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Vitesse à 80km-/h : le retour des 2CV

Vitesse à 80km-/h : le retour des 2CV

La mesure générale  est contestable et d’ailleurs contestée par environ 60 % des automobilistes. Pour autant, même si les décisions  apparaissent un peu mal ajustées, le gouvernement dans cette affaire a fait preuve de courage. La limitation à 80 km/h pour la plupart des routes portent  même coup un sérieux coup à l’automobile et à son mythe. On se demande pourquoi on pourrait continuer de faire des voitures qui peuvent rouler 160 à 250 quand la vitesse est le plus souvent ainsi limitée. Bref c’est peut-être le retour de la 2 chevaux qui dans ses premiers modèles avaient du mal à dépasser les 80. Curieux car dans le même temps les constructeurs ne cessent de proposer des modèles de plus en plus sophistiqués, de plus en plus rapide bourrés d’informatique qui ne sert pas grand chose sinon à justifier le prix. Le concept de la voiture actuelle est complètement inadapté au besoin réel source à la fois de gaspillage et de danger pour les utilisateurs. On objectera que nombre d’automobilistes ont besoin d’un véhicule notamment pour se rendre à leur travail surtout les banlieusards et les résidents de zones rurales mal desservies- ou pas desservies du tout par les transports collectifs. Même si la mesure est mal adaptée et surtout pas configurées en fonction du caractère accident gène de chaque portion il n’empêche qu’il était nécessaire de prendre des mesures radicales ou faire diminuer le carnage sur les routes (3500 morts et plus de 70000 blessés par an).

La vitesse limitée à 80 km/h pour la sécurité ou les recettes des amendes ?

La vitesse limitée à  80 km/h pour la sécurité ou les recettes des amendes ?

 

On ne peut que se réjouir que le gouvernemenet se préoccupe de la sécurité routière, une question majeure avec parfois des conséquences dramatiques. On ne peut cependant s’empêcher d’interroger pour savoir sil s’agit de faire baisser la dangerosité de la route ou d’augmenter les recettes fiscales liées aux infractions de vitesse. Les radars automatiques rapportent en effet de l’ordre de 1 milliards par an ; avec une vitesse de 80, il sera facile de multiplier rapidement ce chiffre par 2 ou 3. Pourtant la mesure  parait  en apparence de bon sens : réduire la vitesse pour limiter la gravité et le nombre d’accidents. On sait en effet que la vitesse et l’alcool sont les deux facteurs explicatifs majeurs qui affectent l’insécurité routière. Pour autant,  une mesure de portée générale n’est pas forcément très pertinente. En effet sur certaines portions, même une vitesse à 80 km/h peu se révéler dangereuse  alors que sur d’autres une vitesse à 100 km/h ne présente que peu de danger. La vérité c’est qu’il conviendrait de mettre en place une régulation de la vitesse beaucoup plus fine adaptée à chaque tronçon en fonction de la dangerosité. De ce point de vue il fauta regretter que l’Etat ne disposent d’aucun outils réellement scientifique pour analyser l’accidentologie. Du coup la hausse comme la baisse du nombre d’accidents n’est jamais expliqué ou alors  de manière fantaisiste.  Une autre philosophie par exemple est pratiquée dans les chemins de fer pourtant un transport guidé où  les risques sont beaucoup moindres, Chaque tronçon fait l’objet d’uen limitation particulière.  La baisse de 90 à 80km/h notamment sur les routes bidirectionnelles, démunies de séparateur central, devrait donc figurer parmi les mesures annoncées par le gouvernement lors d’un prochain comité interministériel à la sécurité routière. Une annonce est envisagée dans les prochains jours. , le gouvernemenet explore  toutes les pistes pour diminuer le nombre de tués sur les routes et ne s’interdit, en effet, aucune mesure, même celles, impopulaires qui suscitent de fortes oppositions. Et la diminution de la vitesse à 80 km/h en fait assurément partie.  La nouvelle équipe d’Édouard Philippe retient aujourd’hui la certitude des certains experts  selon laquelle seules des mesures fortes permettent une chute significative de l’accidentalité. En écho à ces assertions, le Conseil national de la sécurité routière (CNRS) - organe purement consultatif – avait déjà préconisé cette réduction de la vitesse en 2013. Au lieu de le suivre, le gouvernement d’alors s’était tourné bien plus tard, en 2015, vers une expérimentation de deux ans sur quatre axes en France. Achevée depuis cet été, celle-ci est mise de côté. Le nouveau gouvernement, en effet, ne souhaite pas communiquer sur ses résultats, une manière de dire que cette expérimentation telle qu’elle a été conçue ne peut sérieusement être reprise. Sous dimensionnée dans la durée mais aussi dans le nombre d’axes choisis, ses données ne peuvent être exploitées d’après le gouvernemenet !

 

La vitesse limitée à 80 km/h pour la sécurité ou les recettes des amendes ?

La vitesse limitée à  80 km/h pour la sécurité ou les recettes des amendes ?

