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Sécurité routière : on ne sait rien mais on continue

Sécurité routière : on ne sait rien mais on continue

 

 

Dans son bilan 2018, le pseudo observatoire de la sécurité routière constate, avance des chiffres mais est bien incapable comme d’habitude de faire une analyse scientifique de l’évolution de l’accidentologie. Du coup, on fait porter le chapeau aux gilets jaunes pour l’augmentation des délits de vitesse. D’abord du fait de la mise hors service des radars ensuite parce que les forces de l’ordre étaient occupés à autre chose que le contrôle routier.

La baisse du nombre d’infractions routières constatées par le biais des radars et par les forces de l’ordre est spectaculaire. 19,7 millions d’infractions ont été relevées l’an passé contre 24 millions en 2017, soit une chute de 18%. Tel est le bilan communiqué ce mercredi par l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR).

Selon la sécurité routière, il s’agit d’une baisse «mécanique» qui, dit-elle, dans son communiqué «s’explique principalement par la dégradation massive subie par les radars à la fin de l’année 2018Ces appareils de contrôle ont été pris pour cible après que le 80 km/h a remplacé le 90km/h sur une partie du réseau secondaire le 1er juillet 2018. Ces actes de vandalisme se sont poursuivis avec le mouvement des «gilets jaunes», qui a débuté le 17 novembre 2018.

Avec des centaines de radars hors service, le nombre d’automobilistes flashés a donc diminué. Ainsi, 13,6 millions d’infractions à la vitesse ont été constatées en 2018 par le contrôle automatisé contre 16,6 millions en 2017, soit une baisse de 17,6 %. Mais hors d’état de produire des messages d’infractions, ces radars vandalisés auraient  continué (combien étaient encore en état ?). à enregistrer les vitesses des véhicules. Et celles-ci ont décollé. Le nombre d’excès de vitesse a été multiplié par quatre dans ces zones.

D’une manière générale, la sécurité routière alerte sur la persistance d’une dégradation générale des comportements au volant. Pour preuve les délits routiers, qui constituent les infractions les plus graves, sont en augmentation de 5,9 % en 2018 (629 601 délits). «Le phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il s’agit de la quatrième année consécutive de hausse», indique-t-on. Au palmarès de ces hausses, on trouve les refus d’obtempérer et les entraves à la circulation. Ces infractions font un bond de 36,3 % (38 087 infractions relevées l’an passé). En réalité, qu’entend-on par entrave à la circulation ? Des interdictions de stationner ? On est loin de la priorité de la sécurité routière.

La conduite de véhicule après l’usage de stupéfiants est elle intéressante, elle  augmente aussi de 29 % (63 369 infractions relevées en 2018, soit 10,1 % de l’ensemble des délits). Cette hausse est toutefois liée à un plus grand nombre des contrôles, grâce à la généralisation depuis 3 ans d’une nouvelle méthode de dépistage plus facile d’usage. Quant aux délits de fuite après un accident, ces derniers augmentent de +1,3 %. En augmentation constante depuis 2012, ces délits s’élèvent à 174 422 en 2018.

Ce bilan indique par ailleurs que 14,9 millions de points ont été retirés en 2018 (-1,9 %). Ces retraits se partagent notamment entre les excès de vitesse (9 909 451 points retirés, soit -6 %) et les franchissements de feux rouges (1 417 064 points, soit +4,1 %). Des automobilistes ont également perdu des points pour un téléphone tenu en main (1 046 176 points, soit +11,1 %) et là c’est vraiment tant mieux !

