Archive pour la Catégorie 'social'

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Hollande: marche arrière sur l’emploi

Hollande : marche arrière sur l’emploi

La promesse date du 9 septembre 2012: « Nous devons inverser la courbe du chômage d’ici un an », lance alors le chef de l’Etat sur TF1. « Nous devrons y parvenir coûte que coûte », renchérit-il dans ses voeux aux Français le 31 décembre. Deux mois plus tard, changement de ton: « S’il n’y a pas d’objectif, il n’y a pas de volonté et moi je ne me résigne pas », affirme samedi François Hollande. Nettement moins optimiste après les prévisions alarmantes de la Commission européenne, il lie cette fois l’inversion de la courbe à une anticipation de la reprise de la croissance, qui n’est pas prévue avant 2014.  Le président semble également revenir sur une trêve fiscale l’an prochain, indiquant qu’en 2014, la réduction du déficit public passera « d’abord par des économies » mais aussi « subsidiairement par des prélèvements supplémentaires ».  Tandis que l’opposition brocardait un président « prestidigitateur » qui « n’a pas cessé de mentir aux Français depuis plusieurs mois », plusieurs ministres ont réfuté tout changement de cap, au prix d’argumentations parfois compliquées.  Ainsi, Jérôme Cahuzac (Budget) a expliqué qu’il allait falloir trouver « 6 milliards d’euros de recettes » supplémentaires en 2014 pour conserver « la stabilité fiscale », tout en refusant de parler d’augmentation d’impôts.  Depuis Berlin, le ministre du Travail, Michel Sapin, a assuré pour sa part que « même avec une croissance plus faible que celle que nous escomptions, les politiques de l’emploi nous permettront d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année 2013″.  A l’Elysée, le conseiller politique de François Hollande Aquilino Morelle admettait « un correctif ».  Toutefois, indiquait-il à l’AFP, « même si l’objectif d’inverser la courbe du chômage est rendu plus difficile par une conjoncture économique dégradée, tout sera mis en oeuvre pour l’atteindre ». Quant à la fiscalité, « l’objectif c’est la stabilité des prélèvements obligatoires en 2014″.  Avec une prévision de croissance pour 2013 ramenée de 0,8% à 0,1% et l’abandon de la réduction du déficit public à 3% du PIB, « il devient difficile de donner des objectifs assurés sur l’emploi », confiait un autre proche du chef de l’Etat. Concernant les perspectives fiscales, « le +subsidiairement+ a un sens » soulignait-il: « Pour le président, la priorité ce sont les économies budgétaires, une augmentation des impôts viendrait en complément mais il ne la souhaite pas ».  Face à l’aggravation de la conjoncture, une intervention prochaine du président de la République est en tout cas régulièrement évoquée par son entourage. « C’est vraisemblable, mais pas encore arrêté », a indiqué Aquilino Morelle. « La forme est encore à déterminer, il faut trouver une bonne opportunité mais il devrait s’expliquer devant les Français », affirmait un autre proche.  D’autant que dans l’opinion, l’infléchissement du discours de François Hollande pourrait être mal ressenti.  Inverser la courbe du chômage d’ici à la fin de l’année était « une promesse faible, a minima, et le recul de François Hollande sur ce sujet risque de beaucoup inquiéter les Français », analyse Gaël Sliman (BVA), en soulignant que l’effet positif de l’intervention militaire au Mali dans les sondages a été « très bref ».  D’autre part, la perspective de nouvelles hausses d’impôts pourrait avoir « un impact très négatif, en particulier auprès des classes moyennes inférieures qui ne bénéficient pas du système redistributif », souligne-t-il.  Pour Frédéric Dabi (Ifop), le président Hollande « a fait un petit pas en arrière » sur l’emploi, mais « sans renier son engagement et il garde un discours volontariste ». En revanche, selon le politologue, en matière fiscale, « il sort de sa trace » et « la pilule risque d’être difficile à faire avaler aux Français ».

