Archive pour la Catégorie 'nouvelles technologies'

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Internet : non au stockage des données personnelles par les États-Unis (cour de justice européenne)

Internet : non au stockage des données personnelles par les États-Unis (cour de justice européenne)

 

Finalement la cour de justice de l’Europe s’est montrée moins laxiste que la commission pour autoriser les États-Unis à stocker les données personnelles des Européens. Sans doute a-t-on tenu compte des réticences des grands opérateurs américains pour respecter réellement des règles de déontologie en la matière. La Cour européenne de justice (CEJ), suivant l’avis de son avocat général, a invalidé mardi une directive de la Commission adoptée en juillet 2000 autorisant le transfert de données personnelles d’internautes européens vers les Etats-Unis. La Commission européenne avait fixé un cadre juridique accordant aux Etats-Unis un régime de « Safe Harbour », autrement dit la possibilité de stocker sur des serveurs américains des données personnelles de ressortissants européens. La Cour de justice, dans un communiqué, déclare la décision prise par « la Commission le 26 juillet 2000 invalide ». Elle argue du fait que le cadre juridique prévoit qu’une entreprise ou une société qui entend faire sortir des données de l’UE doit disposer de la part du pays destinataire, en l’occurrence les Etats-Unis, d’un « niveau de protection adéquat à ces données » en prenant en compte « toutes les circonstances » légales ou de fait. Or, dans son avis, l’avocat général auprès de la CEJ estimait que les circonstances n’étaient plus de nature à assurer ce niveau de protection depuis les révélations faites par l’ancien analyste Edward Snowden sur le programme de surveillance Prism de l’Agence de sécurité nationale américaine (NSA). Lors d’une conférence de presse tenue dans l’après-midi, le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a déclaré que l’UE travaillait à une réforme du système actuel afin de tenir compte de la décision de la CEJ. « Dans l’intervalle, les transferts de données peuvent se poursuivre sur la base d’autres mécanismes » juridiques, a-t-il dit. « Nous travaillons avec les autorités américaines pour rendre les transferts de données plus sûrs pour les citoyens européens. A la lumière de ce jugement (de la CEJ), nous allons poursuivre ce travail pour mettre en place un nouveau cadre, sûr, de transfert des données personnelles à travers l’Atlantique. »

Projet de loi participatif pour une « République numérique » !!!!

Projet de loi participatif pour une « République numérique » !!!!

À défaut de projet,  il faut bien se payer de mots. Il y aura  donc un » projet de loi participatif pour une république numérique ». D’abord les internautes sont parait-il -il associés à la rédaction de cette loi. Ils peuvent adresser leur contribution. De toute manière il faut s’attendre à une loi avec des principes très vagues dont l’objectif est surtout de plaire aux internautes et surtout aux plus jeunes. On peut douter de l’intérêt de cette loi quand Axelle Lemaire secrétaire d’État numérique déclare sans rire évidemment : Nous sommes passés d’une administration du secret à une administration de la donnée ouverte. La « République numérique » engage une politique d’ouverture des données sans précédent. » Une déclaration évidemment à la fois ridicule et vide de tout sens. Il faudra autre chose pour moderniser et ouvrir l’administration il ne suffit pas de troquer l la plume doit pour un crayon informatique pour transformer une administration omnipotente et bureaucratique. Axelle Lemaire utilise la sémantique approximative de sciences po dont elle est issue comme la plupart des politiques nationaux en cultivant en plus l’ambigüité sur la vraie neutralité du net (fliquage ou pas ?). Avant même cette campagne de démocratie sur toile, ce projet de loi « Pour une République numérique » a déjà été nourri de 4.000 contributions d’entreprises, d’administrations et de particuliers lors de la phase d’élaboration. Ce qui en résulte, ce sont donc 30 articles encore amendables, qui renforcent notamment la protection de la vie privée sur internet ou qui défendent un « droit à l’oubli » accéléré pour les mineurs ou bien encore un « droit au maintien de la connexion à internet » pour « les foyers modestes » en cas de non-paiement des factures. Mais ce texte consacre aussi « neutralité du net », un grand principe qui garantit un accès sans discrimination aux contenus et services numériques, un sujet sensible qui divise encore à Bruxelles. Ce projet de loi engage aussi la France dans l’open data. Reste cette question cruciale : « Souvent, les journalistes me demandent si le Premier ministre devient un geek« , raconte la ministre. Et donc Manuel Valls, Premier ministre geek, défend cette méthode participative. « Cette méthode, c’est la réunion des intelligences. Il y aura des trolls, mais il y aura aussi des contributions précieuses. Dans tous les cas, nous auront écrit ensemble une belle loi. » (Manuel Valls, Premier ministre) Dans les salons de Matignon, envahis par 70 étudiants en droit venus de la région parisienne, le Premier ministre et Axelle Lemaire, s’intéressent aux premières contributions. Raphaelle, 28 ans, en master de droit à Saint-Quentin-en-Yvelines, vient « porter des propositions« . Pour elle, ce n’est « pas de que la communication« , c’est « la France qui s’intéresse à la génération Y« . La plateforme de co-création de la loi est ouverte jusqu’au 17 octobre. Les internautes pourront voter les contributions qu’ils préfèrent. Les auteurs des propositions les plus populaires seront reçus par Axelle Lemaire. Et ce projet de loi modifié suite à la consultation publique sera présenté courant novembre en Conseil des ministres. Le débat parlementaire est prévu pour début 2016. Vous pouvez donc contribuer à ce projet de loi sur la République numérique en vous connectant sur http://contribuez.republique-numerique.gouv.fr; Bon courage !

