Archive pour la Catégorie 'social'

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1000 chômeurs de plus par jour avec la gauche : comme avant !

1000 chômeurs de plus par jour avec la gauche : comme avant !

 

Mardi matin, Jean-François Copé, invité d’Europe 1, a voulu prouver que la gauche au pouvoir était inefficace : « il y a aujourd’hui, depuis que François Hollande est président de la République, 1.000 chômeurs de plus par jour, et cette semaine nous allons débattre de la réforme du mode scrutin pour arranger les socialistes et avant, c’était le mariage homosexuel, quel décalage ! » . Pour vérifier, le calcul est simple : en recensant les nouveaux inscrits à Pole emploi entre mai 2012 et décembre 2012 – ce sont les derniers chiffres à disposition –, on arrive à une hausse de 244.100 demandeurs d’emplois sur les huit premiers mois de la présidence Hollande. En divisant ensuite ce nombre total par le nombre de jours écoulés durant cette période, le chiffre est bien de 1.000 chômeurs de plus quotidiennement.. A titre de comparaison, sur les quatre derniers mois de l’année 2011, donc sous la présidence de Nicolas Sarkozy, 991 personnes s’inscrivait à Pôle emploi, contre 1.007 par jour sur les quatre derniers mois de l’année 21012, époque Hollande. Un chiffre quasiment similaire donc.  Le 23 avril 2011, au micro d’Europe 1, Ségolène Royal avait tenu des propos identiques, au mot près : « depuis que Sarkozy est au pouvoir, il y a 1.000 chômeurs de plus chaque jour ».

 

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Grèce : Grève d’avertissement pour l’Europe

Grèce : Grève d’avertissement pour l’Europe

 

Un Grève générale aujourd’hui en forme d’avertissement pour l’UE ; les grecs ne supportent plus l’austérité imposée par l’Europe qui se traduit notamment par un taux de chômage de 27% (plus de 50% chez les jeunes).  La journée d’action, la première de l’année, à l’appel des centrales syndicales du public, Adedy, et du privé, GSEE, doit perturber les transports, notamment aériens du fait d’arrêts de travail en cours de journée des aiguilleurs du ciel.  Les trains et dessertes urbaines seront affectées, tandis que les bateaux desservant les îles doivent rester à quai.  Succédant à une grève générale en novembre, et à plus d’une dizaine depuis le début de la crise grecque en 2010, le débrayage doit culminer avec une manifestation dans le centre d’Athènes à la mi-journée.  Il doit aussi perturber le fonctionnement des administrations, écoles et hôpitaux, tandis que les syndicats d’avocats et de commerçants s’y sont ralliés. Arqués contre le nouveau train d’austérité que le pays surendetté a dû adopter cet automne pour rester sous perfusion financière internationale, la GSEE et l’Adedy avaient appelé à cette mobilisation en riposte à la décision du gouvernement de briser deux récentes grèves, du métro d’Athènes et des marins, en recourant à la réquisition.  La GSEE a assuré dans un communiqué lutter « pour les conventions collectives, des mesures contre le chômage », dont le taux a explosé à 27%, « et pour la sauvegarde des droits démocratiques ».  L’Adedy entend aussi faire barrage à des licenciements dans la fonction publique, dont les créanciers veulent réduire la taille.  Alors que le pays traverse sa sixième année de récession, le principal parti d’opposition, le Syriza, de gauche radicale, a appelé à une mobilisation massive pour « faire tomber le plus vite possible » le gouvernement de coalition droite-gauche modére emmené par le conservateur Antonis Samaras.  La police a prévu un important dispositif pour prévenir les débordements, fréquents lors des manifestations anti-austérité en Grèce.  La grève constitue un avertissement social avant l’arrivée attendue d’ici début mars à Athènes de la troïka des créanciers (UE-BCE-FMI), qui doit juger du respect par Athènes de ses engagements de rigueur et réformes, conditionnant la poursuite du versement des prêts UE-FMI, censés atteindre d’ici 2014 un total de 240 milliards d’euros.

 

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Pôle emploi : vraies ou fausses offres d’emploi ?

