Archive pour la Catégorie 'social'

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Suisse : 68% contre les parachutes dorés

Suisse : 68%   contre les parachutes dorés

C’est un « signal fort » envoyé aux politiques et à l’économie, a déclaré la ministre de la Justice et de la Police, Simonetta Sommaruga, lors d’une conférence de presse retransmise sur internet.   »Le résultat est la conséquence d’un malaise » au sein de la population face au « niveau inconcevable » de certaines rémunérations, a-t-elle ajouté.   »Malheureusement, les revenus démesurés (…) n’appartiennent pas au passé. Les exemples les plus récents n’ont pas aidé à avoir un débat objectif », a-t-elle estimé.  La prime de départ de 72 millions de francs suisses (60 millions d’euros), que le conseil d’administration du groupe pharmaceutique Novartis avait prévue pour son futur ex-président Daniel Vasella, ont en effet soulevé en Suisse un véritable tollé fin février. M. Vasella, qui a été pendant des années le patron le mieux payé de ce pays, a d’ailleurs finalement renoncé à ce parachute en or.   »Le peuple a décidé de donner un signal fort envers les conseils d’administration, le Conseil fédéral (gouvernement, ndlr) et le Parlement », a également estimé Thomas Minder, interrogé à la télévision suisse RTS.   »C’est une excellente journée pour les actionnaires », a affirmé pour sa part Dominique Biedermann, directeur de la fondation Ethos, une organisation d’actionnaires qui représente 141 fonds de pension.  L’initiative Minder vise à limiter les « rémunérations excessives » des patrons. Les sanctions en cas d’infraction vont d’une amende correspondant à six ans de revenu à trois années de prison.  Selon le texte soumis au vote des Suisses, la durée du mandat des membres du conseil d’administration devra être limitée à une année, et certaines formes de rémunérations, telles que les indemnités de départ ou les primes pour des achats d’entreprises, seront interdites.  En outre, les rémunérations du conseil d’administration et de la direction devront être approuvées obligatoirement par l’assemblée générale des actionnaires, qui voteront chaque année la somme des rémunérations mise à disposition des membres du conseil d’administration et de la direction.   »Même s’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, vers la fin on avait l’impression que l’initiative allait passer, surtout avec l’effet Vasella », a expliqué à l’AFP Roby Tschopp, directeur d’Actares, une association qui regroupe plus de 1.300 actionnaires en Suisse, ainsi que des caisses de pensions et des communes.  La principale organisation faîtière des entreprises en Suisse, economiesuisse, farouche opposant de l’initiative, a estimé quant à elle que « le débat émotionnel sur les excès salariaux de certains dirigeants d’entreprises, initié depuis plusieurs années, a empêché (…) une discussion factuelle sur le contenu de l’initiative ».  Le texte a également été combattu par le gouvernement suisse. Le Parlement, qui n’avait pas donné de consigne de vote, a mis au point un contre-projet, moins réformateur et permettant d’opter pour des dérogations dans le cas des indemnités de départ.  Si le texte de M. Minder est adopté, il faudra encore attendre plus d’un an avant sa mise en oeuvre. Le gouvernement devra d’abord rédiger un projet de loi respectant les principales dispositions de l’initiative, puis la faire approuver par le Parlement. Faute de majorité, c’est le contre-projet qui entrerait directement en vigueur.  Les experts s’attendent à de longs débats, en raison de la technicité du sujet et des différents politiques, puisque seuls le Parti socialiste et les Verts ont soutenu l’initiative.  Pour le président du Parti socialiste, Christian Levrat, l’initiative n’est qu’un « point départ », avant le vote dans quelques mois sur l’initiative populaire « 1:12 ? Pour des salaires équitables », déposée par la Jeunesse socialiste suisse, qui exige que le salaire le plus élevé dans une entreprise ne dépasse pas 12 fois le niveau du plus faible.  Apparus aux Etats-Unis au début des années 1980, les « golden parachutes » devaient permettre d’attirer des dirigeants capables de redresser la situation des multinationales.  En France, les parachutes dorés et autres retraites chapeaux ne sont pas interdits mais sont soumis à des cotisations sociales. Le gouvernement a récemment alourdit la taxation des parachutes dorés et des retraites chapeaux (dans la loi de finances rectificative de 2012).  Lors des présidentielles de 2012, François Hollande s’était engagé à un écart de 1 à 20 dans les rémunérations des dirigeants du Public, ce qui a été mis en oeuvre à l’été 2012, tandis que Nicolas Sarkozy avait annoncé qu’en cas de réélection, il proposerait l’interdiction des retraites chapeau et des « parachutes dorés ».  Quatre ans après le début de la crise financière, l’Union européenne s’apprête pour sa part à imposer aux banques un renforcement de leur capital et envisage pour la première fois de plafonner les bonus des banquiers, une décision qui suscite l’ire de Londres même si elle reste à confirmer.  Par ailleurs, le gouvernement néerlandais planche actuellement sur un projet de loi visant à limiter les parachutes dorés à un maximum de 75.000 euros. La Haye espère que cette loi pourra entrer en vigueur le 1er juillet 2014, a indiqué à l’AFP un porte-parole du ministère néerlandais des Affaires sociales et du Travail.