 

Inversion du chômage : Sapin maintient, pas Hollande

Inversion du chômage : Sapin maintient, pas Hollande

 

« Même avec une croissance plus faible que celle que nous escomptions, les politiques de l’emploi nous permettront d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année 2013« . C’est en ces termes que le ministre du Travail a voulu mettre un terme à la polémique née de la publication, vendredi 22 février, des prévisions de la Commission de Bruxelles annonçant une croissance quasi-nulle en France en 2013.   »Notre objectif, nous agissons pour cela, c’est de faire en sorte que le chômage se stabilise puis s’inverse. Ceci est possible, cela dépend des questions de croissance (…). Avec une croissance plus faible, c’est plus difficile. Mais ce n’est pas uniquement une question de croissance, c’est aussi une question de politique de l’emploi« , a commenté Michel Sapin à l’AFP à l’occasion d’un déplacement en Allemagne. Pourtant, samedi, lors de sa visite au Salon de l’Agriculture, François Hollande avait plus ou moins laissé entendre qu’il n’y aurait pas d’inversion de tendance avant 2014. Cette déclaration intervient la veille de la publication, mardi 26 février, des chiffres du chômage de janvier. Contrairement à ceux de décembre 2012, ils devraient être mauvais. La France pourrait se rapprocher du record atteint en janvier 1997, avec 3,2 millions de demandeurs d’emplois.  En 2012, près de 67 000 postes de travail ont été supprimés en France, selon l’Insee. Avec une croissance nulle en 2013, comment créer assez d’emplois pour inverser la fameuse courbe ? Il faut en effet une croissance d’environ 1,5% pour y arriver. Et ce ne sont pas les contrats aidés (emplois d’avenir, contrats de génération…) qui suffiront à stopper l’hémorragie.

 

Retraites: les enjeux

Retraites: les enjeux

L’avenir des retraites revient sur le devant de la scène à partir de mercredi 27 février : le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et la ministre de la Santé et des Affaires sociales, Marisol Touraine, vont installer la commission qui doit élaborer des pistes de réformes.  La dizaine d’experts qui vont la composer auront environ trois mois pour rendre leurs travaux, afin d’être prêts pour la Cconférence sociale, prévue en juillet. Le gouvernement espère mettre en application les premières mesures dès cette année. Car il y a urgence.  Selon le Conseil d’orientation des retraites (COR), le déficit pourrait dépasser 20 milliards d’euros d’ici à 2017 si aucune modification n’intervient d’ici là. Sans parler des 10 milliards nécessaires à ce même horizon aux régimes complémentaires gérés par les partenaires sociaux. Pourtant, sous l’effet des reformes de 2003 et 2010, l’âge de départ à la retraite est en train de reculer. La moyenne est désormais de 61,8 ans chez les hommes et 62,5 ans chez les femmes, selon les derniers chiffres publiés par la Caisse nationale de l’Assurance retraite (Cnav). C’est trois mois de plus qu’en 2011. Et ce chiffre est encore appelé à progresser car, selon la réforme voulue par Nicolas Sarkozy, l’âge légal de la retraite est repoussé de cinq mois par génération. Ceux qui sont née en 1955 devront ainsi attendre 62 ans pour prétendre à la retraite. Mais dans le même temps les effectifs des retraités progressent: ils sont 13,2 millions à bénéficier du régime général en 2012, soit une hausse de 1% par rapport à l’année précédente. En cause: l’augmentation du nombre de retraites anticipées ou dérogatoire, qui a plus que doublée par rapport à 2011. Ils sont en effet près de 720.000 à avoir mis en avant leur carrière longue pour partir avant l’âge légal, une clause prévue dans le décret du 2 juillet 2012 voulue par François Hollande. A cela s’ajoute plus de 17.000 personnes qui ont quitté leur emploi plus tôt en raison d’une activité reconnue comme pénible ou sont handicapées. Le régime de retraite de base souffre aussi d’une augmentation des pensions versées, en hausse de 4% par rapport à la génération précédente. Le montant moyen d’une pension sécurité sociale est de 1.040 euros pour une personne ayant eu une carrière complète (1.016 euros pour les hommes, 957 euros pour les femmes). Car les bénéficiaires, issus du baby-boom, ont connu l’âge d’or du plein emploi et ont aussi touchés des salaires plus élevés que leurs parents.  Pour assurer la pérennité financière du système, plusieurs pistes sont envisageables, comme cesser de revaloriser systématiquement les pensions en fonction de l’inflation. Ou une remise en cause de certains avantages fiscaux et sociaux dont bénéficient actuellement les retraités, comme un taux de CSG à 6,6% contre 7,5% pour les actifs. Quoi qu’il en soit, ces propositions devront affronter les feux des critiques des partenaires sociaux. Et le Medef a d’ores et déjà montré son impatience. Sa présidente Laurence Parisot a haussé le ton la semaine passée, en accusant le gouvernement de fuir ses responsabilités et en le mettant en demeure de clarifier ses intentions.

