Archive pour la Catégorie 'social'

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Renault : accord pour travailler plus

Renault : accord pour travailler plus

 

Un avant-goût des futurs «accords de maintien dans l’emploi» (anciennement nommés «accords compétitivité-emploi») prévus par le projet de loi présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Les syndicats de Renault ont validé aujourd’hui l’accord négocié plusieurs mois durant avec la direction du groupe automobile afin de restaurer sa compétitivité.  Le syndicat Force ouvrière (FO), qui représente un peu plus de 15% des salariés du constructeur français, a en effet annoncé vouloir signer le texte, aux côtés de la CFE-CGC, qui s’est prononcé pour en février. «Il fallait arrêter l’hémorragie et sortir de la spirale infernale dans laquelle étaient des sites comme Douai, Sandouville et Flins», a expliqué à l’AFP Laurent Smolnik, le délégué central de FO. A elles deux, les deux organisations syndicales représentent plus de 45% des salariés de Renault, soit davantage que les 30% requis pour que l’accord soit validé. la signature devrait avoir lieur le 12 mars prochain, lors du comité central d’entreprise.  La direction du groupe automobile, dont le chiffre d’affaires a chuté de 3,2% en 2012, entend gagner grâce à cet accord 500 millions d’euros par an, soit environ 300 euros par voiture produite en France. Les syndicats comme la direction ont dû lâcher du lest pour aboutir à ce compromis. Renault s’est engagé à assurer un niveau de production minimum de 710.000 véhicules par an jusqu’en 2016, dont 110.000 à l’usine de Flins. Pour ce faire, des véhicules de constructeurs partenaires – Nissan ou Daimler – pourraient être construits en France. La direction s’est aussi engagée à ne pas fermer d’usine dans l’Hexagone et à ne pas recourir à un plan social malgré les 8260 suppressions de postes prévus d’ici 2016. Les métiers de l’ingénierie et du tertiaire devront être préservés.  En échange, les salariés devront travailler plus, tout en acceptant un gel de leur salaire en 2013. Le nombre de jours de congés capitalisables sera plafonné, de même que ceux à prendre dans l’année. En revanche, la clause de mobilité obligatoire que la direction souhaitait introduire a été retoquée. Les déplacements de salariés d’un site Renault à un autre en France ne pourront se faire que sur la base du volontariat.  Un tel accord de compétitivité avait déjà été signé dans d’autres entreprises, par exemple chez PSA, sur son site de Sevelnord, au mois de juillet dernier. Ils préfigurent les accords de maintien dans l’emploi que le gouvernement souhaite encourager. Le projet de loi sur la sécurisation de l’emploi modifie en effet le cadre juridique dans lequel ces accords peuvent être conclus. Il introduit quelques garde-fous: l’accord doit être majoritaire à 50% et sa durée limitée à deux ans. Les salaires inférieurs à 1,2 smic ne peuvent pas être abaissés. En revanche, si le salarié refuse de se conformer aux dispositions de l’accord, il sera licencié motif économique. L’entreprise, de son côté, y gagne une plus grande sécurité juridique.

 

Allongement des retraites

Allongement des retraites

Alors que l’exécutif finalise la feuille de route qui servira de base aux experts pour proposer des scénarios de réforme, le ministre du travail, Michel Sapin, a reconnu ce matin sur France Inter que «l’allongement est une piste».  Par ailleurs, le ministre a confirmé l’objectif d’inverser la courbe du chômage cette année grâce aux actions menées par le gouvernement. Le ministre a ainsi redit qu’il y aura «100.000 emplois d’avenir à la fin de l’année».  A propos de l’accord sur l’emploi présenté aujourd’hui en Conseil des ministres et des «dissidents» du PS, le ministre du travail a affirmé : «Je vais les convaincre, ils vont comprendre». Enfin, Michel Sapin a assuré que «le niveau global des impôts n’augmentera pas».