 

On ne peut que se réjouir que le gouvernemenet se préoccupe de la sécurité routière, une question majeure avec parfois des conséquences dramatiques. On ne peut cependant s’empêcher d’interroger pour savoir sil s’agit de faire baisser la dangerosité de la route ou d’augmenter les recettes fiscales liées aux infractions de vitesse. Les radars automatiques rapportent en effet de l’ordre de 1 milliards par an ; avec une vitesse de 80, il sera facile de multiplier rapidement ce chiffre par 2 ou 3. Pourtant la mesure  parait  en apparence de bon sens : réduire la vitesse pour limiter la gravité et le nombre d’accidents. On sait en effet que la vitesse et l’alcool sont les deux facteurs explicatifs majeurs qui affectent l’insécurité routière. Pour autant,  une mesure de portée générale n’est pas forcément très pertinente. En effet sur certaines portions, même une vitesse à 80 km/h peu se révéler dangereuse  alors que sur d’autres une vitesse à 100 km/h ne présente que peu de danger. La vérité c’est qu’il conviendrait de mettre en place une régulation de la vitesse beaucoup plus fine adaptée à chaque tronçon en fonction de la dangerosité. De ce point de vue il fauta regretter que l’Etat ne disposent d’aucun outils réellement scientifique pour analyser l’accidentologie. Du coup la hausse comme la baisse du nombre d’accidents n’est jamais expliqué ou alors  de manière fantaisiste.  Une philosophie par exemple qui est pratiquée dans les chemins de fer pourtant un transport guidé où  les risques sont beaucoup moindres. La baisse de 90 à 80km/h notamment sur les routes bidirectionnelles, démunies de séparateur central, devrait donc figurer parmi les mesures annoncées par le gouvernement lors d’un prochain comité interministériel à la sécurité routière. Une annonce est envisagée dans les prochains jours. , le gouvernemenet explore  toutes les pistes pour diminuer le nombre de tués sur les routes et ne s’interdit, en effet, aucune mesure, même celles, impopulaires qui suscitent de fortes oppositions. Et la diminution de la vitesse à 80 km/h en fait assurément partie.  La nouvelle équipe d’Édouard Philippe retient aujourd’hui la certitude des certains experts  selon laquelle seules des mesures fortes permettent une chute significative de l’accidentalité. En écho à ces assertions, le Conseil national de la sécurité routière (CNRS) - organe purement consultatif – avait déjà préconisé cette réduction de la vitesse en 2013. Au lieu de le suivre, le gouvernement d’alors s’était tourné bien plus tard, en 2015, vers une expérimentation de deux ans sur quatre axes en France. Achevée depuis cet été, celle-ci est mise de côté. Le nouveau gouvernement, en effet, ne souhaite pas communiquer sur ses résultats, une manière de dire que cette expérimentation telle qu’elle a été conçue ne peut sérieusement être reprise. Sous dimensionnée dans la durée mais aussi dans le nombre d’axes choisis, ses données ne peuvent être exploitées d’après le gouvernemenet !

 

Passage à niveau : pour le stop obligatoire

Passage à niveau : pour le stop obligatoire

Après le nouveau drame terrible résultant de l’accident au franchissement d’un passage à niveau, la question se pose à nouveau des conditions de sécurité. Comme l’a indiqué l’ancien ministre Dominique Bussereau,  différents plans se sont succédé pour supprimer ces passages à niveau et leur substituaient soit des ponts soit des passages souterrains. Nombre de passages niveau sont aussi purement et simplement supprimés. Reste que le coût d’amélioration de la sécurité dans ce domaine est particulièrement important et que la suppression totale des passages à niveau ne pourra pas être réalisée avant des dizaines d’années. En attendant, on pourrait peut-être réfléchir à un moyen très simple de diminuer les facteurs d’insécurité à savoir l’apposition d’un panneau stop à proximité des rails. Les véhicules seraient contraints de s’arrêter pour vérifier l’état de la signalisation, il conviendrait aussi de renforcer la signalisation routière en amont. Il faut espérer que les enquêtes en cours permettront de mettre en œuvre rapidement les recommandations visant à renforcer la sécurité. Trois enquêtes ont été diligentées : l‘une dirigée par les services de la police judiciaire confiée au procureur de Marseille, une deuxième, administrative, du Bureau d‘enquête sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT) et enfin une enquête interne déclenchée par la SNCF. Selon des chiffres officiels, la France compte environ 15.000 passages à niveau. Les accidents survenus à des passages à niveau ont fait 31 morts en 2016 et 33 cette année, avant le drame de Millas.

