Archive pour la Catégorie 'social'

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Sondage- moral français : encore en baisse

Sondage- moral  français : encore en baisse

 

Les Français sont davantage pessimistes en mars qu’en février sur l’avenir de la société française (68%, +8 points), une baisse du moral qui s’explique par les difficultés économiques et sociales, selon un sondage mensuel de l’institut CSA pour BFMTV, publié samedi. Cette forte baisse du niveau d’optimisme des Français sur l’avenir de la société s’observe dans toutes les catégories de population hormis auprès des sympathisants Europe Ecologie-Les verts (46%, +3), précise le sondage. Ce mois-ci, la part des Français se déclarant optimistes pour leur avenir personnel recule par ailleurs de 3 points : 57% des personnes interrogées se disent optimistes pour leur avenir, contre 39% qui se déclarent pessimistes (+2 pts). Pour expliquer ce regain de pessimisme, les personnes interrogées invoquent principalement, dans le cadre d’une question ouverte, les enjeux sociaux et économiques du pays, faisant référence au chômage élevé et à la baisse de leur pouvoir d’achat, précise l’étude. Des critiques sur la forme émergent également de manière spontanée à l’encontre du gouvernement, dont l’action semble parfois renforcer l’anxiété des Français pour l’avenir.

Royaume-Uni : aide aux PME

Royaume-Uni : aide aux PME

« La plus grosse coupe fiscale » dans le budget 2013 du Royaume-Uni profitera aux PME. Le ministre britannique des Finances, George Osborne, l’a souligné mercredi lors de la présentation du texte pour 2013-2014, qui comporte notamment une mesure d’exonération de charges salariales patronales, destinée à favoriser l’emploi. Quelque 450.000 PME devraient bénéficier de la suppression de la première tranche de cotisations nationales à l’assurance retraite britannique (une part résiduelle étant également affectée à ce que recouvrent en France les assurances chômage et santé). Cet allègement de 2000 livres sterling par employé permettrait à un tiers des employeurs britanniques de ne plus payer aucune charge salariale, selon les estimations du chancelier de l’Echiquier. Au total, les recettes du royaume, elles, seraient amputées de 6 milliards sur cinq ans. Les milieux patronaux ont plutôt bien accueilli cette annonce, même s’ils regrettent l’entrée en vigueur tardive (dans douze mois) de la mesure. Par ailleurs, un cadeau fiscal a été fait aux grandes entreprises: leur taux d’imposition va passer progressivement de 28% à 20% en 2015, avec une première réduction à 24% dès le mois prochain. Il en coûtera 400 millions de livres sterling à l’Echiquier lors de l’année fiscale 2015-2016, et le double dès l’année suivante. Pour mémoire, en France, le taux d’imposition sur les sociétés s’élève à 34%, et à 40% aux Etats-Unis.

 

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch – photovoltaïque : 3.000 emplois menacés

