Archive pour la Catégorie 'social'

Page 453 sur 463

FO signe le mercredi un accord compétitivité contesté dans la rue le mardi

FO signe  le mercredi un accord compétitivité contesté dans la rue le mardi

Force Ouvrière (FO) a fini par signer l’accord de compétitivité avec Renault. Cet accord engage le constructeur automobile français à maintenir ses sites de production en France, en échange d’efforts consentis par les salariés. FO ne voulait pas signer cet accord en raison d’une clause de mobilité jugée inacceptable. « La mobilité des salariés était obligatoire, sur des distances parfois indécentes, ouvrant la porte à des possibilités de licenciements pour refus de mobilité. Ce point n’était pas acceptable », écrit le syndicat dans un communiqué. Sur ce point, FO a obtenu que cette mobilité soit fondée sur la base du volontariat. Le syndicat a également obtenu que Renault ne s’engage pas seulement sur le maintien des sites de production, mais également sur un volume de production minimum, afin d’éviter les usines vides. D’après cet accord, l’ex-Régie promet d’assurer une production de 85% de ses capacités de production française, soit un volume de production de 710 000 voitures. La signature de FO joint à celle de la CFE-CGC permet de franchir le seuil de 30% des voix obtenues  aux élections professionnelles (respectivement 15,6% et 29,7% des voix) qui permet de valider cet accord.  Mais attention, il ne faudrait  pas maintenant que les syndicats opposés à l’accord fassent jouer leur droit d’opposition. Ils peuvent faire jouer ce droit s’ils représentent plus de 50% des voix recueillies aux élections professionnelles. Mais comme la CFDT (19,1% des voix) avait déjà qualifié le projet d’accord équilibré, il y a peu de risques. De son côté, la CGT (25,2%) a dénoncé une « nouvelle régression sociale ».  Avec cet accord, les salariés verront leurs salaires gelés en 2013, et verront leur temps de travail allongé. Ils pourront également assurer une mobilité entre les différents sites du groupe, en cas de surcharge saisonnière de production sur un site et de ralentissement sur un autre site. Renault espère économiser 300€ de coûts de production par véhicule. Pourtant, Force Ouvrière a manifesté aux côtés de la CGT pour s’opposer à l’adoption du projet de loi (qui sera présenté le 6 mars en Conseil des ministres) reprenant l’accord sur le marché de l’emploi du 11 janvier qu’elles ont refusé de signer, à la différence de la CFDT. Pour Jean-Claude Mailly, secrétaire générale de FO, cet accord fait la part belle à la flexibilité.

Retraites : qui doit payer ? Tout le monde !

 

Retraites : qui doit payer ? Tout le monde !

 

L’accord sur l’emploi à peine validé, c’est un nouveau marathon qui se termine ce jeudi : patronat et syndicats se retrouvent au siège du Medef pour une ultime séance de négociations sur le financement des caisses de retraites complémentaires du secteur privé. L’Agirc (retraites complémentaires des cadres du privé) et l’Arrco (tous les salariés du privé) sont en grave déficit : 4,5 milliards d’euros en 2012. Puisant dans leurs réserves pour verser les pensions des retraités chaque mois, leurs trésoreries s’assèchent et l’Agirc ne devrait plus pouvoir verser de pensions en 2017, l’Arrco n’ayant plus qu’un an devant elle ! Pour renflouer les caisses, le Medef propose de geler partiellement les pensions des 11 millions de retraités concernés pendant 5 ans, ce qui affecterait leur pouvoir d’achat, mais Michel Sapin, ministre du Travail, s’est dit opposé à ce que l’on touche aux petites retraites de moins de 1 400€ par mois. De leur côté, les syndicats réclament en échange de ce gel de 5 ans une augmentation des cotisations, dont s’acquittent à la fois les employeurs et les salariés du privé, mais le patronat est contre, jugeant que les entreprises payent déjà trop de charges. Pour Jacques Bichot, professeur d’économie à l’Université de Lyon et spécialiste des retraites, que ce soit d’une façon ou d’une autre, il faut mettre les retraités à contribution. « Ils ne peuvent pas être épargnés, c’est clair, parce qu’on est obligé de piquer dans toutes les poches, constate le professeur. Les retraités ne sont pas mal placés en France, nous sommes quand même dans un pays où les retraites sont assez généreuses par rapport aux standards internationaux, donc ce n’est pas scandaleux de leur demander quelque chose. Les caisses sont à sec, malheureusement il n’y a pas d’autre solution, c’est indispensable ». Mais du côté des retraités, la proposition a beaucoup plus de mal à passer. François Bellanger, président de la Confédération Française des Retraités, fait remarquer qu’ils apportent déjà leur contribution à la solidarité nationale : « La génération des retraités aujourd’hui non seulement aide ses enfants quand ils sont en difficulté ou ont du mal à s’installer, mais aussi ses propres parents, qui sont parfois en perte d’autonomie parce qu’ils sont très âgés. Le discours qui consiste à dire « les retraités sont des nantis, il faut les mettre à contribution« , pourquoi ? Pourquoi les cibler eux, particulièrement ? Il n’y a pas de raison ».