Sécurité routière : mortalité en hausse de 17,9%

Sécurité routière : mortalité en hausse de 17,9%

Une mortalité en hausse de 18 % en août 2019 par rapport au mois correspondant de l’année précédente. Et comme d’habitude aucune explication scientifique des variations incompréhensibles de la sécurité routière. Pour justifier la baisse de certain mois passés, on avait avancé l’efficacité de la limitation de vitesse à 80 km. Cette fois, l’argument semble tomber et on accuse les briseurs de radars. La vérité est plus pathétique car on ne dispose pas en France d’un institut d’études scientifiques capables d’identifier les facteurs explicatifs de la sécurité routière et ses variations. Du coup les explications sont très approximatives voire complètement fausses et ce ne sont pas les justifications de l’observatoire national interministériel de la sécurité routière qui peuvent convaincre car cet observatoire est vide de tout contenu, de toute compétence. Selon les chiffres de l’Observatoire national interministériel de la Sécurité routière (ONISR), publiés lundi 9 septembre, 290 personnes ont perdu la vie sur les routes le mois dernier, soit 44 de plus qu’en août 2018. Selon l’ONISR, la mortalité a augmenté sur tous les réseaux routiers. Elle concerne surtout les automobilistes, avec 31 tués de plus, et les motocyclistes, avec 12 morts de plus que l’an dernier. Les jeunes adultes sont aussi touchés par cette hausse de la mortalité. L’observatoire souligne enfin que la mortalité des cyclistes est en baisse, alors que celle des piétons est restée stable sur un an.

L’ONISR note aussi que le nombre d’accidents corporels est en hausse de 3,8% sur un an (4 314 en août 2019, contre 4 156 en août 2018). Le nombre de blessés a également augmenté de 4,5% (5 652personnes, contre 5 407 en août 2018).

 

Le permis de conduire : des mesures démagogiques

Le permis de conduire : des mesures démagogiques

 

 

S’il est clair que le contenu de l’examen du permis de conduire doit être entièrement revu par contre les petites évolutions successives sans cohérence entre elles, risquent  d’aller à l’encontre de la sécurité. Pourquoi par exemple autoriser de passer le permis à 17 ans alors que la conduite n’est autorisée qu’à partir de 18 ans. La véritable réforme consisterait à étaler la formation tout au long de la scolarité aussi à la rendre quasi gratuite compte tenu de l’intérêt général cela représente. Le coût moyen pour passer le permis de conduire à savoir autour de 2000 € est en effet scandaleux. – L’âge minimum permettant de passer le permis de conduire sera abaissé à 17 ans dès la semaine prochaine pour les candidats pratiquant la conduite accompagnée, a annoncé jeudi Christophe Castaner, promettant de rendre l’examen plus “accessible”.L’idée est (…) de rendre le permis de conduire moins cher et moins long à passer”, justifie le ministre de l’Intérieur dans une interview publiée sur le site du Parisien, reprenant là une promesse faite par Emmanuel Macron en novembre. Christophe Castaner dévoile trois mesures au total, dont l’augmentation de la durée d’apprentissage sur simulateur, de cinq à dix heures sur les 20 heures de conduite obligatoire, et un dispositif encourageant les candidats au permis sur des véhicules dotés de boîtes de vitesses automatiques. La plus symbolique demeure l’abaissement à 17 ans de l’âge minimum auquel les plus jeunes pourront passer l’épreuve pratique, à condition de se soumettre à la conduite accompagnée. Aujourd’hui, l’âge requis est de 17 ans et demi mais les lauréats doivent attendre 18 ans pour prendre seul le volant. Le ministre de l’Intérieur se dit hostile, pour l’instant, à l’idée de ramener l’âge de la conduite sans accompagnement à 17 ans en raison d’un “sur-risque d’accident important”, observé notamment au Royaume-Uni. “Il ne faut pas prendre de risque”, dit-il. “On pourra se reposer la question dans douze mois, avec un peu de recul.”Les trois mesures retenues, qui s’inspirent d’un rapport remis en février par la députée Françoise Dumas (La République en marche), entreront en vigueur dès lundi.

 

Téléphone au volant : nouvelle sanction

  • Téléphone au volant : nouvelle sanction

 

Il est clair que nombre de nos contemporains, notamment les jeunes, manifestent une véritable addiction vis-à-vis du portable même pendant les moments de conduite d’une automobile. Officiellement environ 15 % seraient imputables à des fautes d’inattention notamment liée aux Smartphones. Ce chiffre est sans doute approximatif car il y a peu de conducteurs qui révèlent la responsabilité du portable. Du coup,  le gouvernement prépare actuellement une nouvelle disposition qui pourra déboucher sur la suspension du permis de conduire et le retrait immédiat en cas d’utilisation du Smartphone se combinant avec une autre infraction. Une sorte de demi-mesure puisqu’il faudra une seconde infraction pour réprimander l’usage du portable. Le problème devient en effet culturel puisque certains ne peuvent pas accepter de voir leurs smartphone écarté de leurs mains de plus de quelques centimètres et cela même parfois 24 heures sur 24. Il faudra sans doute trouver autre chose comme mesure de régulation. Par exemple des dispositifs rendant les portables inactifs pendant les périodes de conduite. Le Smartphone est en effet particulièrement dangereux du fait qu’il sollicite une grande partie de l’attention au détriment de la gestion des risques de la conduite. Au-delà de cette question de sécurité liée à l’utilisation du portable pendant la conduite, se pose la question d’une véritable pathologie des drogués du Smartphone