 

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Soubie : « concentrer les prestations sociales sur les plus démunis »

Soubie : « concentrer les prestations sociales sur les plus démunis »

 

« Faut-il avoir les allocations familiales quel que soit le revenu ? C’est une question », a reconnu mercredi sur Europe 1 Raymond Soubie, membre du Conseil économique, social et environnemental et conseiller de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2010. « Ne faut-il pas mieux concentrer les prestations sociales sur les plus démunis ? », demande-t-il, interrogé sur la manière de renflouer le déficit de l’État. « On a pas les moyens financiers de la relance. Pour ça, il faut un accord européen », estime-t-il par ailleurs.

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« La CGT n’a pas voulu une grande manifestation »

« La CGT n’a pas voulu une grande manifestation »

 

 

 

« Si la CGT, organisation très puissante, avait voulu plus de gens dans la rue, elle l’aurait fait ! Elle n’a pas voulu une grande manifestation », a estimé mercredi sur Europe 1 Raymond Soubie, membre du Conseil économique, social et environnemental et conseiller de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2010, au sujet du bilan mitigé de la manifestation sur l’emploi de mardi. « Je crois que les Français sont fatalistes devant la situation actuelle. Cela peut tourner en éruption sociale, soit en un tournant politique populiste comme c’est le cas en Italie », estime par ailleurs le spécialiste.

L’accord sur la sécurisation de l’emploi, c’est quoi ?

L’accord sur la sécurisation de l’emploi,  c’est quoi ?

La création « de nouveaux droits pour les salariés afin de sécuriser les parcours professionnels« .  Le renforcement de « l’information des salariés sur les perspectives et les choix stratégiques de l’entreprise pour renforcer la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences » La possibilité est donnée « aux entreprises les moyens de s’adapter aux problèmes conjoncturels » avec un recours à l’activité partielle.  Le quatrième point prévoit de « développer l’emploi en adaptant la forme du contrat de travail à l’activité économique de l’entreprise » en expérimentant le contrat de travail intermittent. L’accord vise aussi à « rationnaliser les procédure de contentieux judiciaire » en facilitant par exemple la conciliation prud’homale.  Quatre syndicats, CGT, FO, FSU et Solidaires, mobilisent leurs troupes contre l’adoption du projet de loi transposant l’accord sur l’emploi signé, le 11 janvier dernier, entre le patronat et la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC. Les contestataires veulent s’opposer à la « régression sociale » et reprochent à l’accord de faciliter les licenciements et d’accroître la précarité. Mais que va réellement changer la réforme une fois votée au Parlement ? Tous les salariés bénéficieront, au 1er janvier 2016, d’une couverture santé complémentaire financée en partie par leur employeur. Aujourd’hui, 3,5 millions de salariés s’en acquittent seuls. L’accord prévoit ensuite des « droits rechargeables à l’assurance-chômage » afin que les chômeurs conservent une partie de leurs reliquats de droits antérieurs.  Les emplois à temps partiels seront encadrés. « Minimum de 24h par semaine, sauf cas particuliers, lissage possible sur l’année. Majoration du salaire au-delà de la 1ère heure (10% ou 25% selon les cas) ». Un à deux salariés non actionnaires pourront siéger au Conseil d’administration des entreprises de plus de 5.000 salariés en France ou 10.000 dans le monde.  L’accord prévoit aussi une « mobilité volontaire sécurisée ». Avec accord de l’employeur, les salariés (des entreprises de plus de 300 personnes, avec 2 ans d’ancienneté) pourront « découvrir un emploi dans une autre entreprise« , avec l’assurance du retour.  Dès juillet 2013, les entreprises devront s’acquitter d’une surcotisation chômage sur les CDD de « surcroît d’activité » de moins d’un mois (3 points), de 1 à 3 mois (1,5 point) et sur les CDD dits d’usage, dérogatoires (0,5 point).  En échange, elles bénéficieront d’une exonération de charge de 3 à 4 mois (selon la taille de l’entreprise) pour l’embauche d’une personne de moins de 26 ans en CDI, et CDI pour les intérimaires à définir par la branche.En contrepartie de l’engagement de ne pas licencier, une entreprise en difficulté pourra conclure un accord majoritaire pour « ajuster » temps de travail et rémunérations, sans passer par un plan social si elle licencie au moins 10 salariés refusant ces changements.