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

 

Chômage : + 0,3 point au 4e trimestre à 10.6%

Chômage : + 0,3 point au 4e trimestre à 10.6%

En moyenne sur le quatrième trimestre 2012, le taux de chômage au sens du BIT s’établit à 10,6 % de la population active en France avec les DOM, selon les chiffres de l’Insee. Pour la France métropolitaine, avec 2,9 millions de personnes au chômage, le taux de chômage s’élève à 10,2 %. Il est en hausse de 0,3 point par rapport au troisième trimestre 2012 (chiffre non révisé). Sur un an, la hausse est de 0,8 point, elle atteint 3,4 points pour les jeunes de 15-24 ans.

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

Taux de chômage : 10,2% record depuis 1999

Taux de chômage : 10,2%  record depuis 1999

On n’avait pas connu ça depuis 14 ans. Jeudi, pour la première fois depuis le printemps 1999, l’Insee a publié un taux de chômage supérieur à 10 %, à 10,2% exactement, en France métropolitaine, c’est-à-dire sans tenir compte des départements d’Outre-mer (si on les prend en compte, la France est au-dessus de 10 % depuis… début 2012). A la fin de l’année dernière, le nombre de chômeurs a ainsi atteint 2,9 millions de personnes sans emploi, au sens des normes du Bureau international du travail (BIT), soit 0,3 point de plus qu’au trimestre précédent. Avec l’Outre-mer, le chômage a atteint 10,6%.

 

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

Le PS pour une TVA à 20,5%

Le PS pour une TVA à 20,5% 

Le gouvernement a confié aux députés le soin de formuler des hypothèses de travail pour financer le crédit d’impôts compétitivité pour l’emploi (CICE). Les députés PS proposent à ce titre d’instaurer trois taux de TVA à 20,5%, 9% et 5% alors que le gouvernement prévoit la mise place de taux à 20%, 10% et 5%. Christian Eckert a justifié ces propositions en expliquant qu’il fallait abaisser le taux intermédiaire de 10 à 9%. « Les secteurs professionnels concernés passaient de 7 à 10%. Nous pensons que la marche est trop élevée ». Il cite parmi ces secteurs « les travaux de rénovation dans le bâtiment ». Du coup, « cette perte de recettes est compensée par une compensation du taux normal, à 20,5% ».

 

Le PS pour le blocage des retraites

Le PS pour le blocage des retraites

Pour rééquilibrer le régime général, Christian Eckert n’est « pas hostile » à l’idée d’une désindexation des retraites sur l’inflation. « L’allongement de la durée de la vie a fait que la transmission des richesses se fait plus tardivement entre les générations. On peut ainsi s’interroger sur le statut moyen des retraités par rapport aux jeunes actifs ». Il a poursuivi: « Mis à part quelques cas de retraités très pauvres, le statut social des retraités est plutôt confortable par rapport aux jeunes actifs, qui, même avec des diplômes, débutent dans la vie active avec une difficulté financière importante ». « Je préfère une répartition collective de la richesse plutôt que de voir les grands-parents aider directement leurs enfants et leurs petits-enfants », a-t-il conclu.