 

Réduction du prix du permis de conduire

Réduction du prix du permis de conduire

 

 

Objectif : »faire en sorte que le prix moyen du permis de conduire diminue sensiblement, de l’ordre de 30% », a résumé le Premier ministre.

En moyenne, passer le permis, c’est 1800 euros et deux mois d’attente. C’est un obstacle à la mobilité de nos jeunes et à leur insertion professionnelle. C’est pourquoi nous mettons en place des solutions concrètes pour faire baisser le prix du #permisdeconduire de 30% ⤵️

— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 2 mai 2019

. Le gouvernement souhaite ainsi développer l’utilisation du simulateur de conduite dans la formation. Un dispositif d’incitation fiscale va être mis en place pour permettre aux auto-écoles de s’équiper et chaque élève pourra passer jusqu’à 10 heures sur un simulateur dans les 20 heures obligatoires de formation à la conduite.

De même, l’apprentissage sur boîte automatique, plus facile et rapide (13 heures au lieu de 20) et donc mois cher, sera encouragé. Le délai permettant de conduire sur boîte manuelle après avoir obtenu le permis sur boîte automatique sera raccourci de 6 à 3 mois. La conduite supervisée par un accompagnateur, simplement titulaire d’un permis depuis 5 ans, sera également favorisée après un échec à l’examen, évitant ainsi à l’élève de multiplier les heures en auto-école.

En outre, le gouvernement s’est prononcé pour abaisser l’âge du passage de l’examen de conduite à 17 ans, même si l’élève ne pourra conduire seul qu’à sa majorité, afin d’ »augmenter l’expérience du jeune conducteur»,

 

Sécurité routière : » les 80 km/h », survendus » (l’association 40 millions d’automobilistes)

Sécurité routière : » les  80 km/h », survendus » (l’association 40 millions  d’automobilistes)

Dans une interview sur France Info,  » Pierre Chasseray, délégué général de l’association 40 millions d’automobilistes, dénonce l’opération de communication et la récupération politique des 80 km/h.

 

 La hausse du nombre de tués sur les routes concerne beaucoup les cyclistes. Faut-il mieux apprendre à partager la route ?

Pierre Chasseray : C’est évident et c’est un sujet polémique. Je fais partie de ceux qui pensent, avec l’association 40 millions d’automobilistes, qu’on envoie un maximum de gens sur des vélos alors qu’ils n’ont absolument aucun équipement routier. Quand on imagine qu’on envoie les cyclistes dans des voies de bus, il faut se poser les bonnes questions. On n’a pas d’aménagement hors agglomération. On a très peu d’aménagements en ville. Les cyclistes sont des usagers vulnérables. Il est bien évident que dans ces situations, forcément, ce n’est pas sécurisant.

Est-ce que ce n’est pas aussi aux automobilistes de s’adapter à ces nouveaux comportements ?

On a deux façons de voir les choses. Soit on pleure sur le lait répandu, soit on se pose la question de l’avenir. Je pense qu’il faut regarder devant et voir ce qu’on peut mettre en place pour ne pas envoyer des gens sur des vélos comme ça, les mettre dans un flux de circulation et se demander qui porte la responsabilité. Il faudrait prendre exemple sur un pays comme le Danemark qui fait des choses très intelligentes avec des équipements hors agglomération pour les vélos, sur le côté de la route, en dehors de la route, à 2 mètres 50 de la route… Ça me parait un peu plus intelligent que ce qu’on fait en France.

Aussi, il faut aussi faire attention à ne pas faire de l’usager une victime, qui est souvent le cycliste, la victime au sens qu’il n’est pas l’auteur de l’infraction. Il y a aussi, malheureusement, des victimes qui ont commis des infractions.