Des milliers de manifestants dans la rue

Des milliers de manifestants dans la rue

C’est une journée de manifestation un peu particulière qui a lieu mardi. « Frères ennemis » depuis 65 ans, la CGT et Force Ouvrière défilent main dans la main contre l’accord syndicats-patronat sur la flexibilité du travail, qui sera présenté mercredi en conseil des ministres.A Lyon, 2.300 personnes selon la police et 7.000 selon les syndicats ont défilé dans la matinée vers la place Bellecour. A Toulouse, ils étaient entre 1.800 et 5.000 manifestants et au Mans, ils étaient 3.000 personnes. A Paris, le cortège est parti en début d’après-midi de la place du Châtelet vers l’Assemblée nationale. En tête de cortège, les numéros un de la CGT, Bernard Thibault, et de FO Jean-Claude Mailly, défilent pour la première fois côte à côte.

 

« Rémunérations abusives »: un projet de loi en France

« Rémunérations abusives »: un projet de loi en France

Les Suisses ont largement plébiscité dimanche l’initiative limitant les « rémunérations abusives » des patrons des sociétés cotées ou à l’étranger, en les soumettant au vote des actionnaires. Le projet suisse prévoit en outre l’interdiction des parachutes dorés, ces indemnités de départ de patrons ayant souvent défrayé la chronique dans la Confédération mais aussi en Europe et aux États-Unis En France, après le décret plafonnant les rémunérations des patrons d’entreprises publiques cet été, le gouvernement s’était attelé à une réforme de l’encadrement des rémunérations, secondé en cela par la Commission européenne qui a annoncé une directive à venir.  Pour l’instant, « il n’y a pas de texte prêt » mais « des questions qui font l’objet de discussions », assure la même source.  Parmi elles, la réforme phare consisterait à soumettre à l’assemblée générale des actionnaires l’ensemble de la rémunération du ou des dirigeants d’une grande entreprise cotée. Le code des organisations patronales Afep/Medef de gouvernance des entreprises auquel se conforment l’immense majorité d’entre elles prévoit actuellement que les salaires fixes et variables soient décidés par le seul conseil d’administration, lui-même élu par les actionnaires.  A la différence de la Suisse, le gouvernement pourrait décider que cet avis de l’assemblée générale ne soit que consultatif. Mais selon Bruno Fourage, analyste chez Mercer, l’impact sera le même. Quand une assemblée générale « vote contre, il est rarissime que les dirigeants au Conseil passent outre », affirme-t-il à l’AFP.  En France, l’attribution de stock-options, d’actions gratuites, de retraites dites chapeau (supplémentaires, payées par l’entreprise), ou d’indemnités d’arrivée ou de départ sont déjà soumises à l’avis des actionnaires.  Les parachutes dorés, qui ont été dimanche complètement interdits en Suisse, sont également déjà réglementés en France. Le code Afep-Medef les plafonnent à deux ans de rémunération maximum lorsque le chef d’entreprise est contraint à partir. S’il quitte son poste parce que l’herbe est plus verte ailleurs, ils sont interdits.  Autre piste à l’étude au gouvernement, la nomination d’un administrateur indépendant à la tête du comité des rémunérations de l’entreprise.   »Je serais Bercy, je me dirais, +ce qu’ont fait les Suisses, c’est mineur parce que nous, ce qu’on est en train de préparer, c’est plus complet+ », a commenté Bruno Fourage.  Le gouvernement réfléchit enfin sur la question des retraites chapeau, qui ne bénéficient pas qu’aux dirigeants mais à un ensemble d’exécutifs, et envisagent de les plafonner. A l’heure actuelle, la seule contrainte est que leur bénéficiaire puisse témoigner d’une ancienneté suffisante dans l’entreprise.  Idéalement, reconnaît-on, le gouvernement souhaiterait « avoir une démarche volontaire des entreprises, éventuellement sanctuarisée ensuite dans un texte législatif ». Mais « il faut voir si c’est faisable et compatible avec la volonté d’avancer relativement vite ».  Pas sûr en effet que l’AFEP et le Medef soient prêts à revoir leur code s’ils n’y sont pas contraints. D’autant plus que la campagne pour la présidence de la principale organisation patronale française est ouverte et la question des rémunérations sensible.