Renault : accord pour travailler plus

Renault : accord pour travailler plus

 

Un avant-goût des futurs «accords de maintien dans l’emploi» (anciennement nommés «accords compétitivité-emploi») prévus par le projet de loi présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Les syndicats de Renault ont validé aujourd’hui l’accord négocié plusieurs mois durant avec la direction du groupe automobile afin de restaurer sa compétitivité.  Le syndicat Force ouvrière (FO), qui représente un peu plus de 15% des salariés du constructeur français, a en effet annoncé vouloir signer le texte, aux côtés de la CFE-CGC, qui s’est prononcé pour en février. «Il fallait arrêter l’hémorragie et sortir de la spirale infernale dans laquelle étaient des sites comme Douai, Sandouville et Flins», a expliqué à l’AFP Laurent Smolnik, le délégué central de FO. A elles deux, les deux organisations syndicales représentent plus de 45% des salariés de Renault, soit davantage que les 30% requis pour que l’accord soit validé. la signature devrait avoir lieur le 12 mars prochain, lors du comité central d’entreprise.  La direction du groupe automobile, dont le chiffre d’affaires a chuté de 3,2% en 2012, entend gagner grâce à cet accord 500 millions d’euros par an, soit environ 300 euros par voiture produite en France. Les syndicats comme la direction ont dû lâcher du lest pour aboutir à ce compromis. Renault s’est engagé à assurer un niveau de production minimum de 710.000 véhicules par an jusqu’en 2016, dont 110.000 à l’usine de Flins. Pour ce faire, des véhicules de constructeurs partenaires – Nissan ou Daimler – pourraient être construits en France. La direction s’est aussi engagée à ne pas fermer d’usine dans l’Hexagone et à ne pas recourir à un plan social malgré les 8260 suppressions de postes prévus d’ici 2016. Les métiers de l’ingénierie et du tertiaire devront être préservés.  En échange, les salariés devront travailler plus, tout en acceptant un gel de leur salaire en 2013. Le nombre de jours de congés capitalisables sera plafonné, de même que ceux à prendre dans l’année. En revanche, la clause de mobilité obligatoire que la direction souhaitait introduire a été retoquée. Les déplacements de salariés d’un site Renault à un autre en France ne pourront se faire que sur la base du volontariat.  Un tel accord de compétitivité avait déjà été signé dans d’autres entreprises, par exemple chez PSA, sur son site de Sevelnord, au mois de juillet dernier. Ils préfigurent les accords de maintien dans l’emploi que le gouvernement souhaite encourager. Le projet de loi sur la sécurisation de l’emploi modifie en effet le cadre juridique dans lequel ces accords peuvent être conclus. Il introduit quelques garde-fous: l’accord doit être majoritaire à 50% et sa durée limitée à deux ans. Les salaires inférieurs à 1,2 smic ne peuvent pas être abaissés. En revanche, si le salarié refuse de se conformer aux dispositions de l’accord, il sera licencié motif économique. L’entreprise, de son côté, y gagne une plus grande sécurité juridique.

 

Allongement des retraites

Allongement des retraites

Alors que l’exécutif finalise la feuille de route qui servira de base aux experts pour proposer des scénarios de réforme, le ministre du travail, Michel Sapin, a reconnu ce matin sur France Inter que «l’allongement est une piste».  Par ailleurs, le ministre a confirmé l’objectif d’inverser la courbe du chômage cette année grâce aux actions menées par le gouvernement. Le ministre a ainsi redit qu’il y aura «100.000 emplois d’avenir à la fin de l’année».  A propos de l’accord sur l’emploi présenté aujourd’hui en Conseil des ministres et des «dissidents» du PS, le ministre du travail a affirmé : «Je vais les convaincre, ils vont comprendre». Enfin, Michel Sapin a assuré que «le niveau global des impôts n’augmentera pas».

