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Automobilistes : délits de fuite en hausse

Automobiles : délits de fuite en hausse

 

23% de hausse en 2014 pour les délits de fuite pour des automobilistes en infraction. En cause le plus souvent l’absence de permis de conduire et/ou d’assurance. Une infraction qui progresse sous l’effet de la crise. Bien que le chiffrage de ceux  qui circule sans permis et sans assurance soit par définition difficile à effectuer certains experts avancent le chiffre de 1 million (cumul de ceux qui n’ont ni permit et où ni assurance). Un chiffre considérable qui concerne surtout des jeunes. Ce constat justifierait de rouvrir le débat sur le cout du permis pour ces jeunes mais aussi du cout de l’assurance. Les  délits de fuite en hausse +23%, représentent  170.000 cas. Derrière ce chiffre se cache la volonté pour les automobilistes d’échapper à tout contrôle pour ne pas perdre leur permis, mais aussi parce que beaucoup justement roulent sans permis. . Toutes infractions confondues, près  de 25 millions de PV ont encore été dressés l’an dernier, soit une légère hausse de +1,5%, selon le classement dévoilé par le magazine Auto-Plus vendredi 4 septembre, et dont RTL a déjà pu avoir connaissance. Ce sont, de loin, les infractions à la vitesse qui arrivent en tête. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter. L’an dernier, plus de 12,8 millions d’infractions à la vitesse ont été constatés. Dans plus de neuf cas sur dix, ce sont des automobilistes qui se sont fait flasher par un radar automatique. C’est un bond de plus de 11% par rapport à 2013. Si l’on regarde dans le détail, il faut noter qu’à une écrasante majorité, dans 90% des cas c’est pour des dépassements de moins de 20 kilomètres/heure.  L’autre augmentation concerne les délits. Tout ce qui concerne les comportements dangereux (ce qu’on appelle les graves incivilités) a fait un bond de 17%. Ce sont les conduites en état d’ivresse qui sont le plus épinglées : elles représentent près d’un quart des contraventions. Forte hausse aussi (plus de 40%) pour la conduite sous stupéfiants, avec plus de 50.000 délits. Il faut dire que les contrôles ont été plus nombreux.

 

De nouvelles mesures de sécurité routière : pour quoi faire ?

 

Comme souvent en France quand on constate qu’une législation est peu ou  mal appliquée, on en ajoute une autre qui ne sera sans doute pas mieux respectée. D’où cet empilement de dispositions réglementaires qui permet à la France de posséder des plus grandes cathédrales administratives du monde. Face à la dégradation de la sécurité routière, Valls a donc annoncé de nouvelles mesures pour la rentrée. Pourquoi de nouvelles mesures, il n’en sait  sans doute rien mais ce n’est pas l’effet qui compte mais l’écho médiatique. Il  ne s’agit pas d’agir mais de donner l’impression d’agir. Comme pour l’emploi, Valls reprend la malheureuse formule « inversion de la tendance ». Il serait pourtant temps de comprendre que la politique de sécurité routière complètement indigente du fait en particulier de l’absence de gouvernance. La philosophie des services de contrôle consiste à faire du chiffre et non à se  polariser sur les facteurs de risque. Exemple il est plus facile pour les brigades de gendarmerie de ce positionner au sein même de petit village dont  la circulation ne présente aucun risque que de se focaliser sur les lieux et véhicules de risques potentiels. On préfère additionner les infractions accessoires voire dérisoires que de contrôler les infractions graves qui demandent davantage de temps, de compétence  et de travail. Il conviendrait de vraiment réfléchi professionnaliser les services de contrôle dans sur une structure complètement dédiée et spécialisée dans le contrôle routier. Le gouvernement dévoilera donc à la rentrée de nouvelles mesures pour améliorer la sécurité routière, a déclaré vendredi Manuel Valls, au lendemain de l’annonce d’une hausse de 19,2% de la mortalité en juillet, avec 360 personnes tuées. En début de semaine, le Premier ministre avait annoncé la tenue d’un comité interministériel « à la sortie de l’été », après la parution d’extraits d’un rapport mettant en cause l’action de l’Etat en la matière. « De nouvelles mesures sont entrées en vigueur le 1er juillet (…) il faut aller plus loin et nous aurons l’occasion d’annoncer un certain nombre de mesures nouvelles au comité interministériel », a dit Manuel Valls à la presse lors d’un déplacement à Avignon (Vaucluse). L’objectif, a-t-il souligné, est d’ »inverser la tendance » et de passer sous la barre des 2.000 morts par an d’ici 2020, un objectif fixé au début du quinquennat. Le Premier ministre a en outre appelé les usagers de la route à la « responsabilité », relevant que de nombreux accidents étaient causés ou favorisés par des comportements illicites. « L’Etat prend ses responsabilités mais chaque Français, chaque conducteur est aussi responsable de sa propre vie, de la vie des autres », a-t-il dit. Un peu plus tôt, de l’hôpital de Garches, dans les Hauts-de-Seine, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait estimé que les mesures de sécurité seraient « vaines s’il n’y (avait) pas dans le pays une prise de conscience collective ».