Impôts sur les revenus : déclaration obligatoire en ligne

Impôts sur les revenus : déclaration  obligatoire en ligne

Déclarer ses revenus en ligne sera obligatoire dès 2016. L’obligation devrait être inscrite dans le projet de loi de Finances de l’an prochain. C’est en tout cas ce qu’affirment Les Échos ce vendredi. Le ministre des Finances Michel Sapin devrait enterrer la déclaration papier dans la présentation du Budget mercredi prochain en Conseil des ministres. Le gouvernement veut donc passer à la vitesse supérieure pour inciter les Français à déclarer leurs revenus sur Internet. Objectif pour l’instant pas atteint. Seuls 40 % des Français ont déclaré en ligne leurs revenus en 2015 alors que le double se dit favorable à ce système. Les récalcitrants pourraient être pénalisés d’une amende forfaitaire de 15 euros.  Une réforme qui devrait se mettre en place progressivement. Les ménages les plus aisés, ayant un revenu supérieur à 50.000 euros annuels, seront tenus à la déclaration en ligne dans un premier temps. Les foyers n’ayant pas accès à Internet devraient être exemptés de cette obligation. Il suffirait alors aux personnes concernées de cocher une case sur leur avis d’imposition papier signalant qu’ils ne sont pas connectés. Cela ne concerne effectivement que 20% des foyers. Olivier Vadebout, le secrétaire général de la CGT-Finances publiques décrivait une mesure «scandaleuse». «On souhaite que le contribuable ait le choix. L’impôt est déjà obligatoire, là ce serait une imposition supplémentaire», expliquait-il alors. Mais «l’objectif n’est évidemment pas de créer une recette fiscale supplémentaire mais bien d’avoir un outil incitatif», affirme une source proche du dossier citée par Les Échos. Le taux d’équipement des foyers français augmentent d’année en année. Selon l’Observatoire du numérique, 82% des ménages étaient connectés à Internet à domicile en 2013, contre 74% en 2010 et 62% en 2008, et 78% des Français en ont un usage régulier en se connectant au moins une fois par semaine. L’essentiel des accès à Internet à domicile se fait par des connexions à haut débit (78 % des ménages, contre 66% en 2010 et 57% en 2008). Par ailleurs, un particulier sur deux se connecte à Internet via une connexion mobile. Mais les disparités sont grandes en fonction de l’âge. Selon l’Insee, le taux d’équipement chute à 62% entre 60 et 74 ans et à 23% à partir de 75 ans.