Peut-on faire un lien entre l’augmentation du nombre de morts sur les routes et les dégradations de radars ?

Ces dégradations ont commencé le 1er juillet 2018. Pourquoi ? Parce qu’il y a eu la mise en place du 80 km/h. 400% d’augmentation de dégradations de radars dès le mois de juillet 2018. Donc ceux qui sont en train de dénoncer les dégradations de radars, ce sont ceux qui ont mis en place la mesure qui a fait déborder le vase. On nous survendu le 80 km/h. on nous a dit ‘ça va sauver une vie par jour’. Ça fait neuf mois, il y a eu 3 mois de baisse de la mortalité, tout le reste c’est de la hausse. Elles sont où les 450 vies sauvées par an à coup sûr du Premier ministre. Il est où le bilan historique d’Edouard Philippe ? Il n’existe pas.

Mais alors, comment on remet un peu de sérénité là-dedans ?

Il faut se poser la question de savoir si une mesure a un effet ou pas. Le 80 km/h n’a pas eu d’effet. C’est un fait, c’est comme ça. Il y a un an, lorsqu’on en parlait sur votre antenne, je passais pour un hurluberlu. Aujourd’hui, on commence à prêter une oreille attentive à ce que dit 40 millions d’automobilistes depuis le départ. Dans le classement des pays de sécurité routière publié par l’Europe, les deux pays en tête, le Danemark et la Grande-Bretagne sont les deux modèles qui sont poussés par l’association 40 millions d’automobilistes. Le modèle suédois qui est vanté par la Sécurité routière vient de dégringoler de quatre places.

 

80 km/h: retour à une mesure générale moins idiote

80 km/h: retour à une mesure générale moins idiote

 

 

 

 

Il y a plusieurs raisons qui militent en faveur d’une application plus intelligente des 80 km/h. D’abord malheureusement les chiffres de la sécurité routière ne montrent pas vraiment l’efficacité de cette directive nationale. On constate même ces derniers mois une hausse du nombre de tués. La seconde raison relève de l’évidence. Il est idiot de généraliser les 80 km quand sur certaines sections, il est possible de circuler sans danger supplémentaire à 90 et quand inversement en fonction de la dangerosité il faudrait au contraire imposer des vitesses bien inférieures à 80 km/h. Dernière observation, l’État central n’est pas forcément le plus qualifié pour mettre en place une législation très fine de la limitation de vitesse. La porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, a d’ailleurs convenu dimanche que la question des 80 km/h sera «sans doute» abordée lundi, lors d’un séminaire gouvernemental, «sur la manière dont on peut faire en sorte qu’il n’y ait pas une application brutale, uniforme». Interrogée sur le silence du président de la République sur la question des 80 km/h lors de sa conférence de presse de mercredi, Sibeth Ndiaye a considéré sur BFMTV que «ce sera sans doute un des sujets qui sera abordé sur la manière dont on peut faire en sorte qu’il n’y ait pas une application brutale, uniforme sur l’ensemble du territoire». Elle a également appelé à ce «qu’on puisse regarder au cas par cas, comment est-ce que les choses peuvent être adaptées, avec toujours le souci de faire en sorte qu’il y ait moins de tués». Depuis juillet 2018, la vitesse maximale a été abaissée de 90 à 80 km/ sur 400.000 kilomètres de routes secondaires, une mesure toujours largement controversée. Selon la Sécurité routière, elle a toutefois permis d’«atténuer» la hausse de la mortalité sur la route.

Sécurité routière : hausse des tués….sans explication

Sécurité routière : hausse des tués….sans explication

 

 

De mauvais chiffres en mars et de mauvais chiffres au premier trimestre pour la sécurité routière concernant le nombre de tués et toujours  sans aucune explication crédible. D’après la sécurité routière, à défaut des complications pertinentes, la responsabilité en incomberait aux gilets jaunes qui auraient détruit des radars sauf que sur l’ensemble du premier trimestre, l’insécurité  routière a augmenté en agglomération et sur les autoroutes et baissé hors agglomération. Les radars n’ont donc pas pu jouer un rôle fondamental. La vérité c’est que comme d’habitude en matière de sécurité routière, les pouvoirs publics ne disposent d’aucun organisme scientifique pour analyser sérieusement les facteurs explicatifs et leur évolution. Il en a toujours été ainsi. Du coup les pouvoirs publics en appellent  aux conséquences de la météo par exemple laissant entendre que le nombre de déplacements à augmenté, d’une part ce qui n’est pas prouvé d’autre part alors que ce nombre de déplacements est supposé avoir affecté les parcours hors agglomération où précisément la sécurité n’a pas augmenté. Bref le bla-bla habituel