 

 

Sécurité routière : pas de vraie volonté politique

 

Les derniers chiffres de la sécurité routière sont catastrophiques avec une hausse de la mortalité de près de 20 %. Un très rapport de l’inspection générale de l’administration avait mis en évidence le manque de volonté politique en matière de sécurité routière. Ce n’est évidemment pas un scoop car cela fait des dizaines des dizaines d’années que la France est en retard dans ce domaine. Il lui a fallu même du temps admettre que l’alcool et la vitesse, souvent combinés d’ailleurs constituaient  l’un des facteurs explicatifs principaux de l’insécurité. Sur ces deux aspects les contrôles sont évidemment beaucoup trop aléatoires. Faute de vraie pilotage par l’État les forces de police se contentent de faire du chiffre notamment avec des infractions accessoires voire dérisoires. En outre nous souffrons aussi d’un manque de professionnalisme de la part des forces de police ;  de toute évidence nous devrions pouvoir disposer d’une force uniquement affectée à la sécurité routière et qui y affecterait tout son temps. Il faudrait aussi que l’État apprenne à travailler avec l’ensemble des acteurs ce qui est loin d’être le cas. Le conseil national de la sécurité routière étant  par exemple relativement méprisé par les Pouvoirs publics. Alors que la mortalité routière est repartie à la hausse un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA), révélé par le JDD, estime donc que la France est dans le rouge en matière de sécurité routière.   Ce rapport d’audit de la politique de sécurité routière, commandé début 2014 par Manuel Valls et resté dans les tiroirs depuis un an, pointe « un manque de volonté politique » et dresse le constat suivant : il n’y a pas de pilote dans l’avion et pas de vision de long terme, peut-on y lire en substance. « Au regard des résultats de nos voisins, des progrès sont encore possibles », euphémisme le document, non encore rendu public. « Le pilotage au plan central de la politique de sécurité routière n’est pas suffisamment perçu. Le dispositif est dispersé entre de très nombreux acteurs y compris au sein de l’État. Lorsque le pilotage ne se situe pas au plus haut niveau de l’État, la responsabilité est diluée. […] Rien ne remplace toutefois l’impulsion politique au plus haut niveau de l’État », résume le document dont le JDDa obtenu copie.

 

Sécurité routière : très forte hausse en juillet et incompétence générale

Sécurité routière : très forte hausse en juillet et incompétence générale

 