Confiance des cadres : 16% pour Hollande, 9% pour Ayrault !

Confiance des cadres : 16% pour Hollande, 9% pour Ayrault !

 

 

La confiance de cadres remonte un peu mais pas à l’égard des personnalités politiques. L’indice synthétique du moral des cadres, mesuré chaque mois dans le baromètre économique de Viavoice pour Le Figaro/France Inter/HEC, a regagné trois points même si le pessimisme l’emporte toujours.  L’indice est à -45 contre -48 il y a un mois. Cet indice synthétique est la moyenne des différents indicateurs composant le baromètre. Quand il est négatif, les anticipations pessimistes l’emportent sur les anticipations optimistes.  Dans le détail, les cadres interrogés sont 17% à penser que leur situation financière s’améliorera dans les mois qui viennent (+4) et 36% à s’attendra à une dégradation (-3).  Ils sont 18% (+5) à s’attendre à des opportunités importantes pour faire progresser leur carrière, contre 80% à penser le contraire (-3).  Les cotes de confiance auprès des cadres des personnalités influentes de l’économie sont très faibles : François Hollande (16%) devance Pierre Moscovici et Christine Lagarde (14% chacun), Arnaud Montebourg et Jean-Marc Ayrault (9%). Plus d’un tiers des sondés (34%) ne fait confiance à aucune de ces personnalités.

 

 

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Taxation diesel : l’absence de stratégie économique