Bosch va mettre fin à ses activités photovoltaïques cristallines, la technologie la plus répandue, et vendre ou fermer toutes ses unités, dont celle de modules située à Vénissieux (Rhône), dans la banlieue de Lyon.   »L’usine de modules de Vénissieux sera vendue. Le projet de production en Malaisie sera abandonné. Bosch prévoit de vendre ses parts dans Aleo Solar », une filiale qu’il détient à 90,7%, a énuméré le groupe dans un communiqué.  En revanche, les activités de développement concernant la technologie des couches minces, assurées par la société CISTech GmbH et situées à Brandebourg-sur-la-Havel, en Allemagne, seront maintenues.   »Malgré les efforts conjoints des salariés et de la direction, cette activité a généré des pertes d’environ un milliard d’euros en 2012 pour le groupe », a rappelé l’entreprise en évoquant un manque de compétitivité.   »Ce n’était pas soutenable à long terme », a commenté son patron Volkmar Denner lors d’une conférence de presse téléphonique.  Celui-ci a évoqué les « immenses surcapacités » de production auxquelles fait face le secteur. « Aujourd’hui, presque tous les grands fabricants enregistrent des pertes, même les Chinois », a-t-il souligné.   »Je suis conscient que pour les salariés s’ouvre une période difficile », a-t-il ajouté en affirmant que la direction avait mûrement réfléchi sa décision et étudié toutes les alternatives.  M. Denner a déclaré avoir « l’espoir de sauvegarder des emplois » en réussissant à trouver des repreneurs pour plusieurs des activités de la division Solar Energy, et indiqué que certains salariés pourraient être reclassés dans d’autres divisions du groupe.  Le président de Bosch France, Guy Maugis, s’est dit vendredi « persuadé » de trouver un repreneur pour le site d’assemblage de modules photovoltaïques de Vénissieux.   »Nous avons besoin de la production photovoltaïque en Allemagne et en Europe », a fait valoir dans un communiqué un responsable du syndicat allemand IG Metall, Jörg Hofmann. « Autrement, nous bradons de manière totalement inconsciente notre participation à un marché d’avenir », a-t-il averti.  L’annonce de Bosch n’est pas une surprise. En novembre, l’entreprise familiale, non cotée en Bourse, s’était déjà retirée du projet géant d’énergie solaire en Afrique du Nord et au Moyen-Orient Desertec. En janvier, la direction du groupe avait fait savoir qu’elle étudiait « toutes les possibilités envisageables » quant à l’avenir de ce segment.  Comme tous les fabricants européens de composants et installations photovoltaïques, Bosch souffre d’une intense compétition sur les prix, conséquence de la concurrence accrue de producteurs notamment chinois et de la baisse des subventions dans plusieurs pays européens.  Le marché du photovoltaïque a chuté de 18% en valeur en 2012, à 77,5 milliards de dollars, pesant fortement sur la rentabilité des fabricants.  Un autre allemand, Siemens, a lui aussi tourné cette page, en octobre dernier, en cédant toutes ces activités solaires, et plusieurs acteurs du secteur ont dû mettre la clé sous la porte l’an dernier en Allemagne.  Le photovoltaïque est un sous-segment de la division de techniques industrielles de Bosch, division de taille modeste puisqu’elle a dégagé l’an dernier un chiffre d’affaires total de 8 milliards d’euros, contre plus de 52 milliards d’euros pour le groupe dans son ensemble.  La division solaire de Bosch est active dans plusieurs pays d’Europe mais aussi en Asie. Elle compte quatre sites de production, dont trois en Allemagne.  A Vénissieux, elle concerne 200 personnes sur les 800 emplois industriels du groupe sur le site.  Bosch, qui est notamment le premier équipementier automobile mondial, emploie environ 306.000 personnes au total.

 

Un projet de loi sur les salaires des patrons du privé

Un projet de loi sur les salaires des patrons du privé

 

Après le fiasco de la taxe 75%, le gouvernement s’attaque (à juste titre) aux salaires des grands patrons du privé. Ceci étant, sur le plan juridique, l’affaire n’est pas aussi simple ; en effet pour les entreprises du public, l’Etat peut décider de limitations, c’est autrement plus difficile pour le privé. A moins d’instaurer une fiscalité supplémentaire, encore faudrait-il qu’elle ne soit pas considérée comme confiscatoire par le conseil constitutionnel. L’intention, est sans doute bonne mais elle vise aussi à dissimuler les hausses de fiscalité qui pèsent  sur l’ensemble des contribuables ; En outre l’impréparation caractérise ce gouvernement qui prend des mesures précipitées pour tenter de limiter l’effondrement de son impopularité. Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a indiqué jeudi qu’il y aurait « avant l’été » un projet de loi pour encadrer les salaires des grands patrons du privé. Sur LCI, la ministre a annoncé « le dépôt d’un texte de loi avant l’été dans lequel il s’agira de mettre fin à un certain nombre de pratiques et d’introduire de la transparence dans la rémunération » des dirigeants des grandes entreprises.

Mediator : le médicament était interdit en Belgique et en Suisse.

Mediator : le médicament était interdit en Belgique et en Suisse.

 

Les  doutes apparaissent en Suisse en 1996 concernant le Mediator – qui s’appelle en Suisse le Mediaxal -. Une patiente suivie à Genève et souffrant d’hypertonie artérielle pulmonaire est à l’origine de l’alerte. « Ces effets secondaires peuvent-ils être découverts sans que les médecins soient formés quant à la similitude chimique entre le benfluorex (molécule du Mediator) et le fenfluramine (molécule coupe-faim réputée pour ses effets indésirables) ? », demande l’OICM qui souhaite diffuser largement l’infirmation auprès des médecins. Le groupe pharmaceutique Servier répond, mais pas avec assez de rigueur au goût de Genève qui dit vouloir « identifier les complications médicales possibles ». Puis en 1998, le laboratoire abandonne de lui-même l’idée de commercialiser le Mediator en Suisse. Le juge Gand, à Geneve, a demandé à Rudolf Stoller, ancien responsable de la pharmacovigilance si il avait « été surpris que Servier renonce à l’enregistrement (en Suisse) de son médicament. Réponse : « Pas vraiment, c’est ce que nous souhaitions. » Servier, de son côté, estimait qu’il n’y avait pas de place pour son produit sur le marché suisse. En Belgique, c’est dès l’année 1978 que la commission belge des médicaments écrit aux laboratoires Servier : avis défavorable concernant le Mediator. « Le dossier toxico-pharmacologiuque présente des lacunes importantes » soulignent dans un courrier du 3 février 1978  les responsables belges qui soulignent surtout l’effet anorexigène de la molécule, c’est-à-dire que, déjà, ils considèrent le Mediator comme un coupe faim. Dans une lettre de la commission belge des médicaments du 30 novembre 1978, le diagnostic des sévère sur le Mediator : « L’effet anorexigène de la molécule (peut) à lui seul expliquer beaucoup des résultats soit disant favorables obtenus » ! Les autorité de santé françaises ne prendront la décision de retrait du marché du Mediator que trente-et-un ans plus tard, en 2009, après plusieurs investigations médicales notamment l’étude Regulate lancée en 2005. Mardi, les juges d’instruction chargés de l’affaire du Mediator ont mis en examen l’agence du médicament comme personne morale.

Veolia : suppression de 1.500 postes en France

Veolia :  suppression de 1.500 postes en France

La nouvelle est tombée mardi lors d’un Comité central d’entreprise de Veolia Environnement. La direction a annoncé aux syndicats sa volonté de supprimer 1.500 postes dans sa branche eau, soit 10 % de ses effectifs. Selon les syndicats, l’entreprise veut mettre en place un plan de départs volontaires. L’idée est d’éviter « tous départs contraints » a affirmé un porte-parole de la direction. Ces 1.500 postes concernent « les activités d’exploitation », dans le cadre d’un plan de transformation. Inacceptable, réagit la CGT. Selon le délégué central Franck Leroux,   « Tout cela ne fera qu’accentuer et dégrader les conditions de travail, et comment pourrons-nous assurer nos missions de service public ? » Veolia Environnement, géant français des services à l’environnement, a lancé en août 2011 un vaste plan de réorganisation visant à ramener sa lourde dette (actuellement toujours d’environ 11 milliards d’euros) entre 8 et 9 milliards d’euros, essentiellement par des cessions et des mesures d’économies.

 

FO signe l’accord sur les retraites

FO  signe l’accord sur les retraites

Force ouvrière  va signer l’accord sur les retraites complémentaires. Cet accord entérine une baisse de pouvoir d’achat des retraités pour équilibrer ces régimes à la situation financière délicate, a annoncé ce lundi 18 mars le syndicat dans un communiqué. L’organisation syndicale rappelle la « situation financière difficile » des régimes de retraite complémentaire, dont les réserves seraient épuisées en 2016 pour l’Agirc (cadres du privé) et 2019 pour l’Arrco (tous les salariés du privé). FO, la CFDT et la CFTC ont laissé entendre qu’elles signeraient le texte alors que la CFE-CGC et la CGT devraient refuser.

PSA Aulnay: Montebourg condamne la radicalisation

PSA Aulnay: Montebourg condamne la radicalisation

 

   »On peut décider sur les échecs économiques de rajouter de l’affrontement social. Mais est-ce constructif ? Est-ce que ça crée des conditions de reprise ? La réponse est non », a déclaré le ministre du Redressement productif, réagissant sur France Inter à la manifestation de la veille à la Gare de Lyon à Paris.  Il a souligné que cinq syndicats sur six « ont signé le plan social et les mesures de réindustrialisation ». Le sixième, la CGT, est « courant Lutte ouvrière », a-t-il noté.   »Parce que M. (Jean-Pierre) Mercier (délégué syndical CGT PSA Aulnay) est un militant politique et, évidement, ce n’est pas tout à fait la même chose finalement que la CGT en général », a-t-il ajouté.  Pour M. Montebourg, « plus on utilise l’épreuve de force et plus on radicalise, moins on rend possible » l’engagement « personnel » qu’il a pris de « n’envoyer personne à Pôle emploi » des sites PSA d’Aulnay et de Rennes.   »Nous, nous travaillons dans le dialogue. C’est nécessaire dans la période d’affaissement économique que nous vivons dans toute l’Europe. Nous avons besoin de nous unir », a-t-il insisté.  M. Montebourg est « gonflé », a réagi Jean-Pierre Mercier devant des journalistes. « Quand on voit l’accord proposé par la direction, il n’y a aucune garantie que les salariés trouvent un CDI. Pour ceux qui ne choisiront pas la mobilité » à l’intérieur du groupe, « c’est la garantie zéro ».   »Ce que Peugeot prépare, c’est des licenciements massifs », et les reclassements « sont « l’antichambre du Pôle Emploi », a jouté M. Mercier, faisant valoir que beaucoup de salariés de plus de 50 ans ne pourraient pas bénéficier du dispositif de départ anticipé. Selon le délégué CGT, un millier de salariés d’Aulnay (sur les 2.550 en CDI au 1er février) ont signé une pétition contre l’accord autour du PSE.  M. Mercier prend aussi l’exemple de salariés de Melun-Sénart, site que PSA a fermé en 2012, et dont « 400 sont aujourd’hui au Pôle Emploi », et dont près d’une centaine a saisi la justice pour contester les modalités de leur départ de l’entreprise. Mercredi, les manifestants, portant des badges CGT, mais aussi CFDT et SUD, avaient exigé que le ministre vienne les rencontrer et s’exprimer publiquement sur le quai, ce que M. Montebourg a refusé de faire. Le ministre avait proposé une rencontre dans une salle de la gare, qui n’a pas eu lieu. Ils entendaient demander la nomination d’un « médiateur » dans le conflit autour de la fermeture du site d’Aulnay.  L’usine est bloquée par une grève lancée le 16 janvier par la CGT, que SUD et la CFDT du site de Seine-Saint-Denis ont ensuite rejoint. Moins de 200 grévistes y participent depuis plusieurs semaines selon Denis Martin, directeur industriel.

 

Retraites et prestations sociales : augmentation de 1.3%

Retraites et prestations sociales : augmentation de 1.3%

 

L’inflation devrait être moins élevée que prévue. Le gouvernement Ayrault a révisé, ce mardi 19 mars, à la baisse sa prévision d’inflation (hors tabac) pour 2013. Elle passe ainsi de 1,75% à 1,2%, Ces nouveaux chiffres ont été annoncés par le ministère de l’Economie et des Finances dans un communiqué suivant la réunion de la Commission économique de la Nation. Celle-ci a établi une nouvelle prévision pour l’inflation en 2013 « en ligne avec le consensus des économistes ». En conséquence, le gouvernement a annoncé une revalorisation des pensions de retraites de la sécurité sociale de 1,3% (les complémentaires ne sont pas concernées par cette annonce) et des prestations familiales de 1,2% à partir du 1er avril.

 

Allocations familiales : divisées par deux pour les plus aisés

Allocations familiales : divisées par deux  pour les plus aisés

 

Réduire les allocations familiales de moitié pour les ménages qui gagnent plus de 4.500 euros par mois : c’est la suggestion du député socialiste Gérard Bapt pour renflouer les comptes de la Sécurité sociale. « Diviser par deux les allocations familiales au delà d’un certain niveau de revenus » : voilà l’idée avancée par Gérard Bapt dans une interview accordée au quotidien « Les Echos » (daté du 19 mars 2013). Selon le député socialiste de la Haute-Garonne, médecin cardiologue, cette mesure permettrait à l’Etat d’économiser trois milliards d’euros dans le cadre de la réforme visant à redresser les comptes de la branche famille de la Sécurité sociale. « Nous proposons de fixer ce plafond au niveau de celui de l’allocation de base de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) », soit environ 53.000 euros par an pour un couple avec deux enfants, et un peu plus de 61.000 euros pour une famille avec trois enfants, indique-t-il. Gérard Bapt préconise également de supprimer pour ces mêmes foyers le complément d’aide au mode de garde, un dispositif qui prend en charge la garde d’enfants à domicile ou chez une assistante maternelle.  Ces deux mesures ne remettent pas en cause le principe d’universalité des allocations familiales, assure l’élu. « Aujourd’hui, plus les revenus sont élevés, plus les aides à la garde d’enfants sont importantes », souligne-t-il. « Les 10% de familles les plus pauvres ne bénéficient que d’une centaine de millions d’euros au titre du complément mode de garde, contre plus de un milliard pour les 10% de familles les plus aisées », ajoute Gérard Bapt. « Dans une période où tout le monde est appelé à faire un effort, il nous semble juste de solliciter les foyers les plus aisés. » Marisol Touraine « pas favorable à une fiscalisation » des allocations familiales Lundi, la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a déclaré qu’elle n’était personnellement « pas favorable à une fiscalisation des allocations familiales », qui conduirait à soumettre à l’impôt des ménages modestes, estimant que d’autres pistes de réforme étaient envisageables.  Les allocations familiales sont actuellement versées à tous les foyers à partir de deux enfants sans condition. Le gouvernement doit annoncer prochainement des économies pour la branche famille de la sécurité sociale, pour la faire revenir à l’équilibre en 2016.

 

Plan social PSA: majorité des syndicats pour

Plan social PSA: majorité des syndicats pour

A grand renfort de pétards, fumigènes et pneus enflammés, environ 200 manifestants, essentiellement des salariés de l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois en grève depuis le 16 février et sous tension, ont donné le ton en début d’après-midi devant le siège parisien du constructeur automobile: ils restent farouchement opposés au plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) prévu pour le site de Seine-Saint-Denis et revendiquent toujours « un CDI pour tous et une préretraite dès 55 ans ».  Les élus du CCE étaient consultés sur le projet d’accord concernant les mesures d’accompagnement pour les salariés d’Aulnay et pour les 1.400 suppressions de postes à Rennes. En décembre, les syndicats avaient donné un avis défavorable (CGT et CFDT s’étaient abstenues).  Lundi, les élus du CCE des syndicats FO, CFE-CGC, CFTC et SIA-GSEA ont voté en faveur du plan, soit 15 des 20 élus. Les deux élus CGT (1er syndicat avec 23%) ont voté contre. Pour la CFDT, deux ont voté contre, un s’est abstenu.  Par ailleurs, les syndicats du groupe FO, CFE-CGC, CFTC, SIA-GSEA et y compris la CFDT ont indiqué qu’ils signeraient le projet d’accord. Des dissensions au sein de la CFDT sont apparues : au niveau du groupe, la CFDT va donner son aval au plan, alors que la CFDT d’Aulnay conteste depuis des mois –aux côtés de la CGT et SUD — les mesures prévues.  L’accord est « très largement majoritaire » avec la signature prévue de cinq organisations syndicales représentatives (sur six) qui représentent 76% des salariés, a dit à la presse Denis Martin, directeur industriel.  Ce qui n’empêchera pas les salariés d’Aulnay de « se battre jusqu’au bout », a lancé aux manifestants Jean-Pierre Mercier (CGT). « Ce n’est pas aux délégués centraux de décider pour les salariés d’Aulnay et de donner à la direction l’autorisation de nous licencier », a renchéri José Dequeiroz, délégué du personnel CFDT d’Aulnay.  Après d’ultimes consultations, la validation du plan social devrait intervenir dans la deuxième quinzaine d’avril.   »Plusieurs solutions d’emploi pour chaque salarié »  Lors des négociations, les syndicats ont obtenu des améliorations sur l’accompagnement des salariés touchés par la restructuration (11.214 suppressions de postes envisagées entre mai 2012 et mi-2014). Le projet d’accord prévoit des mesures de mobilité externe vers une entreprise venue s’installer sur les sites d’Aulnay ou de Rennes, l’accompagnement des mobilités internes ou des transitions professionnelle vers des entreprises partenaires du groupe, un dispositif senior.  La question de l’emploi demeure la principale pierre d’achoppement pour des salariés d’Aulnay.   »A chaque salarié nous proposons plusieurs solutions d’emploi », a assuré Denis Martin.  Selon lui, à ce jour, « il y a 3.750 solutions de reclassement identifiées pour les salariés d’Aulnay (2.550 salariés en CDI au 1er février): 1.650 solutions de reclassement en interne, 800 dans la réindustrialisation du site, 800 en CDI via le cabinet Sodie, 300 dans le cadre de transfert vers des entreprises comme la SNCF ou la RATP. Enfin 200 postes sont prévus pour des personnels fragiles face à l’emploi.  A Rennes, 1.800 solutions de reclassement sont comptabilisées, selon M. Martin, dont 400 en mobilité interne, 800 dans le cadre de la réindustrialisation et 600 CDI à l’extérieur via le cabinet Sodie.  Les chiffres ne rassurent en rien les grévistes d’Aulnay (moins de 200 selon la direction) qui disent « n’avoir pas encore vu la couleur de ces solutions de reclassement ».  Selon Philippe Julien, secrétaire CGT d’Aulnay, « les 3.750 postes de reclassement évoqués par la direction, c’est du flan! S’ils ont vraiment des possibilités de postes, que la direction les mettent dans l’accord et que le gouvernement contresigne ».  D’ores et déjà, plusieurs actions en justice ont été lancées (par SUD et la fédération métallurgie CGT) pour demander l’annulation des plans sociaux.

 

Medef: le comité statutaire pour Parisot

Medef: le comité statutaire pour Parisot

Le comité, saisi par Mme Parisot, propose des mandats de cinq ans auxquels pourraient se porter candidats les présidents sortants sans limitation du nombre de mandats, réforme applicable dès la prochaine élection, a précisé son président Georges Drouin lors d’une conférence de presse.  Les propositions du comité doivent à présent être votées le 28 mars à la majorité simple par le conseil exécutif du Medef composé de 45 membres avant d’être soumises à une assemblée générale extraordinaire (AGE) qui ne peut se réunir avant les 15 jours suivant le vote du conseil exécutif.   »Nous avons considéré que nous souhaitions une vraie élection démocratique tous les cinq ans », a déclaré M. Drouin, ajoutant: « Tous les cinq ans on remet à plat le candidat: s’il est bon et qu’il est réélu il reste, s’il n’est pas bon il est viré ».   »Cette élection doit être ouverte à toute candidature, y compris à celle du président sortant », a-t-il précisé. Une seule limitation demeure: l’âge du candidat, qui ne doit pas dépasser 67 ans contre une limite de 65 ans dans les statuts actuels.   »Les statuts proposés par le conseil exécutifs et votés par l’AGE seront applicables dès la prochaine élection qui suivra cette AGE », a précisé M. Drouin en réponse à une question sur le sort de Mme Parisot.  Le second mandat de la patronne des patrons s’achève le 1er juillet et les statuts actuels lui interdisent d’en briguer un troisième. A la surprise générale, elle a saisi mi-janvier le comité statutaire du Mouvement des entreprises de France (Medef) pour examiner une révision des règles internes.

 

Touraine contre des familiales allocations fiscalisées, alors on les supprime aux couches moyennes ?

Touraine contre des allocations fiscalisées, alors on  les supprime aux couches moyennes ?

Cette affaire des allocations familiales risque de coûter très cher à la gauche déjà en perdition dans les sondages ; Touraine ne veut pas les fiscaliser du fait du risque d’imposition sur les revenus de ceux qui en sont aujourd’hui exemptée ; autre solution les supprimer pour les couches moyennes mais pourquoi dès lors maintenir le même taux de cotisations sociales. Le conseil constitutionnel pourrait bien sanctionner cette dernière hypothèse. La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, a déclaré qu’elle n’était personnellement « pas favorable à une fiscalisation des allocations familiales », qui conduirait à soumettre à l’impôt des ménages modestes, estimant que d’autres pistes de réforme étaient envisageables. Les allocations familiales sont actuellement versées à tous les foyers à partir de deux enfants sans condition. Le gouvernement doit annoncer prochainement des économies pour la branche famille de la sécurité sociale, pour la faire revenir à l’équilibre en 2016.  « Une réforme s’impose », a dit Marisol Touraine lundi sur i-Télé, insistant sur le besoin de « conforter la politique familiale mais de faire en sorte qu’elle atteigne ses objectifs ». « Je ne suis pas certaine que l’organisation des prestations familiales telle qu’elle existe aujourd’hui soit parfaitement efficace », a-t-elle en effet souligné. « Je ne suis pour ma part pas favorable à une fiscalisation des allocations parce ce qu’au fond, cela aboutirait à ce que des ménages modestes qui ne paient pas aujourd’hui d’impôt soient touchés », a poursuivi la ministre, soulignant que « d’autres perspectives peuvent être envisagées ». Elle a par ailleurs redit le « besoin d’engager une réforme des retraites dans la durée ». « Il faudra des mesures qui seront des mesures d’effort partagé par l’ensemble des générations », a-t-elle réaffirmé. Les modalités de cette réforme « seront définies dans les prochains mois ». La ministre a récemment remis à Yannick Moreau, présidente de la Commission pour l’avenir des retraites, un cahier des charges pour élaborer des pistes de réformes d’ici juin.

 

Medef: putsch raté de Parisot ?

Medef: putsch raté de Parisot ?  

Dans toutes les hypothèses l’image du MEDEF risque de ne pas sortir renforcée de la tentative de Putsch de Parisot. L’un des candidats à la présidence du Medef, le président fondateur du groupe Omea (Virgin Mobile) Geoffroy Roux de Bézieux, a estimé lundi que la réforme voulue par Laurence Parisot, présidente sortante, pour prolonger son mandat ou en briguer un autre, n’aura pas de majorité.   »Le comité statutaire va présenter son avis tout à l’heure. On votera le 28 mars en conseil exécutif, puis en assemblée générale pour que ce changement de statut soit accepté, il faut deux tiers des voix. Je crois que la majorité sera défavorable », a déclaré le chef d’entreprise sur LCI.  Geoffroy Roux de Bézieux a souligné que Laurence Parisot « n’avait pas un mauvais bilan ».  Mais à ce poste, on ne peut pas rester trop longtemps, sinon on devient un professionnel de la représentation professionnelle, et on perd le pouls du terrain », a-t-il souligné.  Laurence Parisot, élue en 2005 et reconduite en 2010, arrive au terme de ses mandats le 1er juillet et ne peut se représenter, en l’état actuel des règles du mouvement.  Elle a saisi le comité statutaire sur une éventuelle réforme qui lui permettrait soit de prolonger son bail de deux ans, soit de briguer un troisième mandat. Elle a également demandé un relèvement de l’âge limite pour les candidats, actuellement fixé à 65 ans.

 

Suppression de l’apprentissage à 14 ans ; ils ont raison, il faut commencer à 35 ans !

Suppression de l’apprentissage à 14 ans ; ils ont raison, il faut commencer à 35 ans !

Pour certains le travail a commencé à 12 ans, l’apprentissage, lui, commençait à 14 ans ; Dans sa grande « sagesse » l’assemblée nationale vient de supprimer la possibilité d’un apprentissage à  14 ans. Les députés ont raison il faut préserver les enfants du goût du travail et reporter l’âge à 35 ans, au moins ! Il ya ceux qui évidemment ont les capacités et l’envie de faire des études longues mais aussi un grand nombre qui vont continuer de trainer dans des établissements scolaires sans rien apprendre de plus. (Sans parler de ceux qui dirigent vers les bacs pro bidon qui mènent directement à pôle emploi). La crise comprend de nombreux aspects mais le facteur explicatif dominant du déclin de pays comme la France c’est la perte de rapport au travail. Alors bravo à nos députés qui n’ont évidemment rien compris à la crise (pas étonnant la plupart sont des fonctionnaires). Quant à la gauche, c’est dramatique, elle ne comprendra jamais rien aux réalités économiques et sociales. L’Assemblée nationale a adopté dans la nuit de vendredi à samedi le projet de loi sur la refondation de l’école Et supprimé dans ce cadre, une disposition, votée en 2011, qui autorisait l’apprentissage pour des jeunes de 14 ans. L’Assemblée nationale a achevé dans la nuit de vendredi à samedi, vers 4H00, l’examen du projet de loi de « refondation de l’Ecole de la République », soumis à un vote global mardi prochain. L’une des dernières mesures votées a été l’une des plus importantes du texte: la création d’Ecoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE). La formation pédagogique pour les futurs enseignants, disparue depuis la suppression en 2010 des IUFM (Instituts universitaires de formation des maîtres), est ainsi rétablie. Plus tôt les députés avaient également supprimé une mesure concernant l’apprentissage des plus jeunes Cette mesure de la loi Cherpion, du nom de son promoteur, le député UMP Gérard Cherpion, ouvrait un dispositif des métiers en alternance (Dima) à des jeunes de moins de 15 ans. Pour le gouvernement, cet apprentissage précoce empêche les élèves d’acquérir le socle de compétences auquel tout jeune a droit et les enferme trop tôt dans une filière. L’UMP dénonce pour sa part la « suppression sèche d’un dispositif » qui a « fait ses preuves », par « vision idéologique d’un collège unique et monolithique ».

 

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