Pôle emploi : vraies ou fausses offres d’emploi ?

Humour ou réalisme ? Vraies ou fausse s annonces ? un tout cas de la part de quelqu’un qui connait bien la maison. …Les motivations de l’agent de Pôle Emploi qui a mis en ligne douze offres fictives au contenu douteux restent à éclaircir. Le temps d’un week-end, les quelques annonces imaginaires ont fait le tour du web et alimenté la polémique.  Parmi les annonces postées sur le site officiel de l’établissement chargé de l’emploi en France, le conseiller a proposé un poste fictif de «Magicien/magicienne capable de créer une offre d’emploi, de transformer une branche de bouleau en boulot dans diverses branches, de faire apparaître le décalage entre la réalité de l’offre et de la demande d’emploi comme une illusion, mettez vos compétences au service de Pôle Emploi, et d’ajouter: débutant accepté, savoir avaler des couleuvres est 1+, cachet de 1 à 100.000 euros». Autre  exemple: «Cherche consultant en intelligence économique capable de résoudre la proposition suivante: il n’y a pas de solution, mais que des problèmes» ou encore des offres de «Psychiatre, psychanalyste, magnétiseur…pour plusieurs postes à pourvoir au sein de Pôle Emploi, pour traiter ses agents. Pathologies lourdes. Les candidatures de charlatans et de plaisantins ne seront pas étudier. Type et nature du contrat: CDD de deux mois».

Banlieue: encore un nouveau plan

Banlieue: encore un nouveau plan

Pas question de lancer « un plan Marshall des banlieues » ni « un plan de sauvetage miraculeux « , a martelé Jean-Marc Ayrault.  Sans doute un plan comme d’habitude et à moyens constants. La campagne électorale set loin comme les banlieues. Les 27 mesures adoptées mardi, préparées depuis des mois par le ministre délégué à la Ville François Lamy en concertation avec les acteurs du secteur, se font d’ailleurs à budget constant.  Seule l’expérimentation de 2.000 « emplois francs » sur dix sites en 2013 devrait mobiliser de nouveaux moyens. Il s’agit de subventionner à hauteur de 5.000 euros l’embauche de jeunes des quartiers. Aucun chiffre n’est ainsi donné pour la poursuite de la rénovation urbaine, bien que le CIV entérine le lancement d’une nouvelle génération d’opérations dès 2014, promesse de campagne de François Hollande.  En revanche, pour éviter le saupoudrage, les crédits spécifiques du ministère de la Ville (500 millions d’euros) seront concentrés sur « un millier de quartiers prioritaires », contre 2.500 aujourd’hui, selon les conclusions du CIV.  La liste des bénéficiaires sera annoncée en juin. Le gouvernement précédent ayant dû abandonner une telle réforme sous la pression des élus locaux, Jean-Marc Ayrault a tenu à rassurer: « il n’y aura pas de désengagement brutal de l’Etat ».  Surtout, tous les ministres sont invités à orienter une partie de leurs actions vers ces quartiers pour compenser le manque d’enseignants, de policiers ou de médecins.  Sur le front de l’emploi, 30% des emplois d’avenir doivent bénéficier à des habitants de zones urbaines sensibles (ZUS), tout comme 25% des services civiques, selon le CIV.  Les banlieues difficiles doivent aussi bénéficier en premier de la scolarisation des enfants de moins de trois ans et de l’embauche de nouveaux enseignants. Des référents police-population seront créés dans les zones de sécurité prioritaire.  Cette « mobilisation du droit commun » a été prônée par nombre des prédécesseurs de François Lamy, mais est souvent restée de l’ordre des voeux pieux. Pour éviter cet écueil, le ministre a préparé avec ses collègues dix conventions trisannuelles qui fixent noir sur blanc des objectifs chiffrés, assortis d’un calendrier.  A l’autre bout de la chaîne de décision, les acteurs locaux sont aussi priés de monter à bord. Les futurs contrats de ville seront ainsi signés avec les préfets, les élus, mais aussi le recteur d’académie, la caisse d’allocation familiales ou Pôle Emploi.  Ces contrats uniques, au niveau des intercommunalités et non plus des mairies, devraient être signés après les municipales de 2014.  En attendant, les habitants des quartiers populaires, qui avaient massivement voté pour François Hollande, pourraient s’impatienter. « Le changement commence à se faire attendre », notait lundi Mohamed Mechmache, le président du réseau AC Le Feu né après les émeutes urbaines de 2005.