La très forte hausse de l’insécurité routière en juillet met en évidence l’incompétence chronique de la gouvernance en la matière. Première observation l’incapacité qu’il y a à expliquer depuis toujours les variations de cette insécurité. En réalité nous ne disposons d’aucun organisme scientifique compétent pour analyser les facteurs explicatifs de ces variations. Du coup les ministres de tout temps se réjouissent lorsqu’il constate une baisse, se lamentent quand ils constatent une hausse mais sans aucune explication pertinente. Il y a donc d’abord une carence totale en matière d’observation scientifique de l’insécurité routière. Autre insuffisance majeure l’absence d’une gouvernance unique des forces chargées du contrôle. Les responsabilités sont éparpillées dans plusieurs ministères et la délégation générale à la sécurité routière est une pseudo administration qui ne dispose en fait ni de responsabilité ni de moyens. Tout est à revoir en matière de sécurité routière et la France a toujours traîné en bas des palmarès européens. Bien sûrs des progrès ont été réalisés et ses temps mieux certains progrès viennent de mesures réglementaires mais beaucoup d’autres de véhicules et d’infrastructures plus sûres. La mortalité a donc bondi de 19,2% en juillet par rapport au même mois l’an dernier, a annoncé jeudi le délégué interministériel à la sécurité routière, alors que le gouvernement, très critiqué sur le sujet, tiendra un comité sur le sujet à la fin de l’été. En juillet 2015, 360 personnes ont trouvé la mort sur les routes de France contre 302 en 2014, a précisé Emmanuel Barbe lors d’une conférence de presse. Selon le délégué, juillet devrait être particulièrement mauvais à l’échelle européenne avec une augmentation de 7% de la mortalité dans l’UE. L’année 2014 avait vu une hausse de la mortalité avec 3.384 tués contre 3.268 en 2013, une première depuis 2001, et l’action du gouvernement a été mise en cause par un rapport dont le Journal du Dimanche a publié des extraits. Lundi, à l’occasion d’un déplacement dans le sud de la France avec le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le Premier ministre, Manuel Valls, avait annoncé la tenue d’un comité interministériel « à la sortie de l’été pour faire un nouveau point » sur les mesures prises en la matière.

 

Sécurité routière : un comité interministériel pour quoi faire ?

Sécurité routière : un comité interministériel pour quoi faire ?

Interpellé par la hausse des  accidents de  la route, le gouvernement a décidé à la hâte  une réunion d’un comité interministériel sur la sécurité routière avant la rentrée. Mais il est probable que le gouvernement décidera une nouvelle fois de légiférer en durcissant les normes mais sans conséquences sur sa politique de prévention et surtout de contrôle. La question en effet ne se pose pas en termes de nouvelles dispositions législatives mais en termes de gouvernance sur le terrain des forces chargées de la gestion de la sécurité routière. Or comme le dénoncent  les syndicats de police pour l’instant c’est surtout la politique du chiffre qui constitue la colonne vertébrale de la politique dans ce domaine. Du coup on privilégie le nombre d’infractions accessoire voire dérisoires au lieu de se focaliser sur les deux facteurs essentiels d’insécurité à savoir l’alcool et la vitesse. Sans parler de certaines drogues. De toute évidence, il y a un manque de volonté politique mais aussi de professionnalisme en matière de gestion de la sécurité routière. De ce point de vue,  il serait souhaitable que le gouvernement soit plus attentif aux propositions des différents acteurs notamment exprimés dans le cadre  du conseil national de la sécurité routière. Malheureusement la haute fonction publique considère toujours ce genre de conseil comme accessoire voire inutile. Se pose la question de la création d’un corps de contrôle uniquement affecté à la gestion de la sécurité routière alors que pour l’instant ce problème relève de différentes administrations, de différents ministères, de différentes forces de l’ordre.  Manuel Valls a donc annoncé la tenue « à la sortie de l’été » d’un comité interministériel de sécurité routière (CISR), qui ne s’est plus réuni depuis mai 2011, alors que la mortalité routière repart à la hausse« Nous tiendrons un comité interministériel à la sortie de l’été pour faire un point sur la mise en œuvre des mesures » annoncées le 26 janvier, a déclaré le Premier ministre, en déplacement avec le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ces déclarations interviennent au lendemain de la révélation par Le Journal du Dimanche d’un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) de juillet 2014, pointant notamment un manque de collaboration interministérielle.  »L’interministérialité semble reculer (…) L’interministérialité de la politique de sécurité routière doit s’appuyer sur la tenue périodique de comités interministériels de la sécurité routière et une collaboration interministérielle forte, notamment entre ministère de l’Intérieur et ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie« , affirmait le rapport.