Taxation diesel : l’absence de stratégie économique

De toute évidence l’idée de taxer le gasoil comme l’essence montre l’absence de stratégie économique  et la manque d’articulation entre économie et environnement ;  En réalité c’st surtout l’Etat du budget qui a conduit la Cour des comptes à proposer l’alignement de la fiscalité. Un raisonnement pour le moins simpliste si on l’applique avec brutalité. L’argument de la pollution est fondé mais il ‘est spécieux quand on veut viser de vieux véhicules qui en fait roulent très peu.  La France a fait depuis longtemps un choix en privilégiant le diesel ; du coup c’est 80¨% de la consommation de carburant. L’argument sanitaire de la ministre de l’écologie qui prône la hausse du diesel ne tient compte ni de la problématique de l’automobiliste et encore moins de celle de l’industrie automobile française. Ne parlons pas de la compétitivité du pavillon routier français, complètement oubliée. Un  tel alignement est possible mais il fauta l’étaler sur au moins une dizaine d’années. D’abord pour permettre à l’industrie automobile de s’adapter, ensuite pour ne pas pénaliser la valeur des véhicules diesel anciens. La plupart des acheteurs de véhicules neufs intègrent en effet la valeur résiduelle de leur véhicule ancien pour en acheter un nouveau. Encore une fois la stratégie économique dans un domaine aussi stratégique pour la croissance demande vision et durée ; or elle ne n’émerge aujourd’hui que pour des raisons de rentrées fiscales. Il faudra aussi tenir compte d’une augmentation du carburant sur la consommation des autres produits, donc sur la croissance, donc sur l’emploi. Cette proposition a du sens mais à condition de l’étaler dans le temps. Sinon précipitée (en 2014 comme l’envisage Matignon, elle profitera surtout aux constructeurs étrangers. On peut s’étonner que Matignon ou le ministère de l’économie n’aient pas d’abord cadré la question en laissant des ministres franc-tireurs partir dans tous les sens.  Invité dimanche du « Grand Rendez-vous » Europe 1/i-télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France, le ministre du Redressement productif a balayé l’idée d’une fiscalité spécifique sur le gazole car « utiliser le diesel comme source de financement de l’Etat n’est vraiment pas la bonne politique », selon lui. Ce qui inquiète le ministre, c’est le retour d’une prime à la casse nouvelle version, car cette taxe « a été une drogue qui a précipité nos constructeurs » français au profit des marques étrangères : « attaquer le diesel, c’est attaquer le made in France », a-t-il conclu. Autre source d’inquiétude pour Arnaud Montebourg : cette fiscalité ne doit pas être « pénalisante pour le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires ».Plutôt qu’une prime à la casse, le gouvernement français réfléchit donc à l’instauration d’ »une prime à la conversion » afin d’inciter les automobilistes à abandonner les voitures diesel pour des véhicules moins polluants, a annoncé Arnaud Montebourg, dimanche. Dans une lettre adressée à la Cour des comptes, la ministre de l’Ecologie Delphine Batho a elle aussi émis l’idée d’une « aide au remplacement des véhicules les plus émetteurs de particules par des véhicules peu polluants bénéficiant du bonus écologique ». Un point d’accord avec son collègue du Redressement productif : « plutôt que pénaliser les automobilistes, les constructeurs (…), je préfère que nous incitions à la conversion ». Mais « rien n’est décidé », a ajouté le ministre, soulignant la nécessité d’un « consensus » sur la question.  André Vallini, proche de François Hollande invité lundi matin d’Europe 1, a reconnu que sur ce sujet « le gouvernement cherche encore un peu ce qu’il doit faire. J’attends de Jean-Marc Ayrault qu’il recadre tel ou tel ministre. » Et de fait, Matignon n’a pas mis longtemps à intervenir, affirmant qu’une hausse de la taxation du diesel était effectivement « une piste de travail ». Mais « en tout état de cause, aucune mesure de fiscalité écologique ne saurait être mise en œuvre avant la prochaine loi de finances 2014″, a assuré un conseiller. 2014, la date est lâchée !

 

 

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Mélenchon : limiter les très hauts salaires

Mélenchon : limiter les très hauts salaires

La Suisse va sans doute faire tache d’huile en cette période d’austérité, la demande de limitation des salaires des patrons risque de monter en puissance. Il y a en effet une impudeur scandaleuse de la part des patrons qui gagnent 1 million et plus par mois quand ils demandent en même temps des efforts à des salariés qui touchent le SMIC ou à peine plus. »En votant pour limiter les rémunérations des patrons, les Suisses ont donné un signal fort du refus populaire qui court dans tous les pays d’Europe: halte aux rémunérations abusives », écrit dans un communiqué Martine Billard, co-présidente, avec Jean-Luc Mélenchon, du PG. « En votant pour la suppression des parachutes dorés, ils ont aussi dit que le discours sur la soi-disant prise de risque des patrons ne pouvait se conjuguer avec des primes anti risques », a ajouté l’ex-députée.   »Il serait temps que ce type de dispositions s’appliquent partout en Europe à commencer par la France », « ces privilèges doivent être supprimés ». Le Parti de Gauche « salue cette avancée votée par le peuple suisse. Il rappelle, qu’avec Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de Gauche à l’élection présidentielle, il a défendu une revendication similaire proposant que la rémunération maximum dans une entreprise ne dépasse pas 20 fois la rémunération minimum ». Les Suisses ont plébiscité dimanche l’initiative limitant les « rémunérations abusives » des patrons des sociétés suisses cotées en Suisse ou à l’étranger et prévoyant d’interdire leurs indemnités de départ surnommées « parachutes dorés ».

 

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Retraite à 62 ans dès 2015 ?

Retraite à 62 ans dès 2015 ?

Le député PS Jean-Marie Le Guen préconise de passer à la retraite à 62 ans dès 2015, alors que la réforme Sarkozy-Fillon prévoit un relèvement progressif – à raison de quatre mois par an – de l’âge de départ. Dans une interview au Figaro lundi, l’élu de Paris et adjoint de Bertrand Delanoë déclare : « d’ores et déjà, nous savons que les réformes engagées sous François Fillon sont défaillantes puisqu’elles n’assurent le financement ni à court terme ni à moyen terme de nos retraites ». Il distingue « l’urgent de l’important ». L’urgent, « ce sont les besoins de financement à court

 

Chômage : record en janvier en zone euro

Chômage : record en janvier en zone euro

 

Eurostat a annoncé que le taux de chômage des Dix-Sept avait inscrit un nouveau record en janvier, à 11,9% de la population active. Le taux de chômage du mois de décembre a été revu en hausse à 11,8% contre 11,7% en première estimation. Au mois de janvier, 201.000 personnes supplémentaires se sont retrouvés sans emploi dans la zone euro, a précisé Eurostat. La dégradation de la situation économique devrait être au centre des discussions du Conseil des gouverneurs de la BCE lors de sa réunion jeudi prochain. Et si seule une minorité d’économistes s’attendent à une baisse du taux de refinancement, le principal instrument de politique monétaire de l’institution de Francfort, sous son niveau actuel de 0,75%, il est clair pour la plupart d’entre eux que le risque inflationniste a disparu des écrans radars. « L’inflation n’est tout simplement pas un sujet de préoccupation, ce n’est pas une raison pour laquelle les décideurs devraient hésiter à baisser les taux d’intérêt », juge Sarah Hewin, responsable de la recherche européenne chez Standard Chartered. « Ils pourraient passer à l’action dès la semaine prochaine mais il y a un facteur qui plaide pour que la BCE reste l’arme au pied, c’est le fait que nous soyons entrés dans une période d’instabilité politique en Italie et qu’il faille résoudre la question de la dette chypriote. »

Baisse historique de l’intérim en janvier, mauvais signe pour la croissance

Baisse  historique de l’intérim en janvier, mauvais signe pour la croissance

L’intérim constitue l’un des indicateurs avancés de la conjoncture, il confirme la récession dans laquelle la France est engagée. Les jours se suivent et les mauvaises nouvelles sur le front de l’emploi se succèdent. La fédération patronale de l’intérim, le Prisme, a publié ce jeudi matin son baromètre mensuel pour le mois de janvier. Et les chiffres sont mauvais, très mauvais même: une plongée de 16,2% des effectifs par rapport au même mois de l’année dernière, qui était lui-même en net recul. Soit, au final, un 15e mois d’affilée de repli qui ramène le nombre d’intérimaires en équivalent temps plein sous la barre des 500.000. Ce niveau est à deux dizaines seulement de son plus bas historique atteint en 2009 et très loin de son plus haut, qui a culminé à plus de 750.000, avant la crise. L’industrie continue inexorablement sa descente en enfer, avec un nouveau repli de 19,1% en janvier. «C’est le signe d’un effondrement des carnets de commande, notamment dans l’automobile qui pèse 20% du secteur», commente-t-on au Prisme qui regroupe plus de 600 entreprises de toutes tailles employant 23.000 salariés et représentant 90% du chiffre d’affaires du secteur. Mais la surprise est le plongeon en janvier, de 23%, du BTP. Soit un bond, dans les négatifs, de 10 points en un mois. «C’est la confirmation de l’arrêt des programmes de construction», se borne à indiquer le Prisme. Quant aux perspectives de cet indicateur avancé du marché du travail, elles ne sont pas moins sombres. Si les recrutements en CDI se sont plutôt maintenus en 2012, à un volume de 41.000 (soit 2000 seulement de moins qu’en 2011), les professionnels du secteur n’excluent pas un gros retournement en 2013. C’est dans ces conditions que va s’ouvrir, vendredi, la négociation sur la création d’un CDI intérimaire qui pourrait concerner 15.000 à 25.000 personnes. Les partenaires sociaux, qui ont exclu l’intérim d’une taxation des contrats courts lors de la négociation en janvier sur la sécurisation de l’emploi, ont jusqu’au 11 juillet pour se mettre d’accord. Les discussions, qui doivent durer jusqu’à fin juin, porteront essentiellement sur les modalités de la rémunération (l’égalité de traitement par rapport aux salariés de l’entreprise) et les périodes d’intermission. En cas d’échec, les surtaxations décidées sur les CDD s’appliqueront aussi aux contrats d’intérim. Pour l’heure, le camp patronal ne fixe qu’un point non négociable. Ce seront les entreprises qui choisiront, sélectionneront, les intérimaires qui pourront basculer en CDI. Preuve que cette négociation sera compliquée et très politique – elle sera conduite en même temps que la transposition de l’accord «emploi» sera débattue au Parlement -, chaque délégation syndicale du secteur sera chaperonnée par un permanent de la confédération.