Jean-Claude Volot: « pas d énarque à la tête du Medef, on n’est pas chez les Soviets! »

Jean-Claude Volot: « pas d énarque à la tête du Medef, on n’est pas chez les Soviets! »

(Inteview dans BFM Business)

Le seul sujet, c’est l’avenir de Laurence Parisot. Qu’est-elle sans le Medef ? Le cœur du sujet est là. Ce qu’elle aimerait, c’est qu’il n’y ait pas d’élection, et que son mandat de trois ans (…) puisse durer cinq ans.«   Jean-Claude Volot est allé plus loin dans ses griefs : « Son coup est préparé depuis longtemps. (…) Le timing est là : le président de la République avait demandé que les négociations se terminent avant le 11 janvier, donc on voit aussi qu’elle est l’alliée objective de François Hollande.«  Quelle serait la solution, alors? « L’élégance, ce serait de lui permettre de faire un troisième mandat, mais après une vraie élection. Car la seule chose incontestable, c’est la démocratie. Même dans le mouvement patronal, on n’est quand même pas chez les Soviets. Qu’on lui donne le droit de se présenter une troisième fois, il y aura une vraie élection, et une vraie légitimité.«   L’ancien médiateur n’est pas plus tendre avec un autre candidat (potentiel), Frédéric Saint-Geours, le patron de la puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM): « Ma question a toujours été la même : comment Frédéric Saint Geours est-il arrivé à ce poste là ? Quand on est un énarque, qu’on a jamais dirigé d’entreprise, qu’on a toujours été un cadre supérieur de grandes entreprises…«  »Le vrai sujet est quelle est le type de chef d’entreprise qu’il faut à la tête du Medef, et quelle organisation ? Je suis fondamentalement opposé au système mis en place par Laurence Parisot, qui aboutit à une personnalisation du pouvoir, qu’on aura toujours avec Frédéric Saint Geours », a lancé Jean-Claude Volot. Avant de conclure: « Avec moi, ce serait une équipe. Je ne sais travailler qu’en équipe. » Pas de doute, la bataille est bien engagée pour la tête du Medef.

 

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Politique familiale en chiffres : 50 milliards

Politique familiale en chiffres : 50 milliards

> 50 milliards d’euros. C’est environ l’effort de la nation pour la politique familiale. Il englobe aussi bien les allocations familiales, les aides au logement que les différentes prestations liées à la composItion du foyer.

> 72%. C’est ce que représentent les prestations familiales par rapport au total des prestations sociales en France. Dans le détail de ces prestations familiales, 55% sont des allocations d’entretien en faveur de la famille et 41% des prestations en faveur de la petite enfance.

> 12,9 milliards d’euros
. C’est le montant des seules allocations familiales versées à 4,8 millions de familles ayant au moins deux enfants.

> 2,6 milliards d’euros. C’est le déficit attendu de la branche famille de la sécurité sociale en 2013.

> 800 millions d’euros. C’est ce que rapporterait la fiscalisation des seules allocations familiales. L’économie serait supérieure si la fiscalisation concernait d’autres prestations.

> 2,2 milliards d’euros
: c’est le montant total de l’avantage procuré par le quotient familial au titre de l’impôt sur le revenu.

 

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Fiscalisation allocation familiale : dossier politiquement explosif !

Fiscalisation allocation familiale : dossier politiquement explosif !

 

En décembre, le gouvernement avait annoncé une réforme de la politique familiale. Le but est double : réduire le déficit de la branche famille de la sécurité sociale et mieux cibler les aides vers les plus modestes.  Interrogé sur les éventuelles pistes, le président de la Cour des comptes Didier Migaud a estimé dimanche que l’imposition des prestations familiales était « un sujet qui (pouvait) être mis sur la table ». Un sujet « pas tabou », a embrayé lundi le porte-parole du PS David Assouline.  Mais « une goutte d’eau », pour le président de l’UMP Jean-François Copé, tandis que le Front national y voit une proposition « inadmissible ».  Sans s’exprimer sur le fond, le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a renvoyé au rapport demandé par Matignon au président du Haut conseil de la famille Bertrand Fragonard, qui doit remettre fin mars « plusieurs scénarios de réforme » pour rééquilibrer d’ici 2016 la branche famille (2,6 milliards d’euros de déficit prévu en 2013).  De premières mesures devraient figurer dans le budget 2014 de la sécu, examiné à l’automne.  Invité à « réexaminer (…) l’économie générale du système », son « efficience » et son « ciblage », M. Fragonard devra notamment éliminer « recoupements et incohérences » entre les prestations familiales, les aides fiscales destinées aux parents et les services (crèches…). Certaines prestations familiales sont versées aux ménages dont les ressources ne dépassent pas un certain plafond, comme la prime de naissance, tandis que d’autres voient leur montant modulé en fonction des ressources des parents, comme le complément de libre choix du mode de garde.  Mais les allocations familiales, versées à partir du deuxième enfant (127,05 euros mensuels), sont universelles: elles sont versées à tous, quels que soient les revenus. Opposée à la mise sous conditions des allocations familiales, l’Union nationale des associations familiales (Unaf) estime aussi que leur fiscalisation n’est pas non plus une bonne idée car elle « va appauvrir une partie des familles », dit son président François Fondard. Régulièrement évoquée par la gauche comme par la droite, la réforme des « allocs » reste un sujet explosif, dont Alain Juppé en 1996 (qui voulait les taxer) ou Lionel Jospin en 1997 (qui voulait les conditionner) ont fait les frais.  Rebelote en 2010 avec le rapport Attali qui propose de mettre les « allocs » sous conditions de ressources. « Hors de question », répond le gouvernement Fillon. Et quand Bruno Le Maire, chargé du projet présidentiel de l’UMP en 2011 parle de les fiscaliser, le gouvernement se dit « réservé ». La réforme du quotient familial (avantage fiscal pour les familles) voulue par François Hollande – et finalement votée en octobre – avait aussi rallumé la mèche, la droite l’accusant de remettre en cause l’un des fondements de la politique familiale, condition du dynamisme démographique français.  L’Hexagone se caractérise par « la générosité de ses aides financières et surtout fiscales » pour les parents, notaient dans une étude de 2010 l’économiste Olivier Thévenon (Ined) et la sociologue Anne Gauthier. Mais selon eux, plus que les sommes investies, c’est la stabilité de la politique familiale, ancienne et pratiquement jamais remise en cause, qui explique la forte fécondité des Françaises.

 

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Surendettement en progression

Surendettement en progression

L’étude a été réalisée sur les 202.874 dossiers déclarés recevables entre le 1er janvier et le 31 décembre 2011.  Elle révèle que la proportion des surendettés salariés parmi les déposants est passée de 36,7% à 39,0% entre 2010 et 2011. La part des déposants en contrat à durée indéterminée a également augmenté, de 30,2% à 31,8%.  Même en diminution, la proportion des chômeurs (25,6%), des personnes sans profession (11,7%) et sans activité professionnelle (10,3%) est restée importante, à 47,6% contre 50,0% en 2010.  Quant à la situation vis-à-vis du logement, la proportion des surendettés propriétaires ou propriétaires accédants a crû sensiblement de 7,5% à 9,3%, au plus haut depuis l’enquête réalisée en 2004.  L’étude précise que cette évolution peut se lire à l’aune de la loi Lagarde, dont les derniers textes sont entrés en application au printemps 2011. Elle disposait que le fait d’être propriétaire de sa résidence principale ne pouvait constituer un motif de refus d’un dossier de surendettement.  Dès lors, « les commissions apprécient plus favorablement la recevabilité des dossiers dans lesquels un bien immobilier est recensé », indique l’étude.  Pour autant, la hausse du poids des propriétaires dans la population des surendettés ne saurait masquer le fait que 78,6% d’entre eux sont locataires (contre 80,0% en 2010).

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Spanghero : volte face du gouvernement qui rétablit l’agrément

 

 

Spanghero : volte face du gouvernement qui rétablit l’agrément

 

Finalemenet la gauche a beaucoup de mal avec l’économie ; il y a huit jours le sous ministre Benoist Hamon, concluait qu’il fallait fermer Spanghero, aujourd’hui le ministre de l’agriculture redonne l’agrément. On avait juste oublié que cette entreprise faisait vivre directement 300 personnes et des milliers indirectement ; et dans une région qui compte 15% de chômeurs. Stéphane Le Foll a décidé de lever le voile sur ses intentions, avant même de recevoir lundi à 18h30 une délégation intersyndicale (CFDT, FO, CFE-CGC) de Spanghero. Le ministre de l’Agriculture confirme via un communiqué que l’entreprise, basée à Castelnaudary (Aude) va récupérer en partie son agrément sanitaire, sur ses activités de production de viande hachée, de saucisserie, d’élaboration de plats cuisinés et de découpe de viande. Le ministère précise qu’aucune « non-conformité » n’a été relevée. L’agrément n’est en revanche pas rétabli pour l’activité d’entreposage de matières premières congelées, en attente d’un examen complémentaire. L’agrément sanitaire avait été retiré à la société la semaine dernière. Le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon, avait alors affirmé que « Spanghero savait » que la viande vendue comme du boeuf était du cheval. A Castelnaudary, le retrait de l’agrément avait mis plus de 300 salariés au chômage technique. Les accusations du gouvernement à l’encontre de l’industriel sont lourdes ; on parle ici de tromperie économique. Selon le communiqué du ministère de l’Agriculture, l’enquête vétérinaire menée depuis vendredi dernier a confirmé que « des estampilles sanitaires ont été modifiées », autrement dit que des étiquettes ont été remplacées. Le gouvernement attend toujours le rapport d’enquête complet et définitif commandité, sur le fonctionnement de l’entreprise. Il devrait être remis vendredi, mais le ministre de l’Agriculture affirme avoir suffisamment d’éléments en sa possession pour prendre la décision d’un rétablissement partiel de l’agrément. Malgré tout, l’enquête de la répression des fraudes, la DGCCRF, a déjà montré un dysfonctionnement, au minimum, chez Spanghero. Une enquête judiciaire, totalement autonome du travail de la brigade vétérinaire lancé vendredi dernier, est toujours en cours.

 

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Taxation allocations familiales

Taxation allocations familiales

Le gouvernement attendra les conclusions d’un rapport d’expert avant de se prononcer sur une éventuelle taxation des prestations familiales, évoquée par le Premier président de la Cour des comptes, a déclaré lundi le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici.   »Je ne vais pas improviser là-dessus, il y a actuellement une mission qui a été confiée à un ancien président de chambre à la Cour des comptes, Bertrand Fragonard, le grand spécialiste de ces questions sur la politique familiale, qui rendra ses conclusions au Premier ministre, et ensuite nous prendrons nos décisions », a déclaré M. Moscovici sur RTL.  Il était interrogé sur la proposition du premier président de la Cour de comptes, Didier Migaud qui a suggéré dimanche de taxer les prestations familiales pour augmenter les recettes de l’Etat.   »Les prestations familiales, les allocations familiales, le fait qu’elles soient fiscalisées ou pas, c’est un sujet qui peut être mis sur la table », a estimé M. Migaud sur les ondes de la radio Europe 1.   »On peut considérer que c’est une prestation qui rentre dans les revenus et qui peut d’une certaine façon être fiscalisée », a-t-il expliqué.