 

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Hollande : « 1 chômeur sur 2 en formation »

Hollande : « 1 chômeur sur 2 en formation »

 

Enfin une mesure utile, la formation des chômeurs ; ce que propose Hollande en réformant la formation permanente véritable fromage de plus de 30 milliards et « qui ne profitent pas à ceux qui en ont le plus besoin » ( d’après la Cour des comptes).François Hollande : « Il n’y a pas de préoccupation plus urgente, il n’y a pas de cause plus importante pour la cohésion nationale, il n’y a pas d’exigence plus forte pour le gouvernement que la lutte contre le chômage », a-t-il déclaré, avec « l’objectif » de la réforme de la formation professionnelle, qui devrait permettre « qu’un chômeur sur deux se voit proposer une formation dans un délai de deux mois » après la perte de son emploi. Le chef de l’Etat a réaffirmé son objectif, jugé inatteignable par nombre d’observateurs et d’élus, d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année. « L’urgence, c’est de mobiliser tous les moyens, je dis bien  tous les moyens, pour créer des emplois et l’objectif que je me suis fixé c’est d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année », a-t-il déclaré.  « Oui, c’est difficile, mais si c’était simple ce ne serait pas un objectif, ce serait un vœu, un sentiment, une impression, une parole. Non, ce doit être une volonté », a poursuivi François Hollande. « Avec le gouvernement j’entends bien que cet objectif soit tenu pour la fin de l’année ». Le président a dit compter pour cela sur un regain de croissance, une « politique cohérente de l’emploi » et demandé de réformer « courageusement un certain nombre de mécanismes dont celui de la formation professionnelle ». François Hollande a également cité les contrats d’avenir et les contrats de génération pour parvenir à cet objectif. Le chef de l’Etat a relevé qu’actuellement « un chômeur sur quatre pouvait avoir une formation dans un délai de deux mois », en soulignant aussi qu’ « aujourd’hui, un chômeur sur quatre peut passer quinze mois à Pôle d’emploi sans se voir offrir une formation ».

 

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«Des quotas obligatoires de jeunes en alternance »

«Des quotas obligatoires de jeunes en alternance »

 

 

Pour le ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage Thierry Repentin ce mardi matin sur RMC, le système de formation actuellement proposé n’est pas suffisant. Afin de mieux former les jeunes, le ministre a donc annoncé « des quotas obligatoires de jeunes en alternance » dans les entreprises, une mesure qui concernera « y compris les collectivités locales ». Par ailleurs, « actuellement, un chômeur sur quatre intègre une formation sous deux mois, regrette le ministre. Le président veut que ce soit un chômeur sur deux. On va s’assurer que vous intégriez la formation sous les deux mois », dit-il, précisant que « Vous n’êtes pas obligés d’accepter la formation ». En 2011, il y avait « 6 000 chômeurs en formation ». Et le coût est impressionnant : « 32 milliards d’euros dépensés pour la formation des salariés comme des chômeurs », précise le ministre. Pour augmenter la capacité de formation et pouvoir atteindre les objectifs fixés par le président, Thierry Repentin annonce donc que « le dispositif sera financé avec l’argent de Pôle Emploi soit 1,8 milliards d’euros par an, et par les régions ». De plus, « on se rend compte que la taxe d’apprentissage n’est pas toujours bien utilisée, 60% va à l’apprentissage et 40% de la taxe est affectée à des grandes écoles qui n’en n’ont pas besoin », estime le ministre.

