Archive pour la Catégorie 'nouvelles technologies'

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Orange-Stéphane Richard : «la filière numérique menacée par Bruxelles »( interview Le Figaro)

Orange-Stéphane Richard : «la filière numérique menacée par Bruxelles »( interview Le Figaro)

Stéphane Richard, PDG d’Orange, revient sur les ­perquisitions diligentées par la Commission européenne la semaine dernière chez trois grands opérateurs télécoms européens: Orange, Deutsche Telekom et ­Telefonica. La Commission cherchait d’éventuelles preuves d’abus de position dominante dans la gestion du trafic Internet. La société américaine Cogent, à l’origine de l’affaire, accuse les Européens de ne pas écouler son trafic gratuitement, comme le prévoient les accords de «peering». Ceux-ci permettent aux opérateurs de s’échanger entre eux du trafic sans se facturer. De leur côté, les Européens jugent que la quantité de trafic envoyé par Cogent justifie une rétribution financière.

LE FIGARO. – Que sont venus chercher les agents de la Commission chez Orange et qu’ont-ils trouvé?

Stéphane RICHARD. - Ils n’ont rien trouvé. Comme dit René Oberman, patron de Deutsche ­Telekom, ils se sont trompés d’adresse! Pourtant la Commission n’a pas lésiné sur les moyens. Bruxelles a envoyé chez Orange vingt et un agents pendant quatre jours. Ils sont allés dans quatre de nos sites. Ils ont saisi mes ordinateurs et ont perquisitionné mon bureau. Tout cela est quand même violent. C’est la quatrième fois depuis que je suis à la tête du groupe que des autorités de concurrence mènent ce type d’opération. Difficile de ne pas y voir une forme d’acharnement. Nous ne sommes pas contre la concurrence, nous la vivons tous les jours! Cette fois, il s’agit d’une affaire qui nous oppose à l’américain Cogent. Ce conflit a pourtant déjà été tranché en notre faveur par l’Autorité de la concurrence en France après déjà de longs mois d’enquête. Il est stupéfiant que la Commission se fasse ainsi le ­complice d’un ­acteur américain contre des ­entreprises euro­péennes qui emploient et investissent massivement en Europe. Aux États-Unis, la réciproque ne risque pas d’arriver! 

Vous accusez la Commission de jouer contre son camp. Pourquoi le ferait-elle?

Depuis vingt ans, Bruxelles ne sait faire qu’une seule et unique ­chose: de l’antitrust. Bruxelles semble ne pas comprendre que le monde a changé, que nous ne sommes plus les anciens monopoles historiques depuis longtemps, mais que nous sommes désormais plongés dans un monde ultraconcurrentiel, confrontés à des baisses de prix féroces alors que nous devons investir massivement dans nos réseaux. Dans le transport ­aérien, l’énergie, les télécoms, Bruxelles fait de la concurrence sauvage l’alpha et l’oméga de la politique économique. Cette idéologie a provoqué beaucoup de dégâts.

Cogent affirme qu’Orange refuse d’acheminer son trafic, notamment pour ralentir l’accès à YouTube et favoriser sa propre filiale, DailyMotion.

C’est faux et grotesque. D’abord, il est ridicule de mettre sur un pied d’égalité DailyMotion et YouTube, dont l’audience est dix fois supérieure! D’autre part, que penser de Cogent, dont le modèle économique est basé sur le non-paiement de l’usage des réseaux qu’il utilise massivement alors qu’il s’est développé en acheminant le trafic de Megaupload, site aujourd’hui fermé, dont chacun sait que la légalité est plus que contestable.

Les opérateurs européens sont bon marché. Risquent-ils d’être rachetés par des géants américains?

La politique consumériste à tous crins de Bruxelles affaiblit les opérateurs européens et déprécie leur valorisation boursière. Les trois grands opérateurs européens pèsent moins lourd en Bourse que le seul AT&T. Dans ces conditions, il ne faut pas s’étonner de voir ­Carlos Slim racheter KPN ou les grands opérateurs américains s’intéresser à des acquisitions à bas prix en Europe. Les États sont encore présents au capital des grands opérateurs et feront barrage à des OPA hostiles. Mais le risque, c’est que les opérateurs, trop affaiblis, ne puissent investir et créer le gisement d’emplois promis par le numérique. Toute la filière numérique est en jeu. Bruxelles a déjà largement fait le jeu des Asiatiques en mettant en œuvre une régulation visant uniquement à baisser les prix et en mettant sous pression les équipementiers et fabricants européens comme Alcatel ou Nokia.