Sécurité routière : la politique du chiffre encouragée

Sécurité routière : la politique du chiffre encouragée

D’après l’hebdomadaire Auto-plus, un nombre de points est accordé à chaque unité en fonction du nombre de PV distribués au cours des douze derniers mois. « Le cumul des points sert à déterminer les deux unités et les deux compagnies les plus efficaces en vue de leur accorder une prime annuelle », dont le montant est « équitablement partagé entre les agents du service (600 euros chacun) ». Dans un communiqué publié vendredi, la direction générale de la police nationale (DGPN) a démenti « toute politique du chiffre » expliquant qu’il s’agit d’ »une évaluation de leur performance dans ce qui est le cœur de leur métier : la sécurité des usagers de la route ».  L’Union nationale des syndicats autonomes de police dénonce une « prime au bâtonnage » aux effets pervers. Les agents ayant tendance à choisir les effractions qu’ils verbalisent en fonction du nombre de points qu’elles peuvent rapporter. « C’est toujours la politique du chiffre qui prime, avec les méfaits que ça engendre : la répression est privilégiée sur la prévention », réagit Philippe Capon, secrétaire général du syndicat. Selon l’hebdomadaire, les primes sont d’autant plus choquantes, « que les automobilistes ne sont pas traités de la même manière partout en France. » Ainsi, entre le 1er juin 2014 et le 31 mai 2015, ce sont les CRS, des unités d’Île-de-France Nord et Île-de-France Ouest qui arrivent en tête du classement. Pour les motards, les unités de Pau et de Reims remportent la prime annuelle. Le journal, qui publie en complément du classement une carte de l’Hexagone, évoque « un risque d’être verbalisé allant du simple au double » en fonction du lieu.( JDD-AFP)

Sécurité routière : manque de volonté politique

Sécurité routière : manque de volonté politique

Un rapport de l’inspection générale de l’administration met en évidence le manque de volonté politique en matière de sécurité routière. Ce n’est évidemment pas un scoop car cela fait des dizaines des dizaines d’années que la France est en retard dans ce domaine. Il lui a fallu même du temps admettre que l’alcool et la vitesse, souvent combinés d’ailleurs constituaient  l’un des facteurs explicatifs principaux de l’insécurité. Sur ces deux aspects les contrôles sont évidemment beaucoup trop aléatoires. Faute de vraie pilotage par l’État les forces de police se contentent de faire du chiffre notamment avec des infractions accessoires voire dérisoires. En outre nous souffrons aussi d’un manque de professionnalisme de la part des forces de police ;  de toute évidence nous devrions pouvoir disposer d’une force uniquement affectée à la sécurité routière et qui y affecterait tout son temps. Il faudrait aussi que l’État apprenne à travailler avec l’ensemble des acteurs ce qui est loin d’être le cas. Le conseil national de la sécurité routière étant  par exemple relativement méprisé par les Pouvoirs publics. Alors que la mortalité routière est repartie à la hausse (+ 3,7 % en 2014), un rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA), révélé par le JDD, estime donc que la France est dans le rouge en matière de sécurité routière.   Ce rapport d’audit de la politique de sécurité routière, commandé début 2014 par Manuel Valls et resté dans les tiroirs depuis un an, pointe « un manque de volonté politique » et dresse le constat suivant : il n’y a pas de pilote dans l’avion et pas de vision de long terme, peut-on y lire en substance. « Au regard des résultats de nos voisins, des progrès sont encore possibles », euphémisme le document, non encore rendu public. « Le pilotage au plan central de la politique de sécurité routière n’est pas suffisamment perçu. Le dispositif est dispersé entre de très nombreux acteurs y compris au sein de l’État. Lorsque le pilotage ne se situe pas au plus haut niveau de l’État, la responsabilité est diluée. […] Rien ne remplace toutefois l’impulsion politique au plus haut niveau de l’État », résume le document dont le JDD a obtenu copie.

 

Conduite sans permis : simplement une amende ?

Conduite sans permis : simplement une amende ?