Intrenet: nouvelle défense anti pub

Nouvelle défense anti pub

Il est clair que devant le développement de la pub intrusive et agressive des programmes  se développent  pour lutter contre l’envahissement des écrans. Certes l’équilibre financier de site Internet ne peut reposer aujourd’hui que sur la publicité. Pour autant cette publicité sature souvent l’information au point de l’étouffer. Dernier exemple de la lutte contre la pub excessive l’initiative d’Apple avec la A version iOS9 qui sort ce mercredi 16 septembre, et qui rend possible le blocage de publicité sur le navigateur Internet d’Apple pour mobile. Les pubs insérées dans les applications mobiles ne sont pas concernées. Les utilisateurs d’iPhone et d’iPad allergiques à publicité vont être contents. La version du logiciel qui est téléchargée par Apple (iOS9) sur presque tous ses iPhone (à partir du 4S) et iPad (à partir du 2), rend possible le filtrage de contenus publicitaires web dans la version mobile du navigateur web Safari.  Cette possibilité de filtrage vaut pour les publicités et les programmes qui traquent la navigation sur le web de l’internaute. Elle existait déjà pour la version de Safari pour les Mac. Apple ne fait qu’en étendre le fonctionnement dans son navigateur mobile.  Pour bloquer la publicité et le traçage de la navigation web à des fins publicitaire (au travers des cookies), les possesseurs d’iPhone et d’iPad doivent eux-mêmes télécharger et installer un logiciel bloqueur. Tout en satisfaisant ses clients lassés par les publicités intrusives, Apple a dans le collimateur Google qui fait son miel de la publicité sur mobile, y compris sur iPhone. Mais Apple risque aussi de mécontenter les éditeurs de sites web qui vivent des revenus tirés de la publicité sur Internet.  Jusqu’à présent, les adeptes du blocage publicitaire se trouvent essentiellement parmi les internautes équipés d’ordinateurs fixes. Compte tenu des centaines de millions de possesseurs d’iPhone et d’iPad, la donne pourrait changer et étendre le filtrage de la publicité au monde du mobile. Toutefois, les fans des mobiles Apple ne pourront pas s’affranchir complètement de la publicité. Seule la navigation sur le Web mobile est potentiellement concernée. Les publicités contenues dans les applications mobiles, sur lesquelles Apple perçoit une commission de 30%, continueront de s’afficher sur les écrans. 

 

 

 

 

Contre la taxe box Internet (Axelle Lemaire )

Contre la taxe box Internet (Axelle Lemaire )

 

Le moins que l’on puisse dire c’est que le projet de taxe sur les box Internet est particulièrement ambigu. Tellement ambigu que même Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique, a dit jeudi ne pas être favorable à l’extension de la redevance télévisuelle aux box des opérateurs télécoms, une piste pourtant évoquée par la ministre de la Culture. La question se pose en effet de savoir six cette taxe frappera tous les utilisateurs de box Internet en plus de la taxe classique sur l’audiovisuel ou si cette taxe n’affectera que les détenteurs de box Internet qui actuellement ne payent pas la redevance indiquée audiovisuelle. Dans cette dernière hypothèse l’assiette serait très peu élargie et on ne voit guère l’intérêt fiscal d’une telle modification. Par contre si on devait créer une taxe supplémentaire pour tous les détenteurs de box Internet possédant aussi la télévision ( payant donc déjà la redevance audiovisuelle), l’assiette fiscale serait considérable. Mais dans ce que la il serait plus facile d’ augmenter l’actuelle redevance audiovisuelle. Une nouvelle taxe box Internet présente donc peu d’intérêt sauf à vouloir matraquer vraiment fiscalement les utilisateurs du net. Interrogée mercredi sur France Info, Fleur Pellerin avait indiqué qu’il s’agissait d’une « option sur la table », tout en excluant de taxer les smartphones ou les tablettes. « Je pense qu’il est heureux que l’option d’une contribution sur les smartphones et les tablettes tactiles ait été écartée », a déclaré jeudi Axelle Lemaire dans un entretien vidéo à L’Opinion.  Quant à la question d’une redevance sur les box internet : « je n’y suis pas tellement favorable même si (…) il faut se poser la question du financement de l’audiovisuel public », a-t-elle dit. « Ça concerne moins de 2% des foyers en France parce qu’en réalité, 98% des foyers ont une télévision, donc déjà c’est assez mineur comme public touché », a poursuivi Axelle Lemaire, ajoutant que les jeunes seraient sans doute les premiers touchés.  La secrétaire d’Etat s’est en outre interrogée sur la possibilité, pour les autorités, de vérifier l’utilisation de la télévision par les détenteurs de box.

 

Bientôt des voitures volantes ?

Bientôt des voitures volantes ?

 

Bientôt des voitures volantes, c’est possible d’un point de vue technologique. Des prototypes sont déjà opérationnels d’après La Tribune qui publie pendant l’été des extraits issus de l’émission « FutureMag », diffusée sur Arte. C’est un  engin hybride une sorte d’automobile équipée d’ailes repliables  pour son utilisation routière. Il s’agit cependant d’un projet utopique pour banaliser cette innovation. En effet se poseraient de redoutables questions de sécurité dans l’espace. Aujourd’hui sur la terre ferme la sécurité repose sur le principe de la marche à vue qui doit être observée par l’automobiliste. En clair il n’y a aucun système de régulation et tout est fondé sur l’observation et les réactions du conducteur. Un tel système ne pourrait fonctionner dans l’espace. Un espace qui pourrait devenir très encombré avec des risques considérables. Un tel projet pourrait cependant peut-être un jour être banalisé si la circulation aérienne de tels véhicules était  réguleé de manière automatique (notons par ailleurs que cette régulation automatique impliquant aussi la conduite  est aussi envisagée pour la circulation automobile du futur). Il n’est cependant pas interdit de penser que de telles voitures volantes puissent être utilisées dans des zones d’accès difficiles. La  banalisation seraiat cependant relativement freinée par le cout de ce type d’engin et par les connaissances aériennes exigée des conducteurs. .