La concurrence a permis une baisse des prix pour le consommateur et stimulé l’innovation. Auriez-vous déployé la 4G si vite sans l’arrivée de Free Mobile?

Regardez les États-Unis, où il y a 80 % de couverture 4G aujourd’hui avec seulement deux opérateurs dominants pour 350 millions d’habitants… Nous aurions bien évidemment développé la 4G en France comme partout en Europe. En revanche, sur la fibre optique, qui est un enjeu capital, les ­opé­rateurs sont trop affaiblis pour investir autant qu’ils le devraient. Or, c’est le grand chantier du ­futur, sur lequel l’Europe est à la traîne alors que les États-Unis et la Chine s’équipent à toute vitesse. Le déploiement de la fibre est évalué à 250 milliards d’euros en ­Europe. Au rythme où l’on va, il y en a pour quatre-vingt-dix ans.

Bruxelles commence à infléchir sa position. Une prise de conscience s’opère?

Neelie Kroes, commissaire au Numérique, appelle de ses vœux un «marché unique des télécoms». C’est bien. Mais cela reste pour l’instant une perspective très ­éloignée. En attendant, on veut commencer une fois de plus par amputer nos ressources, en baissant le prix des appels passés depuis l’étranger (roaming). Cette nouvelle baisse prévue des prix du roaming représenterait une perte sèche pour Orange de 300 millions d’euros de marge. En contrepartie, je ne vois aucune mesure pour stimuler l’investissement.

Concrètement, quelles mesures souhaitez-vous?

Il serait de bon sens de mettre en place un moratoire sur les baisses de prix du roaming afin de faire une étude d’impact sérieuse des précédentes mesures de baisse. Au-delà de ce moratoire, nous réclamons un régulateur unique européen, clé de voûte pour qu’existe une véritable industrie européenne. Il faut réduire le nombre d’opérateurs en Europe, permettre les rapprochements continentaux, car 150 opérateurs pour 28 pays, c’est beaucoup trop. Il faut également s’occuper de certaines distorsions de concurrence, comme sur le câble par exemple. Seuls les réseaux fixes des opérateurs sont régulés, alors que les câblo-opérateurs sont en mesure de passer à la fibre optique parfois avec des subventions ­publiques, sans que les opérateurs tiers aient la possibilité d’accéder à leurs réseaux. Enfin, on attend toujours que la ­Commission ­s’occupe sérieusement de mettre en place des conditions de concurrence équitable, par exemple sur le plan de la fiscalité des acteurs du numérique américain.

 

Facebook : version sans sucre

Facebook : version sans sucre

 

Une version allégée de Facebook est en préparation. L’application, qui requiert moins de données informatiques que les applications actuelles de Facebook pour Android ou iPhone, devrait permettre aux détenteurs de téléphones mobiles classiques d’avoir accès à Facebook depuis leur téléphone, tout comme les détenteurs de smartphones, ajoute le quotidien.  D’après le New York Times, Facebook prévoit d’annoncer très bientôt les résultats de ce projet sur lequel il travaille depuis deux ans.   »Facebook for every phone » est destiné à alimenter la croissance du groupe dans les pays émergents où les téléphones mobiles traditionnels sont encore la norme, alors que la croissance des utilisateurs du réseau social piétine dans les pays développés.

Taxe sur internet; ben voyons !

Taxe sur internet; ben voyons !

