Archive pour la Catégorie 'social'

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Auchan: Un train de licenciements pourrait en cacher un autre

Auchan: Un train de licenciements pourrait en cacher un autre 

Officiellement l’entreprise a déclaré vouloir supprimer environ 2500 emplois mais il se pourrait bien que cette décision cache un second train de suppressions de postes Surtout après la reprise de magasins Casino par un groupe Auchan déjà fragile. Le groupe compte aujourd’hui 53.000 salariés en France.

Après une perte nette de 379 millions d’euros l’année dernière, la holding Elo – maison mère d’Auchan – a encore perdu un milliard d’euros sur les six premiers mois de 2024.

Avec 9% de part de marché en France, loin derrière E.Leclerc (24%), Carrefour (21,5%), Les Mousquetaires/Intermarché (17,5%) et Coopérative U (12%), Auchan peine plus que ses concurrents à obtenir des prix compétitifs de ses fournisseurs. Ce qui engendre un cercle vicieux, en éloignant encore plus les consommateurs, pour qui le prix est devenu le premier critère d’achat.

La réduction des coûts risque de ne pas suffire, notamment si l’on considère qu’Auchan vient de reprendre 98 points de vente à Casino dans des régions où il estimait être trop peu présent, dont 5 hypermarchés de plus de 9.000 mètres carrés et 21 hypermarchés de taille inférieure.

Certains, très peu rentables au moment de la cession, ont de fortes chances de devenir, au moins à court terme, des sources de pertes additionnelles.

Ferroviaire: Grève le 21 novembre suite à la liquidation de fret SNCF

Ferroviaire:  Grève le 21 novembre suite à la liquidation de fret SNCF

 
Bruxelles a imposé à la SNCF de transférer au privé la quasi-totalité des trains complets de marchandises. Une décision économiquement et écologiquement incompréhensible et contradictoire. Se pose aussi la question de l’avenir social de la nouvelle société dont les activités marchandises seront réduites comme peau de chagrin. Un aspect que le pouvoir avait oublié de traiter alors que fret SNCF doit disparaître au 1er janvier. De quoi déclencher la colère de syndicats qui ont décidé une première grève Le 21 novembre qui pourrait être suivie en décembre de grèves reconductibles. t reconductible en décembre.

Auchan : 2 300 postes supprimés

Auchan : 2 300 postes supprimés

 

Du fait de graves difficultés financières, Auchan pourrait supprimer 2300 postes.

Chez Auchan France. Après les déboires du groupe Casino, c’est au tour du cinquième distributeur tricolore d’être secoué de toutes parts. La direction de l’enseigne phare de la galaxie Mulliez (Leroy-Merlin, Decathlon, Boulanger ou encore Kiabi) a convoqué les représentants de salariés ce mardi et devrait leur présenter un plan social d’ampleur. Ce plan s’ajoute au projet de réduction des surfaces de vente de ses hypermarchés pour réduire la voilure. Ces très grandes surfaces, qui ont fait le succès d’Auchan dans les années 1960 et 1970, n’ont plus le vent en poupe. Elles constituent aujourd’hui le talon d’Achille de l’enseigne.
Auchan craque et met en vente sa filiale en Russie
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C’est l’épreuve du feu pour le nouveau directeur général d’Auchan Retail, Guillaume Darrasse, qui savait que sa mission serait difficile en arrivant en avril dernier. Le groupe ne peut plus fermer les yeux sur ses difficultés financières. Au premier semestre, Elo, la maison mère du groupe a affiché une perte nette de près de 1 milliard d’euros principalement à cause d’Auchan France, dont le chiffre d’affaires a fortement reculé de 4,7 % et dont l’Ebitda a baissé de 115 millions d’euros. La situation n’est plus tenable dans un secteur où la concurrence fait rage, avec des indépendants (Leclerc en tête de liste) qui tirent leur épingle du jeu depuis la crise inflationniste.

Augmentation du délai de carence des fonctionnaires : les Français

Augmentation du délai de carence des fonctionnaires : les Français 

Selon un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro, 61 % des Français sont favorables au passage « d’un à trois jours de carence pour les fonctionnaires » ainsi qu’à « réduire les exonérations de cotisations sur les bas salaires ».