 

L’absence de permis de conduire ne serait plus considérée comme un délit et pourrait faire simplement l’objet d’une amende ;  un projet de Christine Taubira qui soulève de nombreuses objections. En effet le nombre de conducteurs sans permis est loin d’être négligeable. L’évaluation est évidemment très difficile on cite une fourchette de 300 000 à 1 million notamment chez des jeunes mais aussi chez l’autre conducteur plus âgés dont le permis a été retiré. Or les résultats de l’insécurité routière sont loin d’être en amélioration. La vitesse, l’alcool et la drogue figurent  parmi les principaux facteurs explicatifs des accidents. On peut comprendre que pour désengorger les tribunaux on veuille procéder à la dépénalisation de certaines infractions cependant l’absence de permis de conduire constitue une infraction particulièrement grave et potentiellement accidentogène. Il se pourrait donc que la ministre de la justice soit contrainte de revenir sur sa proposition compte tenu des contestations en cours. L’annonce a immédiatement suscité une importante levée de boucliers à droite, où l’on s’est saisi de l’occasion pour taxer la locataire de la place Vendôme de laxisme. Et contraint l’intéressée à venir se défendre, ce vendredi matin, sur France Inter. «Ce gouvernement n’est pas insensible aux victimes, au contraire. (…) Cette mesure rend la sanction plus efficace, plus rapide, plus sévère, plus juste», a-t-elle d’abord plaidé. Avant de concéder avoir elle-même été longtemps réservée sur cette question. «Pendant des mois j’ai travaillé avec mon cabinet, parce que j’étais réticente. Indépendamment des chiffres qu’on m’a présenté, c’est l’effet psychologique, dire qu’on forfaitise… Je comprenais bien que l’effet psychologique pouvait entraîner une réticence qui empêchait de voir le reste puisque moi-même j’étais un peu bloquée là-dessus», a-t-elle confié. Et la garde des Sceaux de ne finalement pas exclure de faire machine arrière sur le texte: «La polémique peut être de bonne ou de mauvaise foi. Celle qui est de bonne foi nous la respectons, moi-même j’ai été réticente pendant des mois. Si l’acceptabilité sociale n’est pas établie, nous en tirerons tous les enseignements», a reconnu la ministre, déplorant que «cela signifierait que certains auront gagné la bataille politique». Il ne s’agit pas d’une bataille politique mais d’une bataille sociétale qui met en jeu des milliers de morts et de blessés ; un enjeu qui doit donc échapper aux querelles politiciennes.

Limitation 80 kms heures : expérimentation qui ne prouvera rien

Limitation 80 kms heure : expérimentation qui ne prouvera rien

 

Une expérimentation sera tentée sur deux petits tronçons. Une  expérimentation qui ne prouvera pas grand-chose sinon qu’il faut diminuer la vitesse dans les zones très accidentogènes mais pas nécessairement sur d’autres zones. A cet égard les limitations devraient être beaucoup plus fines et adaptées  à chaque section de tronçon. Dans certains cas 80 kms heures c’est encore beaucoup trop, dans d’autres c’est ridicule car il n’y a pratiquement aucun risque ( nombre de départementales sont d’anciennes nationales depuis la décentralisation) . Pour ces départements, la circulation à 80 km/h sur des routes nationales va bientôt devenir une réalité. L’expérimentation, qui devrait démarrer cet été, est d’ores et déjà prévue sur trois tronçons. Deux zones viennent d’être dévoilées. La première ? Dans l’Allier à hauteur de Chemilly, sur une trentaine de kilomètres alors que la seconde se situe en Haute Saône, sur la nationale 57, entre Vesoul et Rioz dans une zone particulièrement accidentogène de 13 kilomètres. Le gouvernement a passé la seconde, mais l’heure n’est pas à la précipitation pour autant. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé une période d’expérimentation d’au moins deux ans. Un test bien trop timide aux yeux de la Ligue contre la violence routière. « Il préfère faire une petite observation sur quelques dizaines de kilomètres ce qui finalement ne convaincra personne ou presque », a déploré Chantal Perrichon, la présidente de l’association. Le CISR estime qu’abaisser la vitesse sur l’ensemble des routes nationales permettrait d’épargner 400 vies par an. Dans ce cas, pourquoi attendre, s’interroge Chantal Perrichon qui réclame notamment que les questions de sécurité routière ne dépendent plus du ministre de l’Intérieur mais soient directement rattachées au Premier ministre. « Il y a un problème de gouvernance en matière de sécurité routière », a-t-elle critiqué.  Inflexible sur le sujet, Bernard Cazeneuve a toujours refusé de généraliser cette expérimentation. « Il faut que les membres du conseil national de sécurité routière comprennent que l’opinion public est opposé », a détaillé Pierre Chasserais, délégué général de 40 millions d’automobilistes alors que plus de huit Français sur dix sont contre ce projet.