Il fallait s’y attendre à cette taxe sur internet, d’abord sur l’achat et sans doute un jour sur l’utilisation. L’ingénierie fiscale française est de toute évidence la meilleure au monde ! La taxe prônée par le rapport Lescure obtient un soutien attendu. Les principales organisations de la presse écrite se sont, en effet, prononcées, ce samedi 6 juillet, en faveur d’une taxe sur les ventes d’appareils connectés (smartphones, tablettes, ordinateurs…) pour financer la transition numérique des industries culturelles, préconisée par le rapport Lescure, dans un communiqué commun. « Parallèlement aux mécanismes préexistants, la taxe sur les supports connectés proposée par la Mission Lescure est le seul mécanisme qui permet d’appréhender le nouveau transfert de valeur observé dans le monde numérique, particulièrement au détriment de la presse », écrivent le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN), le Syndicat des éditeurs de la presse magazine (SEPM), le Syndicat de la presse quotidienne régionale (SPQR) et l’Association de la presse gratuite d’information (APGI).  Actuellement, « la presse ne bénéficie que très marginalement des mécanismes de redistribution de la valeur existants face aux autres acteurs culturels en France », indiquent-ils. Le rapport de Pierre Lescure pour faire évoluer les outils de la politique culturelle à l’heure du numérique, remis à la mi-mai, propose d’instaurer une taxe sur les ventes d’appareils connectés (smartphones, tablettes, ordinateurs, TV connectées, consoles…) à un « taux très modéré » (par exemple 1%), dont le produit serait utilisé pour financer la transition numérique des industries culturelles, dont la presse. Préoccupés par les enjeux de la transition numérique, les éditeurs de presse français avaient scellé en février un accord avec Google présenté comme une première mondiale et par lequel le géant américain s’engageait à aider la presse à accroître ses revenus en ligne et débloquait 60 millions pour des projets numériques.

Lescure : taxe sur Google ou les internautes ?

Lescure : taxe sur Google ou les internautes ?

 

Pas claire la proposition de Lescure en matière de nouvelle taxe sur internet ; officiellement elle doit toucher les terminaux connectés (fabricants et géants de internet), en faiat elle risque de se répercuter sur l’utilisateur d’une manière ou d’une autre (interview le Figaro)

 

Pierre LESCURE. – En 2006, le gouvernement avait institué une contravention spéciale pour atteinte au droit d’auteur, qui bafouait le principe de l’égalité. Aujourd’hui, nous proposons une amende classique pour négligence caractérisée après les trois avertissements aux internautes indélicats prévus par la réponse graduée. Nous conservons cette réponse graduée, qui a démontré son efficacité.

Vous instituez une taxe sur les PC, Smartphones, tablettes. Remplace-t-elle la taxe pour copie privée?

Non. Nous faisons le constat que la taxe pour la copie privée est un élément essentiel du financement de la création car elle rapporte 200 millions d’euros par an. Mais cette taxe est assise sur les capacités de stockage des terminaux. Or, la révolution des usages fait que les internautes ne stocke plus leurs contenus, mais ils y ont de plus en plus accès directement dans les réseaux via l’accès permanent au Cloud computing. Nous pensons donc que dans trois à cinq ans le produit de la taxe pour copie privée pourrait disparaître. Nous ne pouvons pas attendre cela les bras croisés. Donc nous proposons d’épauler ce système par une taxe d’un taux très faible de 1% sur une assiette très large des terminaux connectés qui représente un marché de 8,5 milliards d’euros. Cette mesure permet en plus de rétablir une justice fiscale puisqu’elle porte sur des produits fabriqués par des géants internationaux de l’Internet qui ne participent pas au financement de la création. Si la taxe pour copie privée décline effectivement, cette nouvelle fiscalité prendra progressivement le relais. L’objectif est de conserver dans le temps environ 200 millions de recettes pour la création.

Vous voulez avancer la fenêtre de la vidéo à la demande par abonnement à 18 mois contre 36 mois. Un coup de pouce pour Netflix et Amazon?

Ce système était absurde. Il consistait à faire payer des clients pour avoir accès à des films déjà diffusés en télévision gratuite! Pour lancer ce genre de service, il faut le mettre à disposition des internautes plus tôt: 18 mois, c’est entre la fenêtre de diffusions de Canal + et celle des chaînes gratuites. Si la vidéo à la demande par abonnement se développe en France, les acteurs français en profiteront. Nous n’avons jamais imaginé que des acteurs étrangers ne viennent pas en France. Quant à la vidéo à la demande, il serait logique d’avancer la fenêtre de mise à disposition des films à 3 mois après la sortie en salle contre 4 mois actuellement. Et pour certains films, je propose qu’une commission réunie sous l’égide du CNC puisse statuer au cas par cas pour avancer la date de sortie.

Fallait-t-il vendre ou non Dailymotion à Yahoo!?

Je n’imagine pas qu’un opérateur comme France Télécom n’ait pu trouver un accord meilleur que celui de céder 75% du capital à Yahoo!. La prise de position d’Arnaud Montebourg a fait désordre, mais, sur le fond, je suis assez d’accord avec lui.

La taxe internet revient!

La  taxe internet revient!

 

Taxer internet, le rêve pour les fiscalistes; on commence par une petite taxe sur le matériel, on continue sur l’usage; progressivemenet on augmente le taux.Le rapport Lescure ( bien conseillé par ces fiscalistes) sur l’adaptation des politiques culturelles au numérique, remis lundi à François Hollande, propose donc de taxer les smartphones pour financer les contenus, de supprimer l’Hadopi, chargée de lutter contre le téléchargement illégal, et d’assouplir la chronologie des médias, selon une source proche du dossier. Parmi les dispositifs prévus par la mission Lescure, il s’agit de « mettre à contribution les fabricants et importateurs d’appareils connectés » pour financer la création de contenus culturels. Les fabricants et distributeurs d’ordinateurs, smartphones, tablettes, téléviseurs connectés et consoles seraient taxés pour compenser le transfert de valeur des contenus, auxquels le consommateur a pris l’habitude d’accéder gratuitement, vers les matériels, souvent acheté à des prix élevés.  En fonction de l’évolution des usages, le rapport prévoit également de fusionner ou de remplacer la taxe sur la copie privée, une rémunération perçue par les ayants-droit sur le matériel servant à copier légalement des contenus. Elle est contestée par les fabricants et les distributeurs. Autre solution proposée par Pierre Lescure, ancien patron de Canal+, la suppression de l’Hadopi pour réattribuer ses compétences, dont le mécanisme dit de « la réponse graduée » (succession d’avertissements avant d’arriver à la sanction), au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) qui deviendrait le « régulateur de l’offre culturelle numérique » avec un champ de compétence élargi. Particulièrement critiquée dans l’éventail de sanctions de l’Hadopi, la peine de suspension de l’abonnement à internet serait abrogée. Dans son rapport, l’actuel directeur du Théâtre de Marigny propose également d’assouplir la chronologie des médias, mécanisme destiné à protéger les salles de cinéma des autres canaux de diffusion. Ainsi, par exemple, un film ne peut être proposé sur les services de vidéo à la demande (VàD) que 36 mois après sa sortie en salles. Ce délai pourrait être avancé à 18 mois pour les services de VàD.  Le rapport qui contient des propositions touchant le cinéma, la musique, la télé, les livres, les jeux vidéo et internet est remis lundi matin au président de la République, François Hollande, et à la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti.

 

Yahoo- Dailymotion-Montebourg : polémique

Yahoo- Dailymotion-Montebourg : polémique

 

Le  gouvernement français, actionnaire à 27% de France Telecom ne voulait pas laisser Yahoo monter à plus de 50% du capital de Dailymotion. Alors que, visiblement, l’américain avait de plus grandes ambitions : 75 voir 100% à terme . Son veto en tout cas est plutôt mal accueilli du côté de France télécom qui cherche lui depuis des mois un partenaire de premier plan pour aider Dailymotion à se développer et rivaliser autant que possible avec un acteur du calibre de Youtube. Interrogé dans les Echos ce matin, le PDG de France Télécom, Stéphane Richard, ne cache pas sa déception. « Nous avions envisagé plus de 60 partenariats potentiels avant de nous focaliser sur Yahoo. J’avais refusé qu’il dispose d’une option pour racheter la totalité du capital (..) Nous étions sur le point de trouver un arrangement« . Et alors que l’Etat est lui-même bien conscient que Dailymotion a besoin de se développer. Et que l’on évoque désormais la possibilité de solliciter des financements publics pour constituer un pole numérique autour du site … Là aussi, Stéphane Richard fait entendre sa différence. Aujourd’hui répète-t-il, « ce ne sont pas des partenaires financiers que nous recherchons mais un partenaire industriel« . Sous entendu qui connaisse les métiers du numérique et les acteurs clé du marché américain. Dailymotion explique de son côté avoir besoin de 50 millions d’euros sur 4 ans pour accélérer son développement à l’international.  De l’autre côté de l’Atlantique, le Wall Street Journal critique vertement la décision du gouvernement français qui, selon lui est dictée par un un travers nationaliste. Ca n’est pas bon pour l’image de la France auprès des investisseurs étrangers dont le pays a pourtant besoin s’il veut retrouver de la croissance. Le journal s’en prend aussi au Président de la république. La main tendue par François Hollande aux patrons n’ira pas loin si chaque investissement étranger doit être accepté dans les palais de la république. Enfin le Wall Street Journal s’amuse du fait qu’ Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qualifie Dailymotion de stat up. Ce qui, selon le journal, n’est plus le cas : quand on laisse les petites entreprises sous la protection de l’Etat loin de la concurrence et des investisseurs, les petites entreprises ont tendance à rester petites.

 

Free mobile : ne pourra plus utiliser Orange en 2018

Free mobile : ne pourra plus utiliser Orange en 2018

L’accord d’itinérance qui permet au quatrième opérateur mobile français Free d’utiliser le réseau d’Orange pour ses clients ne doit pas aller au-delà de son échéance prévue en 2018, a estimé lundi l’Autorité de la concurrence.  «L’itinérance dont bénéficie Free a permis d’animer la concurrence dès son entrée sur le marché», en janvier 2012. «Elle doit cependant être bornée dans le temps. Elle doit rester transitoire car elle présente des risques concurrentiels», selon l’Autorité qui préconise un arrêt en «2016 ou 2018». L’échéance du contrat liant Orange et Free est prévue en 2018. L’accord a permis à Free d’offrir très rapidement une couverture sur l’ensemble du territoire grâce au réseau d’Orange, le temps pour le quatrième opérateur de déployer son propre réseau. Pour s’assurer que ce calendrier sur l’itinérance soit tenu, l’Autorité suggère que l’Arcep, l’autorité de régulation des télécoms, vérifie «sans attendre que Free est sur une trajectoire d’investissement compatible avec les obligations de sa licence», autrement dit qu’il tient ses prévisions. L’Autorité de la concurrence estime du reste «nécessaire l’intervention conjuguée des autorités de concurrence et de régulation pour encadrer l’itinérance: préciser sa durée, régler les modalités de son extinction». Cet accord d’itinérance a été critiqué par d’autres opérateurs, SFR saisissant même la Commission européenne pour qu’elle l’examine.

Hollande mouillé pour 60 millions avec Google; ou la France qui se couche

Hollande mouillé pour 60 millions avec Google; ou la France qui se couche

 

Une grande victoire, historique même ; c’est ce titrent les médias aujourd’hui à propos de la négociation avec Google ; il leur faudra sans doute plusieurs jours pour comprendre que la France n’a rien gagné ; Hollande  en personne est intervenu dans l’accord avec Google et pour un somme symbolique de 60 millions. On se demande bien pourquoi Hollande a mis son nez dans ce dossier. Vu des Etats unis, cet accord est ridicule, il ne coûtera pratiquement rien à Google qui va au contraire continuer à se développer. 60 millions pour une entreprise qui fait 220 milliards de chiffres d’affaires et qui possède 43 milliards de trésorerie, c’est une goutte d eau. L’enjeu évidemment c’est surtout la question de recettes de PUB (97% des recettes de Google) que les grands éditeurs voudraient bien aussi récupérer ou partager. Hollande a qualifié cet accord d’événement mondial, démontrant  qu’il ne connaît pas grand-chose au numérique. Une taxe Google avait été envisagée, on y a renoncé en France mais pas en Allemagne qui va examiner prochainement la question. Rien ne dit d’ailleurs qu’ne taxe numérique sur Google soit la meilleur solution pour rééquilibrer le rapport entre éditeurs et fournisseurs d’accès ; Le problème encore une fois, c’est la PUB, une pub souvent défiscalisée parce que passée entre des sociétés étrangères mais qui envahissent pourtant nos écrans. Le gouvernement ne sait pas faire dans ce domaine pas plus qu’il ne sait agir sur les fausses transactions entre sociétés françaises et leurs filiales à l’étranger (on externalise ainsi les profits et on internalise les pertes). Pour parler clair, on estime aux Etats Unis que la France s’est couchée devant Google.   »C’est un accord historique », a résumé le patron de Google, Eric Schmidt, présent à l’Elysée aux côtés de François Hollande pour la signature officielle de l’accord. Ce dernier s’est félicité d’une signature qualifiée d’ »événement mondial ».   »Il vaut mieux avoir un accord qu’une loi, c’était la bonne approche », a ajouté M. Schmidt, en allusion au fait que le gouvernement français avait prévenu qu’en l’absence d’un accord, une loi pourrait intervenir pour faire en sorte que Google compense financièrement la presse française.  Depuis début décembre, les patrons de presse et les représentants du moteur de recherche avaient multiplié les réunions, sous l’égide du médiateur nommé par le gouvernement Marc Schwartz, qui a réussi à rapprocher des positions au départ très éloignées.  Les éditeurs exigeaient que Google paie des droits « voisins », sorte de droits d’auteur, au regard des importants bénéfices publicitaires qu’il réalise en se contentant de référencer leurs titres.  L’accord « dessine un modèle de partenariat efficace et porteur d’avenir dans le monde de l’économie numérique », s’est félicité l’Elysée.  Cet accord « va-t-il servir de modèle ou de référence? Nous le verrons mais il y a forcément une alliance à nouer entre les producteurs de contenus et les diffuseurs, c’est ce que nous avons été capables d’illustrer aujourd’hui », a déclaré François Hollande.   »Nous nous félicitons de ce qui est une première mondiale pour les éditeurs de presse. C’est le premier pas d’un géant de l’internet vers les éditeurs et une nouvelle forme de collaboration », a pour sa part réagi Nathalie Collin, présidente de l’Association de la presse d’information politique et générale.  L’accord se base en effet sur un « partenariat commercial », a indiqué à l’AFP un porte-parole de Google, qui a tenu à préciser qu’il ne s’agissait pas d’allouer une enveloppe aux éditeurs de presse mais « d’initier de nouveaux projets ensemble ».   »Le premier projet consiste à conclure des accords commerciaux avec les éditeurs pour les aider à tirer le meilleur parti d’internet et accroître leurs revenus en ligne, au moyen de solutions publicitaires », via notamment les plateformes spécialisées du géant de l’internet AdSense, AdMob et AdExchanges.  La deuxième partie de l’accord prévoit la mise en place par Google d’un fonds pour l’innovation dans la presse numérique, doté de 60 millions d’euros, afin d’encourager et de stimuler l’innovation numérique dans les médias.  Ce fonds « sélectionnera des initiatives prometteuses qui permettront de faire émerger en ligne de nouveaux contenus digitaux », a précisé le porte-parole.   »Il ne s’agit pas simplement un financement mais aussi d’une coopération et d’un partenariat entre les éditeurs et Google. Ce dernier accompagnera par sa compétence, ses ingénieurs, sa technique, les projets sélectionnés », a précisé le médiateur Marc Schwartz.

 

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Apple : un iPhone moins cher

Apple :  un iPhone moins cher

La marque à la pomme pourrait lancer avant la fin de l’année une version moins chère de son smartphone, selon les informations du Wall Street Journal. Apple veut faire face à la baisse de ses parts de marché, passées de 23% au quatrième trimestre de 2011 à 14,6% sur les trois derniers mois de 2012.

Free: déblocage des pubs

Free: déblocage des pubs

Le blocage des pubs de Free risque de faire long feu car il remet en cause tout le modèle économique ‘d’internet ; Nombre d’activités repose en effet uniquement sur la pub, certes envahissante mais qui masque le problème de la contribution financière de moteur de recherche comme Google. Le dispositif bloquant les publicités sur internet, installé par défaut depuis jeudi par l’opérateur français Free, devrait être désamorcé « dans les jours qui viennent », a indiqué samedi à l’AFP une source proche du dossier.  L’installation par défaut de ce mécanisme sur le terminal Freebox révolution de Free avait suscité un vif émoi chez les éditeurs de sites et provoqué la réaction de la ministre de l’Economie numérique, Fleur Pellerin.  Beaucoup de sites dépendent des recettes publicitaires, qui sont parfois leur seule source de revenus.  Selon une source proche du dossier, la démarche de Free se veut un moyen de pression pour amener le géant américain Google à partager une partie des revenus qu’il tire de la publicité. Mme Pellerin doit recevoir lundi matin des représentants de Free et de sa maison mère, Iliad, ainsi que des éditeurs, représentants de régies publicitaires et d’annonceurs.

 

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