La sécurité routière précise que 250 personnes sont mortes le mois dernier sur les routes, soit 17 de plus qu’en mars 2018, que le nombre d’accidents corporels a augmenté de 11,1% pour atteindre 4.416 et que le nombre de blessés a augmenté de 8,5%, à 5.432.“Comme en février 2019, la mortalité des cyclistes est à nouveau la plus forte relevée pour un mois de mars, depuis dix ans, avec 18 décès estimés”, poursuit le communiqué.“La météo printanière a favorisé les déplacements expliquant pour partie la hausse de la mortalité routière constatée durant le premier trimestre. Cette hausse est cependant atténuée sur les routes hors agglomération par l’impact de la baisse de la vitesse à 80 km/h”, déclare la Sécurité routière qui n’en sait évidemment strictement rien. Et de taper sur les gilets jaunes, ce qui ne mange pas de pain. “Le relâchement des comportements lié au vandalisme sur les radars, qui touche tous les réseaux routiers, est compensé hors agglomération par la nouvelle limitation de vitesse mais alimente la hausse globale de la mortalité observée en ce premier trimestre 2019”, ajoute-t-elle !

Sécurité routière : contrôle médical seulement pour les conducteurs âgés

Sécurité routière : contrôle médical seulement pour les  conducteurs âgés

Il est indéniable que les capacités cognitives-et les reflexes- nécessaires à la conduite d’un véhicule diminuent avec le grand âge. Du coup je repose la question du contrôle de capacité des seniors. Un contrôle sans doute indispensable à partir d’un certain âge. Ceci étend la nécessité de cet examen pourrait être étendu pour des conducteurs plus jeunes et peut-être même pour l’ensemble des conducteurs. Un contrôle des compétences physiques,  et psychologiques pourrait être utile car la conduite constitue un exercice relativement complexe dont pour l’instant la sécurité repose uniquement sur l’attention des conducteurs tant qu’on n’aura pas mis au point des véhicules autonomes et guidés. De ce point de vue le contenu même du permis de conduire pourrait intégrer ses dimensions.

Une jeune femme qui a perdu une jambe lors d’un accident causé par un sénior  a lancé, avec son père, une pétition en ligne qui vient de dépasser les 100.000 signatures. Les dernières enquêtes sur le sujet montrent d’ailleurs que les Français sont très largement favorables à cette mesure, à plus de 80 %. Plusieurs parlementaires ont déposé des projets de loi en ce sens. Et pourtant, pour le gouvernement, ce n’est pas du tout à l’ordre du jour.

En l’absence d’un texte de loi clair, certains conducteurs ont aujourd’hui bien du mal à s’auto-évaluer. Pour cela, certains font appel à la Prévention routière qui organise des stages de remise à niveau. C’est le cas par exemple à Manosque, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Réflexes sur simulateurs, tests auditifs, les exercices s’enchaînent. Si ces stages se font sur la base du volontariat, d’autres pays, eux, font déjà passer des tests. C’est le cas en Angleterre où les conducteurs doivent répondre à un questionnaire médical tous les trois ans à partir de 70 ans. En Espagne, le permis de conduire est renouvelé tous les cinq ans à partir de 65 ans. En Italie, les contrôles s’accélèrent avec l’âge. Un certificat médical est donné tous les trois ans à partir de 70 ans et tous les deux ans au-delà de 80 ans. Au Portugal, les conducteurs doivent carrément faire revalider leur permis tous les deux ans après le cap des 70 printemps. La France est donc très en retard dans ce domaine.

Hausse de la mortalité routière : sans explication !

Hausse de la mortalité routière : sans explication !