 

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Accord emploi : test politique pour le gouvernement

Accord emploi : test politique pour le gouvernement

 

Test politique pour le gouvernement avec les manifestations contre l’accord emploi, test aussi pour peser le poids respectif du syndicalisme réformisme et du syndicalisme radical. Pour protester contre l’accord syndicats-patronat sur la flexibilité du travail, qui sera présenté mercredi en conseil des ministres, la CGT et Force ouvrière ont appelé à manifester, mardi. Pour les deux syndicats, ce texte aurait pour principale conséquence de fragiliser la situation des salariés face aux patrons. Du côté de l’Elysée, pour que les ministres soient efficaces dans la pédagogie du texte, un argumentaire va leur être distribué mercredi, en conseil des ministres, selon les informations d’Europe 1.  Dans l’exécutif, certains font de cette manifestation un test majeur. Les stratèges de François Hollande vont donc décortiquer les cortèges pour savoir quel bataillon bat le pavé : public ou privé. « S’ils sont nombreux, il faudra mieux expliquer l’accord », confie un proche du président. De manière plus générale, un ministre de haut rang s’inquiète d’un climat social dégradé à cause du chômage et redoute « une implosion sociale ». Mais d’autres, au sommet de l’Etat, parie sur une faible mobilisation et raille la présence de l’aile gauche dans le cortège. « Cela ne va pas changer la face du monde », tacle un conseiller.. Cet accord, le chef de l’Etat souhaite en faire un totem de sa politique, un symbole de son action sociale-démocrate. « Quel sera le progrès attendu ? Pour les salariés : de nouveaux droits, l’accès à une complémentaire santé. Du côté des entreprises, désormais il y aura des accords majoritaires pour éviter les licenciements. Voilà ce qu’une politique d’emploi cohérente peut être capable d’engager pour lutter contre le chômage », a-t-il déclaré, lundi.

 

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Manifestation CGT-FO contre l’accord pour l’emploi

Manifestation CGT-FO contre l’accord pour l’emploi

 

De toute évidence la ligne de clivage entre le syndicalisme réformisme et le syndicalisme radical s’accroit. « Il y a des divergences, mais il n’y a pas de guerre syndicale ». Laurent Berger, leader de la CFDT, a pourtant tenté de relativiser lundi les tensions entre son propre syndicat, la CGT, et Force ouvrière, dans une interview aux Echos. Pourtant, le ton est bien monté d’un cran la semaine dernière. Vendredi, le même Laurent Berger avait accusé la CGT de parfois avoir des « positions dogmatiques » dans ses négociations avec le patronat. « Positions dogmatiques » qui seraient directement responsable de la fermeture de l’usine Goodyear d’Amiens nord. Simple « divergence » ? Les propos ont en tout cas suscité une vive indignation du côté de la CGT. Et Jean-Claude Mailly, leader de FO, a également exprimé son désaccord.  La fracture entre les syndicats se cristallise notamment autour de l’accord sur la sécurisation de l’emploi, conclu à la mi-janvier. CFDT, CFTC et CFE-CGC ont accepté de signer avec le Medef, tandis que CGT et FO le rejettent en bloc. Bernard Thibault, leader de la CGT, a même annoncé dimanche que sa confédération préparait une action commune avec FO. « On nous verra sans doute dans la rue dans les semaines qui viennent, avec Force ouvrière », a-t-il ainsi avancé. L’accord, qui prévoit notamment la possibilité pour une entreprise de baisser les salaires pendant deux ans en cas de difficulté économiques ou encore une simplification des procédures de licenciement, est jugé trop favorable au patronat par les deux syndicats. « Désormais la CFDT apparaît comme l’organisation grâce à qui – ou à cause de qui – cet accord a été signé », décryptait vendredi Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du Travail. « Elle conforte sa position de pilote du réformisme en France », expliquait-il. En face, FO et CGT se trouvent au contraire dans un contexte qui les pousse à se radicaliser. Selon le spécialiste, le débat autour de l’accord permet ainsi à la CGT d’affirmer « une ligne très dure et de rester unie dans le cadre de la préparation de son Congrès » de mars. Congrès lors duquel Bernard Thibault va passer le témoin à Thierry Lepaon, après une longue crise de succession. D’un autre côté, FO est « tentée de concurrencer », aux élections professionnelles, une CGT « avec laquelle elle partage, notamment dans l’industrie, un public assez comparable », relève Dominique Andolfatto, chercheur en sciences politiques, spécialiste du syndicalisme. « Cela semble être la course à celui qui sera le plus radical pour gagner les élections », résume le chercheur.  FO et CGT ne font d’ailleurs pas front commun sur tout. Jean-Claude Mailly a en effet exprimé vendredi son accord avec Laurent Berger pour critiquer le comportement de la CGT à l’usine PSA d’Aulnay. « Je ne suis pas d’accord avec ce qu’y fait la CGT. Il y a des menaces, y compris sur les délégués FO. C’est un comportement qui n’est pas normal », a dénoncé le responsable de FO. Et c’est entre la CGT et la CFDT que les tensions semblent les plus vives. Dans son interview aux Echos de lundi, Laurent Berger se montre ainsi bien plus critique à l’égard de centrale de Bernard Thibault. « L’accord a mis en lumière les différences profondes d’approche du syndicalisme entre la CGT et la CFDT. La CGT dénonce mais ne s’engage pas et demande à l’Etat d’agir », tacle ainsi le leader de la CFDT. « Il n’y a pas de guerre syndicale, a-t-il toutefois nuancé. Sur les négociations en cours sur la qualité de vie au travail par exemple, nous menons un travail en intersyndicale avec les autres organisations. »

