Archive pour la Catégorie 'social'

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Hollande : une loi sur la reprise des sites « rentables » ; pour quoi faire ?

Hollande : une loi sur la reprise des sites « rentables » ; pour quoi faire ?

Faute de stratégie industrielle et de volonté de reprendre les entreprises en difficulté, Hollande a promis une loi d’affichage : pour reprendre les sites rentables ! Pourquoi une loi, si les sites sont rentables, ce n’est pas par la voie juridique qu’on trouvera un repreneur mais par la voie économique ; quant aux sites en difficultés, c’est un aveu d’impuissance. A défaut de stratégie, on adoptera donc une loi d’affichage qui n’aura guère d’effet concret. Le président François Hollande a confirmé lundi qu’une loi sur la reprise des sites « rentables » serait inscrite dans le calendrier parlementaire.   »Il y a un engagement qui a été pris sur les sites rentables » et « il trouvera sa place dans le calendrier parlementaire », a-t-il déclaré en marge de l’inauguration d’un nouveau bâtiment des Archives nationales en banlieue parisienne.  Dans l’entourage du président Hollande, on a précisé que ce texte, « projet ou proposition de loi, sera examiné par le Parlement d’ici à l’été » et « fixera à l’entreprise qui ferme un site de production l’obligation de rechercher un repreneur susceptible de permettre son maintien ». Il s’agit d’une promesse de campagne de François Hollande  Cette nouvelle législation, a-t-on ajouté, sera distincte de « la réforme du droit des licenciements » qui traduira l’accord sur la « sécurisation du marché du travail » conclu entre le patronat et trois syndicats le 11 janvier.  Cette dernière réforme « sera examinée par le conseil des ministres du 6 mars et arrivera sur le bureau de l’Assemblée nationale un mois plus tard », a-t-on rappelé de même source.  Il y aura une traduction pour renchérir un certain nombre de licenciements ou pour faire en sorte que la précarité soit combattue davantage qu’elle ne l’est aujourd’hui », a observé à ce propos François Hollande.   »On ne parle pas du licenciement boursier qui est une notion qui se retrouve assez rarement dans la réalité. Sanofi ne licencie pas, elle supprime des emplois », a-t-on ajouté dans l’entourage du chef de l’Etat.  Au cours de la campagne présidentielle, François Hollande s’était engagé à « renchérir le coût des licenciements collectifs pour les entreprises qui versent des dividendes ou rachètent leurs actions », ce « pour dissuader les licenciements boursiers » (35e de ses « 60 engagements pour la France »).  Interrogé sur la semaine sociale agitée qui s’annonce, le président Hollande a répondu que comme « chacun le sait, il y a des difficultés d’emploi et donc des entreprises menacées », dont « les salariés se mobilisent ».   »L’Etat doit être à leurs côtés pour trouver, quand c’est possible, des repreneurs », a-t-il enchaîné.   »Quant à ce qui se passe dans l’Education nationale, la concertation doit se poursuivre, le dialogue doit continuer de façon à ce que les réponses puissent être apportées », a fait valoir le chef de l’Etat.

 

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Budget européen : la pauvreté augmente mais les dépenses diminuent !

Budget européen : la pauvreté augmente mais les dépenses diminuent !

 

Comment s’étonner de la montée de l’euroscepticisme, l’Europe se réduit de plus en plus à une vaste zone de libre échange sans régulation et sans solidarité ; Après le Mali, c’est à la pauvreté den faire les frais. L’Europe reste une belle idée mais elle se vide de sens en même temps que son élargissement. Les craintes des associations venant en aide aux défavorisés se sont concrétisées. Le projet de budget de l’Union européenne pour 2014-2020 préserve certes le principe de l’aide alimentaire, mais son montant en est fortement réduit. Il sera de 2,1 milliards d’euros, soit 1,4 milliard de moins que sur la période 2007-2013.  Rien que sur l’année 2011, la France a reçu 72 millions, qui ont permis aux Restos du Cœur, aux Banques alimentaires, à la Croix rouge française et au Secours populaire de distribuer 130 millions de repas distribués. Au total, 18 millions d’Européens se nourrissent chaque année grâce au Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD).   Xavier Beulin, président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles, a annoncé ce vendredi la création d’une structure pour palier la baisse de l’aide alimentaire. « Nous allons nous mobiliser de notre côté, nous allons transformer ce manque à gagner par une forme d’aide directe, sans doute une forme de fondation qui nous permettra d’intervenir auprès des associations« , a-t-il déclaré sur RTL. Le PEAD a été créé en 1987 pour redistribuer aux populations pauvres de l’Union européenne une partie des surplus agricoles communautaires. La disparition de ces derniers pose la question de la survie de ce programme, contesté en outre par des pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, qui estiment que ce type d’aide ne relève pas des compétences communautaires.