 

 

 

Hausse de 17 % du nombre de tués sur les routes en février après déjà un très mauvais mois de janvier (+ 3,9 %.). Comme d’habitude il faut s’en tenir à des spéculations concernant les facteurs explicatifs. Si effectivement l’insécurité routière ne cesse de diminuer depuis plusieurs dizaines d’années par contre on ne sait pas expliquer les évolutions conjoncturelles. Une raison à cela il n’existe pas un institut scientifique digne de ce nom capable d’analyser avec pertinence les statistiques de sécurité routière. Du coup, on est contraint de s’en remettre à des argumentations de café du commerce. Structurellement la baisse de la sécurité de l’insécurité routière tient à  plusieurs éléments sans doute d’abord à la plus grande sûreté des véhicules et au progrès en matière de freinage, aussi aux infrastructures, pour partie à la limitation de vitesse et au contrôle. Aussi à la diminution de l’alcool au volant mais peut être compensé par des substances à caractère de drogue. Le permis à points a constitué aussi un élément persuasif pour mieux respecter les règles de conduite. Évidemment cela pourrait donner lieu avec de tels mauvais résultats du début de l’année à  une contestation des 80 km/h dont on ne connaît pas l’effet réel. Globalement cependant la vitesse moyenne a diminué sur le réseau concerné. Il se pourrait bien que les conditions météorologiques particulièrement favorables aient  encouragé le développement de la circulation et les risques qui l’accompagnent mais cette corrélation avec le climat et le volume de circulation n’est jamais fait. Du coup comme on ne sait pas Mais, pour la Sécurité routière, qui défend cette baisse de la vitesse, cette hausse de la mortalité est liée à la destruction des radars. Depuis le mouvement des «gilets jaunes» qui a démarré en novembre dernier, ces appareils ont, en effet, été lourdement vandalisés. 60 % du parc est hors service, selon le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. En  comme pour d’autres facteurs de dégradation, on va faire porter le chapeau ou gilet jaune qui ont détruit des radars. En risquant moins d’être flashés, les automobilistes rouleraient plus vite. Il y a «un relâchement des comportements sur l’ensemble des réseaux», affirme ainsi l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière qui rappelons le est un observatoire vidé de substances techniques et ne sert pas à grand-chose.

La Prévention routière estime que la vitesse n’est pas la seule cause de cette hausse des tués. «On note que les piétons et les cyclistes ont été grandement touchés en février. C’est lié aux dix jours ensoleillés au cours desquels les gens sont sortis. Le facteur météo est réel», souligne sa déléguée générale, Anne Lavaud. Pour février, tous les indicateurs sont au rouge. Le nombre d’accidents corporels et celui des personnes blessées ont aussi décollé, enregistrant une hausse respective de 22,3 % et de 21,5 %.

 

 

80 km/h : la remise en cause

80 km/h : la remise en cause

Progressivement, on semble  s’orienter vers un net réaménagement du principe de la limitation à 80 km/h sur les routes dites secondaires. En fait, on ne changerait pas la règle mais on  chargerait les conseils départementaux de l’aménager en fonction des risques. Reprenant les propos mêmes du chef de l’État,- le président de l’Assemblée nationale pense qu’il faut pouvoir déroger à la limitation de la vitesse à 80km/h sur les routes secondaires. Il semble bien que le président de la république veuille se sortir de ce piège des 80 km/h qui a largement alimenté la colère des zones périphériques. En même temps, c’est aussi une sorte de désaveu du Premier ministre à l’initiative de cette mesure critiquée dès sa mise en œuvre par l’ancien ministre de l’intérieur Gérard Collomb. Comment s’extirper d’une mesure aussi impopulaire que la limitation de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, sans pour autant se renier? En proposant des «aménagements». Déjà évoquée par Emmanuel Macron devant des maires normands, le 15 janvier dernier, l’idée revient désormais dans la bouche de Richard Ferrand. Il «faut garder cette règle-là» mais pouvoir y «déroger», «soit lorsqu’elle n’est pas applicable, pas tenable, soit lorsqu’elle doit être modifiée», a estimé le président de l’Assemblée nationale, invité dimanche du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro . La décision de limiter à nouveau la vitesse à 90 km/h sur certains tronçons pourrait revenir aux préfets et aux présidents de départements, avance-t-il. En défendant une meilleure concertation avec les élus locaux, remontés contre une mesure vue comme «venant d’en haut», le président de l’Assemblée nationale rejoint toutefois la position de l’ancien ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, réservé sur la généralisation de la mesure. «Ce n’est pas une mauvaise chose que d’être d’accord avec Gérard Collomb, c’est un grand maire de Lyon», assume Richard Ferrand, les yeux rieurs. Pourquoi, alors, ne pas avoir permis plus tôt des aménagements au cas par cas? «Vous demanderez ça à d’autres que moi», balaie le président de l’Assemblée nationale, visant, sans le nommer, le premier ministre. On notera que le président de l’Assemblée nationale s’autorise une pique en direction du premier ministre qui n’est sans doute pas gratuite et qui pourrait annoncer un changement de titulaire à Matignon après le grand débat.