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

Soubie : « concentrer les prestations sociales sur les plus démunis »

Soubie : « concentrer les prestations sociales sur les plus démunis »

 

« Faut-il avoir les allocations familiales quel que soit le revenu ? C’est une question », a reconnu mercredi sur Europe 1 Raymond Soubie, membre du Conseil économique, social et environnemental et conseiller de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2010. « Ne faut-il pas mieux concentrer les prestations sociales sur les plus démunis ? », demande-t-il, interrogé sur la manière de renflouer le déficit de l’État. « On a pas les moyens financiers de la relance. Pour ça, il faut un accord européen », estime-t-il par ailleurs.

chansons-poèmes de  g.bessay:

« La CGT n’a pas voulu une grande manifestation »

« La CGT n’a pas voulu une grande manifestation »

 

 

 

« Si la CGT, organisation très puissante, avait voulu plus de gens dans la rue, elle l’aurait fait ! Elle n’a pas voulu une grande manifestation », a estimé mercredi sur Europe 1 Raymond Soubie, membre du Conseil économique, social et environnemental et conseiller de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2010, au sujet du bilan mitigé de la manifestation sur l’emploi de mardi. « Je crois que les Français sont fatalistes devant la situation actuelle. Cela peut tourner en éruption sociale, soit en un tournant politique populiste comme c’est le cas en Italie », estime par ailleurs le spécialiste.

L’accord sur la sécurisation de l’emploi, c’est quoi ?

L’accord sur la sécurisation de l’emploi,  c’est quoi ?

La création « de nouveaux droits pour les salariés afin de sécuriser les parcours professionnels« .  Le renforcement de « l’information des salariés sur les perspectives et les choix stratégiques de l’entreprise pour renforcer la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences » La possibilité est donnée « aux entreprises les moyens de s’adapter aux problèmes conjoncturels » avec un recours à l’activité partielle.  Le quatrième point prévoit de « développer l’emploi en adaptant la forme du contrat de travail à l’activité économique de l’entreprise » en expérimentant le contrat de travail intermittent. L’accord vise aussi à « rationnaliser les procédure de contentieux judiciaire » en facilitant par exemple la conciliation prud’homale.  Quatre syndicats, CGT, FO, FSU et Solidaires, mobilisent leurs troupes contre l’adoption du projet de loi transposant l’accord sur l’emploi signé, le 11 janvier dernier, entre le patronat et la CFDT, la CFE-CGC et la CFTC. Les contestataires veulent s’opposer à la « régression sociale » et reprochent à l’accord de faciliter les licenciements et d’accroître la précarité. Mais que va réellement changer la réforme une fois votée au Parlement ? Tous les salariés bénéficieront, au 1er janvier 2016, d’une couverture santé complémentaire financée en partie par leur employeur. Aujourd’hui, 3,5 millions de salariés s’en acquittent seuls. L’accord prévoit ensuite des « droits rechargeables à l’assurance-chômage » afin que les chômeurs conservent une partie de leurs reliquats de droits antérieurs.  Les emplois à temps partiels seront encadrés. « Minimum de 24h par semaine, sauf cas particuliers, lissage possible sur l’année. Majoration du salaire au-delà de la 1ère heure (10% ou 25% selon les cas) ». Un à deux salariés non actionnaires pourront siéger au Conseil d’administration des entreprises de plus de 5.000 salariés en France ou 10.000 dans le monde.  L’accord prévoit aussi une « mobilité volontaire sécurisée ». Avec accord de l’employeur, les salariés (des entreprises de plus de 300 personnes, avec 2 ans d’ancienneté) pourront « découvrir un emploi dans une autre entreprise« , avec l’assurance du retour.  Dès juillet 2013, les entreprises devront s’acquitter d’une surcotisation chômage sur les CDD de « surcroît d’activité » de moins d’un mois (3 points), de 1 à 3 mois (1,5 point) et sur les CDD dits d’usage, dérogatoires (0,5 point).  En échange, elles bénéficieront d’une exonération de charge de 3 à 4 mois (selon la taille de l’entreprise) pour l’embauche d’une personne de moins de 26 ans en CDI, et CDI pour les intérimaires à définir par la branche.En contrepartie de l’engagement de ne pas licencier, une entreprise en difficulté pourra conclure un accord majoritaire pour « ajuster » temps de travail et rémunérations, sans passer par un plan social si elle licencie au moins 10 salariés refusant ces changements.