Sondage VL limitées à 80km/h sur départementales : 74% contre

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Une  réaction sas doute justifiée même si elle est par ailleurs contradictoire. En effet une mesure générale ne tient pas compte du taux de risques, or c’est une gestion plus fine de la vitesse en fonction des dangers potentiels qui doit définir la vitesse limite sur chaque tronçon. Ouverts à l’idée de voir évoluer la place de la voiture, les Français expriment donc une réticence envers certaines mesures de sécurité routière comme le passage de 90 km/h à 80 km/h sur les routes départementales, selon un sondage BVA paru samedi. Si 62 % des sondés approuvent l’interdiction de l’utilisation d’oreillettes ou de kits mains libres au volant, mesure qui entrera en vigueur le 30 juin, seul un quart est favorable à la baisse de la vitesse autorisée sur les routes départementales, indique ce sondage réalisé pour l’entreprise d’assistance et de dépannage de l’habitat Doméo, et pour la presse régionale. La grande majorité des Français est opposée (74 %) à cette mesure, et les habitants des communes rurales renâclent le plus à cette idée : seulement 16 % y sont favorables. La vitesse est une question sensible pour les automobilistes, qui rechignent à se plier aux règles : il est ainsi arrivé à neuf conducteurs sur dix de ne pas respecter les limitations de vitesse. Un Français sur deux (49 %) avoue dépasser les limites autorisées parfois, voire souvent. «Plus indisciplinés ou plus honnêtes, les conducteurs des régions du Nord-Ouest sont 6 sur 10 à déclarer ne pas respecter souvent ou parfois les limitations», relève l’étude.

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

Sécurité routière : baisse du nombre de morts en mars, pourquoi ?

La question c’est pourquoi, pourquoi uen forte baisse en Mars et une hausse en février. La vérité c’est qu’on n’en sait strictement rien. Malheureusement l’Etat ne disposer d’aucun organisme d’expertise sérieux pour fournir les facteurs explicatifs de ces mouvements de yo-yo. Du coup quand l’insécurité diminue le ministre de l’intérieur se précipite pour s’attribuer les mérites de cette évolution positive. Globalement les mesures pises depuis 30 ans vont dans le sens du renforcement de la sécurité mais on est complètement incapable d’expliquer les évolutions conjoncturelles mensuelles ou annuelesls.  Il serait temps de se doter d’un observatoire scientifique d’analyse de la sécurité routière ( au lieu par exemple de compter et d’analyser  ce que les camions transportent) car il s’agit là d’un vrai champ régalien Selon un chiffre communiqué par le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, le nombre de morts sur les routes a baissé de 11% au cours du mois de mars. Une baisse qui intervient après une hausse constatée en février (+6,7%) par rapport au même mois un an plus tôt, confirmant la hausse observée l’an passé, la première depuis douze ans. Depuis la préfecture de Melun, en Seine-et-Marne, Bernard Cazeneuve a estimé que cette baisse était « encourageante » après douze mois de hausse. En 2014, le nombre de morts sur les routes a été de 3.888, soit 120 de plus qu’en 2013. Une augmentation qui a amené le gouvernement a mettre en place un certain nombre de mesures. Ainsi l’oreillette au volant sera bientôt interdite, le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.   Cet arsenal de 26 mesures « vise à mieux protéger l’ensemble des usagers de la route, les plus vulnérables – tels les piétons, les cyclistes et usagers de deux-roues – comme les automobilistes », a affirmé le ministre.  »Les résultats sont prometteurs mais il faut continuer à agir et nous agirons sans relâche avec la volonté d’atteindre nos objectifs », a poursuivi Bernard Cazeneuve. L’objectif du gouvernement est de tomber sous la barre des 2000 morts à l’horizon 2020.  , le taux d’alcoolémie pour les jeunes conducteurs pourrait être baissé (0,5 à 0,2 gramme) et certaines portions à 90 km/h passer à 80 km/h.