Sécurité routière : nombre de morts + 8.9%

Sécurité routière : nombre de morts + 8.9%

 

Comme d’habitude des évolutions non expliquées mais qui pourraient donner une justification à la limitation de vitesse à 80 km /heure. Le nombre de morts sur les routes est en effet en hausse de 8,9% en novembre, avec 281 personnes tuées, contre 258 en novembre 2016, soit une augmentation de 8,9%, annonce la Sécurité routière, lundi 11 décembre. En 2016, un total de 3 477 personnes ont perdu la vie sur les routes de France, pour la troisième année consécutive de hausse de la mortalité routière. Dans le détail, 2 188 personnes ont été tuées sur les routes hors agglomération en 2016 (+0,6% par rapport à 2015), contre 1 019 en agglomération et 270 sur autoroute.

Ce chiffre est très éloigné de l’objectif annoncé en 2012 de descendre sous les 2 000 tués annuels en 2020. Le gouvernement réunira en janvier 2018 un comité interministériel de la sécurité routière, se disant « particulièrement mobilisé au profit de cette cause fondamentale que constitue la sécurité routière ».

Limiter la vitesse à 80 km/h : une mesure discutable

Limiter la vitesse à  80 km/h : une mesure discutable

 

Une  baisse de 10 km/h de la vitesse maximale autorisée sur les routes démunies de séparateur central pourrait paraît a priori  mesure en apparence de bon sens : réduire la vitesse pour limiter la gravité et le nombre d’accidents. On sait en effet que la vitesse et l’alcool sont les deux facteurs explicatifs majeurs qui affectent l’insécurité routière. Pour autant,  une mesure de portée générale n’est pas forcément très pertinente. En effet, sur certaines portions, même une vitesse à 80 km/h peu se révéler dangereuse  alors que sur d’autres une vitesse à 100 km/h ne présente que peu de danger. La vérité c’est qu’il conviendrait de mettre en place une régulation de la vitesse beaucoup plus fine adaptée à chaque tronçon en fonction de la dangerosité. Une philosophie par exemple qui est pratiquée dans les chemins de fer pourtant un transport guidé où  les risques est beaucoup moindres. La baisse de 90 à 80km/h sur les routes bidirectionnelles, démunies de séparateur central, devrait donc figurer parmi les mesures annoncées par le gouvernement lors d’un prochain comité interministériel à la sécurité routière. Comme souvent en France quand on constate qu’une législation est peu ou  mal appliquée, on en ajoute une autre qui ne sera sans doute pas mieux respectée. D’où cet empilement de dispositions réglementaires qui permet à la France de posséder des plus grandes cathédrales administratives du monde. Face à la dégradation de la sécurité routière, la philosophie des services de contrôle consiste à faire du chiffre et non à se  polariser sur les facteurs de risque. Exemple il est plus facile pour les brigades de gendarmerie de se positionner au sein même de petit village dont  la circulation ne présente aucun risque que de se focaliser sur les lieux et véhicules de risques potentiels. On préfère additionner les infractions accessoires voire dérisoires que de contrôler les infractions graves qui demandent davantage de temps, de compétence  et de travail. Il conviendrait notamment  de professionnaliser les services de contrôle dans sur une structure complètement dédiée et spécialisée dans le contrôle routier.  Si la mortalité sur les routes a largement diminué depuis quatre décennies, le nombre de tués repart à la hausse, un phénomène particulièrement observable en France (3469 tués en 2016), mais qui concerne plus largement toute l’Europe. Avec 54 tués par million d’habitants, la France se situe au-dessus de la moyenne européenne (50) et affiche un taux deux fois plus élevé que le champion en la matière, la Suède (27). En l’absence d’approche vraiment scientifique de l’insécurité routière chaque gouvernemenet improvise sans vraiment mesurer les effets des mesures prises.

 

Routes nationales : La vitesse limitée à 80 km/h

Routes nationales : La vitesse limitée à  80 km/h

 

Une mesure en apparence de bon sens : réduire la vitesse pour limiter la gravité et le nombre d’accidents. On sait en effet que la vitesse et l’alcool sont les deux facteurs explicatifs majeurs qui affectent l’insécurité routière. Pour autant,  une mesure de portée générale n’est pas forcément très pertinente. En effet sur certaines portions, même une vitesse à 80 km/h peu se révéler dangereuse  alors que sur d’autres une vitesse à 100 km/h ne présente que peu de danger. La vérité c’est qu’il conviendrait de mettre en place une régulation de la vitesse beaucoup plus fine adaptée à chaque tronçon en fonction de la dangerosité. Une philosophie par exemple qui est pratiquée dans les chemins de fer pourtant un transport guidé où  les risques sont beaucoup moindres. La baisse de 90 à 80km/h sur les routes bidirectionnelles, démunies de séparateur central, devrait donc figurer parmi les mesures annoncées par le gouvernement lors d’un prochain comité interministériel à la sécurité routière. Une annonce est envisagée dans les prochaines semaines, sans doute début janvier. Les responsables chargés de la sécurité routière qui explorent toutes les pistes pour diminuer le nombre de tués sur les routes ne s’interdisent, en effet, aucune mesure, même celles, impopulaires qui suscitent de fortes oppositions. Et la diminution de la vitesse à 80 km/h en fait assurément partie.  La nouvelle équipe d’Édouard Philippe retient aujourd’hui la certitude des scientifiques selon laquelle seules des mesures fortes permettent une chute significative de l’accidentalité. En écho à ces assertions, le Conseil national de la sécurité routière (CNRS) - organe purement consultatif – avait déjà préconisé cette réduction de la vitesse en 2013. Au lieu de le suivre, le gouvernement d’alors s’était tourné bien plus tard, en 2015, vers une expérimentation de deux ans sur quatre axes en France. Achevée depuis cet été, celle-ci est mise de côté. Le nouveau gouvernement, en effet, ne souhaite pas communiquer sur ses résultats, une manière de dire que cette expérimentation telle qu’elle a été conçue ne peut sérieusement être reprise. Sous dimensionnée dans la durée mais aussi dans le nombre d’axes choisis, ses données ne peuvent être exploitées d’après le gouvernemenet !