 

Caixabank : 3.000 emplois menacés

Caixabank :  3.000 emplois menacés

La banque espagnole Caixabank a annoncé lundi la suppression d’environ 3.000 emplois, soit un peu moins de 10% de ses effectifs, afin d’améliorer sa rentabilité après une série d’acquisitions réalisées au cours des trois dernières années. La banque barcelonaise, rattachée au groupe de services financiers La Caixa, employait 32.600 personnes à la fin de 2012. Caixabank avait vu ses effectifs augmenter de 5.000 l’an dernier après l’absorption de Banca Civica et elle est en train d’intégrer une autre acquisition, Banco de Valencia, réalisée en 2012.

 

Sondage : 59% craignent la précarité

Sondage : 59% craignent la précarité

L’Observatoire BFM Business publie, ce lundi 25 février, son baromètre du pouvoir d’achat, réalisé par Ipsos et CGI Consulting. Après les prévisions moroses de la Commission européenne, vendredi dernier, les résultats de l’enquête ne sont guère plus réjouissants. Seuls 12% des Français estiment, en effet, que leur pouvoir d’achat va augmenter. « La population française ne se démarque donc pas des prévisions les plus pessimistes émises notamment par le FMI« , explique Rodolphe Bonnasse, directeur général de CA Com.   Plus de la moitié des Français pense en revanche que leur pouvoir d’achat va encore diminuer en 2013, et 59% sont inquiets à l’idée de basculer un jour dans la précarité. Même chez les cadres supérieurs, 43% sont pessimistes concernant une précarité possible. En cas de baisse du pouvoir d’achat en 2013, les Français réduiront leurs dépenses en priorité dans les loisirs, les nouvelles technologies et l’habillement. En cas de hausse, ce sont les postes essentiels comme l’alimentation et le logement qui seront augmentés en priorité.  Deux Français sur dix affirment ne pas arriver à terminer le mois, et 14% disent ne boucler leur budget que grâce à leurs économies. Enfin, 8% sont obligés de faire appel à un crédit ou à une aide extérieure. Et moins d’un tiers des personnes interrogées arrive à mettre de l’argent de côté. Actuellement, plus d’un Français sur deux a le sentiment de « devoir se contenter de l’essentiel« , et 8% des personnes interrogées déclarent même devoir renoncer à des dépenses essentielles, en rognant sur la santé, l’alimentation et le logement. Cette impression touche particulièrement les employés et les ouvriers des zone rurale, et dont le revenu mensuel net du foyer est inférieur à 2 000 euros.