 

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SFR : 150 boutiques à fermer sur 850

SFR : 150 boutiques à fermer sur 850

L’opérateur SFR, la filiale de téléphonie de Vivendi, s’apprête à fermer 150 boutiques d’ici fin 2014 sur les 850 qu’il possède en France pour faire face à l’arrivée de Free (Iliad), selon Les Echos vendredi.  Le journal, qui ne précise pas ses sources, affirme que la direction aurait rassemblé les responsables des espaces SFR et des filiales de distribution (SFD et 5 sur 5) lors d’un séminaire à la Martinique, début février, pour leur annoncer ces fermetures.  Les Echos précisent que les offres « SIM-only », c’est-à-dire sans téléphones mobiles, ont connu un grand essor et de plus en plus d’abonnements sont souscrits en ligne plutôt qu’en boutique.  Vivendi, qui a publié ses résultats 2012 en début de semaine, a rapporté que sa filiale de télécoms avait vu sa rentabilité opérationnelle reculer moins que prévu à 10,6%, et a stabilisé son parc d’abonnés mobiles à 16,5 millions fin 2012.  Cette année, SFR prévoit un recul d’environ 12% du résultat opérationnel, contre un repli de 13,2% l’an dernier. L’année 2012 a été marquée en France par l’arrivée de l’opérateur de téléphonie mobile Free qui a contribué à faire baisser les prix sur le marché.

General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric : 200 emplois menacés en France

General Electric a annoncé jeudi son intention de supprimer 200 postes d’ingénieurs et de cadres dans son activité de turbines à gaz en France, a-t-on appris de source syndicale. Quatre-vingt-cinq des salariés concernés sont employés en sous-traitance. La direction a révélé lors d’un comité d’entreprise extraordinaire à Belfort un plan de départs volontaires assorti d’un plan de sauvegarde de l’emploi qui touchera les sites de Belfort et Bourogne, dans le Territoire de Belfort, ainsi que celui de Chonas dans l’Isère. L’entreprise américaine justifie son projet par la baisse de son chiffre d’affaires, lié au ralentissement de l’activité économique mondiale, a précisé à Reuters un élu de CFE-CGC. « On espère regarnir le carnet de commande en fin d’année », a-t-il dit. L’activité Turbine à gaz de General Electric emploie près de 2.000 personnes en France.

 

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Goodyear Amiens-Nord: la Scop, une « farce », selon la CFE-CGC

Goodyear Amiens-Nord: la Scop, une « farce », selon la CFE-CGC

Le projet de Scop (coopérative) annoncé mardi par la CGT de Goodyear à Amiens-Nord pour sauvegarder l’usine menacée de fermeture est une « farce », un « projet illusoire » qui « trompe les salariés », estime jeudi le syndicat CFE-CGC.   »Pourquoi la +Scop+ Amiens est-elle une farce qui va illusionner les salariés? », questionne la CFE-CGC (minoritaire), en préambule d’un communiqué, deux jours après l’annonce surprise par la CGT (majoritaire) d’un projet de création de Scop après le retrait du groupe américain Titan international.   »Tout d’abord, il faut un vendeur de la marque, des outils, des brevets, des capacités de recherche et de développement, des réseaux commerciaux, notamment », or « Goodyear, à ce jour, n’est pas vendeur », rappelle le syndicat.   »Ce projet illusoire de Scop trompe les salariés », poursuit la CFE-CGC, lui opposant le projet du groupe Titan, « techniquement fiable, financièrement solide et contractuellement lié socialement ».  Titan International, un temps pressenti pour reprendre l’usine d’Amiens-Nord, avait finalement jeté l’éponge, son PDG Maurice Taylor raillant par la suite « les soi-disant ouvriers » de Goodyear qui « ne travaillent que trois heures » par jour, dans une lettre cinglante adressée au ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.   »Si la notion de Scop apparaît à ce moment du dossier, ceci signifie que la position de la CGT Amiens-Nord s’affaiblit et que les issues possibles se réduisent les unes après les autres », considère la CFE-CGC, assimilant cette annonce à « une fuite en avant organisée par la CGT », proche « de l’impasse finale ».  La direction de Goodyear avait annoncé fin janvier son intention de fermer l’usine d’Amiens Nord, menaçant 1.173 salariés.

 

Fralib : plan social encore annulé

Fralib : plan social encore annulé

 

La cour d’appel d’Aix-en-Provence a annulé jeudi le troisième plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) présenté par le groupe Unilever dans le cadre de la fermeture de l’usine Fralib de Gémenos (Bouches-du-Rhône), dont deux premières moutures, contestées par les salariés, avaient déjà été invalidées.  La cour d’appel a constaté la nullité de la procédure et ordonné à la société Fralib de « reprendre à son début ladite procédure et de présenter au comité d’entreprise un plan de sauvegarde de l’emploi concernant l’ensemble des salariés du site de Gémenos ».

 

Spanghero : menace de fermeture ; merci M. Hamon

Spanghero : menace de fermeture ; merci M. Hamon

 

Alors qu’on se rend compte que l’affaire de la viande de cheval est internationale et que Spanghero n’est pas plus responsable que d’autres, l’entreprise, elle, est menacée de fermeture ; Si la gauche ne sait pas sauver les entreprises , elle sait par contre les fermer  (300 salariés, 1000 personnes concernées ); merci M. Hamon. La société Spanghero, dans la tourmente, a été placée ce mercredi en procédure de sauvegarde. L’entreprise agroalimentaire, pointée du doigt pour son rôle dans le scandale de la viande de cheval et confrontée, selon ses mots, «à des difficultés temporaires», en avait fait la demande auprès du tribunal de commerce de Carcassonne. Cette procédure vise en effet les entreprises qui traversent une période difficile sans être en cessation de paiement. Elle leur permet de poursuivre leur activité et de se réorganiser, tandis que leurs dettes, par exemple, sont suspendues. Un administrateur judiciaire a été nommé pour assister la direction. Spanghero devrait rester plusieurs mois sous observation. L’activité de la société s’est effondrée depuis que la répression des fraudes l’a accusée d’avoir sciemment revendu plusieurs centaines de tonnes de viande comme étant du bœuf, alors qu’elle contenait du cheval. Son activité actuelle ne dépasse pas, selon l’AFP, 20% de son niveau ordinaire. Spanghero a perdu son agrément pour le négoce, qui ne représente cependant que 2% de son chiffre d’affaires, et vu suspendu plusieurs jours son agrément sanitaire. C’est pourtant celui-ci qui lui permet de préparer de la viande pour fabriquer des produits frais (20% de son activité) ou des plats préparés (40% à 50%).  La société espère conclure quatre contrats avec d’anciens clients, qui lui permettraient de redémarrer son activité. En attendant, la direction a mis en place des mesures de chômage partiel pour ses 300 salariés, et s’est engagée à compenser, pour le mois de février, le manque à gagner pour chacun. «On va essayer de répartir au mieux le chômage partiel sur tous les salariés», a précisé à l’AFP Marie Favié, déléguée CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres). Outre l’arrêt de son activité négoce, Spanghero n’envisage pas de réorganisation particulière de son activité de fabrication de produits frais et de plats préparés.  La société n’est plus seule dans la tourmente depuis que Panzani a découvert de la viande de cheval dans ses raviolis William Saurin. Son fournisseur, en effet, n’était cette fois pas Spanghero, mais Gel Alpes, une autre firme française, qui dit partager le fournisseur néerlandais Windmeijer avec Spanghero. Des prélèvements sont actuellement en cours sur des produits qui n’ont pas transité par l’entreprise de Castelnaudary, pour cerner l’ampleur de la fraude, a expliqué mardi le ministre de la Consommation, Benoît Hamon. Il n’a pas précisé quand leurs résultats seront rendus publics.

 

Pas de politique de radiation à Pôle Emploi », selon son médiateur qui n’a sans doute jamais été chômeur ! Du délire !

Pas  de politique de radiation à Pôle Emploi », selon son médiateur qui n’a sans doute jamais été chômeur ! Du délire !

Encore un poste qui ne sert à rien, celui de médiateur à Pôle emploi. La preuve cette langue de bois « Depuis le 1er janvier, si un chômeur est radié, il l’est à partir du jour où la décision lui est notifiée. Et plus de façon rétroactive, comme c’était le cas auparavant. Avant la réforme, la décision pouvait remonter à l’événement qui avait déclenché la radiation. On pouvait donc avoir été radié sans le savoir, et on pouvait avoir à rembourser des sommes trop perçues dit  Jean-Louis Walter, ancien secrétaire national de la CFE-CGC est le médiateur de Pôle Emploi, poste qu’il occupe depuis deux ans. Il vient de rendre un rapport sur « la gestion de la liste des demandeurs d’emploi », et plus spécifiquement les radiations. Il assure qu’il n’y a pas « de politique de radiation à Pôle Emploi ». Un emploi de médiateur à radier d’urgence tellement est délirante déclaration.

Hollande : l’inversion de la courbe du chômage à nouveau tenable

Hollande : l’inversion de la courbe du chômage à nouveau tenable

Au salon de l’agriculture, Hollande a laissé entendre que l’inversion de la courbe du chômage, n’était pas tenable ; après sans doute conseil des communiquant, il affirme maintenant le contraire. C’est ce qu’on appelle du volontarisme politique. Après l’annonce mardi soir d’une nouvelle hausse du nombre de chômeurs, en janvier, désormais proche du record de 1997, le président de la République ne veut pas jeter l’éponge et renoncer à cette promesse d’inverser cette année la courbe du chômage. Dimanche au Salon de l’agriculture, il avait indiqué que cet objectif pouvait ne pas être atteint « si nous arrivons à accélérer la reprise, à anticiper la reprise. Mercredi, au cours du Conseil des ministres, il a parlé d’un objectif « tenable« . Comment ? En accélérant. Il a ainsi « appelé l’ensemble des membres du gouvernement à mettre en oeuvre les décisions prises, annoncées pour consolider la croissance, à accélérer le rythme de mise en oeuvre de ces décisions et à veiller en même temps à préserver le pouvoir d’achat des Français. » Michel Sapin, le ministre du Travail, qui a présenté au Conseil des ministres une communication sur ce thème, s’est chargé de l’explication de texte. Il a détaillé « l‘ensemble des outils en faveur de l’emploi«   : les emplois d’avenir « qui commencent et que nous allons accélérer« , les contrats de génération qui devront « avoir des effets massifs pour le deuxième semestre de cette année« , les emplois aidés « dont nous avons allongé la durée ». « Pas opportun de prendre des mesures supplémentaires » (Pierre Moscovici) En ce qui concerne la lutte contre les déficits, au cours du même Conseil, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a indiqué qu’il « ne serait pas opportun, pour l’économie française, de prendre cette année des mesures supplémentaires, au-delà de celles qui sont déjà mises en oeuvre ». Pas de mesures supplémentaires. Une façon de « veiller à préserver le pouvoir d’achat des Français. »