Route : mortalité en baisse pourquoi ? On n’en sait rien !

Route : mortalité en baisse pourquoi ? On n’en sait rien !

13,5 % de  baisse en septembre et une baisse de 2 % sur un an. Pourquoi ?  Réponse comme à chaque fois : on n’en sait rien. Régulièrement le ministre ou l’office national de la sécurité routière annonce soit des chiffres en augmentation ou en baisse pour les tués et blessés de la route. En réalité aucun organisme compétent n’analyse de manière scientifique les facteurs explicatifs de ces variations. Du coup, on s’en remet à des explications de bistrot ou alors  on en profite pour justifier une augmentation du nombre de radars (par ailleurs sans doute indispensables). L’Etat va multiplier les radars embarqués (qui ne sont pas repérables par les dispositifs antiradars) en externalisant leur exploitation à des opérateurs agréés. Après avoir testé les radars à double sens, les autorités vont également déployer des radars de nouvelle génération capables de détecter de nouvelles formes d’infractions (comme l’interdiction de demi-tour). Des dispositifs de leurre seront également installés de manière à accroître la vigilance des conducteurs. Techniquement, les radars fixes seront toujours signalés par un panneau d’avertissement. Mais près de 10.000 panneaux annonceront des radars qui n’existent pas.les gouvernement successifs tentent de justifier cette intensification des contrôles radars, très impopulaires et souvent soupçonnés d’alimenter les caisses de l’Etat. Recettes engrangées par les radars (environ  milliards)) servent à financer l’entretien et l’installation de ces contrôles et participent au financement des infrastructures routières ainsi qu’aux collectivités locales. La vérité c’est que cette ressource n’est pas réellement affectée et qu’elle tombe dans le vaste trou du budget. Tendanciellement sur très longue période l’insécurité routière à heureusement diminué mais il est bien difficile d’identifier les facteurs explicatifs. La qualité des infrastructures peut jouent évidemment un rôle comme l’amélioration des dispositifs de sécurité des véhicules, les contrôles et les sanctions. Par contre on est bien incapable d’expliquer des variations parfois assez fortes entre certains mois voir certaines années. Par exemple, on est bien incapable de mesurer l’incidence de l’utilisation illégale de portables par les conducteurs qui pourtant sont encore nombreux à ne pas pouvoir se séparer de leur téléphone et autre Smartphones. Cette incapacité tient surtout au fait  que le pays ne dispose pas d’un véritable service de la sécurité routière dont les responsabilités sont éparpillées sur plusieurs administrations et corps de contrôle.

 

PV route : 2 milliards de recettes pour quoi faire ?

PV route : 2 milliards de recettes pour quoi faire ?  

 