 

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

Sondage- Hollande : petite embellie « Mali » avant la rechute « chômage »

  »Ce qui compte, c’est le chômage pas les sondages », reconnaît volontiers Aquilino Morelle, le conseiller politique de François Hollande, interrogé par l’AFP. « C’est une embellie, il faut la prendre positivement, sans lui accorder une valeur qu’elle n’a pas », tempère-t-il.   »L’image de fermeté, d’autorité et de présidentialité de François Hollande sort très renforcée » de l’ordre qu’il a donné il y a un mois aux forces françaises d’intervenir au Mali, note la « plume » du président.   »Mais si cette embellie est bien réelle et a un sens politique, elle ne fait oublier ni aux Français ni au chef de l’Etat que les principaux sujets de préoccupation restent le chômage, les plans sociaux, le pouvoir d’achat et la croissance », enchaîne Aquilino Morelle.  Selon « l’observatoire politique CSA-Les Echos-Institut Montaigne » publié jeudi, la cote de confiance de François Hollande s’est redressée de 3 points en février, avec 38% d’avis favorables contre 57% d’avis défavorables (-5).  Fait significatif: ce redressement s’observe sur la quasi totalité du spectre politique, y compris auprès des sympathisants de l’UMP parmi lesquels la cote du président a gagné 5 points même si 84% ne lui font toujours pas confiance.  A l’unisson, le « tableau de bord politique » Ifop-Paris Match de mardi révèle un net redressement de la coté du président de la République, avec 43% des Français qui approuvent son action (+6 points).  Frédéric Dabi (Ifop) oppose « ce rebond marquant » à l’évolution de la cote de Nicolas Sarkozy, tombée sous la barre des 50% en janvier 2008 pour ne plus jamais se relever significativement ensuite. François Hollande, ajoute-t-il, peut aussi capitaliser sur « une bonne image personnelle et l’absence de colère à son égard ».  Pour autant, souligne le politologue, il s’agit « indéniablement d’un effet Mali sans doute assez provisoire ». L’intervention française est approuvée par trois Français sur quatre mais « le coeur de l’attente reste les questions économiques et sociales: la croissance et l’emploi ». L’embellie « n’empêche pas l’expression d’une forte angoisse sociale », résume Frédéric Dabi.   »Le Mali joue positivement sur l’image du président, sa capacité à prendre des décisions difficiles ou à faire preuve d’autorité, mais n’a pas d’effet sur la perception de son action », confirme Bruno Jeanbart (OpionWay). « Le juge de paix, sujet majeur, central et prioritaire, reste le chômage et François Hollande sera jugé sur sa capacité à inverser la courbe d’ici à la fin de l’année comme il s’y est engagé », souligne-t-il de la même manière.  Pour la première fois depuis six mois, le président cesse toutefois de perdre des points auprès de l’électorat de gauche, un « signe positif » qui pourrait être, selon Bruno Jeanbart, la conséquence des réformes de société mise en chantier par l’exécutif (mariage pour tous, non cumul des mandats, droit de vote des étrangers, taxe à 75%…).  Pour Céline Bracq (BVA) aussi, « l’embellie reste extrêmement fragile puisque sur les fondamentaux, l’efficacité et la justice sociale, sept Français sur dix estiment que la politique économique et sociale du gouvernement est inefficace et six sur dix qu’elle est injuste ».   »Sur ce terrain, François Hollande est encore en terre de mission, tout particulièrement auprès des catégories populaires », détaille-t-elle. La gestion des dossiers « particulièrement emblématiques », tels Petroplus ou PSA Aulnay, sera scrutée par les Français, « très critiques » jusqu’à présent, prévient l’analyste.

 

Alcatel Lucent: 4,8 millions de retraite chapeau pour l’ex-patron, juste un peu supérieur aux licenciés de PSA et autres !

Alcatel Lucent: 4,8 millions de retraite chapeau pour l’ex-patron, juste un peu supérieur aux licenciés de PSA et autres  !