Des milliers de manifestants dans la rue

Des milliers de manifestants dans la rue

C’est une journée de manifestation un peu particulière qui a lieu mardi. « Frères ennemis » depuis 65 ans, la CGT et Force Ouvrière défilent main dans la main contre l’accord syndicats-patronat sur la flexibilité du travail, qui sera présenté mercredi en conseil des ministres.A Lyon, 2.300 personnes selon la police et 7.000 selon les syndicats ont défilé dans la matinée vers la place Bellecour. A Toulouse, ils étaient entre 1.800 et 5.000 manifestants et au Mans, ils étaient 3.000 personnes. A Paris, le cortège est parti en début d’après-midi de la place du Châtelet vers l’Assemblée nationale. En tête de cortège, les numéros un de la CGT, Bernard Thibault, et de FO Jean-Claude Mailly, défilent pour la première fois côte à côte.

 

« Rémunérations abusives »: un projet de loi en France

« Rémunérations abusives »: un projet de loi en France

Les Suisses ont largement plébiscité dimanche l’initiative limitant les « rémunérations abusives » des patrons des sociétés cotées ou à l’étranger, en les soumettant au vote des actionnaires. Le projet suisse prévoit en outre l’interdiction des parachutes dorés, ces indemnités de départ de patrons ayant souvent défrayé la chronique dans la Confédération mais aussi en Europe et aux États-Unis En France, après le décret plafonnant les rémunérations des patrons d’entreprises publiques cet été, le gouvernement s’était attelé à une réforme de l’encadrement des rémunérations, secondé en cela par la Commission européenne qui a annoncé une directive à venir.  Pour l’instant, « il n’y a pas de texte prêt » mais « des questions qui font l’objet de discussions », assure la même source.  Parmi elles, la réforme phare consisterait à soumettre à l’assemblée générale des actionnaires l’ensemble de la rémunération du ou des dirigeants d’une grande entreprise cotée. Le code des organisations patronales Afep/Medef de gouvernance des entreprises auquel se conforment l’immense majorité d’entre elles prévoit actuellement que les salaires fixes et variables soient décidés par le seul conseil d’administration, lui-même élu par les actionnaires.  A la différence de la Suisse, le gouvernement pourrait décider que cet avis de l’assemblée générale ne soit que consultatif. Mais selon Bruno Fourage, analyste chez Mercer, l’impact sera le même. Quand une assemblée générale « vote contre, il est rarissime que les dirigeants au Conseil passent outre », affirme-t-il à l’AFP.  En France, l’attribution de stock-options, d’actions gratuites, de retraites dites chapeau (supplémentaires, payées par l’entreprise), ou d’indemnités d’arrivée ou de départ sont déjà soumises à l’avis des actionnaires.  Les parachutes dorés, qui ont été dimanche complètement interdits en Suisse, sont également déjà réglementés en France. Le code Afep-Medef les plafonnent à deux ans de rémunération maximum lorsque le chef d’entreprise est contraint à partir. S’il quitte son poste parce que l’herbe est plus verte ailleurs, ils sont interdits.  Autre piste à l’étude au gouvernement, la nomination d’un administrateur indépendant à la tête du comité des rémunérations de l’entreprise.   »Je serais Bercy, je me dirais, +ce qu’ont fait les Suisses, c’est mineur parce que nous, ce qu’on est en train de préparer, c’est plus complet+ », a commenté Bruno Fourage.  Le gouvernement réfléchit enfin sur la question des retraites chapeau, qui ne bénéficient pas qu’aux dirigeants mais à un ensemble d’exécutifs, et envisagent de les plafonner. A l’heure actuelle, la seule contrainte est que leur bénéficiaire puisse témoigner d’une ancienneté suffisante dans l’entreprise.  Idéalement, reconnaît-on, le gouvernement souhaiterait « avoir une démarche volontaire des entreprises, éventuellement sanctuarisée ensuite dans un texte législatif ». Mais « il faut voir si c’est faisable et compatible avec la volonté d’avancer relativement vite ».  Pas sûr en effet que l’AFEP et le Medef soient prêts à revoir leur code s’ils n’y sont pas contraints. D’autant plus que la campagne pour la présidence de la principale organisation patronale française est ouverte et la question des rémunérations sensible.