 Le nombre de tués augmente depuis trois ans comme les recettes des PV qui atteignent presque 2 milliards. De quoi s’interroger sur la politique de sécurité routière. Le volume de recettes des PV ne saurait être un objectif. Le plus grave c’est qu’on ne sait toujours pas  analyser de manière scientifique les facteurs explicatifs de la hausse de l’insécurité. En 2016, les amendes au titre de la circulation et du stationnement ont permis de rapporter 1,817 milliard d’euros à l’Etat, relève la Cour des comptes, dans une note d’analyse, publiée fin mai, révélée par Le Parisien et que nous avons consulté. Cela représente une augmentation de 11,5% par rapport aux recettes dégagées en 2015, à 1,6 milliard d’euros.  Dans le détail, les contrôles automatisés, c’est-à-dire avec radar, sont ceux qui rapportent le plus. Qu’il s’agisse d’un radar vitesse, feu rouge ou à un passage à niveaux, les recettes s’établissent à 920,3 millions d’euros, l’année passée. Soit une augmentation de 14%. Les recettes «hors contrôle automatisé», dégagées à partir de procès-verbaux électronique ou papier, sont en hausse de 8,7%, à 897,6 millions d’euros. «L’augmentation significative des recettes constatées en 2016 s’explique par le dynamisme des amendes du contrôle automatisé (radars)», expliquent les sages de la rue Cambon. Et pour cause, depuis 2013, l’Etat a mis en place deux nouveaux types de radar automatique, le radar feu rouge et le radar chantier. Pour rappel, ce dernier a été mis en place en 2015, avec pour vocation de protéger les ouvriers à proximité des chantiers de construction. Au total, on compte près de 5000 radars sur les routes de France. Pour les magistrats, la forte hausse des recettes est également attribuée à une amélioration de l’encaissement des recettes, mais surtout à la hausse des infractions routières constatées. Excès de vitesse, téléphone au volant, stationnement dangereux… Elles se sont en effet accrues de 10,4%, par rapport à 2015. Selon la Cour des comptes, cette tendance devrait encore se confirmer en 2017. Les sages prévoient une augmentation des recettes à 1,848 milliard d’euros cette année. Si cette augmentation des recettes est «positive pour le budget de l’Etat» et témoigne «d’une meilleure efficacité» des radars, elle doit être «analysée (…) au regard de l’objectif gouvernemental de diminution de la vitesse sur les routes, première cause d’accidents mortels», indiquent-ils encore. Autre point soulevé par le rapport: l’affectation de ces recettes qui arrivent dans les caisses de l’Etat. L’argent finance «des dépenses diverses, ventilées sur cinq programmes distincts, dont la finalité est pour certains éloignée de l’objectif stratégique de diminution de la mortalité sur les routes», indiquent les magistrats. Selon la Cour des comptes, «plus de 50% des recettes des amendes (837,1 millions d’euros) ne sont pas directement affectées à la mission». Malgré l’accroissement du nombre de PV et de radars, le nombre de morts sur la route continue donc d’augmenter. «En 2016, les résultats de la mortalité routière ont été confirmés à la hausse pour la troisième année consécutive avec près de 3500 tués sur les routes françaises en métropole (+ 2,3 %) et une estimation de 8 victimes hospitalisées pour une tuée», rappelle la Cour des comptes. En avril dernier, ce chiffre a explosé de 18%, avec 287 personnes tuées mais c’est toujours la même incurie concernant les facteurs explicatifs. De là à penser que les PV ont surtout pour objet de remplir les caisses de l’État !

Sécurité routière : morts en baisse de 22,8% en février, pourquoi ? On ne sait pas !

Sécurité routière :  morts en baisse de 22,8% en février, pourquoi ? On ne sait pas !

 

Hausse en janvier, baisse en février (, le nombre de morts sur les routes a très fortement baissé en février. Ce nombre a chuté de 22,8%, soit 60 vies épargnées par rapport à février 2016, indique la Sécurité routière mercredi 8 mars.  Pourquoi ?  Réponse comme à chaque fois : on n’en sait rien. Régulièrement le ministre ou l’office national de la sécurité routière annonce soit des chiffres en augmentation ou en baisse pour les tués et blessés de la route. En réalité aucun organisme compétent n’analyse de manière scientifique les facteurs explicatifs de ces variations. De ce point de vue observation, la les règles et les contrôles constituent un véritable scandale. Ce qui explique l’insignifiance de la politique de sécurité routière. Décidée par le gouvernement. . La plus surprenante est aussi la plus anecdotique. Pour la première fois, des drones vont être expérimentés pour détecter les conduites à risque sur les routes françaises en lieu et place des hélicoptères.  Les tests salivaires pour repérer les automobilistes conduisant sous influence remplaceront bien les prises de sang. En attendant que ces appareils fassent leurs preuves, le gouvernement compte avant tout sur l’intensification des contrôles radars pour responsabiliser les automobilistes dont l’attention s’est manifestement relâchée ces dernières années. Manuel Valls a notamment annoncé que le parc vieillissant, qui compte 4200 appareils installés, passera à 4700 d’ici trois ans. L’Etat va multiplier les radars embarqués (qui ne sont pas repérables par les dispositifs anti-radars) en externalisant leur exploitation à des opérateurs agréés. Après avoir testé les radars à double sens, les autorités vont également déployer des radars de nouvelle génération capables de détecter de nouvelles formes d’infractions (comme l’interdiction de demi-tour). Des dispositifs de leurre seront également installés de manière à accroître la vigilance des conducteurs. Techniquement, les radars fixes seront toujours signalés par un panneau d’avertissement. Mais près de 10.000 panneaux annonceront des radars qui n’existent pas.

 

 

Mortalité routière: du bla-bla !

Mortalité routière: du bla-bla !  