Vitesse limite: 80 km/h sur les routes secondaires

Vitesse limite:  80 km/h sur les routes secondaires

 

La vitesse est dans le collimateur du comité d’experts du Conseil national de la sécurité routière (CNSR). Dans un rapport remis en début de semaine au député du Bas-Rhin Armand Jung, ces experts recommandent de baisser la vitesse sur les routes bidirectionnelles – comprendre sans séparation centrale – de 90 à 80 km/h. Cette mesure permettrait selon eux de passer sous la barre des 2.000 morts sur les routes d’ici 2020. « C’est la seule mesure, je dis bien la seule mesure, qui permettra d’atteindre cet objectif chiffré » défend Chantal Perrichon, présidente de la ligue contre la violence routière. La mesure, pour être efficace devrait s’appliquer au minimum sur les routes départementales, les plus dangereuses. Le comité d’experts du CNSR estime que cette solution sauverait 200 à 450 vies par an en fonction de l’étendue de son application, uniquement sur les portions dangereuses ou sur l’ensemble du territoire. « Je reste convaincu que c’est en baissant davantage la vitesse sur les routes, et notamment sur les routes secondaires, que nous aurons une baisse de la mortalité » avait déclaré le ministre de l’Intérieur Manuel Valls en juin dernier avant de rappeler en juillet que la « sécurité routière est une priorité ».

Radars automatiques : 700 millions de recettes

Radars automatiques ; 700 millions de  recettes

 

70 millions d’euros supplémentaires. C’est ce que l’Etat attend en 2014 des contraventions émises à la suite du flash d’un des 4.200 radars automatiques installés le long des routes.  Selon un document annexé au projet de loi de finances 2014, 690 millions d’euros doivent, en effet, provenir de ces radars qui constituent la bête noire des automobilistes. Avec les contraventions classiques au stationnement et aux infractions sanctionnées par un gendarme ou un policier, l’Etat espère récupérer au total 1,7 milliard d’euros l’an prochain. Soit 6,4% de plus qu’en 2012 (les chiffres 2013 n’étant pas encore connu).  Mais l’Etat devra dépenser 67 millions d’euros en frais d’entretien et de réparation des radars. Le seul vandalisme coûtera 23 millions d’euros selon Bercy. Ce qui représente 8.000 par radar vandalisé. Des sommes naturellement à déduire des 680 millions attendus des contraventions.  En 2014, le gouvernement n’a pas prévu d’augmenter le nombre de radars installés. Il restera fixé à 4.200, plus 879 radars dits pédagogiques qui ne sanctionnent pas les contrevenants. Les pouvoirs publics vont cependant remplacer d’anciens radars par des modèles plus perfectionnés. Ainsi, 110 nouveaux radars mobiles et 20 radars « feu rouge » vont être installés en remplacement d’anciens modèles.  Les contraventions à la circulation n’ont pas qu’une vocation répressive. L’Etat va ainsi utiliser une partie du 1,7 milliard d’euros de contraventions qu’il espère percevoir en 2014 pour se désendetter. 452 millions d’euros doivent être affectés au remboursement de la dette. C’est moins qu’en 2012 (507 millions) et qu’en 2013 (463 millions prévus). Par ailleurs, les communes et les départements récupèreront 680 millions d’euros sur ce 1,7 milliard pour améliorer leurs voiries et leurs équipements de sécurité routière

 

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