, estimant que cette décision ne faisait que « pousser les salariés à bout » et que « Goodyear n’a aucune possibilité juridique » de fermer l’usine.  La direction de Goodyear France a pour sa part mis l’accent, dans son communiqué, sur les difficultés du secteur: « Dans un contexte de déclin de l’industrie automobile et de changements structurels du marché des pneumatiques en Europe, ce projet (de fermeture) a pour objectif de sauvegarder la compétitivité des secteurs d’activité tourisme et agricole du groupe », a-t-elle affirmé.   »En 2011, la production de pneus tourisme à Amiens Nord a engendré une perte de 41 millions d’euros pour le groupe », a-t-elle précisé, ajoutant que les activités du groupe dans le domaine agricole en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique étaient « confrontées à des pertes progressives de parts de marché », responsables d’une perte de 20 millions d’euros pour le groupe.  En septembre 2012, faute d’un accord avec les syndicats après huit mois de discussions, la direction de Goodyear France avait annoncé le retrait d’un projet de plan de départs volontaires sans licenciements.  Avant cela, un plan social, qui prévoyait de mettre un terme à la production de pneus de tourisme à Amiens-Nord, avait été invalidé à plusieurs reprises par la justice, saisie par la CGT du site.  Des négociations avec un éventuel repreneur, le groupe Titan, qui a repris l’essentiel des activités de pneus agricoles de Goodyear dans le monde, ont également échoué en juin dernier.  Mercredi, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avait néanmoins estimé qu’il était « possible d’éviter le pire » pour le site d’Amiens-Nord à condition de reprendre les négociations avec les syndicats et le groupe Titan.   »Nous préférons le plan de départ volontaires et la reprise par Titan, et nous avons repris contact avec Titan (…) Il est possible d’éviter le pire », avait-t-il dit à l’Assemblée nationale.   »Depuis le début, nous avions raison. Le plan Titan n’a jamais existé. La direction nous a menti », a réagi Mickael Wamen.  A l’adresse du ministre du Redressement productif le syndicaliste a aussi lancé : « Arnaud Montebourg tu as dit que tu voulais éviter le pire. Mon pote, donc, tu prends ton copain Hollande et tu fais ton boulot ! »   »Nous allons aller en justice nous allons encore une fois invalider le processus », a-t-il encore affirmé.  Entre 2008 et 2011, Goodyear, dont l’activité est cyclique, a enregistré des pertes de 87 millions de dollars en moyenne par an, selon une porte-parole de la direction.  Le groupe était endetté à hauteur de 3,4 milliards de dollars en septembre 2012 et les actionnaires n’ont pas touché de dividendes depuis 2003, a-t-elle ajouté.

 

 

 

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Economie, politique, société: pages les plus regardées 31 janvier 2013

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Mittal : négociations suspendues

 

 

 

 

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Ryanair : le travail dissimulé en justice

Ryanair : le travail dissimulé en justice

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La question du dumping social concerne particulièrement le transport qui utilise le droit européen pour contourner les législations nationales. C’est particulièrement vrai pour Ryanair (mais cela concerne aussi le transport routier). Début 2007, la compagnie y a basé quatre avions (qui dorment là chaque nuit) et 127 salariés, mais n’a déclaré cette activité ni au registre du commerce ni à l’Urssaf. Pas plus qu’elle ne remplit de déclaration fiscale en France ni n’applique à ses employés la législation française du travail.  Le droit irlandais prévaut, argue Ryanair. La société nie d’ailleurs avoir une « base d’exploitation », ses salariés prenant selon elle leurs consignes au siège, à Dublin, pour une activité marseillaise temporaire, et volant dans des avions irlandais.  La justice estime à l’inverse que la compagnie mène une activité pérenne, et même croissante, depuis cette base. L’enquête des gendarmes de l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) montre ainsi que Ryanair dispose de 300 m2 de locaux, avec des lignes fixes, 95 casiers, des sous-traitants et deux cadres reconnus comme supérieurs hiérarchiques. Une surveillance des parkings révèle aussi que les salariés vivent dans la région.  Pour l’accusation, c’est le droit français qui s’applique aux personnels navigants des compagnies installées en France, comme le stipule un décret de 2006, transposant des réglements européens.  Mise en examen fin 2010, Ryanair avait d’emblée répliqué en fermant sa base, son patron descendant à Marseille dénoncer haut et fort un acte judiciaire contraire au droit européen et aux intérêts économiques locaux. Michael O’Leary avait reçu le soutien d’élus, le maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin en tête fustigeant le « comportement irresponsable des syndicats ».  Trois semaines plus tard, la compagnie, qui se veut « la seule ultra low-cost en Europe », rouvrait la plupart des lignes en affectant à Marignane deux avions pour la saison estivale, et non toute l’année, contournant ainsi la loi. Son activité sur l’aéroport ne cesse depuis de prospérer: Ryanair vient d’annoncer 5 nouvelles lignes en 2013 en plus des 32 existantes.  A nouveau de passage le 16 janvier, son médiatique patron affichait sa sérénité à l’approche du procès: « Nous pensons qu’il est clair que le droit européen prévaut », a-t-il dit à l’AFP. « Si nous perdons, nous en appellerons à la cour de justice de l’Union européenne, devant laquelle nous pensons gagner car nous appliquons le droit européen ».  Un argument que réfutent les plaignants: l’avocate du SMPL estime que c’est un problème de dumping social par rapport aux salariés, et de concurrence déloyale par rapport aux autres compagnies ».  L’avocate relève chez d’autres low-cost « une tendance à la régularisation. Mais Ryanair est le seul qui n’a absolument rien fait encore ».  Depuis 2010, plusieurs compagnies dont easyJet, CityJet (filiale d’Air France) et l’Espagnole Vueling ont été condamnées en France pour des faits similaires.

 

 

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Etats-Unis: légère hausse emplois en janvier

Etats-Unis: légère hausse emplois  en janvier

 

Les entreprises privées ont continué à embaucher aux Etats-Unis en janvier, selon l’enquête mensuelle sur l’emploi publiée mercredi par la société de services informatiques ADP.  Les entreprises privées ont créé ce mois-là 192.000 emplois de plus qu’elles n’en détruisaient dans le pays, en données corrigées des variations saisonnières, indique ADP dans un communiqué. Ce chiffre, qui correspond aux créations nettes d’emplois les plus fortes en onze mois, est nettement supérieur à la prévision médiane des analystes qui donnait un solde de 175.000 emplois créés pour janvier.  Mais il ne montre une amélioration par rapport au mois précédent que parce que les chiffres de décembre ont été corrigés à la baisse, passant de 215.000 emplois créés à 185.000 seulement.   »Le marché de l’emploi s’améliore lentement mais sûrement », écrivent les auteurs de l’enquête. « Les gains mensuels s’accélèrent apparemment, passant de 150.000 en moyenne à 175.000. »

 

 

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Etats-Unis: même politique de la FED tant que le chômage ne baissera pas

Etats-Unis: même politique de la FED tant que le chômage ne baissera pas

La Fed avait frappé un grand coup au mois de décembre, et les économistes estiment dans l’ensemble que la banque centrale devrait laisser au public le temps de digérer ses dernières annonces et donc ne rien changer au cap actuel de sa politique monétaire.  La banque centrale avait décidé le 12 décembre de racheter sur les marchés des titres adossés à des créances immobilières et des obligations d’Etat américaines pour un montant total de 85 milliards de dollars par mois jusqu’à nouvel ordre, et en liant l’évolution de son taux directeur, quasi nul depuis quatre ans, à celle du chômage.  Le FOMC avait précisé que ces achats exceptionnels continueraient « tant que la perspective du marché du travail ne s’améliorerait pas nettement » et que le taux directeur de la Fed resterait entre 0 et 0,25% tant que le taux de chômage officiel resterait au-dessus de 6,5%, que les perspectives d’inflation à moyen terme ne dévieraient pas de plus d’un demi point au-dessus de l’objectif de la Fed (2,0%) et que les attentes d’inflation à long terme resteraient stables.  En un mois et demi, la situation économique des Etats-Unis n’a guère changé. Le taux de chômage officiel est resté en décembre à son niveau de novembre (7,8%), et la première estimation gouvernementale du produit intérieur brut d’automne devrait confirmer mercredi matin que la croissance économique américaine a nettement ralenti au quatrième trimestre.

 

 

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Reprise des négociations chez Renault et PSA

Reprise  des négociations chez Renault et PSA

Chez Renault, les discussions portent sur un accord de compétitivité, chez PSA sur les plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) à Rennes et Aulnay-sous-Bois, usine dont la fermeture est prévue en 2014 et où le climat reste tendu. A l’arrêt pendant dix jours, l’usine a rouvert lundi matin dans une ambiance électrique, avec le renfort de plus de 200 cadres. Mais sa chaîne de production était presque entièrement immobilisée mardi par la grève.  La gestion de la fermeture de Melun-Sénart, site que PSA a fermé en 2012, où les départs s’étaient faits sur la base du volontariat et via des reclassements internes, a été présentée par la direction comme un « succès » et un modèle pour les sites de Rennes et Aulnay. Néanmoins 70 salariés de Melun-Sénart ont décidé de saisir la justice.  Pour 8.000 salariés touchés par la restructuration, la négociation a débouché mardi sur des avancées: allongement du dispositif congé Seniors, doublement de la durée de compensation dans le cas d’un écart salarial entre PSA et un nouvel employeur, amélioration des aides liées au projet professionnel et au congé de reclassement.  Entre mai 2012 et mi-2014, 11.214 suppressions de postes sont envisagées chez le premier constructeur français, dont 3.000 à Aulnay et 1.400 à Rennes.   »La direction fait bouger les curseurs », mais « la globalité (des propositions) mérite d’être améliorée et la décision de signer ou non reviendra aux salariés », a résumé Franck Don (CFTC).  Les négociations se sont poursuivies malgré la décision de la cour d’appel de Paris de suspendre la restructuration. L’exécution du plan devrait être décalée, et sera possible dès que les représentants des salariés de Faurecia (filiale de PSA) auront été dûment informés et consultés sur la réorganisation prévue dans la branche automobile de PSA, et sur les impacts éventuels sur l’équipementier, qui fournit le constructeur.  Chez Renault, des débrayages ont eu lieu parfois avec routes bloquées et feux de palettes, notamment à Flins, au Mans, à Douai où environ 1.000 employés ont débrayé dans la journée. Ils étaient environ 200 à Sandouville (Seine-Maritime), site sur la sellette en raison de la faiblesse de l’activité.  Les syndicats voulaient peser sur les négociations en vue d’un accord de compétitivité souhaité pour la mi-février par la direction.  Le projet porte notamment sur la suppression de 8.260 emplois en France d’ici 2016, ainsi qu’un gel des salaires en 2013, une refonte des comptes épargne-temps et des mobilités obligatoires entre les sites. Ces points ont été débattus mardi, de même que les propositions des syndicats.  La direction conditionne la non-fermeture de site et l’absence de licenciement à la signature de l’accord et une évolution du marché européen, qui permettraient « d’augmenter le volume de production des sites français de 180.000 véhicules (100.000 véhicules liés au renouvellement du plan gamme de Renault et à l’effet marché, et 80.000 véhicules en provenance des partenaires) pour le porter à plus de 700.000 véhicules », contre environ 530.OOO en 2012.   »Le chantage de la direction persiste », a réagi la CGT dans un communiqué mardi soir, estimant qu’ »aucune négociation n’a été possible » car « la direction a demandé aux syndicats d’acter et d’accompagner+ ses décisions ».   »On espère voir évoluer ces chiffres, mais on n’a pas la définition précise de ce que constitue le plan de gamme comme on le souhaite », a commenté Dominique Chauvin, de la CFE-CGC. FO évoque des « points bloquants », comme les mobilités que la direction souhaite rendre obligatoires.  La direction de Renault fait une distinction entre l’accord de compétitivité en cours de négociation et l’accord national sur la sécurisation de l’emploi signé le 11 janvier par des partenaires sociaux: le premier est « un ajustement structurel », le second est « conjoncturel ».

 

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Fonctionnaires : pas d’augmentation mais plus de prime au mérite

Fonctionnaires : pas d’augmentation mais plus de prime au mérite

A défaut d’augmentation, Lebranchu supprimera la prime au mérité ; au motif qu’on ne peut mesurer les résultats des fonctionnaires ; c’est bien tout le problème ! Hier, la ministre de la Fonction publique a soigné la forme pour mieux rester ferme sur le fond : pour la quatrième année consécutive, il n’y aura pas d’augmentation générale en 2013. « Attention, on est sur le même bateau et, si l’action publique était abîmée par des déficits trop forts, que nous perdions une part de souveraineté, vous seriez aussi en difficulté », a-t-elle prévenu les fonctionnaires. Alors que les discussions salariales du 7 février porteront aussi sur 2014 et sur 2015, la ministre a laissé entendre que la modération budgétaire risque d’y rester de mise. Selon nos informations, des petits gestes, de l’ordre d’une hausse de 0,5 % du point d’indice, seront toutefois envisagés en cas de reprise, même légère, de la croissance.  A défaut de pouvoir dégeler tout de suite le point d’indice, elle est toutefois résolue à s’attaquer à un autre symbole de l’ère Sarkozy : la rémunération à la performance. « Je vais revenir dessus », confie-t-elle, soulignant que ce dispositif n’est « pas adapté à la fonction publique » et a constitué « un tract politique ».  L’idée est de revenir sur la prime de fonctions et de résultats (PFR), lancée en 2009 pour les cadres dirigeants et étendue depuis à d’autres agents de catégorie A (la plus élevée) et même de catégorie B. Début 2012, elle concernait 55.000 agents, pour un coût d’environ 400 millions d’euros. A terme, le précédent gouvernement prévoyait de l’appliquer à 200.000 agents. Les syndicats sont favorables à une refonte de ce dispositif, dont ils combattent depuis le début la philosophie, y voyant, comme Marylise Lebranchu, le corollaire d’une politique du chiffre incompatible avec les valeurs du service public.  Le chantier n’en est qu’à ses débuts, mais l’idée directrice serait de limiter les primes liées à des objectifs chiffrés aux seuls cadres à forte responsabilité. Pour les autres agents, « il est absurde de vouloir lier la rémunération à des résultats individuels que personne ne peut vraiment mesurer », explique l’entourage de la ministre. Qu’ils se rassurent, leur prime ne devrait pas disparaître, mais être plus liée à la fonction occupée - et ainsi devenir du fixe qui ne dit pas son nom, et coûter moins à l’Etat que des revalorisations indiciaires, soumises à de plus lourdes charges. Une part liée au mérite individuel demeurerait, mais serait « non plus liée à la performance mais au comportement », en mettant plus en avant la notion de collectif de travail.  Ce chantier s’inscrira dans celui, plus vaste, d’harmonisation des primes, dont la part dans la rémunération totale des agents ne cesse d’augmenter, et qui donne lieu à des pratiques très diverses d’un ministère à l’autre. Dans cette même logique visant à revaloriser le travail d’équipe, le ministère exclut a priori de supprimer l’intéressement collectif des fonctionnaires, timidement lancé début 2012, mais ne s’interdit pas de refondre le dispositif.

 

 

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