 

La hausse est contenue ! C’est le seul argument du Ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux qui présente lundi le bilan de la mortalité routière en 2016, avec un nombre de tués attendu en très légère augmentation. Certes sur longue période la sécurité routière à heureusement diminué mais on le doit tout autant à l’amélioration des infrastructures, des systèmes de sécurité des véhicules qu’à la politique de contrôle et de sanction. En fait, les pouvoirs publics sont incapables d’expliquer les variations. Une raison fondamentale à cela il n’existe en France aucun organisme scientifique capable d’analyser les facteurs explicatifs et de préconiser des mesures pertinentes. De ce point de vue le comité interministériel de la sécurité routière est une fiction, une sorte de comité virtuel sans réel moyen et sans compétence.  Le Comité interministériel de la sécurité routière (CISR), créé par décret du 5 juillet 19723, comprend tous les ministères concernés par la sécurité routière. Il comprend à sa création le ministre chargé de la défense nationale, le garde des sceaux, ministre de la justice, le ministre de l’intérieur, le ministre de l’économie et des finances, le ministre de l’éducation nationale, le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé du Plan et de l’aménagement du territoire, le ministre du développement industriel et scientifique, le ministre de l’équipement et du logement, le ministre des postes et télécommunications, le ministre des transports, le ministre de la santé publique et de la sécurité sociale et le secrétaire d’état auprès du Premier ministre. Le Groupe interministériel permanent de sécurité routière (GIPSR) se réunit plusieurs fois par an pour préparer les dossiers abordés par le CISR. Même constat d’impuissance pour  le conseil national de la sécurité routière mis en place le 25 octobre 2001. C’est un organisme composé d’élus, de représentants des entreprises et associations intéressées par la sécurité routière et de représentants de l’administration. Selon son décret de création, il « est associé à l’élaboration et à l’évaluation de la politique des pouvoirs publics en matière de sécurité routière ». Il prépare des recommandations au gouvernement pour lutter contre l’accidentalité routière. L’objectif fixé par le ministre de l’intérieur lors de l’installation du 3e mandat de cette instance, le 27 novembre 2012, est de diviser par deux la mortalité routière entre 2010 et 2020, soit compter moins de 2 000 personnes tuées sur les routes de France métropolitaine en 2020. Le conseil se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son président et de plein droit à la demande du délégué interministériel à la sécurité routière (DISR) ou d’un quart de ses membres. Un bureau, ayant pour rôle de préparer et de diffuser les travaux du conseil, se réunit au moins quatre fois par an et entre chaque séance du conseil, sur convocation du président. Il est clair que ce n’est pas en se réunissant quelque fois par an qu’on peut sérieusement traiter d’une question aussi importante que la sécurité routière. Il faudrait évidemment une véritable professionnalisation des services tant au plan de l’analyse, de l’évaluation, des orientations et du contrôle. Bref un vrai service public de la sécurité routière unifiée et qui se consacre uniquement à cette tâche. Au lieu de cela la responsabilité est éparpillée entre nombre de ministères et de services. Du coup au lieu de viser les situations accidentogènes les plus graves on se contente le plus souvent de verbaliser « vite fait »  des infractions souvent secondaires pour faire du chiffre aussi pour remplir les caisses de l’État.  Les premières estimations du nombre de tués sur les routes sont en hausse de quelques unités en 2016 par rapport à l’année précédente, où 3.461 personnes avaient trouvé la mort en France métropolitaine. Après 2014 (3.384 morts, +116 tués par rapport à 2013, soit +3,5%) et 2015 (3.461 morts, +77 tués, soit +2,3%), la France connaît donc une troisième année consécutive de hausse, une première depuis 1972. Ces trois mauvaises années -qui interviennent après douze années de baisse conclues sur un plus bas historique en 2013 (3.268 morts)- ternissent le bilan du quinquennat de François Hollande en matière de sécurité routière. Même si la mortalité devrait être globalement en baisse sur l’ensemble du mandat, l’objectif fixé en 2012 par Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, de passer sous la barre des 2.000 morts en 2020 semble lointain. Sans avoir pu amorcer une baisse, le gouvernement se félicitera d’avoir quasiment stabilisé la situation, après avoir notamment lancé deux plans en janvier (26 mesures) et octobre 2015 (22 mesures principales et 33 complémentaires) face au « relâchement des comportements » à l’origine de ces mauvais chiffres, selon le ministre de l’Intérieur de l’époque Bernard Cazeneuve. Parmi ces mesures : l’interdiction du kit mains libres au volant, l’abaissement du taux d’alcoolémie pour les conducteurs novices (0,2 g/l de sang), l’expérimentation de tests salivaires pour détecter les stupéfiants et l’augmentation du nombre de radars (500 supplémentaires d’ici à fin 2018 et 10.000 radars « leurres »). Certes certaines mesures ne sont pas inutiles mais ce sont des mesures trop partielles.