 

 

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Chômage :record historique

Chômage :record historique

 

 

Le record historique atteint en janvier 1997 pourrait être dépassé mardi. Primo, l’effet du rouleau compresseur de la crise qui, depuis un an, fait gonfler de plus de 25.000 personnes, en moyenne chaque mois, les inscrits en catégorie A. Secundo, l’actualisation chaque fin février des coefficients de correction des variations saisonnières et des jours ouvrables qui ont servi à redresser les séries des douze mois précédents. Cette révision peut avoir des effets importants, notamment en cas de forte hausse du chômage, comme en 2012 (+284.500 inscrits). En 2009, certains mois annoncés en baisse ayant été revisés à la hausse, le nombre de chômeurs avait mécaniquement enflé de près de 25.000. Soit, d’un seul coup, 5,7 % de chômeurs en plus! Et tertio, à cause d’une modification des règles de gestion des radiations depuis le 1er janvier. «Ce changement aura pour effet de diminuer les sorties au titre des radiations et, donc, d’augmenter d’autant le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois», prévient déjà le ministère du Travail qui estime l’impact de la hausse attendue «entre 10.000 et 30.000».

 

 

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Hollande ; « la baisse du chômage, c’est pas maintenant, en 2014 » ou 2024 ?

Hollande ; « la baisse du chômage, c’est pas maintenant, en 2014 » ou 2024 ?

 

 

Hollande ne se résigne pas à dire toute et le contraire ; l’inversion de la courbe du chômage sera pour 2013 ou 2014, pourquoi pas 2024 ?-« Je ne me résigne pas » face au chômage. Officiellement, il a maintenu sa promesse : inverser la courbe du chômage à la fin de l’année 2013 : « S’il n’y a pas d’objectif, il n’y a pas de volonté. Je ne me résigne pas ». Mais en même temps, il a tout fait pour faire comprendre qu’elle ne sera vraisemblablement pas tenu. « 2013 sera marquée par une progression du chômage. En 2014 nous serons sur une reprise. À partir de là, nous pouvons commencer à créer de l’emploi », a-t-il dit. « Au moins en 2014, nous pourrons faire mieux que ce qui est affiché » par la Commission européenne en matière de croissance, a-t-il assuré, expliquant que des éléments comme le pacte de compétitivité ou l’accord sur la réforme du marché du travail n’ont pas été intégrés dans les prévisions de Bruxelles. Le président de la République a avoué s’inquiéter des « risques d’explosions » en Europe et de « fracture » dans la société française. « La lutte contre le chômage doit mobiliser toute la société », a-t-il martelé, sans manquer, au passage, de défendre les « instruments que le gouvernement a mis en place », notamment le pacte pour la compétitivité, les contrats de génération, les emplois d’avenir et l’accord sur la sécurisation de l’emploi.

 

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Crédit agricole : près de 1500 postes menacés

Crédit agricole : près de 1500 postes menacés

Après le déficit record (lié à la spéculation plus qu’hasardeuse), il faut payer la note au Crédit agricole qui apprête à supprimer près de 1500 postes. Près de 1 500 postes ne devraient pas être remplacés au sein des caisses régionales du Crédit Agricole annonce ce lundi matin le journal Les Echos.  Selon le quotidien, qui dit s’être procuré un document interne de la Fédération nationale du Crédit agricole (FNCA), le Crédit agricole prévoit pour cette année le départ de 4 125 salariés et n’entend recruter que 2 707 personnes, « un mouvement qui se traduirait donc par la suppression de 1 418 postes ». « Au total, les effectifs les effectifs des 39 caisses régionales et de Crédit agricole Titres passeraient ainsi sous la barre des 65 000 », poursuit le journal. Interrogée par le quotidien, Camille Béraud, directrice générale adjointe de la FNCA chargée des ressources humaines, explique toutefois que le groupe n’a « pas de stratégie de suppression de postes ». « Il s’agit là de prévisions statistiques à douze mois », souligne Camille Béraud. « Si les départs en retraite sont plus importants en 2013, ils ne seront peut-être pas tous remplacés ». Un porte-parole de la FNCA s’est pour sa part refusé à tout commentaire. Crédit agricole SA, qui a accusé l’an dernier une perte de près de quatre milliards d’euros, entend désormais tourner la page de ses déboires à l’international et prévoit un nouveau plan stratégique triennal.