Lancien patron d’Alcatel , qui fêtera lundi ses 61 ans, n’a pas à s’inquiéter pour ses vieux jours. Certes, il ne disposait d’aucun « golden parachute ». Mais il va toucher une généreuse retraite chapeau. Le montant exact de cette retraite n’est pas connu et « sera rendu public prochainement« , indique une porte-parole.  Toutefois, il est possible d’avoir une bonne indication en se basant de l’argent provisionné chaque année par la société pour payer cette généreuse retraite complémentaire. A fin 2011, le montant atteignait déjà 4,8 millions d’euros. Et il est actuellement sans doute supérieur, car il augmentait d’un bon million d’euros chaque année.  En pratique, le montant de la retraite chapeau obéit à une formule complexe et est basé en partie sur les performances de l’équipementier en termes de chiffre d’affaires, de rentabilité, de cours de bourse, de satisfaction des clients… Les comptes d’Alcatel Lucent indiquent seulement que cette retraite chapeau peut atteindre au maximum 40% du salaire le plus élevé touché par Ben Verwaayen. Celui s’élevant à 1,33 million d’euros bruts (part variable incluse), le montant maximal de la retraite complémentaire serait donc d’un demi-million d’euros par an environ.

 

assurance-chômage : un grande réforme ?

assurance-chômage : un grande réforme ?

 

Sans doute une grande réforme avec combinaison de leviers (niveau indemnisation, durée, cotisations etc.) car il faut boucher une vingtaine de milliards de déficit de l’assurance chômage d’ici fin 2013 ; assurer l’avenir aussi car le chômage ne diminuera pas significativement avant des années.  On ne peut plus se contenter de tourner les petits boutons, comme on le fait classiquement depuis des décennies, un petit peu de cotisations en plus pour l’employeur, une petit peu plus de cotisations pour le salarié, et ça passe », a estimé Mme Parisot lors d’une rencontre organisée à l’occasion du lancement de la nouvelle formule du mensuel Enjeux-Les Echos. Selon la patronne des patrons, « il faut une réforme profonde, une transformation ». « La vraie question que nous sommes en train de nous poser, c’est : est-ce que nous devons aborder l’assurance-chômage dans la deuxième partie de 2013 ou dès maintenant? Nous avons déjà échangé avec Laurent Berger (numéro un de la CFDT,), et nous sommes tous les deux d’accord sur le fait de mettre en vite en place au minimum un groupe de travail paritaire pour reposer les toutes les grandes questions de l’assurance-chômage », a-t-elle expliqué.  La convention d’assurance-chômage, dont la dette devrait atteindre 18,6 milliards d’euros à la fin de l’année, arrive à échéance le 31 décembre 2013. Dans un rapport publié fin janvier, La Cour des comptes préconisait de réviser profondément l’indemnisation des chômeurs, et notamment d’abaisser les indemnités des plus hauts niveaux. « Regarder le régime des cadres, c’est, à mes yeux, prendre les choses par le petit bout de la lorgnette. Les cadres sont bien indemnisés mais sont les plus gros cotisants, et le solde est largement positif. Si on baisse l’indemnisation, on sera obligé de baisser également le niveau de cotisation, et là, les recettes vont s’écrouler encore plus », met elle en garde. Lundi, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait estimé qu’il n’était « pas question de baisser les indemnités chômage », « même celle des cadres ». Les syndicats CFE-CGC et FO et CFTC ont eux aussi exprimé leur attachement au régime actuel d’assurance-chômage. La patronne des patrons s’est également alarmée des déficits du régime général des retraites, des retraites complémentaires et de l’assurance-maladie, évoquant « un sacré appauvrissement ». « Il faut des réformes structurelles sur tous ces dossiers », a-t-elle estimé.

 

Sondage : moral des français à nouveau en baisse

Sondage : moral des français à nouveau en baisse

Selon le dernier Baromètre de l’économie BVA (voir ci-dessous) diffusé par BFMTV et BFM Business, 69% des sondés sont moins confiants en l’avenir de la situation économique en France, soit deux points de plus en un mois. Les électeurs de droite restent défiants à 93%. Mais les sympathisants de gauche le sont désormais à 43%.  Second thème de ce baromètre : la réforme de l’indemnisation du chômage relancée par un récent rapport de la Cour des comptes proposant une baisse des indemnités de certaines catégories de salariés, les cadres au premier chef. Dans cette optique, 79% des sondés seraient d’accord pour plafonner les indemnités à 2 000 euros, à l’image de ce qui se fait dans beaucoup de pays européens. Mais les cadres et les cadres supérieurs, les principaux concernés, ne sont que 74% à le vouloir.  Les Français sont également 66% à estimer que les employeurs recourant aux contrats de travail courts (CDD et intérim) devraient payer davantage de cotisations chômage, comme le prévoit d’ailleurs l’accord sur l’emploi signé récemment par les partenaires sociaux. En revanche, 42% seulement des sondés (et 35% des catégories supérieures) seraient favorables à une réduction de la durée d’indemnisation du chômage.  Autre question du baromètre : 85% des Français seraient disposés à payer plus cher un produit « made in France » à qualité égale. A condition toutefois que le surcoût ne dépasse pas 10%. Les plus enclins à le faire seraient les provinciaux. En revanche, 19% des habitants de l’agglomération parisienne contre 14% en moyenne nationale refuserait ce patriotisme de consommation.

 

Risque d’explosion sociale ?

Risque d’explosion sociale ?

 

La menace n’est pas encore là, mais au ministère de l’intérieur on s’attend à des formes de radicalisation de la part de certains salariés de sites menacés. Pour deux raisons, ces travailleurs n’ont souvent plus rien à perdre et ils s’appuient sur la médiatisation de leaders charismatiques. Dernier élément, les instances syndicales nationales laissent faire pour ne pas paraître à la traîne du mécontentement, cela d’autant plus que personne ne propose réellement de plan de reprise cohérent.  Dans les services de police, la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre: les durs de la CGT voudraient mener des opérations coup de poing à Paris même. Le prétexte aux débordements pourrait être un comité central d’entreprise de la société Goodyear, le 12 février, à son siège de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). «Les plus radicaux des coordinations syndicales des différentes entreprises en difficulté (Renault, PSA, Goodyear, donc, mais aussi Sanofi ou Candia) se fédèrent pour monter sur la capitale», assure un syndicaliste policier, qui parle d’une volonté chez certains d’aller «au contact». En clair: le ministère de l’Intérieur redoute le retour des casseurs. Manuel Valls a déjà mis en garde les éventuels fauteurs de troubles, s’inquiétant des risques «d’implosion ou d’explosion sociale». Il a assuré, mardi, que ses services étaient mobilisés pour éviter tout débordement, dans les rues ou dans les usines, car, dit-il, «on ne peut pas casser l’outil de travail».  L’affaire a été le sujet de préoccupation des plus hauts responsables policiers parisiens, réunis autour du préfet de police, Bernard Boucault, le 30 janvier. Le directeur de l’ordre public et de la circulation, responsable du maintien de l’ordre dans la capitale et dans les trois départements limitrophes, a réclamé un maximum d’informations, notamment à la direction du renseignement de la préfecture, pour évaluer le dispositif à mettre en place, tandis que de discrets pourparlers ont lieu actuellement avec les organisations syndicales pour tenter de raisonner les jusqu’au-boutistes. Mais les centrales syndicales contrôlent-elles vraiment la base? Un rassemblement qui dégénérerait à Paris serait un mauvais signal, si l’on se réfère à la maxime chère à Napoléon: «Je suis plus inquiet d’un rhume à Paris que d’une épidémie en province.» Quelques rassemblements visant à faire la jonction entre les divers mouvements revendicatifs ont déjà eu lieu ces dernières semaines, mais sans incident notable, comme devant le magasin Virgin, sur les Champs-Élysées, le 29 janvier. À lui seul, le collectif contre les licenciements boursiers, qui veut rejoindre le cortège du 12 février, a réuni plus de 700 personnes très remontées, devant le ministère du Travail, ce jour-là. La semaine prochaine, à Rueil, on parle de plus d’un millier de protestataires déterminés. Mercredi, à Strasbourg, douze gendarmes et policiers ont été blessés alors qu’ils tentaient de repousser un millier de salariés des sites européens d’ArcelorMittal qui convergeaient vers le Parlement européen. La préfecture du Bas-Rhin a évoqué «quelques éléments particulièrement violents et déterminés à blesser et à casser», lors d’une manifestation qui «n’avait pas été déclarée». «On n’en est qu’aux prémices», prévient Marie Lecomte, qui a pris la tête du collectif contre les licenciements boursiers, tandis que Philippe Poutou, du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), annonce que ses troupes vont entrer dans la danse. Mêmes menaces à peine voilées de la part de Jean Mangin, de la CGT d’ArcelorMittal, qui déclare: «Dans ce genre d’action, on ne sait pas très bien ce qui peut se passer…» Pour l’heure, un haut responsable de la Sécurité publique le dit au Figaro: «Le risque doit être pris très au sérieux, et les sites à protéger ne manquent pas, de l’Élysée à Matignon, en passant par le siège de PSA, avenue de la Grande-Armée, celui du Medef, avenue Bosquet, dans le VIIe arrondissement, ou encore le ministère du Redressement productif, à Bercy.» Selon lui, «il faudra marquer quelques individus à la culotte, car ceux qui veulent en découdre sont imprévisibles». Dans une instruction du 30 janvier, la Sous-direction de l’information générale (les ex-RG) a été invitée à suivre «au plus près» les entreprises en difficulté afin d’anticiper une éventuelle «radicalisation» des mouvements sociaux. Le document a été transmis aux directeurs départementaux de la Sécurité publique dans tous les départements. «À la veille des prochaines élections syndicales, il est clair que la CGT ne veut pas se laisser déborder par SUD et les mouvements trotskistes, très actifs sur le front social», explique un haut fonctionnaire, Place Beauvau. Dans un tract rédigé le 31 janvier sur le site Goodyear d’Amiens-Nord (Somme), menacé de fermeture, la CGT brandit la menace de «l’énervement total» et de «l’embrasement social». Et d’ajouter: «La colère à exprimer» pourra l’être à Rueil, le 12 février, pour un premier grand test. Chez PSA, à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), des cadres évoquent une cinquantaine d’«énervés» sur les 2 750 employés du site. «Lutte ouvrière agit en sous-main pour les aiguillonner», confie un policier local. Les plus durs auraient, selon les autorités, des liens avec les cités avoisinantes, comme à Amiens-Nord. «Ce n’est pas la mobilisation de masse, nuance un expert des ex-RG, mais la radicalisation progresse. En toile de fond, il y a le désespoir d’une partie de la classe ouvrière qui ne croit plus aux promesses des partis de gouvernement.» À Florange (Moselle), le meneur CFDT d’ArcelorMittal, Édouard Martin, se dit «inquiet de la tournure que ça peut prendre». «Je pense que ça peut péter, parce que la ­situation est très, très tendue», spécule-t-il, notamment chez les jeunes. Un son de cloche récurrent, partout où les emplois industriels sont menacés.

 

Banque espagnole Bankia : 4500 suppressions d’emplois

Banque espagnole Bankia : 4500 suppressions d’emplois

La banque espagnole Bankia a accepté mercredi de revoir à la baisse le nombre de suppressions d’emplois prévues dans le cadre de sa restructuration, mais celles-ci seront tout de même supérieures à 4.000. La banque nationalisée, qui emploie quelque 19.000 personnes, avait prévu de supprimer 6.000 postes, dont un millier par la cession d’activités et le reste par licenciement. Les syndicats contestaient ce chiffre de 5.000 en faisant valoir que l’Union européenne, qui participe au renflouement de Bankia, n’avait pas imposé d’objectif de suppressions d’emplois en échange de son aide. La banque a finalement accepté de ramener le chiffre à 4.500 et d’encourager prioritairement les départs volontaires. Selon les syndicats, les quelque 20.000 suppressions de postes prévues cette année dans le secteur bancaire espagnol ramèneront les effectifs de celui-ci à leur niveau de 1975, alors même que le taux de chômage atteint 26% dans le pays.

 

Petroplus : toutes les offres rejetées

Petroplus : toutes les offres rejetées

Les cinq propositions de rachat du site de Petit-Couronne sont jugées «incomplètes». Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg a précisé que les offres de reprise avaient besoin d’ «être finalisées».  Néanmoins, les employés peuvent encore espérer un repreneur de la dernière chance. Il est encore possible pour un candidat d’étoffer son dossier jusqu’au 16 avril, date à laquelle la raffinerie en liquidation va juridiquement disparaître. Mais simultanément, une procédure de consultation en vue d’un «plan de sauvegarde de l’emploi» (PSE) a toutefois été ouverte en parallèle.  Pourtant, les deux offres du groupe énergétique égyptien Istithmaraat et de l’investisseur suisse Terrae, jugées «sérieuses et financées», avaient retenu l’attention de Bercy. Le premier, selon son représentant en France, propose un plan de reprise complet de l’installation, qui concerne également une société de dépôts pétroliers en région parisienne. Le libyen Murzuk et la société NetOil, basée à Dubaï, ont également déposé une offre. Mais elles sont jugées moins crédibles par Bercy. Pour NetOil, c’est la deuxième fois qu’il se manifeste auprès du tribunal de commerce mais son projet de reprise n’a pas été jugé assez solide.

 

Arcelor Mittal : manifestation européenne

Arcelor Mittal : manifestation européenne

 

Les salariés prévoient une mobilisation à Strasbourg devant le Parlement européen. Il s’agit d’une manifestation coordonnée entre les syndicats français, belges et luxembourgeois. C’est la stratégie industrielle du groupe dans toute l’Europe que dénoncent les métallos d’Arcelor. Le dossier est à présent sur la table des autorités européennes. Une réunion est d’ailleurs prévue à la Commission européenne la semaine prochaine.  Aujourd’hui pour les salariés d’ArcelorMittal en Europe, la mobilisation se doit d’être commune. Et si chaque site du groupe a ses particularités et ses difficultés, le fond du problème est à peu près le même : surproduction, arrêt des machines temporaire ou définitif, et menaces de fermeture de sites et de suppressions de postes. A Liège, en Belgique, en plus des hauts-fourneaux, c’est désormais la branche transformant l’acier qui est en danger. Le gouvernement belge s’est emparé du dossier, tout comme le Français l’a fait il y a quelques semaines. Moins connu, au Luxembourg, là où est siège le du groupe, le site de Schifflange est lui aussi menacé. France, Belgique et Luxembourg ont donc décidé de faire cause commune. Trois ministres seront ainsi reçus par le Commissaire européen à l’industrie, Antonio Tajani, dont Arnaud Montebourg pour la France. Ces derniers ont demandé à la Commission européenne d’examiner spécifiquement la stratégie d’ArcelorMittal en Europe. Ils ont même écrit au Commissaire européen pour lui demander de convoquer Lakshmi Mittal en personne, afin qu’il explique quelles sont ses ambitions sur le sol européen

Social : risque d’explosion pour les salariés très exposés

Social : risque d’explosion pour les salariés très exposés

 

Le gouvernement s’inquiète de la détérioration du climat social en France surtout dans les entreprises où l’emploi est menacé. le gouvernement socialiste craint désormais ouvertement des risques d’explosion sociale. En fait, les sites où les emplois menacés ont été très visités pendant la campagne électorale, on y a beaucoup promis  mais depuis peu d’entreprises ont pu être sauvées notamment les sites emblématiques  PSA à Aulnay et Arcelor Mittal à Florange ». La colère sociale, avec les conséquences de la crise économique et financière, la précarité, le chômage, les plans de licenciements, elle est là, elle gronde depuis des années », a reconnu ce mardi 5 février le ministre de l’Intérieur Manuel Valls. « Aujourd’hui on assiste moins à des mouvements sociaux, qu’à des implosions ou explosions sociales », a-t-il mis en garde sur les médias BFTV et RMC. Depuis plusieurs mois, le contexte social s’est fortement détérioré en France, avec l’annonce de milliers de suppressions de postes dans différents secteurs: sidérurgie (ArcelorMittal), automobile (PSA, Renault, Goodyear) mais aussi pétrole (Petroplus), chimie (Sanofi), transports (Air France), agro-alimentaire (Doux), etc. Les débrayages et opérations « usine morte » sont devenus quotidiens chez Renault (11.200 suppressions de postes envisagées), où la production a été à plusieurs reprises paralysée, tandis que chez PSA (8.500 suppressions annoncées), l’usine d’Aulnay, en région parisienne, s’enlise dans la grève dans une ambiance délétère. Fin janvier, dans cette usine dont la fermeture est prévue en 2014, quatre grévistes ont été mis à pied « en vue de licenciement » pour leur implication présumée dans l’agression d’un huissier venu constater des « dégradations » sur le site.   Dans ce contexte tendu, les services de renseignement de la police ont reçu récemment comme instruction de suivre « au plus près » les entreprises en difficulté afin d’anticiper une éventuelle « radicalisation » de mouvements sociaux. Une note de service, datée du 30 janvier et transmise aux directeurs départementaux de la sécurité publique, souligne « les risques d’incidents » ou d’éventuelles « menaces sur l’outil de production en cas de radicalisation d’un conflit ». Ces explosions sociales, « il faut essayer de les comprendre, mais on ne peut pas les admettre », a justifié mardi le ministre socialiste de l’Intérieur. « On peut essayer de comprendre les raisons qui poussent des hommes et des femmes au désespoir », mais « on ne peut pas casser l’outil de travail », a-t-il dit. A l’usine Renault à Flins, en région parisienne, « il y a de plus en plus de présence policière autour de l’usine avec plusieurs voitures banalisées », témoignait mardi Ali Kaya, délégué syndical. « La police a contacté des délégués syndicaux », a-t-il ajouté. Le secrétaire général de la CGT, premier syndicat de France, Bernard Thibault s’est inquiété mardi d’éventuelles présences des forces de police sur les sites connaissant des conflits sociaux, appelant à les « éviter » car celles-ci seraient « vécues comme des provocations ». « Certains commentateurs extérieurs s’émeuvent de la tournure que peuvent prendre certains conflits sociaux », a-t-il déclaré, mais « il faut se rendre à l’évidence: on ne va pas continuer à avoir plusieurs millions de nos concitoyens exclus du travail et que tout ça se fasse dans la plus grande discrétion et le plus grand silence ».

 

Salaires patrons : plafonnement…. en Allemagne

Salaires patrons : plafonnement…. en Allemagne

En France, on a beaucoup parlé des écarts de salaires entre patrons et salariés pendant la campagne électorale mais peu été fait depuis. Tout juste si on a abordé le salaire de Carlos Ghosn (plus de 12MF par an), une affaire vite enterrée puisqu’on a demandé aux salariés de Renault doublier et de souscrire au plan de compétitivité souhaité par Renault. En Allemagne, on parle moins mais on se prépare à agir. Le gouvernement allemand planche sur un projet de plafonnement de la rémunération des dirigeants de grandes entreprises allemandes, afin notamment d’éviter des écarts trop importants avec leurs salariés. Une commission, composée de fonctionnaires, d’experts et de chercheurs, a présenté une proposition de refonte du mode de gouvernance des sociétés cotées en Bourse. Elle propose en particulier que «les rémunérations individuelles soient plafonnées dans leur montant total, ainsi que dans leurs diverses composantes». Les conseils de surveillance devront contrôler plus strictement l’évolution de ces rémunérations afin d’éviter que l’écart de salaire entre dirigeants et salariés ne soit trop important, selon le document.  En outre, ces experts appellent les conseils de surveillance à publier un rapport détaillé de la rémunération des dirigeants, afin de faciliter, pour les actionnaires, la comparaison avec les autres entreprises. «La transparence et la durée doivent jouer un rôle plus grand dans les décisions du conseil de surveillance», plaide la commission. Les parties intéressées ont jusqu’au 15 mars pour apporter leurs modifications à cette proposition, dont la mouture finale sera présentée le 24 mai. Depuis 2006, chaque groupe du Dax publie dans son rapport annuel les rémunérations individuelles des membres de son directoire pour l’exercice écoulé. Mais il n’est jamais précisé combien ils ont effectivement touché les années précédentes grâce à la part variable de long terme, suscitant régulièrement de vives critiques. En 2011, la rémunération moyenne des patrons des 30 groupes allemands cotés sur l’indice vedette Dax s’était élevée à 5,04 millions d’euros (+ 8,7 % sur un an).

 

60% des français pour la retraite à 65 ans

60% des français pour la retraite à 65 ans

60% pour le report à 65 ans de l’âge légal de départ à la retraite comme un mal nécessaire, selon une enquête du CSA pour le compte du Cercle des épargnants publiée mardi. Cette proportion est en hausse de deux points par rapport à une enquête similaire effectuée l’an passé et de 30 points par rapport à celle de 2011, menée juste après la dernière réforme des retraites.  Même les sympathisants de gauche reconnaissent la nécessité de relever l’âge légal de la retraite, bien qu’à une faible majorité (52%-45%), mais les ouvriers y sont défavorables (39%-58%). Le gouvernement a décidé d’ouvrir le dossier retraites dans le cadre de la conférence sociale qui reprendra l’été prochain, alors que le Conseil d’orientation des retraites a confirmé dans ses dernières prévisions, qui anticipent un déficit de plus de 20 milliards d’euros à l’horizon 2017, la nécessité d’une nouvelle réforme pour équilibrer les comptes.  L’enquête annuelle sur les Français, l’épargne et la retraite publiée par le Cercle des épargnants, fait apparaître que 67% des Français sont plutôt inquiets (42%) ou très inquiets (25%) pour leur retraite, soit le niveau le plus élevé depuis la première édition de cette enquête annuelle en 2006. Par comparaison, ils n’étaient que 60% en 2012. L’écart provient exclusivement des « tout à fait inquiets » (+8 points). Il explique que la retraite vienne largement en tête (56%) des dépenses sociales jugées prioritaires par les Français, devant l’assurance maladie (43%).

Retraites complémentaires: plus de revalorisation

Retraites complémentaires: plus de revalorisation

Il est vraisemblable que les retraites ne seront plus revalorisées par rapport à l’inflation et pour longtemps. On commencera par les retraites complémentaires et les autres suivront. Mercredi 6 février, les partenaires sociaux gestionnaires des retraites complémentaires Agirc et Arrco se retrouvent pour une nouvelle séance de négociation sur l’avenir de ces régimes. L’objectif est de trouver avant le printemps les moyens de réduire leur déficit. Il pourrait atteindre près de 10 milliards d’euros d’ici 5 ans. Medef et syndicats seraient déjà heureux de trouver 6 milliards d’euros à l’horizon 2017.  Comme le régime de retraite de base de la sécurité sociale, les complémentaires sont confrontés à l’augmentation du nombre de pensionnés en même temps qu’à la trop faible hausse des cotisations en raison de la conjoncture. Agirc et Arrco doivent donc puiser dans leurs réserves accumulées au fil des années (via des placements financiers) pour payer les pensions de leurs adhérents. Mais ces réserves fondent comme neige au soleil (voir ci-contre).  Conséquences, les gestionnaires des régimes doivent dégager des économies. Or les pistes classiques sont limitées : allongement de la durée de cotisation, baisse de la valeur du point servant à calculer le montant des pensions, moindre revalorisation de celles-ci chaque année. Sauf que les partenaires sociaux ont chacun leurs exigences. Le Medef ne veut pas entendre parler d’une hausse des cotisations patronales. La CGT et FO sont opposées à l’allongement de la durée de cotisations des salariés. En revanche, la CFDT examinerait bien cette solution si les entreprises participent également aux efforts.  Aujourd’hui, le Medef semble prendre l’initiative. Après avoir proposé une moindre revalorisation des pensions chaque année (1 point de moins que l’inflation), l’organisation patronale suggère désormais par la voix de Laurence Parisot de transférer les cotisations familiales acquittées par les entreprises, soit un peu plus de 5 milliards d’euros par an, pour équilibrer les régimes complémentaires.  Mais cette solution implique de trouver 5 milliards pour financer la branche famille de la sécurité sociale. Le Medef joue ainsi intelligemment : Jean-Marc Ayrault ne vient-il pas d’annoncer l’ouverture d’un chantier sur une réforme des prestations familiales ? Un chantier qui va également coïncider avec ceux de la remise à plat du financement de la protection sociale et de la réforme des retraites annoncés pour le printemps.  Le Medef prend ainsi date pour ces débats tout en plaçant François Hollande et Jean-Marc Ayrault en situation délicate. Le basculement de cotisations permettrait de ne pas augmenter la charge des futurs retraités mais nécessiterait que l’Etat augmente la CSG pour compenser le manque à gagner de la branche famille. D’une manière ou d’une autre, il faudra donc payer davantage.

 

Parisot : décisions fiscales «désastreuses» de Hollande

Parisot :  décisions fiscales «désastreuses» de Hollande

Invitée dimanche du «Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro», Laurence Parisot n’a pourtant pas voulu accabler la CGT, soulignant que certaines dérives étaient purement locales et liées à la présence de l’extrême gauche. «La CGT n’est pas uniforme, il y a beaucoup d’entreprises dans lesquelles les représentants de la CGT acceptent de participer au dialogue social», a noté la présidente du Medef.  Pour elle, les difficultés de la filière automobile sont dues à l’interventionnisme de l’État, pas aux erreurs des dirigeants de ces entreprises. Pas question pour Laurence Parisot de critiquer le salaire de Carlos Ghosn, le patron de Renault-Nissan, «un homme talentueux»: «Tout cela dépend de la décision du conseil d’administration.» Pour Laurence Parisot, l’accord sur la flexibilisation du travail signé le 11 janvier avec certains syndicats est «potentiellement historique». Potentiellement, car un risque existe que l’aile gauche de la majorité le dénature en le transposant dans la loi. Laurence Parisot menace, si tel était le cas, de retirer sa signature. Si l’accord avait existé plus tôt, il aurait permis d’éviter des désastres du type de Goodyear à Amiens, assure la patronne des patrons. Laurence Parisot juge que le plan de compétitivité français, avec son crédit d’impôt, n’est «qu’un premier pas», bien qu’allant dans la bonne direction. Son jugement est en revanche bien plus tranché sur d’autres mesures fiscales prises par François Hollande lors des premières semaines de son mandat, qualifiées de «désastreuses». En ligne de mire, l’alignement de la fiscalité du capital sur celle du travail et la taxe à 75 %, qui ont dégradé l’image de la France aux yeux des investisseurs étrangers. Des propos forts, propres à rassembler le milieu patronal. Sans doute pas inutile lorsqu’on cherche à prolonger de deux ans son mandat à la tête du Medef – même si Laurence Parisot a redit que sa demande de modifier les statuts de l’organisation ne la concernerait pas forcément elle, et qu’elle n’avait «pas encore pris (sa) décision» à ce sujet. Ce qui ne l’empêche pas de faire des propositions pour les mois qui viennent. Comme, par exemple, d’étudier des «dégressivités par paliers» sur les allocations chômage, afin de réduire le déficit de l’Unedic et d’inciter les chômeurs à reprendre un emploi. [i]

 

 

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