 

La menace de grippe aviaire chez les animaux

La menace de grippe aviaire chez les animaux

La menace de la grippe mortelle (H5N1) dans le milieu aviaire se diffuse désormais dans d’autres catégories d’animaux notamment le bétail. En particulier les bovins mais aussi les porcs. Un porc a été infecté par le virus de la grippe aviaire dans l’État de l’Oregon (nord ouest), une première aux États-Unis, ont indiqué mercredi 30 octobre les autorités. 

Cette annonce intervient alors que les États-Unis sont confrontés à une propagation inédite du virus dans les troupeaux de vaches. Les experts s’inquiètent du nombre croissant de mammifères infectés par la maladie. Ils craignent qu’une forte circulation ne facilite une mutation du virus qui lui permettrait de passer d’un humain à un autre. Le séquençage génomique du virus provenant des volailles infectées n’a révélé «aucun changement du virus» qui laisserait penser qu’il est devenu «davantage transmissible entre humains», selon le communiqué de l’USDA.

 

Certains virus influenza aviaires ou porcins peuvent infecter l’Homme, et des cas sporadiques sont régulièrement détectés. Le risque de transmission à l’homme des virus influenza aviaires à potentiel zoonotique qui circulent actuellement est faible.

« Territoires zéro chômeur »: Du positif

  »Territoires zéro chômeur »: Du positif

 

Même si le titre est un peu ronflant au regard des réalités, l’action territoire zéro chômeurs de longue durée semble présenter des avantages. Il permet à ceux qui sont très éloignés de l’emploi et parfois âgés de reprendre contact avec l’environnement économique, social et culturel du travail. Reste la question du soutien financier et aussi la collaboration de toutes les institutions publiques par exemple pour l’entretien de bâtiment et de l’environnement.

 

C’est l’un des rares dispositifs de soutien à l’emploi qui devrait résister au couperet du budget 2025. Alors que le gouvernement prévoit la suppression des emplois francs dans les quartiers prioritaires et un sévère rabot aux aides à l’apprentissage, le dispositif Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) conserve le soutien de l’Etat.

Prolongée en 2021 pour une deuxième phase de cinq ans, l’expérimentation vise à résorber le chômage de longue durée sur des territoires volontaires. Pour ce faire, elle propose aux personnes privées durablement d’emploi des embauches en CDI au sein d’Entreprises à But d’Emploi (EBE). Déployée depuis 2016, la démarche a embarqué 75 territoires. Une vingtaine est en cours d’instruction.

Le rapport final d’évaluation est prévu pour l’été 2025. Une note d’étape publiée par France Stratégie souligne d’ores et déjà les effets du dispositif sur les 57 premiers territoires.

Les salariés embauchés dans les EBE sont souvent âgés (41% ont plus de 50 ans). 60% n’ont pas le baccalauréat. L’expérimentation leur permet un meilleur retour à l’emploi.

 

Si le bilan humain est très positif, qu’en est-il du bilan économique ? « Sans le financement de l’État qui représente 70% de notre budget, ce projet ne pourrait pas exister », admet -on. Du fait de l’obligation de proposer des activités non concurrentielles pour les entreprises locales et d’embaucher toute personne éligible et motivée quelles que soient ses compétences, l’EBE ne joue pas avec les mêmes règles que les autres entreprises.

Autre point, « à cause de la hausse des charges qui concerne toutes nos dépenses, nous devrions être un peu déficitaires en 2024 et pour éviter cela, il aurait fallu développer nos activités mais la règle de non-concurrence restreint nos possibilités ».

Première commune du Centre-Val-de-Loire labellisée, Bléré, située près du château de Chenonceau, affiche un optimisme raisonné (63 salariés embauchés par l’EBE La Boîte d’à côté). Pour atteindre le plein-emploi, il faudra que davantage de sociétés, de collectivités et de particuliers aient recours aux services de l’EBE.

 

Fonctionnaires locaux : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

Fonctionnaires locaux  : jusqu’à un mois de jours de maladie dans les villes de plus de 100 000 habitants

 

Le nombre d’arrêts maladie des fonctionnaires locaux est proportionnelle à la taille de l’institution locale. Ainsi dans les villes de plus de 100 000 habitants, on  peut compter jusqu’à 30jours  de maladie pour les fonctionnaires sur une année. Un chiffre qui par ailleurs difficilement compréhensible puisqu’il dépasse de loin les absences hors congés du privé.

Selon les chiffres de l’Insee figurant dans le rapport de l’inspection générale des finances, en 2022, le nombre moyen de jours d’absence hors congés était effectivement plus élevé dans la fonction publique que dans le privé: 19,2 contre 16,1, soit trois jours de plus.

Depuis le Covid, dans le privé, on est passé de 8,4 à 11,7 jours, soit une augmentation de 39%. Dans la fonction publique, l’ampleur de cette envolée est loin d’être uniforme. Chez les enseignants, le nombre de jours d’arrêts pour raison de santé était en 2022 identique à celui des salariés du privé (11,7) alors qu’en 2019, l’Education nationale gérait plus facilement les absences, avec une moyenne de 5,5 jours.

Les données de l’Insee montrent également une très forte augmentation du nombre de jours d’absence pour raison de santé dans les hôpitaux publics (+74% avec 18,1 jours en moyenne) et dans les collectivités territoriales (+53%, 17,1 jours), ce qui représente 6 à 7 jours de plus d’arrêts par rapport à 2019. Pour la fonction publique hospitalière, cela peut se comprendre, mais pour les fonctionnaires territoriaux, cela pose davantage question.

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

Jour de carence des fonctionnaires : trois jours comme dans le privé

 

Le ministre de la Fonction publique  GUILLAUME KASBARIAN  annonce un grand plan de lutte contre l’absentéisme des fonctionnaires.

 » J’ai hérité d’un ministère qui porte une dynamique pour tous les agents publics – à qui je veux redire mon respect pour leur travail et leur engagement courageux auprès des Français. Mes priorités sont multiples et concernent la valorisation, la rémunération, le logement, les conditions de travail des fonctionnaires. Mais aussi la simplification – dont j’ai hérité dans l’intitulé de mon ministère -, à la fois pour les usagers et, je le dis avec force, pour les agents eux-mêmes, qui souffrent de l’excès de bureaucratisation. »

Les arrêts maladie des fonctionnaires sont aussi  dans le viseur de Bercy.

 

Moral des ménages : recul

Moral des ménages : recul

Compte tenu de la crise politique et du tassement de la croissance, la confiance des ménages français se replie légèrement au mois d’octobre, indique l’Insee dans un communiqué vendredi. L’indicateur s’est établi à 94, en baisse d’un point par rapport à septembre, sous sa moyenne de longue période de 100, précise l’Institut national de la statistique.

 

La situation financière personnelle des ménages demeure ce mois-ci quasi inchangée et «la proportion des ménages considérant qu’il est opportun, dans la situation économique actuelle, de faire des achats importants est stable», indique l’Insee dans son communiqué.

Le solde d’opinion des ménages relatif à leur future situation financière diminue d’un point et atteint sa moyenne de longue période, calculée entre 1987 et 2023.

Les ménages sont également pessimistes sur leur niveau de vie futur. Le solde d’opinion relatif au niveau de vie futur perd trois points (-41). Un niveau bien en dessous de la moyenne de longue période. Concernant l’inflation, la part des ménages qui considèrent que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois rebondit mais reste bien au-dessous de sa moyenne de longue période. Enfin, sur le chômage, les craintes augmentent nettement de 5 points pour atteindre 31, mais demeure cependant un peu au-dessous de sa moyenne de longue période. Ces opinions ont été récoltées par téléphone auprès d’environ 2.000 ménages, du 26 septembre au 19 octobre.

Chômage : Légère hausse au troisième trimestre 2024

Chômage : Légère hausse  au troisième trimestre 2024

 

Quasi stabilisation du chômage au troisième trimestre mais perspective plus sombre pour le quatrième.

 

Le nombre de chômeurs inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) est resté quasi stable (+0,2%) au troisième trimestre en France (hors Mayotte), soit 5200 inscrits en plus, à 3,021 millions, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emplois s’établit à 5,4 millions. Il augmente de 0,2% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 0,8% sur un an, selon la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

La fin de l’année et surtout de l’année 2025 devrait être nettement moins favorable pour le chômage en tenant compte de l’affaiblissement de la croissance.

 

Pouvoir d’achat : baisse en 2023, selon l’Insee

Pouvoir d’achat : baisse  en 2023, selon l’Insee

Le pouvoir d’achat des salariés a diminué en 2023, même si c’est dans une moindre mesure pour les bas salaires, selon une étude de l’Insee publiée ce mercredi, alors que les négociations annuelles obligatoires (NAO) se tiennent dans nombre d’entreprises.

« En 2023, un salarié du secteur privé gagne en moyenne 2.735 euros nets par mois en équivalent temps plein (EQTP) », souligne l’Insee dans sa note. Un salaire qui « a augmenté de 4% pour le net », précise l’institut.

Mais avec une inflation « encore forte » (+4,9 % en 2023, après +5,2 % en 2022), et des primes qui ont « légèrement reculé », « le salaire net moyen a diminué de 0,8 % en euros constants, après -1% en 2022 », selon l’Insee. De sorte que concrètement, le pouvoir d’achat du salaire net moyen en 2023 est à son niveau de 2019.

Par ailleurs l’Insee indique que « la moitié des salariés du secteur privé perçoivent moins de 2.183 euros nets par mois » pour un temps complet, avec une disparité telle qu’« un salarié sur dix gagne moins de 1.512 euros, un sur dix perçoit plus de 4.302 euros » et « un salarié sur cent gagne plus de 10.222 euros nets, soit près de 7,4 fois le Smic ».

 

 

 

Paris sportifs : un impôt sur les pauvres

Paris sportifs : un impôt sur les pauvres 

 

Pour financer l’élan sportif, né du succès des Jeux olympiques et de l’Euro de football, Fatiha Keloua Hachi et Stéphane Troussel, élus socialistes de Seine-Saint-Denis, proposent, dans une tribune au « Monde », que l’Etat régule mieux les paris sportifs et les annonceurs autorisés.

 

Alors que le budget du sport est menacé par des coupes sévères, une question cruciale se pose : comment financer durablement la politique sportive, notamment après l’élan suscité par les Jeux olympiques et paralympiques ? Une piste de financement mérite d’être sérieusement étudiée dans le cadre du prochain projet de loi de finances : et si les paris sportifs, qui génèrent des profits massifs, contribuaient davantage à soutenir le sport lui-même, au lieu de remplir uniquement les poches des bookmakers ?L’été 2024 aura été d’une exceptionnelle densité sportive : entre l’Euro de football 2024 et les Jeux olympiques et paralympiques, nous avons été copieusement servis en émotions fortes et collectives. C’est là que réside toute la beauté du sport : produire des moments de ferveur populaire qui rassemblent et créent du commun par-delà les clivages de nos sociétés.Malheureusement, force est de constater que ces émotions sont exploitées sans vergogne par les opérateurs de paris sportifs en ligne. Depuis la libéralisation du marché, en 2010, ils rivalisent d’ingéniosité publicitaire, promettant de nous faire « vivre le sport plus fort », que « le plus important, c’est de gagner » de l’argent, allant même jusqu’à sous-entendre que les paris peuvent contribuer à la réussite sociale.

Si l’Autorité nationale des jeux (ANJ), chargée de réguler, bon an mal an, le secteur, a tenté récemment de faire le ménage parmi les slogans les plus honteux (notamment le tristement célèbre « Tout pour la daronne »), force est de constater que cela ne freine pas l’augmentation des mises, qui poursuivent une croissance exponentielle.

Les petites retraites protégées du gel des pensions

Les petites retraites protégées du gel des pensions

Initialement le projet de budget prévoyait prévoyait le report de six mois, du 1er janvier au 1er juillet 2025, de l’indexation des retraites sur l’inflation. Si la mesure permet, selon les calculs, de trouver 4 milliards d’euros sur les 60 milliards d’euros de coupes envisagées, elle est décriée par les oppositions qui dénoncent une perte de pouvoir d’achat pour les Français concernés.