 

 

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Espagne: manifestation contre l’austérité et la dictature des marchés

Espagne: manifestation contre l’austérité et la dictature des marchés

 

 

Grosse manifestation en Espagne contre, l’austérité, la dictature des marchés et le gouvernement ;Dans le hurlement des sifflets et des percussions, enseignants en vert, médecins et infirmières en blanc, écologistes, groupes de la mouvance des « indignés », pompiers casqués ou mineurs du nord de l’Espagne, en noir, ont convergé vers la place de Neptuno, près du Congrès des députés.   »Démission », hurlait la foule, dans une marée de pancartes blanches portant un seul mot, « NO », frappées d’une paire de ciseaux, symbole des coupes budgétaires.   »Rajoy, pars », « Dictature des banques, NON », réclamaient d’autres pancartes.   »Nous en avons ras-le-bol », lançait Luis Miguel Herranz Fernandez, un médecin hospitalier de 38 ans, en dénonçant « les coupes budgétaires, la corruption, la baisse de qualité du système de santé ».   »Dans n’importe quel pays, cela servirait à quelque chose, mais ici, cela ne sert à rien. Le gouvernement ne nous écoute pas », s’indignait le jeune médecin alors que la foule multicolore déferlait sur les avenues.   »Nous sommes ici tous unis, les médecins, les pompiers, les mineurs, et cela leur est égal ».   »Non au coup d’Etat des marchés », pour « une véritable démocratie »: les mots d’ordre étaient multiples pour cette « marée citoyenne » du 23 février, jour anniversaire de la tentative de coup d’Etat qui avait terrifié la jeune démocratie espagnole, le 23 février 1981.  Une fois le rassemblement dispersé, quelques incidents ont éclaté dans les quartiers alentour entre la police anti-émeutes et de petits groupes de jeunes, qui se sont éparpillés en mettant le feu à des poubelles. Douze personnes ont été interpellées, selon la police.  Comme à Madrid, des « marées citoyennes » ont été organisées dans de nombreuses villes d’Espagne, rassemblant notamment des milliers de personnes à Barcelone, Valence, La Corogne, Séville ou Bilbao.   »Nous sommes très en colère », s’écriait Cristina Martin Benito, une infirmière de 35 ans vêtue de la chemise blanche de la « santé en lutte ». « Nous revendiquons la nécessité d’être protégés un peu plus, nous les citoyens, et pas les banques ».  Parmi la foule encore, des salariés d’Iberia, la compagnie aérienne qui doit suprimer 3.800 emplois, en gilets jaune fluorescent, les mineurs, casque et lampe sur le crâne, dénonçant derrière une grande banderole « la fermeture des bassins miniers, sans activité alternative ».  Cible de la colère des manifestants: la politique d’austérité menée depuis un an par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, visant à récupérer 150 milliards d’euros d’ici 2014.  Alors que tous les clignotants sociaux sont au rouge, que le pays en récession affiche un chômage de 26%, la grogne est accentuée par l’aide européenne de plus de 41 milliards d’euros accordée aux banques, une injustice pour beaucoup d’Espagnols.  Les affaires de corruption qui éclaboussent les grandes institutions du pays renforcent encore le malaise. Samedi, des drapeaux républicains, rouge, jaune et violet, flottaient dans la foule.  Car la monarchie, jusque-là réputée intouchable, se retrouve prise dans la tourmente d’un scandale sans précédent: le gendre du roi Juan Carlos, Iñaki Urdangarin, était interrogé samedi par un juge des Baléares dans une enquête sur le détournement de millions d’euros d’argent public.  Au point que la Maison royale a dû, vendredi, publier un démenti face à des rumeurs sur une éventuelle abdication du roi, âgé de 75 ans.  En janvier, c’est le nom de Mariano Rajoy qui était apparu dans une liste, publiée par le quotidien El Pais, de bénéficiaires présumés de paiements occultes.   »C’est une accumulation. Le chômage, la corruption, l’absence d’avenir pour les jeunes », résume Luis Mora, employé dans le secteur de la construction de 55 ans.