 

En France, 7% des ponts routiers très dangereux

En France, 7% des ponts routiers très dangereux

Evidemment on ne peut pas se réjouir d’une indécente comparaison entre l’Italie et la France concernant la solidité des ouvrages d’art. Cependant, il faut noter  que les experts français ne cessent de s’inquiéter de la dégradation du réseau national non concédé (et le réseau local est dans le même état). En cause, la baisse des crédits et cette obsession des responsables à consacrer surtout les crédits aux nouveaux équipements au détriment de l’entretien. Politiquement moins vendeurs ; c’est d’ailleurs vrai pour tous les modes fer y compris. Ce qu’avoue la ministre des transports : «  »Notre sous-investissement a été (et reste NDLT)  manifeste » avait-elle déploré, tout en estimant que « 50% des surfaces de chaussées sont à renouveler, alors que près d’un pont sur dix est en très mauvais état». Il faut aussi observer que depuis plusieurs années, le pays n’a été soumis qu’à des hivers très peu rigoureux. Si le gel et surtout le dégel devait durer longtemps, alors les dégâts seraient énormes du fait de la fragilité des revêtements. En France, 30% des 12.000 ponts que compte le réseau routier non concédé à des sociétés privées sont à réparer, et 7% d’entre eux présentent même un « risque d’effondrement » à terme, indique un récent audit demandé par le gouvernement français et publié en avant-première dans Le JDD en juillet dernier. La dégradation des chaussées et des ouvrages d’art est jugée « préoccupante » par le rapport, qui qualifie de « vieillissant et dégradé » le réseau routier français non concédé à des sociétés privées, qui s’étend sur 12.000 km, s’ajoutant aux 9.000 km d’autoroutes concédées. D’autant plus préoccupant qu’en moyenne, un pont « n’est réparé que 22 ans après l’apparition des premières dégradations » relève le document.  Si rien n’est fait, en 2037, 62% des chaussées seront « très dégradées », souligne le document, qui a été demandé par le gouvernement pour l’aider à préparer le budget de la programmation des infrastructures. Plus globalement, le rapport indique que 17% des routes nationales étaient gravement endommagées en métropole en 2016, contre 14% dix ans plus tôt, soit 2.040 kilomètres au total.

 

Sécurité routière: nouvelle baisse inexpliquée

Sécurité routière: nouvelle baisse inexpliquée

Une bonne novelle évidemment, le nombre de morts  a encore baissé en juillet (-5,5%) avec 324 tués, mais qui s’inscrit dans les baisses précédentes en mai (-8,4%) puis en juin (-9,3%), ces données confirment la tendance à la baisse de la mortalité routière en France, amorcée en 2017 après trois années consécutives de hausse. Et certains d’en conclure que c’est grâce aux 80km-h. personne n’en sait rien car les évolutions s’apprécient sur longe période. En outre en mai et juin les 80 n’étaient pas encore applicables.  « L’objectif [des 80 km/h], ça n’est pas d’emmerder le monde. C’est de faire en sorte qu’il y ait moins de morts et moins de blessés graves », avait martelé fin juin Edouard Philippe. Les chiffres de juillet donneraient donc raison au Premier ministre. Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, se veut toutefois nuancé. « On peut penser que les 80 km/h ont joué un rôle mais il faut rester extrêmement prudent », a réagi ce responsable vendredi auprès de l’AFP. Selon lui, il faudra attendre la fin de l’année pour avoir une analyse précise de l’impact de cette mesure.