 

 

Radars : 1 milliard de recettes attendues

Radars : 1 milliard de recettes attendues

 

 

Si le Trésor public peut se réjouir de la forte hausse de 25 % des rentrées financières liées aux radars prévues en 2017 par contre on peut s’interroger quand à leur objectif. S’agit-il de faire entrer des ressources supplémentaires pour boucher les trous du budget ou de peser davantage pour limiter l’accidentologie. Certes parmi les facteurs explicatifs des accidents figurent nettement en tête la vitesse (avec l’alcool). Reste à savoir si ces dépassements de vitesse signalés par les radars et sanctionnés  le plus souvent par des amendes sont suffisants pour faire réduire cette vitesse. La question se pose dans la mesure où la circulation routière dans certains pays du Nord est  nettement moins accidentogène et où le taux de  mortalité notamment est inférieur de moitié à celui de la France alors que les radars sont beaucoup moins nombreux. Notons que par ailleurs la mortalité est en hausse depuis trois ans et ce en dépit de l’augmentation des radars. En attendant le ministère des Finances anticipe les recettes En multipliant de façon systématique les implantations de radars, de préférence dans des zones à fort rendement potentiel. Il y en aura 4.600. Il va aussi doubler le nombre de systèmes flashs autonomes (il y en aura 500). Il va également privatiser la gestion des radars embarqués dans des voitures banalisées. Concrètement : des sociétés privées, qu’il faudra bien sûr intéresser à la recette, devraient pouvoir verbaliser sur la route. Après les autoroutes, qui ne sont plus des espaces publics, les PV parisiens, que la maire veut faire lever par des sociétés commerciales, ce sont maintenant les amendes radars qui vont être rentabilisé par des entreprises privées.

Sécurité Routière: plus 30 % pour la mortalité, pourquoi

Sécurité Routière: plus 30 % pour la mortalité, pourquoi

Réponse comme à chaque fois : on n’en sait rien. Régulièrement le ministre ou l’office national de la sécurité routière annonce soit des chiffres en augmentation ou en baisse pour les tués et blessés de la route. En réalité aucun organisme compétent n’analyse de manière scientifique les facteurs explicatifs de ces variations. Du coup on s’en remet à des explications de bistrot ou alors  on en profite pour justifier une augmentation du nombre de radars (par ailleurs sans doute indispensables).  Après avoir observé une légère baisse ces derniers mois, la mortalité routière était de nouveau en hausse en septembre. L’office national interministériel de la sécurité routière (ONISR) a en effet annoncé, vendredi, que le nombre de tués sur les routes françaises avait bondi de 30,4% en septembre. 335 personnes ont perdu la vie, soit 78 de plus qu’en septembre 2015. Des chiffres qui mettent un terme à la tendance à la baisse amorcée entre juin et août. Selon l’ONISR, «cette hausse de la mortalité routière est à mettre en regard de la comparaison statistique avec un mois de septembre 2015 exceptionnel, qui avait connu une baisse très forte du nombre de personnes tuées sur les routes (-17,4% ndlr), en partie en raison de conditions météorologiques très défavorables, marquées par de fortes pluies et inondations» qui limitent les déplacements. Seul point positif, le nombre d’accidents corporels a diminué de 1,2%, et le nombre de blessés a baissé de 3,4%. Cette progression fait craindre une troisième année consécutive d’augmentation. Après douze années de baisse, la France a vu repartir à la hausse le nombre de victimes de la route. 3.384 personnes sont mortes en 2014 (+3,5% par rapport à 2013) et 3.464 en 2015 (+2,4% par rapport à 2014). Depuis trente-cinq ans, la France n’avait jamais enregistré deux années consécutives de hausse de la mortalité. La sécurité routière a souligné la «détermination du gouvernement à mettre en œuvre l’ensemble des mesures décidées en 2015, notamment celles prises par le Comité interministériel de sécurité routière» d’octobre 2015, «dont onze mesures seront examinées la semaine prochaine à l’Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi de modernisation de la justice du XXIe siècle». Rappelons l’essentiel des mesures qui avaient été préconisées :

«   »Les routes de France ne peuvent pas être un cimetière ». C’est sur un ton volontairement alarmiste que le premier ministre Manuel Valls a présenté vendredi 2 octobre 20155 les 22 mesures arrêtées au terme d’un comité interministériel consacré à la sécurité sur les routes.

Alors que le nombre de morts est reparti à la hausse après plusieurs années de baisse (3384 personnes ont perdu la vie en 2014), le chef du gouvernement a réitéré l’objectif de « réduire la mortalité routière de moitié » d’ici 2020. Un objectif beaucoup plus difficile à atteindre en raison des effets de paliers. « Nous ne sommes plus à un moment où une seule mesure (ceinture de sécurité, permis à points) peut constituer l’alpha et l’omega pour faire diminuer le nombre de morts », a reconnu Manuel Valls.