 

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Chômage : 90.000 chômeurs « »fins de droits » chaque mois

Chômage : «90.000 chômeurs « fins de droits « chaque mois

Ces « fins de droits », qui ne sont plus couverts par l’assurance chômage, 98.000 personnes en décembre 2012, représentent près d’un tiers (30%) des sorties d’indemnisation, une proportion stable depuis trois ans et égale à celles qui retrouvent un emploi. Sur un an, entre août 2011 et août 2012, leur nombre a progressé de 7,2%. Cette augmentation est comparable à l’augmentation des demandeurs d’emploi, selon l’Unedic, l’organisme gérant l’assurance chômage. La hausse tient aussi en partie au fait que de plus en plus de demandeurs d’emploi entrent au chômage avec des droits plus courts, donc plus rapidement épuisés, souligne l’Unedic. Les personnes inscrites après une fin de CDD ou un contrat d’intérim ont droit à une indemnité de quelques mois seulement. La longueur de l’indemnisation dépend de la durée de travail antérieure à la perte d’emploi. Une durée minimale de 4 mois de travail (122 jours ou 610 heures de travail) dans les 28 derniers mois est exigée pour les chômeurs de moins de 50 ans (36 mois pour les autres) pour prétendre à des droits.

 

 

 

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Aliments industriels : 70% des français méfiants

Aliments industriels : 70% des français méfiants

Pour 70% des Français, l’affaire ne constitue pas un accident isolé, mais révèle « une réelle détérioration de la qualité des produits alimentaires », selon un sondage réalisé cette semaine par OpinionWay pour le cabinet Taddeo, Les Echos et Europe 1.  Les résultats de l’enquête de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), mettant en lumière le parcours tortueux de la viande incriminée à travers l’Europe, sont sans appel: pour les autorités françaises, Spanghero, qui l’a fournie, savait qu’il revendait comme viande de boeuf du cheval dûment étiqueté.  Accusée de « tromperie », l’entreprise a vu son agrément sanitaire suspendu le temps d’une expertise complète de ses procédures. Mais Comigel, le fabricant des plats dans lesquels la viande a été utilisée, est aussi accusé de « graves négligences ».  Au passage, les consommateurs auront appris qu’un même fabricant (Comigel) fournissait un même produit vendu sous de très nombreuses marques.  A ce stade, la DGCCRF estime que le trafic a concerné 750 tonnes de viande de cheval qui ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de produits vendus par Comigel à au moins 28 entreprises dans 13 pays européens.  L’ampleur du scandale a contraint les industriels à réagir: conscients de la méfiance qui risque de s’installer, ils tentent de se refaire une virginité.  L’industrie alimentaire (Ania) assure qu’elle fera « dès la semaine prochaine » des propositions pour renforcer les contrôles existants. Et martèle que « le système (…) sanitaire français est l’un des plus fiables au monde avec, par exemple, 200 fois moins d’intoxications alimentaires qu’aux Etats-Unis ».  De son côté, Findus, première marque touchée, a mis en place des tests ADN sur ses lots contenant de la viande.  Les professionnels de la viande suggèrent eux de « devancer la législation européenne en obligeant les fabricants de plats préparés à préciser sur leur étiquette l’origine des produits utilisés ». C’est ce que défend notamment Dominique Langlois, président d’Interbev, l’interprofession du bétail et de la viande.  Mais le problème ne vient pas que des producteurs. « La grande distribution veut toujours accroître ses marges et refuse d’augmenter ses prix pour ses clients », explique Danielle Lo Stimolo, une responsable de Syndigel, la fédération européenne du secteur du surgelé (50 adhérents).  L’année 2012 est un bon exemple: « le prix de la viande de boeuf n’a pas arrêté de grimper (+12%, soit 50 centimes de plus) mais la grande distribution exigeait qu’on baisse nos prix » indique-t-elle.  Et les industriels, des PME ou TPE pour la plupart, sont contraints d’accepter ces conditions imposées par les distributeurs car ils ne peuvent pas s’en priver.   »C’est très compliqué pour les industriels parce que le client veut du rapide et du pas cher. Et quand on veut payer sa moussaka 2,50 euros on achète de la mondialisation », souligne Bruno Parmentier, auteur de « Nourrir l’humanité ».   »On avait déjà eu de la mélanine dans du lait maternel en Chine, de l’huile de vidange dans de l’huile d’olive en Espagne et il y aura certainement des prochains coups », prédit l’ancien directeur de l’Ecole supérieure d’agriculture d’Angers en appelant à « remettre des contrôles dans les usines et les cuisines ».  L’Etat a procédé à plus de 40.000 contrôles par an qui n’ont révélé que 4% d’irrégularités, se défend le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon. « Mais il est aussi de la responsabilité des professionnels, inscrite dans la loi, de s’auto-contrôler », insiste-t-il.