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

Hollande : « 1 chômeur sur 2 en formation »

Hollande : « 1 chômeur sur 2 en formation »

 

Enfin une mesure utile, la formation des chômeurs ; ce que propose Hollande en réformant la formation permanente véritable fromage de plus de 30 milliards et « qui ne profitent pas à ceux qui en ont le plus besoin » ( d’après la Cour des comptes).François Hollande : « Il n’y a pas de préoccupation plus urgente, il n’y a pas de cause plus importante pour la cohésion nationale, il n’y a pas d’exigence plus forte pour le gouvernement que la lutte contre le chômage », a-t-il déclaré, avec « l’objectif » de la réforme de la formation professionnelle, qui devrait permettre « qu’un chômeur sur deux se voit proposer une formation dans un délai de deux mois » après la perte de son emploi. Le chef de l’Etat a réaffirmé son objectif, jugé inatteignable par nombre d’observateurs et d’élus, d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année. « L’urgence, c’est de mobiliser tous les moyens, je dis bien  tous les moyens, pour créer des emplois et l’objectif que je me suis fixé c’est d’inverser la courbe du chômage d’ici la fin de l’année », a-t-il déclaré.  « Oui, c’est difficile, mais si c’était simple ce ne serait pas un objectif, ce serait un vœu, un sentiment, une impression, une parole. Non, ce doit être une volonté », a poursuivi François Hollande. « Avec le gouvernement j’entends bien que cet objectif soit tenu pour la fin de l’année ». Le président a dit compter pour cela sur un regain de croissance, une « politique cohérente de l’emploi » et demandé de réformer « courageusement un certain nombre de mécanismes dont celui de la formation professionnelle ». François Hollande a également cité les contrats d’avenir et les contrats de génération pour parvenir à cet objectif. Le chef de l’Etat a relevé qu’actuellement « un chômeur sur quatre pouvait avoir une formation dans un délai de deux mois », en soulignant aussi qu’ « aujourd’hui, un chômeur sur quatre peut passer quinze mois à Pôle d’emploi sans se voir offrir une formation ».

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

 

«Des quotas obligatoires de jeunes en alternance »

«Des quotas obligatoires de jeunes en alternance »

 

 

Pour le ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage Thierry Repentin ce mardi matin sur RMC, le système de formation actuellement proposé n’est pas suffisant. Afin de mieux former les jeunes, le ministre a donc annoncé « des quotas obligatoires de jeunes en alternance » dans les entreprises, une mesure qui concernera « y compris les collectivités locales ». Par ailleurs, « actuellement, un chômeur sur quatre intègre une formation sous deux mois, regrette le ministre. Le président veut que ce soit un chômeur sur deux. On va s’assurer que vous intégriez la formation sous les deux mois », dit-il, précisant que « Vous n’êtes pas obligés d’accepter la formation ». En 2011, il y avait « 6 000 chômeurs en formation ». Et le coût est impressionnant : « 32 milliards d’euros dépensés pour la formation des salariés comme des chômeurs », précise le ministre. Pour augmenter la capacité de formation et pouvoir atteindre les objectifs fixés par le président, Thierry Repentin annonce donc que « le dispositif sera financé avec l’argent de Pôle Emploi soit 1,8 milliards d’euros par an, et par les régions ». De plus, « on se rend compte que la taxe d’apprentissage n’est pas toujours bien utilisée, 60% va à l’apprentissage et 40% de la taxe est affectée à des grandes écoles qui n’en n’ont pas besoin », estime le ministre.

 

chansons-poèmes de  g.bessay:

 

1...451452453454455...463



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol