Archive pour la Catégorie 'social'

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La CGT contre le travail même volontaire du 1er mai

La CGT contre le travail même volontaire du 1er mai

La question se pose de savoir si les français pourront acheter du pain ou du muguet le 1er mai Des sénateurs centristes, qui ont déposé une proposition de loi sur le sujet, la réponse est oui. La CGT, qui défend bec et ongles ce jour férié, s’y refuse. «Pas question !, a martelé Sophie Binet, la secrétaire générale cégétiste sur LCI (voir ci-dessous). Il y a 364 autres jours pour ouvrir. Le 1er mai, les patrons peuvent travailler s’ils le souhaitent, mais, pour les travailleurs, c’est férié et chômé. C’est un conquis de la lutte».

Sondage grève SNCF : 65% des Français pour l’interdiction des grèves en mai

Sondage grève SNCF : 65% des Français pour l’interdiction des grèves en mai

65% des français favorables à l’interdiction des grèves durant les ponts de mai, selon un sondage CSA . Le jeudi 8 mai sera en effet férié et, en posant leur vendredi, les Français pourront disposer d’un «week-end» de quatre jours. Or les syndicats gauchistes ont déposé des préavis de grève pour ces périodes.

Ce sont les seniors qui sont les plus farouchement opposés à cette grève. Les plus de 65 ans sont 71% sont favorables à son interdiction pendant les ponts de mai contre seulement 58% pour les moins de 35 ans. Les écarts sont en revanche moins prononcés entre les femmes (67%) et les hommes (62%) et entre les actifs (63%) et les inactifs (67%).

Retraite: progressive à partir de 60 ans

Retraite: progressive à partir de 60 ans

Accessible à partir de 60 ans, ce dispositif permet au salarié de travailler à temps partiel tout en continuant à cotiser à taux plein pour sa retraite.

Le gouvernement prépare le décret abaissant le droit à la retraite progressive à 60 ans contre 62 actuellement, conformément à l’accord signé à l’automne par trois partenaires sociaux, avec une entrée en vigueur dès le 1er septembre, a-t-on appris vendredi auprès de la CFDT. À l’automne, le Medef, côté patronal, la CFDT et la CFTC, côté syndicats, avaient signé plusieurs accords dont l’un portait sur l’emploi des seniors, qui prévoyait notamment de favoriser les retraites progressives, peu répandues.

Après avoir dressé une nouvelle feuille de route, abordé la pénibilité et l’usure professionnelle, notamment, les organisations patronales et syndicales ont poursuivi jeudi leur travail pour amender la réforme controversée des retraites de 2023 en évoquant la possibilité d’introduire une dose de capitalisation dans le système. Ils sont censés conclure leurs travaux avant le 28 mai, date de leur dernière réunion.

SNCF : encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

SNCF : encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

La course aux actions les plus irresponsables est engagée entre d’une part Sud rail et la CGT. Ainsi des grève ont été décidées pour le pont du 8 mai sur le thème des salaires et des conditions de travail. De quoi les considérer encore un peu plus une entreprise qui se ratatine sous les coups de boutoir des syndicats gauchistes de plus en plus irresponsables. Des actions qui finalement finiront par tuer la SNCF, sans parler de la mort du statut et de la montée de la concurrence. Curieux bilan pour des syndicats supposés défendre des intérêts des salariés et de l’entreprise publique. La CGT-Cheminots emboîte ainsi le pas à Sud-Rail, qui appelait déjà les contrôleurs à faire grève le mercredi 7 mai et les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai.

Emploi: vers un déclassement des jeunes diplômés

Emploi: vers un déclassement des jeunes diplômés

D’après une note récente du Conseil d’analyse économique (CAE), Les jeunes Français diplômés ont davantage de difficultés à s’insérer dans l’emploi par rapport aux autres pays européens. En cause sans doute une certaine baisse du niveau des diplômes et une inadaptation de la formation initiale aux réalités des entreprises.

Dans une note récente, le Conseil d’analyse économique (CAE) relevait que « les jeunes Français mettent beaucoup plus de temps à rentrer sur le marché du travail à la sortie de leurs études que leurs homologues allemands et britanniques », ajoutant que le problème majeur de l’emploi des jeunes est « bien l’insertion sur le marché du travail ».

Hélène Garner, directrice des données et des études de l’Apec, relève auprès de l’AFP que la note du CAE montre que même pour les plus diplômés, l’insertion sur le marché du travail en France prend un à deux ans de plus que chez nos voisins européens. Et « plus de la moitié des jeunes sont sur des contrats précaires » (CDD, stages, alternance, intérim…), constate l’économiste.

Hélène Garner constate que les nombreuses politiques publiques en faveur des jeunes menées depuis plus de 40 ans « n’ont pas été suffisantes » et plaide pour une approche « plus globale » qui prenne en compte les « enjeux de logements, de mobilité, de santé, d’illectronisme… ». Avec le retournement en cours du marché du travail, les jeunes, plus souvent en contrats courts (CDD, intérim), sont les premiers touchés.

Le risque, « c’est une forme de déclassement des diplômés » qui vont s’insérer mais sur des emplois de non-cadre, explique Hélène Garner. Cela crée un « effet d’éviction » pour les moins diplômés et un « effet cicatrice » pour les jeunes diplômés, leur niveau d’entrée pouvant avoir un impact sur le reste de leur carrière.

L’abattement fiscal des retraités en cause

L’abattement fiscal des retraités en cause

Petit à petit le gouvernement laisse pénétrer l’idée que les retraités devront subir une perte de pouvoir d’achat pour contribuer au rééquilibrage des finances publiques. Ce qu’a encore affirmé la ministre chargé des comptes publics Amélie de Montchalin: «on ne peut pas indéfiniment mettre à contribution les actifs pour financer les nouvelles dépenses sociales liées au vieillissement» et que «ce n’est pas votre âge qui doit définir votre contribution mais aussi les moyens dont vous disposez.»

Si cet abattement était supprimé, certains retraités verraient leur impôt sur le revenu augmenter. L’Unsa Retraités estime ainsi que la suppression de cet abattement «augmenterait la contribution fiscale de 8,4 millions de retraités, soit la moitié de l’ensemble des retraités et, dans cette moitié, tous ne sont pas riches».

Comment lutter contre l’incompétence managériale

Comment lutter contre l’incompétence managériale

Devoir travailler pour (ou être dirigé par) des incompétents, c’est le cauchemar de nombreux salariés ! Ça n’arrive pas qu’aux autres. Et quand cette incompétence se propage dans toute l’organisation, on bascule dans la kakistocratie. S’il n’existe pas de solution magique pour en sortir, des actions concrètes sont possibles pour la prévenir ou en limiter les effets. La kakistocratie au travail ? C’est la direction par des incompétents ! Et si toutes les organisations ne sont pas des kakistocraties (heureusement !), la kakistocratie se retrouve dans tous les secteurs d’activités. Spontanément, elle est souvent associée aux grosses structures, à l’administration, au secteur public. En réalité, la taille ne joue aucun rôle et on retrouve aussi des personnes incompétentes à la tête de PME, d’ETI et même de start-up. C’est dire que tout le monde peut être, un jour ou l’autre, concerné. Or la kakistocratie nous interpelle vivement, car elle constitue l’inverse exact de ce qui nous est enseigné dès le plus jeune âge, cette idée selon laquelle « il faut être compétent pour réussir » !

par Isabelle Barth
Secrétaire général, The Conversation France, Université de Strasbourg dans The Conversation

Mon enquête sur le sujet montre que cette situation produit de nombreux effets, tous négatifs. Parmi ceux cités, citons la perte de performance, la dégradation de l’image de l’entreprise, l’absentéisme, un climat délétère, voire de la souffrance au travail…

Or, voir des incompétents recrutés, puis obtenir des promotions, pallier l’incompétence de son manager au prix de son temps et de son énergie, comprendre qu’un dirigeant notoirement incompétent restera en poste pour de nombreuses années, constituent des pertes de repères et produisent de la souffrance. Comment sortir de cette situation ?

Face à une kakistocratie, de nombreuses personnes adoptent le comportement qui leur semble le plus adapté de leur point de vue : le désengagement. Cela peut prendre différentes formes, allant de la démission à l’absence. Sans oublier le « quiet quitting » qui consiste à faire le minimum demandé. Certains individus vont plus loin, jusqu’à dénoncer la situation, mais être un lanceur d’alerte est loin d’être simple ! D’autres encore adoptent la posture consistant à affronter la question de l’incompétence. Comment ?

Il faut tout d’abord distinguer l’incompétence métier de l’incompétence managériale. La première concerne les hard skills. Si elle est bien repérée, une formation ad hoc permet d’y remédier assez rapidement en général. L’incompétence managériale est plus complexe à gérer. D’abord, parce qu’elle est moins facile à objectiver et souvent diffuse dans l’organisation. En outre, ce type d’incompétence concerne… les dirigeants, ce qui rend plus difficile sa remise en cause. Pourtant, des actions concrètes et mobilisables pour éviter la propagation de ces insuffisances professionnelles sont possibles.

Commençons par les méthodes les plus évidentes pour éviter que l’incompétence prenne sa place dans l’organisation et se développe au point de devenir une kakistocratie, et ce, dès le recrutement. Les concours qui confondent bagage de connaissances et passeport de compétences doivent être proscrits à tout prix. On le sait, une tête peut être bien remplie et bien faite, mais complètement à côté des attentes inhérentes au poste.

De même, il ne faut pas confondre les compétences d’expertise et de management. Pas plus que le meilleur joueur de football ne fait, le plus souvent, un bon entraîneur, le meilleur vendeur ne sera pas mécaniquement un bon chef des ventes. Ni le meilleur ouvrier un bon chef d’atelier… Éviter ce biais assez courant suppose de ne pas faire du management la seule voie de promotion. Car cette attitude amène des personnes à accepter un poste de manager pour des raisons aussi mauvaises que compréhensibles (l’augmentation de salaire, les avantages, la capacité à prendre des décisions, le pouvoir de faire…).

La lutte contre toutes les formes de clanisme a aussi un rôle central à jouer, au moment du recrutement ou d’une promotion. Le critère pour l’un ou l’autre doit être les compétences du candidat, et non un lien familial, ou une proximité de formation – un candidat n’est pas bon parce qu’il a fait les mêmes études. Le fameux syndrome du « fils du patron » et toutes les formes de corporatisme doivent être combattus avec une volonté affirmée.

La lutte contre l’incompétence passe aussi par des actions de formation, à commencer par l’évaluation de la vraie compétence. Trop souvent apparences et compétences sont confondues, attribuant des qualités et un potentiel à des personnes sûres d’elles et sachant se mettre en avant. Prendre conscience de ces biais cognitifs pour mieux les combattre est une nécessité.

De même, une formation au management responsable a un rôle majeur. Dans cette optique, un salarié compétent apte à progresser dans l’entreprise ne doit pas être appréhendé comme un futur concurrent, auquel il convient de barrer la route. Au contraire, un bon manager sait faire grandir ses équipes et accepter que certains deviennent meilleurs que lui !

Par ailleurs, l’action contre la kakistocratie ne peut pas faire l’économie d’une réflexion sur l’organisation et sur les usages. Quatre voies principales sont à privilégier.

Mieux vaut privilégier les compétences internes que de recourir à des consultants externes. Chaque fois qu’une entreprise fait appel à des expertises extérieures (qui peuvent avoir leur utilité), elle envoie aussi un signal négatif à ses équipes qui ne chercheront plus à monter en compétences.

Une seconde voie à privilégier consiste à ralentir sur les changements d’organisation, la mobilité des personnes. Trop fréquentes, ces réorganisations permanentes ou presque font perdre toute possibilité de capitaliser sur ses compétences. La compétence a toujours un « coût d’entrée » et le retour sur investissement de cette acquisition n’est jamais instantané.

Il importe aussi de donner des marges de manœuvre aux personnes, sans les contraindre à suivre des scripts et des procédures rigides. Les premiers et les seconds ont pour effet de faire perdre toute initiative.

Enfin, être vigilant sur les routines qui s’installent et qui sont le nid des « compétences spécialisées » est essentiel. Il faut avoir en tête qu’il existe un moment critique dans le parcours des individus. Le moment où la remise en cause d’un diagnostic ou d’une marche à suivre n’est plus possible, car le salarié est persuadé de son hypercompétence, est critique.

Faire de l’incompétence un atout ! Un oxymore ? Non, mais il faut accepter de passer par plusieurs étapes. Ainsi, l’incompétence est à la fois une obsession managériale et un impensé. L’incompétence n’est vue que comme le contraire de la compétence. Dans la réalité, les choses sont plus complexes : la compétence et l’incompétence sont indéniablement liées.

Il faut rappeler quelques définitions. L’incompétence (comme la compétence) n’existe qu’en « action » et elle se définit par l’adéquation avec un poste, une fonction, une mission à un moment donné dans un contexte donné. On peut être un manager évalué très compétent dans une entreprise et ne plus l’être dans une autre.

On n’est jamais compétent ou incompétent « en soi ». Ce point est très important : trop souvent, l’incompétence dans un poste débouche sur un diagnostic d’incompétence d’une personne en général.

Nous sommes tous des incompétents

Accepter (en commençant par soi) qu’on soit tous incompétents en quelque chose ou pour quelqu’un. Ce qui amène à :

avoir une posture d’apprentissage permanent, aussi bien pour les hard skills que pour les soft skills ;

accepter de se faire aider, aller vers les autres (et pas seulement les sachants) et sortir de son silo professionnel pour apprendre ;

voir dans ses collaborateurs (et éventuellement son manager) un potentiel qui peut évoluer ;

accepter les erreurs et les voir comme des occasions d’apprendre (à condition qu’elles ne se répètent pas à l’identique), de façon à permettre des initiatives qui ne voient le jour qu’avec la confiance en soi. C’est d’ailleurs une des compétences managériales les plus importantes : savoir instaurer la « sécurité psychologique ». Il s’agit de remettre les personnes dans leur zone de compétences et de leur faire confiance.

Une ouverture plus disruptive est de regarder faire ceux et celles qu’on a enfermés dans leur statut d’incompétents, car leurs « bricolages » (au sens de Lévi-Strauss) peuvent être des sources d’inspiration. Ils proposent d’autres chemins, d’autres façons de faire qui peuvent être inspirantes, et performantes !

L’incompétence, pensée, acceptée, peut alors devenir une source d’innovation et de créativité. Sortir de la kakistocratie passe donc par le management de l’incompétence. Pour cela, il faut l’apprivoiser afin qu’elle ne reste pas une obsession ni, encore moins, une condamnation.

Social-SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

Social-SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

La course aux actions les plus irresponsables est engagée entre d’une part Sud rail et la CGT. Ainsi des grève ont été décidées pour le pont du 8 mai sur le thème des salaires et des conditions de travail. De quoi les considérer encore un peu plus une entreprise qui se ratatine sous les coups de boutoir des syndicats gauchistes de plus en plus irresponsables. Des actions qui finalement finiront par tuer la SNCF, sans parler de la mort du statut et de la montée de la concurrence. Curieux bilan pour des syndicats supposés défendre des intérêts des salariés et de l’entreprise publique. La CGT-Cheminots emboîte ainsi le pas à Sud-Rail, qui appelait déjà les contrôleurs à faire grève le mercredi 7 mai et les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai.

Social-SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

Social-SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

La course aux actions les plus irresponsables est engagée entre d’une part Sud rail et la CGT. Ainsi des grève ont été décidées pour le pont du 8 mai sur le thème des salaires et des conditions de travail. De quoi les considérer encore un peu plus une entreprise qui se ratatine sous les coups de boutoir des syndicats gauchistes de plus en plus irresponsables. Des actions qui finalement finiront par tuer la SNCF, sans parler de la mort du statut et de la montée de la concurrence. Curieux bilan pour des syndicats supposés défendre des intérêts des salariés et de l’entreprise publique. La CGT-Cheminots emboîte ainsi le pas à Sud-Rail, qui appelait déjà les contrôleurs à faire grève le mercredi 7 mai et les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai.

Social-Conclave retraites : les discussions continuent

Social-Conclave retraites : les discussions continuent

En dépit de la défection de plusieurs organisations syndicales et patronales, les discussions vont continuer dans le cadre du conclave retraites. Discussions qui seront peut-être plus faciles à gérer avec le départ des plus radicaux et des moins courageux. À cette fin une note d’objectif résume le cadrage des futures discussions intégrant notamment l’objectif du rétablissement de l’équilibre du système.

Dans cette «note d’objectifs», les organisations sociales restantes s’engagent à «négocier jusqu’à l’été des évolutions du système de retraite». Comme souhaité par François Bayrou dans sa lettre de cadrage, les négociateurs conviennent que le «rétablissement de l’équilibre du système est une nécessité» et s’autoriseront au passage à «réinterroger de manière plus large le financement de la protection sociale». Un deuxième volet de discussion portera sur l’élaboration d’un «mécanisme de pilotage» pour gouverner à l’avenir le système des retraites. Enfin, les partenaires sociaux annoncent s’atteler à rechercher des «voies de progrès» pour la prise en compte de l’usure professionnelle et de l’égalité hommes femmes, le tout «sans détourner [leur] l’attention de l’âge effectif de départ à la retraite qui est la principale question de notre système».

SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

SNCF : Encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

La course aux actions les plus irresponsables est engagée entre d’une part Sud rail et la CGT. Ainsi des grève ont été décidées pour le pont du 8 mai sur le thème des salaires et des conditions de travail. De quoi les considérer encore un peu plus une entreprise qui se ratatine sous les coups de boutoir des syndicats gauchistes de plus en plus irresponsables. Des actions qui finalement finiront par tuer la SNCF, sans parler de la mort du statut et de la montée de la concurrence. Curieux bilan pour des syndicats supposés défendre des intérêts des salariés et de l’entreprise publique. La CGT-Cheminots emboîte ainsi le pas à Sud-Rail, qui appelait déjà les contrôleurs à faire grève le mercredi 7 mai et les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai.

Conclave retraites : les discussions continuent

Conclave retraites : les discussions continuent

En dépit de la défection de plusieurs organisations syndicales et patronales, les discussions vont continuer dans le cadre du conclave retraites. Discussions qui seront peut-être plus faciles à gérer avec le départ des plus radicaux et des moins courageux. À cette fin une note d’objectif résume le cadrage des futures discussions intégrant notamment l’objectif du rétablissement de l’équilibre du système.

Dans cette «note d’objectifs», les organisations sociales restantes s’engagent à «négocier jusqu’à l’été des évolutions du système de retraite». Comme souhaité par François Bayrou dans sa lettre de cadrage, les négociateurs conviennent que le «rétablissement de l’équilibre du système est une nécessité» et s’autoriseront au passage à «réinterroger de manière plus large le financement de la protection sociale». Un deuxième volet de discussion portera sur l’élaboration d’un «mécanisme de pilotage» pour gouverner à l’avenir le système des retraites. Enfin, les partenaires sociaux annoncent s’atteler à rechercher des «voies de progrès» pour la prise en compte de l’usure professionnelle et de l’égalité hommes femmes, le tout «sans détourner [leur] l’attention de l’âge effectif de départ à la retraite qui est la principale question de notre système».

Représentativité syndicale : la CFDT reste la première organisation

Représentativité syndicale : la CFDT reste la première organisation

La CFDT conforte sa position de leader dans le secteur privé avec 26,58 %.

Elle est suivie par la CGT qui enregistre 22,21 % (contre 22,96 % précédemment). Force ouvrière arrive en troisième position, et obtient 14,91 % (contre 15,24 % en 2021).

Les scores restent relativement stables, mais les trois grandes centrales historiques présentent toutefois des chiffres en baisse contrairement aux plus petites organisations syndicales qui, elles progressent.

Du côté des organisations patronales, pas de grand changement non plus. Le Medef reste largement en tête, avec une audience de 63,42 % , suivi de la CPME avec 32,05 % et l’U2P, qui enregistre 4,53 %.

Cadres : recrutement en baisse

Cadres : recrutement en baisse

Témoin du ralentissement économique et même de la stagnation pour 2025 le recrutement des cadres recule.

D’après l’APEC on assiste à un retournement de tendance dans l’emploi des cadres entre 2022 et 2025. Après le ralentissement de l’année dernière (- 8 %), les recrutements devraient de nouveau reculer en 2025, de 4 %, à 292.600, selon le baromètre présenté ce jeudi par l’Association pour l’emploi des cadres. Croissance en berne, chômage en hausse, loi de finances adoptée dans la douleur, incertitudes fortes, qui plus est après l’annonce de la hausse des droits de douane américains. Le volume de recrutement de cette catégorie d’employés repasserait ainsi sous la barre symbolique des 300.000, franchie pour la première fois en 2022.

Les récentes mesures de taxes douanières qui risquent de tuer la croissance mondiale n’ont évidemment pas encore été prises en compte mais elle pourrait peser lourdement sur le recrutement général compris des cadres.

Retraites : système toujours déficitaire même avec un report à 66 ans

Retraites : système toujours déficitaire même avec un report à 66 ans

Une note de la caisse nationale d’assurance vieillesse montre que les régimes de pension replongeraient dans le rouge un peu après 2040, même si l’âge d’ouverture des droits était relevé de deux ans de 64 à 66ans.

Si l’âge légal de départ à la retraite était reporté à 65 ans ou à 66 ans, l’équilibre financier de notre système par répartition ne serait pas pour autant garanti sur le long terme. C’est ce qui ressort d’une des notes réalisées dans le cadre de la négociation entre partenaires sociaux sur les régimes de pension et que Le Monde a pu consulter. Elle confirme combien il est difficile de répondre aux besoins en crédit du dispositif pour assurer sa pérennité.

Les facteurs explicatifs sont bien connus. Il y a d’abord le déséquilibre démographique avec une insuffisance d’actifs par rapport aux retraités. Deuxièmement un allongement de la durée de la vie enfin une insuffisante présence au travail des Français tout au long de leur vie ( taux global d’activité).

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