 

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Suicide de chômeurs : un révélateur de la désespérance sociale

Suicide de chômeurs : un révélateur de la désespérance sociale

 

De psychiatre tentent d’expliquer la vague de suicides notamment d’immolation comme un acte d’extériorisation d’une souffrance intérieure. Sans doute mais il s’agit surtout de l’émergence de la désespérance sociale ; le contexte personnel est bien sûr à prendre en compte et chaque cas de ce point de vue présente des différences mais des facteurs explicatifs communs permettent de comprendre pourquoi  certaines personnes désespèrent à ce point de la société. En fait, les organisations collectives sont de plus en plus discréditées surtout les organisations politiques. Complètement recentrées sur elles mêmes, ce sont des superstructures qui se reproduisent en ignorant l’objet même de leur existence, notamment l’intérêt collectif. On prend le pouvoir pour le pouvoir, après on ne sait pas quoi en faire ; souvent c’est par méconnaissance des réalités économiques et sociales, parfois par manque de courage. Cela ne vaut pas seulement pour les organisations politiques ou les collectivités publiques. La masse ne croît plus dans la capacité des organisations à les représenter. C’est évidemment une crise économique mais tout autant politique et culturelle. Qui pourrait vraiment être étonné que des chômeurs se suicident ? Rien n’est réellement fait pour les prendre en charge, surtout pas « pôle emploi » une administration d’environ  50 000 personnes complètement incompétentes en matière de reclassement. Une raison simple : la plupart n’ont jamais travaillé ailleurs que dans l’administration et on leur demande de gérer des adaptations au marché du travail du privé. Certes on sait que certains chômeurs profitent du système et cet amalgame entre vrais chômeurs (la grosse majorité)  et faux chômeurs freine aussi une vraie prise en charge. La plupart des chômeurs n’ont pas choisi cette situation, socialement précaire et psychologiquement douloureuse. D’une certaine manière « pole emploi » en rajoute à la souffrance en imposant des procédures ridicules, une sorte d’humiliation supplémentaire pour celui qui est déjà désespéré d’avoir perdu son emploi, en même temps son statut social voire familiale ; Si  le phénomène devait s’amplifier-ce qui n’est pas souhaitable- il faudrait alors interroger sur une société devenue économiquement et socialement inefficace mais surtout en panne de valeur de solidarité et d’humanité.

 

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Portugal: manifestation contre l’austérité

Portugal: manifestation  contre l’austérité

 