 

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Rémunérations des patrons: vivent les suisses ?

Rémunérations des patrons: vivent les suisses ?

Harlem Désir, le patron du PS, a alncé  un « vivent les Suisses » sur France info, Michel Sapin, lui se réjouissait de cette nouvelle sur BFMTV-RMC, lundi 4 mars.Il faut dire que dans ce domaine, la France n’est pas restée inactive, depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande. Petit récapitulatif:  Un plafond est imposé à présent aux dirigeants d’entreprises dans lesquelles l’Etat est majoritaire. Ces derniers ne peuvent pas toucher plus de 450 000 euros bruts par an, selon un décret paru en juillet dernier. Cela concerne une quinzaine de grandes entreprises : EDF, la SNCF, La Poste, Areva, Aéroports de Paris, France Télévisions, La Française des jeux, etc.  Ce n’est pas la seule mesure prise par le gouvernement pour encadrer les rémunérations abusives. La Loi de finances rectificative pour 2012 a en effet alourdi la fiscalité pesant sur les indemnités de rupture des dirigeants d’entreprises. En bref, et depuis le 1er septembre, ces parachutes dorés sont soumis aux charges sociales à partir de 363.720 euros, contre 1.091.160 euros auparavant. La présence de salariés au conseil d’administration des entreprises de plus de 5.000 personnes, prévue dans l’accord du 11 janvier, est également un facteur dissuasif. C’est en tout cas l’objectif.  Le 20 février dernier, une « mission d’information sur la gouvernance » des entreprises a rendu ses conclusions. Parmi elles, les rémunérations pourraient n’être plus déductibles de l’impôt sur les sociétés au-delà d’un montant jugé excessif. Le rapport parlementaire prône également l’interdiction pure et simple des retraites chapeau. Quant aux stock-options, elles pourraient être plus encadrées. Les députés préconisent une suppression de la décote, un allongement de leur durée de détention et une interdiction des mécanismes de couverture. Le gouvernement pourrait largement s’inspirer de ces conclusions. A cela, s’ajoutera sans doute la taxe sur les hauts revenus, dont la nouvelle version devrait être présentée d’ici peu. Un taux de 65-66% pour un revenu supérieur à « deux millions d’euros par couple« , semble tenir la corde.