Pour éviter toute grogne sociale, le ministre du Budget et des comptes publics a mis de l’eau dans son vin. Invité du «20 heures» de France 2, Laurent Saint-Martin entend «protéger les petites retraites». Outre la revalorisation déjà annoncée du minimum vieillesse, le macroniste s’est montré «favorable» à «un seuil», un «niveau de retraite» qui «puisse être protégé» de la «perte» de l’indexation et de la revalorisation sur la période précédemment évoquée.

Accroissement des inégalités de patrimoine

Accroissement des inégalités de patrimoine

L’Insee rappelle que le patrimoine dans l’Hexagone est fortement concentré. Les 50% les mieux dotés possèdent 92% du patrimoine brut et les 50% les moins bien lotis en détiennent seulement 8%.
Le montant moyen transmis est proche de 100.000 euros . La moitié des patrimoines transmis ne dépasse pas 50.000 euros, mais 10 % d’entre eux excèdent 550.000 euros. L’ héritage moyen pour les conjoints est d’environ 26.000 euros , contre près de 34.000 euros pour les enfants.

Au cours de leur vie, 50% des Français auront hérité de moins de 70.000 de patrimoine, alors que 10% des Français hériteront de plus de 500.000 .

« Les 10% les moins bien dotés possèdent surtout du patrimoine résiduel. Au milieu de la distribution, ce sont surtout les résidences principales. Chez les 10% les plus riches, ce sont les biens professionnels » d’après l’INSEE. .

 

L’Insee a brossé un tableau des inégalités de patrimoine en France sur les 20 dernières années. Entre 1998 et 2021, le patrimoine brut moyen détenu par les ménages vivant en France métropolitaine a été multiplié par 2,5 en euros courants. Sur cette période, les écarts entre les riches et les plus modestes ont bondi : le patrimoine brut moyen des 10% des ménages les moins dotés en patrimoine a baissé en moyenne de 2 % par an. A l’inverse, celui des 10% des ménages les mieux dotés augmentait de 4%.

En 20 ans,« les inégalités de patrimoine se sont accrues en lien avec la hausse des prix de l’immobilier. Les ménages les mieux dotés ont bénéficié de cette hausse. Cela a contribué à creuser les disparités », complète l’économiste.

Compte tenu du boom de la valeur du patrimoine ces deux dernières décennies (multipliée par trois), cette conjoncture a principalement profité aux ménages propriétaires les mieux dotés, mais pas aux Français qui n’ont pas ou très peu de patrimoine.

Un des facteurs qui explique le creusement des inégalités de patrimoine est l’héritage. Dans l’Hexagone, 30% des personnes ont hérité tout au long de la vie. Chez les 10% les plus pauvres, seuls 14% ont pu bénéficier d’un héritage contre 44% des 10% les plus aisés. En prenant les deux catégories les plus éloignées (1% les plus pauvres et 1% les plus riches), cet écart serait encore plus abyssal.

Stellantis : Un plan général de restructuration à prévoir

 Stellantis : Un plan général de restructuration à prévoir

Devant la baisse de production et de résultats financiers,  Stellantis  sera bientôt dotée d’un nouveau patron. Ce dernier sera sans doute contraint de prévoir un plan général de restructuration qui se traduira évidemment par des suppressions d’emplois.

 

Les usines françaises du groupe automobile auront toutes mi-novembre un plan de production à trois ans, a indiqué jeudi à l’AFP le directeur des ressources humaines de Stellantis, Xavier Chéreau. L’inquiétude règne dans certains ateliers alors que les ventes d’automobiles patinent et que les périodes de chômage partiel se prolongent. «Je donnerai à la mi-novembre la visibilité pour chaque site à trois ans», a indiqué M. Chéreau en marge du Mondial de l’automobile, devant lequel manifestaient des salariés jeudi. Le sort de Poissy (Yvelines), la dernière grande usine de Stellantis en Île-de-France, qui assemble les SUV Opel Mokka et DS3 Crossback, sera évoqué.

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