Chômage : 460 000 emplois non couverts !! Pôle emploi déraille

Chômage : 460 000  emplois non couverts !! Pôle emploi déraille

On doit vraiment s’interroger sur ces emplois qui ne seraient pas couverts. Certes dans certains cas il est clair que le mode d’indemnisation n’incite pas au retour immédiat à l’emploi. Mais en règle générale, il n’y a pas autant d’emplois disponibles ou alors des pseudos emplois. Exemple, 66% de difficultés à recruter pour les aides familiales ou emploi à domicile (exemple ADVF). En réalité, ces offres d’emplois concernent souvent quelques heures par mois (en CDD !) et  parfois à 50 ou 100 kms du domicile. Pas de vrais emplois en vérité ; En outre pôle emploi qui affiche ces offres ne sait jamais s’ils n’ont pas été couvert par une autre filière que Pôle emploi, du coup ils sont comptabilisés comme non couverts. De toute manière ce ne sont pas quelques centaines de milliers d’emplois qui peuvent résoudre la question des 5 millions de chômeurs. Selon Pôle emploi, 460.000 offres d’emplois n’ont pas été satisfaites en 2012. Mais les chiffres sont parfois trompeurs. Explications.   »Cherche aide-soignant », « cherche développeur informatique », « cherche agent d’entretien »,… Alors que les chiffres du chômage continuent à grimper, certaines entreprises ne parviennent pas toujours à recruter. Sur la totalité de l’année 2012, Pôle Emploi a comptabilisé 456.400 offres d’emplois qui n’ont pas été satisfaites. Soit 15,1% de la totalité des offres collectées par l’organisme. Ce nombre varie au fil de la conjoncture. « La tendance, aujourd’hui, en France, est à la destruction d’emplois, rappelle Pôle emploi, il faut donc s’attendre à une baisse du nombre d’offres non satisfaites ». Déjà en 2008 et 2009, ces offres « non satisfaites » avaient chuté à 260.000 puis 290.000. Ces offres non satisfaites sont cependant à prendre avec des pincettes. Tout d’abord, ces chiffres sont le résultat d’une soustraction entre le nombre d’offres collectées par Pôle emploi sur la totalité de l’année, et le nombre d’offres qui ont été indiquées comme « satisfaites » par les recruteurs auprès de l’organisme. Qui dit que l’entreprise n’a pas trouvé quelqu’un par son propre réseau ? Ensuite, Pôle emploi ne récolte qu’un tiers des offres d’emplois. Il n’a donc pas connaissance du nombre d’emplois réellement non pourvus. Arrivent ensuite les difficultés du recensement : une même offre diffusée sur plusieurs supports pourra être comptabilisée plusieurs fois. Et si un employeur remplace des CDD par des CDD, plusieurs offres pour un même poste auront été publiées dans l’année. A côté des offres d’emplois non satisfaites sont également mis en avant les « postes vacants ». Un emploi vacant est un poste encore « à pourvoir ». Il n’a donc pas vocation à le rester. Il s’agit « a priori, d’une manifestation de difficultés de recrutement », indique une étude du CEE (le Centre d’étude de l’emploi) sur le sujet. Pôle emploi publie annuellement une enquête sur les besoins de main d’œuvre. Pour 2012, il estimait à 1.608.700 le nombre de projets de recrutement des employeurs sur l’année. Sur ces offres, 42,6% sont assorties de difficultés de recrutement. Soit 685.300 postes qui pourrait rester vacants pendant un certain temps, voire qui seraient non pourvus (mais on n’en sait rien !). Les chiffres pour 2013 seront connus en mai. L’étude du CEE, remarque cependant que les enquêtes et les chiffres restent limités. Et les définitions restent floues. Les recrutements les plus difficiles portent sur les aides à domicile et les aides ménagères, où 66,6% des projets de recrutements sont jugés difficiles. Ils sont suivis par les ingénieurs, cadres d’études et de R&D en informatique, et responsables informatiques, avec 62,3% de difficultés. Puis vient, dans l’ordre, les cuisiniers (64,1% de difficulté), les infirmiers (58,3%), les employés de maison (55,6%), ceux de l’hôtellerie (50,2%), les serveurs (48,8%), les aides soignants (46,5%), les agents de sécurité et de surveillance (46,4%). La Corse (avec 53,2% de difficultés de recrutement anticipées), le Centre (49,2%) et la Bourgogne (48,1%) sont les régions ayant le plus de mal à recruter. En incluant les DOM, Mayotte et la Martinique prennent le dessus, avec respectivement 61,3% et 55,2% de difficultés anticipées

 

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