 

Retraites : tout le monde va payer et retour à 65 ans

Retraites : tout le monde va payer et retour à 65 ans

Sans doute autour de 20 milliards de déficit fin 2017 ; il fauta réformer et vite. En cause le chômage (rapport retraité-cotisants), l’allongement de la durée de vie (plus de 20 ans en une cinquantaine d’années).  Qui va payer ? Probablement «tout le monde!», a répondu jeudi le député socialiste Pascal Terrasse dans un entretien au Parisien. Avec une idée précise de la répartition: «Un tiers pour les retraités, un tiers pour les salariés, un tiers pour les employeurs», a précisé le M. Retraite du PS. Vu l’ampleur des besoins de financement, le gouvernement devra probablement jouer également sur la durée d’activité. Le paramètre le plus emblématique à actionner serait d’accélérer le report de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans, programmé pour 2017 – l’ancien ministre UMP Xavier Bertrand le propose -, puis de le porter rapidement à 65 ans. Une option difficilement envisageable pour le gouvernement qui a fait voter, l’été dernier, un retour partiel à la retraite à 60 ans pour 100 000 affiliés par an. L’exécutif pourrait coupler le report de l’âge légal avec un allongement de la durée de cotisation, aujourd’hui fixé à 41,5 annuités pour une retraite à taux plein. Même l’aile gauche du PS ne l’exclut plus aujourd’hui, Henri Emmanuelli, l’un de ses leaders, acceptant le principe qu’il faut «se poser la question». C’est dire! Le gouvernement n’a pour l’instant choisi aucune piste. Il s’est contenté de promettre une réforme pour la fin de l’année et de mettre en place la semaine dernière un comité des sages chargé d’élaborer sous trois mois des propositions. Des pistes d’évolution qui seront discutées à partir de l’été avec les partenaires sociaux.

 

 

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Suisse : 68% contre les parachutes dorés

Suisse : 68%   contre les parachutes dorés

C’est un « signal fort » envoyé aux politiques et à l’économie, a déclaré la ministre de la Justice et de la Police, Simonetta Sommaruga, lors d’une conférence de presse retransmise sur internet.   »Le résultat est la conséquence d’un malaise » au sein de la population face au « niveau inconcevable » de certaines rémunérations, a-t-elle ajouté.   »Malheureusement, les revenus démesurés (…) n’appartiennent pas au passé. Les exemples les plus récents n’ont pas aidé à avoir un débat objectif », a-t-elle estimé.  La prime de départ de 72 millions de francs suisses (60 millions d’euros), que le conseil d’administration du groupe pharmaceutique Novartis avait prévue pour son futur ex-président Daniel Vasella, ont en effet soulevé en Suisse un véritable tollé fin février. M. Vasella, qui a été pendant des années le patron le mieux payé de ce pays, a d’ailleurs finalement renoncé à ce parachute en or.   »Le peuple a décidé de donner un signal fort envers les conseils d’administration, le Conseil fédéral (gouvernement, ndlr) et le Parlement », a également estimé Thomas Minder, interrogé à la télévision suisse RTS.   »C’est une excellente journée pour les actionnaires », a affirmé pour sa part Dominique Biedermann, directeur de la fondation Ethos, une organisation d’actionnaires qui représente 141 fonds de pension.  L’initiative Minder vise à limiter les « rémunérations excessives » des patrons. Les sanctions en cas d’infraction vont d’une amende correspondant à six ans de revenu à trois années de prison.  Selon le texte soumis au vote des Suisses, la durée du mandat des membres du conseil d’administration devra être limitée à une année, et certaines formes de rémunérations, telles que les indemnités de départ ou les primes pour des achats d’entreprises, seront interdites.  En outre, les rémunérations du conseil d’administration et de la direction devront être approuvées obligatoirement par l’assemblée générale des actionnaires, qui voteront chaque année la somme des rémunérations mise à disposition des membres du conseil d’administration et de la direction.   »Même s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, vers la fin on avait l’impression que l’initiative allait passer, surtout avec l’effet Vasella », a expliqué à l’AFP Roby Tschopp, directeur d’Actares, une association qui regroupe plus de 1.300 actionnaires en Suisse, ainsi que des caisses de pensions et des communes.  La principale organisation faîtière des entreprises en Suisse, economiesuisse, farouche opposant de l’initiative, a estimé quant à elle que « le débat émotionnel sur les excès salariaux de certains dirigeants d’entreprises, initié depuis plusieurs années, a empêché (…) une discussion factuelle sur le contenu de l’initiative ».  Le texte a également été combattu par le gouvernement suisse. Le Parlement, qui n’avait pas donné de consigne de vote, a mis au point un contre-projet, moins réformateur et permettant d’opter pour des dérogations dans le cas des indemnités de départ.  Si le texte de M. Minder est adopté, il faudra encore attendre plus d’un an avant sa mise en oeuvre. Le gouvernement devra d’abord rédiger un projet de loi respectant les principales dispositions de l’initiative, puis la faire approuver par le Parlement. Faute de majorité, c’est le contre-projet qui entrerait directement en vigueur.  Les experts s’attendent à de longs débats, en raison de la technicité du sujet et des différents politiques, puisque seuls le Parti socialiste et les Verts ont soutenu l’initiative.  Pour le président du Parti socialiste, Christian Levrat, l’initiative n’est qu’un « point départ », avant le vote dans quelques mois sur l’initiative populaire « 1:12 ? Pour des salaires équitables », déposée par la Jeunesse socialiste suisse, qui exige que le salaire le plus élevé dans une entreprise ne dépasse pas 12 fois le niveau du plus faible.  Apparus aux Etats-Unis au début des années 1980, les « golden parachutes » devaient permettre d’attirer des dirigeants capables de redresser la situation des multinationales.  En France, les parachutes dorés et autres retraites chapeaux ne sont pas interdits mais sont soumis à des cotisations sociales. Le gouvernement a récemment alourdit la taxation des parachutes dorés et des retraites chapeaux (dans la loi de finances rectificative de 2012).  Lors des présidentielles de 2012, François Hollande s’était engagé à un écart de 1 à 20 dans les rémunérations des dirigeants du Public, ce qui a été mis en oeuvre à l’été 2012, tandis que Nicolas Sarkozy avait annoncé qu’en cas de réélection, il proposerait l’interdiction des retraites chapeau et des « parachutes dorés ».  Quatre ans après le début de la crise financière, l’Union européenne s’apprête pour sa part à imposer aux banques un renforcement de leur capital et envisage pour la première fois de plafonner les bonus des banquiers, une décision qui suscite l’ire de Londres même si elle reste à confirmer.  Par ailleurs, le gouvernement néerlandais planche actuellement sur un projet de loi visant à limiter les parachutes dorés à un maximum de 75.000 euros. La Haye espère que cette loi pourra entrer en vigueur le 1er juillet 2014, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires sociales et du Travail.

Confiance des cadres : 16% pour Hollande, 9% pour Ayrault !

Confiance des cadres : 16% pour Hollande, 9% pour Ayrault !

 

 

La confiance de cadres remonte un peu mais pas à l’égard des personnalités politiques. L’indice synthétique du moral des cadres, mesuré chaque mois dans le baromètre économique de Viavoice pour Le Figaro/France Inter/HEC, a regagné trois points même si le pessimisme l’emporte toujours.  L’indice est à -45 contre -48 il y a un mois. Cet indice synthétique est la moyenne des différents indicateurs composant le baromètre. Quand il est négatif, les anticipations pessimistes l’emportent sur les anticipations optimistes.  Dans le détail, les cadres interrogés sont 17% à penser que leur situation financière s’améliorera dans les mois qui viennent (+4) et 36% à s’attendra à une dégradation (-3).  Ils sont 18% (+5) à s’attendre à des opportunités importantes pour faire progresser leur carrière, contre 80% à penser le contraire (-3).  Les cotes de confiance auprès des cadres des personnalités influentes de l’économie sont très faibles : François Hollande (16%) devance Pierre Moscovici et Christine Lagarde (14% chacun), Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault (9%). Plus d’un tiers des sondés (34%) ne fait confiance à aucune de ces personnalités.

 

 

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