 

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Les contrats d’avenir : déjà au passé ?

Les contrats d’avenir : déjà au passé ?

 

Un flop pour les contrats d’avenir ? Pour les jeunes qui pouvaient en bénéficier c’était de toute manière une opportunité à saisir. Problème : la situation financière des organisations associatives. La promesse de François Hollande d’inverser la courbe du chômage en 2013 semble statistiquement intenable. Le président compte en partie sur les emplois d’avenir pour redresser la barre : 100.000 emplois pour les jeunes de 16 à 25 ans, les plus en difficulté, dès cette année. Mais d’après les informations RTL, cet objectif là, risque également d’être intenable. L’objectif des 100.000 emplois est compromis, il faudrait une accélération fulgurante pour le tenir : 150 signatures de contrats par jours. Il en faudrait deux fois plus, il y a trois difficultés.  D’abord repérer les jeunes des quartiers difficiles en rupture scolaire et souvent familiale, des jeunes qui n’ont souvent plus de repère et qui ont donc besoin d’ un tuteur.  Deuxième difficulté : la recherche d’un emploi avec une formation adaptée, dans une association, une commune, la police, une maison de retraite, une entreprise de service à la personne.  Enfin troisième difficulté : le jeune est payé sur la base du SMIC (1430 euros brut). L’État prend les 3/4 à sa charge, l’employeur n’a que 350 euros à sortir. Seulement le contrat est d’au minimum un an. Et les associations et les collectivités locales en période de restriction budgétaire ont du mal à se projeter dans l’avenir

 

 

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Sondage emploi : Pôle emploi, confiance à 15% !

Sondage emploi : Pôle emploi, confiance à 15% !

Encore un sondage qui ne va pas rehausser l’image  de pôle emploi. Dans ce sondage Près de deux Français sur trois (62%) estiment que les entreprises qui licencient le font pour accroître leur profits et non par obligation et 69% considèrent qu’il leur serait difficile de retrouver un emploi s’ils perdaient le leur, selon un sondage Harris interactive pour l’Humanité dimanche paru aujourd’hui. Interrogés sur les motifs des entreprises qui licencient, 62% des personnes interrogées estiment qu’elles « souhaitent augmenter leurs bénéfices » tandis que 37% pensent qu’elles ne « peuvent pas continuer avec tous les salariés présents dans l’entreprise ». Une large majorité (86%) des Français pensent conserver leur emploi au cours des prochaines années (53% certainement, 33% probablement). En revanche, 14% se voient en risque de le perdre. La perspective de chômage reste anxiogène: seuls 31% des salariés considèrent qu’il leur sera aisé de retrouver un emploi, contre 69% qui pensent éprouver des difficultés. Aucun des principaux acteurs – politiques ou économiques – du monde du travail ne recueille la confiance d’une majorité de salariés et de demandeurs d’emploi. 36% font confiance aux entreprises pour « sécuriser leur situation professionnelle dans les prochaines années », devant le président François Hollande (27%) et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault (25%). Parmi les syndicats, la CFDT arrive en tête (24%), suivie de près par la CGT (23%) et Force ouvrière (21%). Le Medef et Pôle emploi arrivent en dernier (15%). L’UMP et le PS sortent ex-æquo (23%), suivis par le Front de gauche (18%) et le Front national (16%).

Goodyear : « le président de Titan est un sale con » (Hervé Morin)

Goodyear : « le président de Titan est un sale con »  (Hervé Morin)

 

Les noms d’oiseaux volent bas entre Titan et la France. Le patron de Titan qui avait traité les salariés français de fainéants avait déjà reçu une réponse violente de Montebourg. Cette fois c’est Hervé Morin qui traite le patron de Titan de sale con. Un patron aux pros excessifs qui s’expliquent aussi par son positionnement très à droite aux Etats Unis. Ceci étant même si ces propos sont inappropriés et inadmissibles, ils ne posent pas moins la question du coût du travail et notamment de la productivité dans certaines. On ne peut généraliser sur cette question car dans certaines entreprises  les cadences sont déjà très poussées et les salaires au SMIC. Dans la concurrence internationale, on ne peut faire l’impasse sur le différentiel de coût social y compris les salaires. La réalité aujourd’hui c’est que 1000 usines ont fermée en quelques années, qu’il y a 1000 chômeurs de plus par jour et que la France souffre d’un manque de compétitivité structurelle. Les invectives et les répliques médiatiques ne changeront pas la donne.

Fonctionnaires : suppression du jour de carence

Fonctionnaires : suppression du jour de carence

 « Le gouvernement proposera de l’abroger par la prochaine loi de Finances», précise la ministre. Selon elle, «l’impact budgétaire du jour de carence est très limité, de l’ordre de 60 millions d’euros pour l’Etat». La journée de carence pour les fonctionnaires en arrêt maladie avait été mise en place par le gouvernement Fillon fin 2011, dans un souci d’économies, ce qui était une première pour les 5,3 millions de fonctionnaires. Dans le secteur privé, le délai de carence est de trois jours avant la prise en charge par l’assurance maladie, mais certaines entreprises compensent ce manque à gagner. «Il faut aussi avoir en tête que, si l’on maintient le jour de carence, les employeurs publics seront poussés à faire appel à des mutuelles ou des assurances pour compenser, comme commencent déjà à le faire les grosses collectivités. Cela créerait des différences de traitement injustifiées entre agents et aurait à terme un coût bien supérieur». La ministre «ne nie pas qu’il peut y avoir, comme dans le privé, des arrêts abusifs contre lesquels il faut lutter. Nous allons renforcer le contrôle des arrêts de courte durée et des arrêts répétitifs.» Elle a indiqué que «l’obligation de transmission sous 48 heures des certificats médicaux ouvrant droit aux congés maladie sera aussi strictement contrôlée et renforcée» et qu’«une disposition législative sera proposée afin que tout arrêt injustifié entraîne une retenue sur salaire». «Les effets sur l’absentéisme ne sont pas démontrés, poursuit-elle. Une étude de la Dares vient en outre de démontrer que l’absentéisme dans la fonction publique n’est pas plus fort que dans le privé».

 

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Goodyear: Montebourg répond au patron de Titan sur le même ton

Goodyear: Montebourg répond au patron de Titan sur le même ton

« Vos propos aussi extrémistes qu’insultants témoignent d’une ignorance parfaite qu’est notre pays, la France », écrit le ministre du Redressement productif, dans un courrier virulent rendu public mercredi soir, en réponse à une lettre rendue publique mardi dans laquelle Maurice M. Taylor critiquait violemment ces ouvriers et les travailleurs français.   »Soyez assuré de pouvoir compter sur moi pour faire surveiller par les services compétents du gouvernement français avec un zèle redoublé vos pneus d’importation », a menacé M. Montebourg.  Titan International avait proposé en 2012 de reprendre plus de 500 salariés de l’usine en difficulté Goodyear d’Amiens-nord, mais le projet avait ensuite capoté, et la relance du gouvernement en 2013 avait déclenché la lettre de M. Taylor.   »Les salariés discutent pendant trois heures et travaillent pendant trois heures », « vous pouvez garder les soi-disant ouvriers »: le patron du groupe américain de pneumatiques agricoles n’a pas mâché ses mots dans son courrier à Arnaud Montebourg, rendu public mardi mais daté du 8 février.   »Goodyear a essayé pendant plus de quatre ans de sauver une partie des emplois à Amiens, qui sont parmi les mieux payés, mais les syndicats et le gouvernement français n’ont fait rien d’autre que de discuter », a écrit le PDG Maurice M. Taylor, parlant de « syndicat fou » et insistant sur la responsabilité du gouvernement français dans ce dossier.  Cette lettre à Arnaud Montebourg n’est pas « une lettre à une petite amie, on parle d’affaires », a admis M. Taylor mercredi dans un entretien à l’AFP.  Il raconte, en prenant l’accent français, que dans ses missives, Arnaud Montebourg lui demandait de « relancer les négociations ». « Je lui ai dit +vous êtes dingue+ », ajoute-t-il. Il n’y a pas de négociations possibles puisque « nous sommes les seuls au monde à avoir voulu mettre de l’argent dans l’usine ».   »Les ouvriers français travaillent bien mais le problème », c’est que « la journée d’un ouvrier français fait sept heures payées mais les ouvriers prennent une heure pour déjeuner et faire des pauses, ils travaillent trois heures, et les trois autres heures ils s’assoient ou se promènent et discutent », a renchéri Maurice M. Taylor.  Les ouvriers français, « on ne peut pas les suspendre, on ne peut pas les licencier », déplore-t-il encore, ajoutant que « bientôt, en France (il n’y aura plus d’emplois) et tout le monde passera la journée assis dans les cafés à boire du vin rouge ».  Dans sa réponse mercredi, M. Montebourg rappelle le nombre d’entreprises américaines installées en France et insiste sur les liens historiques unissant les deux pays, en invoquant les liens historiques entre les deux nations, que ce soit l’aide du Marquis de La Fayette à l’indépendance américaine ou le débarquement américain en Normandie du 6 juin 1944.   »Loin de vos propos aussi ridicules que désobligeants, l’ensemble de ces entreprises (américaines) connaît et apprécie la qualité et la productivité de la main d’oeuvre française », écrit M. Montebourg.   »Puis-je vous rappeler que Titan, l’entreprise que vous dirigez, est 20 fois plus petite que Michelin, notre leader technologique français à rayonnement international, et 35 fois moins rentable », poursuit-il.   »Savez-vous au moins ce qu’a fait (le marquis de) La Fayette pour les Etats-Unis d’Amérique? Pour notre part, nous Français, n’oublierons jamais le sacrifice des jeunes soldats américains sur les plages de Normandie pour nous délivrer du nazisme en 1944″, écrit encore M. Montebourg.  Dans un entretien à Libération de jeudi, Arnaud Montebourg renchérit en qualifiant à nouveau M. Taylor d’ »extrémiste », affirmant qu’il « a montré son isolement, y compris dans son propre pays. Ce monsieur s’est présenté à la primaire républicaine aux Etats-Unis et n’a recueilli que 1% des voix avec un programme marqué à l’extrême droite ».

 

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AIR FRANCE : accord social navigants

AIR FRANCE : accord social navigants

 

.Selon le site d’informations économiques de la Tribune, qui cite plusieurs sources syndicales, les trois syndicats représentatifs des hôtesses et stewards (personnels navigants commerciaux) ont signé mercredi un nouvel accord collectif pour un période allant d’avril 2013 au 31 octobre 2016. Les personnels navigants commerciaux étaient la seule catégorie de personnels qui n’avait pas encore signé de nouvel accord collectif. Les négociations d’Air France avec les personnels au sol et les pilotes avaient abouti l’été dernier. Selon latribune.fr, ce nouvel accord avec les hôtesses et stewards doit permettre à la compagnie d’améliorer l’efficacité économique de cette catégorie de personnel de 20 %. La compagnie atteindrait ainsi un des objectifs visés dans le plan de restructuration « Transform 2015″ annoncé l’an dernier par le groupe Air France-KLM. En contrepartie, Air France s’est engagé à ne pas procéder à des licenciements avant 2014, précise latribune.fr. Contacté par Reuters, un porte-parole d’Air France n’a pas souhaité faire de commentaires. Le groupe Air France-KLM doit publier vendredi 22 février ses résultats annuels. Selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, les analystes anticipent en moyenne une perte avant intérêts et taxes (Ebit) de 325,4 millions d’euros pour 2012.

 

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