Ceci explique peut-être pourquoi aucune mesure phare ne se détache réellement de la batterie de préconisations présentées ce vendredi depuis l’Hôtel de Matignon. La plus surprenante est aussi la plus anecdotique. Pour la première fois, des drones vont être expérimentés pour détecter les conduites à risque sur les routes françaises en lieu et place des hélicoptères.  Les tests salivaires pour repérer les automobilistes conduisant sous influence remplaceront bien les prises de sang. En attendant que ces appareils fassent leurs preuves, le gouvernement compte avant tout sur l’intensification des contrôles radars pour responsabiliser les automobilistes dont l’attention s’est manifestement relâchée ces dernières années. Manuel Valls a notamment annoncé que le parc vieillissant, qui compte 4200 appareils installés, passera à 4700 d’ici trois ans. L’Etat va multiplier les radars embarqués (qui ne sont pas repérables par les dispositifs anti-radars) en externalisant leur exploitation à des opérateurs agréés. Après avoir testé les radars à double sens, les autorités vont également déployer des radars de nouvelle génération capables de détecter de nouvelles formes d’infractions (comme l’interdiction de demi-tour). Des dispositifs de leurre seront également installés de manière à accroître la vigilance des conducteurs. Techniquement, les radars fixes seront toujours signalés par un panneau d’avertissement. Mais près de 10.000 panneaux annonceront des radars qui n’existent pas.

Manuel Valls a tenu à justifier cette intensification des contrôles radars, très impopulaires et souvent soupçonnés d’alimenter les caisses de l’Etat. Le premier ministre a notamment rappelé que les recettes engrangées par les radars (600 millions d’euros à ce jour) servent à financer l’entretien et l’installation de ces contrôles et participent au financement des infrastructures routières ainsi qu’aux collectivités locales. »

Vitesse automobile : réduite de 20 km/h en Île-de-France

Vitesse automobile : réduite de 20 km/h en Île-de-France 

Alors que la vitesse la mortalité sur les routes ne cesse d’augmenter en même temps que la pollution et les bouchons dans les zones fortement agglomérées notamment en région parisienne, il a été décidé de réduire drastiquement la vitesse en Île-de-France. Une mesure qui par ailleurs pourrait être étendue à d’autres régions de France car la corrélation entre vitesse, accident et pollution est déjà démontrée sur le périphérique parisien. En matière d’accidentologie le facteur vitesse et indéniablement la cause principale de la croissance des victimes de la route. Une mesure de réduction qui ne sera sans doute pas très populaire mais qui va s’imposer compte tenu de la dérive du comportement de conducteurs certes minoritaires mais responsables de la croissance du nombre d’accidents. La vitesse va baisser de 20 km/h dès cet été sur 46 km de routes nationales et d’autoroutes en Ile-de-France pour lutter contre la pollution et les bouchons, annonce Le Parisien ce vendredi. A partir du 4 juillet, quatre portions de routes nationales et d’autoroutes, où roulent quotidiennement près de 400. 000 véhicules, verront leur vitesse limite réduite de 20 km/h. Cette mesure a pour objectif de réduire les embouteillages, le bruit et la pollution dans les zones concernées, écrit le quotidien.  « Cela devrait permettre de limiter l’effet accordéon du trafic et donc de retarder la création de bouchons », explique au journal le directeur régional et interdépartemental adjoint de l’Equipement et de l’aménagement Ile-de-France, Eric Tanays, qui attend aussi « des bénéfices en termes de sécurité routière, car il y aura moins de coups de frein brutaux et moins de chocs arrière ». Un an après la réduction de la vitesse (80 km/h à 70 km/h) instaurée sur le périphérique parisien, une évaluation de cette mesure avait montré une baisse des accidents de 15,5 %, conclut Le Parisien.

Accidents de la route : hausse des morts en 2015

Accidents de la route : hausse des morts en 2015

Comme d’habitude le ministère a publié des chiffres d’évolution de l’insécurité routière mais sans autre explication. Pour 2015 ces chiffres font apparaître une hausse du nombre de morts. Comme d’habitude on n’en sera pas plus sur les facteurs explicatifs puisqu’il n’existe réellement aucun organisme d’analyse scientifique des statistiques de la sécurité routière. Donc pas d’explication sur les variations de mois à mois ou même d’année en année. Difficile dans ces conditions de savoir à quoi attribuer les évolutions (conditions atmosphériques, respect de la réglementation, rôle des infrastructures, évolution des technologies, influence des contrôles et les sanctions etc.). 3.461 personnes sont mortes en 2015 sur les routes de France, soit une hausse de 2,3% par rapport à 2014 et 77 décès supplémentaires, selon la Sécurité routière qui a publié ce mercredi un bilan définitif.

Le nombre de personnes blessées a en revanche baissé de 3,1%, soit 70.802 personnes blessées dans 56.603 accidents corporels (-2,7%). La Sécurité routière parle d’une « année contrastée », soulignant que l’accidentalité « se détériore chez les automobilistes » (la mortalité est en hausse de 8%), alors que les indicateurs de toutes les autres catégories d’usagers sont à la baisse (piétons, cyclistes, motards). En 2015, la route est restée la première cause de mortalité des 18-24 ans, « qui représentent 9% de la population mais 18% des morts de la route ». 619 jeunes ont perdu la vie en 2015, soit 37 de plus qu’en 2014 (+6,4%). Et l’année 2016 commence mal avec une hausse de 2,1% sur les quatre premiers mois de l’année, soit 20 tués supplémentaires. En mars 2015, une collision dans l’Allier avait fait douze morts.

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