Pour les autorités européennes, le Portugal est un exemple de redressement, ce n’est pas l’avis des manifestants qui ont protesté contre l’austérité qui se traduit pas un taux de chômage de 17% (40%chez les jeunes). « Nos sacrifices tombent dans les poches des voleurs: les banquiers et les politiciens », clamaient des pancartes portées par les manifestants qui agitaient les drapeaux rouges de leur syndicat.  Le secrétaire général de la CGTP, Arménio Carlos s’est déclaré convaincu de la participation de « plusieurs dizaines de milliers de protestataires » aux défilés et rassemblements qui ont eu lieu dans une vingtaine de villes du pays.  La CGTP a assuré qu’à Porto, la grande ville du nord du pays, plusieurs dizaines de milliers de personnes avaient manifesté et plusieurs milliers dans le sud notamment à Faro et Portimao.  Un bilan précis sur l’ensemble du pays restait toutefois difficile à établir d’autant que les autorités ne communiquent généralement aucune estimation.  Le mouvement était destiné notamment à protester contre les hausses d’impôts sans précédent décrétées cette année par le gouvernement tandis que depuis l’année dernière salaires et retraites ont été nettement réduits.  En contrepartie d’un plan de sauvetage de 78 milliards d’euros accordé en mai 2011 par l’Union européenne et le Fonds monétaire international, le gouvernement du Premier ministre Pedro Passos Coelho met en oeuvre un vaste programme de réformes et de rigueur.   »Nous voulons rompre avec les engagements pris en échange du plan d’aide, rompre avec la politique de droite, exiger la démission du gouvernement et de nouvelles élections », a résumé Arménio Carlos sans exclure un nouveau recours à « une grève générale au moment adéquat ».   »A partir d’aujourd’hui et jusqu’à la fin du mois de mars il y aura des grèves et des manifestations dans tout le pays », a-t-il annoncé lors d’une prise de parole à la fin de la manifestation à Lisbonne.  Les mesures d’austérité que le gouvernement du Premier ministre Pedro Passos Coelho juge indispensables pour rétablir les finances du pays ont contribué à aggraver la récession. L’économie a reculé l’année dernière de 3,2% et le chômage touche désormais 16,9% de la population active et 40% des jeunes.   »On ressent quotidiennement le manque d’argent, les transports ont augmenté, les frais de scolarité aussi. Cette politique n’a pas d’avenir, elle détruit l’économie du pays », estimait Maria Manuel Reis, 55 ans, employée au ministère des Affaires étrangères, également concerné par les coupes budgétaires.  Après les hausses d’impôts généralisées, le gouvernement prévoit d’ici 2014 une vaste « réforme de l’Etat » qui devrait permettre des économies supplémentaires de 4 milliards d’euros. Alors que la « troïka » représentant les créanciers du Portugal (UE-FMI-BCE) est attendue a la fin du mois pour un nouvel examen des réformes mises oeuvre en échange du plan d’aide, M. Passos Coelho a récemment admis qu’en raison d’une possible « spirale récessive » il pourrait revoir les objectifs fixés.

 

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Suicide de chômeurs : un révélateur de la désespérance sociale

Suicide de chômeurs : un révélateur de la désespérance sociale

 

De psychiatre tentent d’expliquer la vague de suicides notamment d’immolation comme un acte d’extériorisation d’une souffrance intérieure. Sans doute mais il s’agit surtout de l’émergence de la désespérance sociale ; le contexte personnel est bien sûr à prendre en compte et chaque cas de ce point de vue présente des différences mais des facteurs explicatifs communs permettent de comprendre pourquoi  certaines personnes désespèrent à ce point de la société. En fait, les organisations collectives sont de plus en plus discréditées surtout les organisations politiques. Complètement recentrées sur elles mêmes, ce sont des superstructures qui se reproduisent en ignorant l’objet même de leur existence, notamment l’intérêt collectif. On prend le pouvoir pour le pouvoir, après on ne sait pas quoi en faire ; souvent c’est par méconnaissance des réalités économiques et sociales, parfois par manque de courage. Cela ne vaut pas seulement pour les organisations politiques ou les collectivités publiques. La masse ne croît plus dans la capacité des organisations à les représenter. C’est évidemment une crise économique mais tout autant politique et culturelle. Qui pourrait vraiment être étonné que des chômeurs se suicident ? Rien n’est réellement fait pour les prendre en charge, surtout pas « pôle emploi » une administration d’environ  50 000 personnes complètement incompétentes en matière de reclassement. Une raison simple : la plupart n’ont jamais travaillé ailleurs que dans l’administration et on leur demande de gérer des adaptations au marché du travail du privé. Certes on sait que certains chômeurs profitent du système et cet amalgame entre vrais chômeurs (la grosse majorité)  et faux chômeurs freine aussi une vraie prise en charge. La plupart des chômeurs n’ont pas choisi cette situation, socialement précaire et psychologiquement douloureuse. D’une certaine manière « pole emploi » en rajoute à la souffrance en imposant des procédures ridicules, une sorte d’humiliation supplémentaire pour celui qui est déjà désespéré d’avoir perdu son emploi, en même temps son statut social voire familiale ; Si  le phénomène devait s’amplifier-ce qui n’est pas souhaitable- il faudrait alors interroger sur une société devenue économiquement et socialement inefficace mais surtout en panne de valeur de solidarité et d’humanité.

 

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