80 km/h : des trains de véhicules infranchissables

80 km/h : des trains de véhicules infranchissables

 Personne ne peut évidemment s’opposer aux mesures qui favorisent une plus grand sécurité mais ce sont les modalités d’application qui sont contestées par près de 80% des français. La généralisation à tout le territoire sur les routes sans séparateur est une option ridicule, bureaucratique et qui pourraiat être très dangereuse. En effet à 80 maxi on ne pourra plus doubler les véhicules agricoles, les camions, les voiturettes. Vont se former sur certains axes d’immenses trains de véhicules  cul à cul. Normalement infranchissable mais qui le seront par des conducteurs plus impétueux que les autres et pas forcément dans les endroits les moins accidentogènes.  Si selon les chiffres officiels, 400.000 à 450.000 kilomètres de voies sont concernées, Auto Plus fait état d’un million de routes impactées. Selon une étude de la Sécurité routière, un automobiliste gagne 13 mètres en distance de freinage lorsqu’il roule à 80 km/h, contre 90 km/h, sur des routes bidirectionnelles sans séparateur central. Elle relève également que le temps perdu sur un même trajet de 39 km entre un véhicule roulant à 90 km/h et un autre à 80 km/h ne représente qu’une minute et 32 secondes. Un calcul de coin de table qui ne tient pas compte de la congestion que vont provoquer les 80km.  L’abaissement de 90 à 80 km/h est une expérimentation prévue pour durer deux ans. « On rendra transparent les résultats. Si ça ne marche pas, on ne continuera pas. Si c’est inégal, les départements reprendront la main », avait déclaré Emmanuel Macron lors de son interview sur TF1 à Berd’huis dans l’Orne le 12 avril dernier. « Tout le monde va rester calme, si dans deux ans ça ne marche pas, on arrêtera », avait-il renchéri. Le président de la République avait également indiqué que « durant ces deux années, l’argent qui sera perçu si des contraventions sont données, on le mettra pour les hôpitaux qui soignent les blessés de la route ». (Comme les PV des radars qui servent en fait à boucher les trous du budget ?).  Une « clause de rendez-vous » est fixée au 1er juillet 2020. « Si les résultats ne sont pas à la hauteur de nos espérances, [...] le gouvernement prendra ses responsabilités », avait également assuré Edouard Philippe.

80 km/h : pour doubler on fait comment ?

 80 km/h : pour doubler on fait comment ?

 

Avec les 80 km heures applicable partout dans la France profonde (là où il n’y a  pas de séparateur, ce qui est le plus souvent le cas), la question centrale va être : commente doubler ? . Comment doubler des voiturettes, des camions, des engins agricoles sans dépasser les 80. En fait ce sera pratiquement le plus souvent impossible. Deux solutions alors,  constituer des trains de véhicules qui rouleront entre 70 et 80 ou alors affranchir des 80 pour doubler le plus rapidement possible. Et la moisson des PV risque d’être abondante. Sans parler des risques en matière de sécurité car certains véhicules plus pressés que d’autres prendront le risque de doubler dans des endroits dangereux qui ne sont pas profilés pour permettre un dépassement avec une vitesse à 80.   La gestion très centralisée  de la vitesse constitue uen mesure dont a priori on peut penser qu’elle va contribuer à améliorer la sécurité  mais sans prendre en compte les bouchons qui inviteront à ignorer les 80 lors des dépassements.   Selon une étude de la Sécurité routière, un automobiliste gagne 13 mètres en distance de freinage lorsqu’il roule à 80 km/h, contre 90 km/h, sur des routes bidirectionnelles sans séparateur central. Elle relève également que le temps perdu sur un même trajet de 39 km entre un véhicule roulant à 90 km/h et un autre à 80 km/h ne représente qu’une minute et 32 secondes. Pas vraiment uen étude, une simple règle de trois qui ne tient pas compte de la congestion due aux 80.

 

Interrogés sur la limitation de vitesse à 80 km/h sur les routes auparavant limitées à 90 qui entrera en vigueur le 1er juillet, trois Français sur quatre (74 %) se disent opposés à cette mesure, contre 26 % d’un avis contraire. Pour 73 %, c’est « une mesure technocratique » et 26 % seulement pensent qu’elle fera « baisser significativement » le nombre de morts sur les routes.

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