Imprimantes : enfin la révolution pour les cartouches d’encre ?

Imprimantes : enfin la révolution pour les cartouches d’encre ?

Pas sûr que la révolution soit vraiment en marche car le très juteux commerce de vente de cartouches d’encre pourrait être remplacé par autre chose. On sait que la pratique des fabricants d’imprimantes consiste à vendre à bas prix leur produit pour ensuite matraquer l’utilisateur lors des achats de cartouches. Or ce businesse est concurrencé par des cartouches nettement moins chères et compatibles. Du coup Epson  propose désormais une gamme d’imprimantes à jet d’encre de bureau, dotées de réservoirs d’encre (d’où leur nom d’Eco-Tank) équivalents selon les modèles, à 20 voire 50 jeux de cartouches (noir et blanc et couleur).  De plus, il offre la possibilité de recharger ces réservoirs, conçus comme des appendices latéraux accolés à l’imprimante, avec des bidons d’encre qui seront vendus à un prix abordable, avoisinant le prix d’un jeu de cartouches.  Epson prétend qu’il sera possible de tenir jusqu’à 2 ans avec son modèle haut de gamme capable d’imprimer 11.000 pages en noir et blanc et 8.500 pages en couleur, sans le recharger en encre. En revanche, l’imprimante coûtera plus cher. Le modèle le plus abordable sera vendu 380 dollars, soit trois à quatre fois les prix pratiqués aujourd’hui pour les modèles bureautiques à jet d’encre. Epson a conçu une imprimante dotée d’un réservoir sur le côté qui accueille les encres de quatre couleurs. -  Epson rompt ainsi avec un modèle économique propre aux fabricants d’imprimantes à jet d’encre et que tous ont adoptés, HP en tête. Ce juteux business consiste à vendre à bas prix un matériel informatique qui générera ensuite des revenus récurrents par la vente de cartouches d’encre à des tarifs permettant au final au fabricant de générer de fortes marges.  Ce modèle très efficace sur le plan financier a été copié par les fabricants de machines à café avec dosettes et, dans une moindre mesure, par les fabricants de consoles de jeu. Sur le marché des l’imprimante, cette approche très « fermée » pour le consommateur, a induit la création d’un marché de cartouches compatibles, moins onéreuses que les originales. En retour, les fabricants ont rendu leurs imprimantes plus difficiles à copier au niveau des cartouches. Ils ont suscité une frustration croissante des consommateurs, empêchés de faire la jouer la concurrence pour réduire leur budget lié à l’achat de consommables. Le grand concurrent d’Epson, sur les imprimantes à jet d’encre a, pour sa part, une réponse bien à lui, au problème des cartouches à changer.  HP a opté, voici quelques semaines, pour un service inédit de livraison à domicile de cartouches d’encre, sur abonnement. En optant pour cette formule, HP renforce en fait le lien commercial entre le consommateur et son fournisseur. Ce marché des cartouches d’encre était particulièrement scandaleux et il n’est pas certain que les nouvelles offres des fabricants soient de nature à séduire les utilisateurs très remontés sur cette question.

Télécoms : Numéricable-SFR perd 700 000 abonnés

Télécoms : Numéricable-SFR  perd 700  000 abonnés

 

La guerre commerciale fait toujours rage dans les télécoms et les promotions succèdent aux promotions. Du coup le groupe Numéricable SFR perd de nombreux les abonnés. Pour autant grâce à des méthodes de gestion musclée Numericable SFR poursuit son désendettement. Dans son communiqué, Numericable-SFR se montre pourtant optimiste : « La relance commerciale sur le mobile annoncée au mois de mai commence à porter ses fruits avec des ventes brutes record au mois de juin. » Toutefois, le groupe affirme totaliser 21,9 millions de clients mobiles et 6,4 millions de foyers abonnés au haut débit. Or, en comparant ces chiffres avec ceux publiés au premiers trimestre, on constate que le groupe a vu s’évaporer pas moins de 600.000 clients dans le mobile, et 118.000 dans le fixe. Ce qui signifie que le groupe a perdu davantage de clients que sur les trois premiers mois de l’année. Pour Vincent Maulay, analyste chez Oddo Securities, « cette pauvre conquête de clients explique notamment le récent ajustement de prix dans le fixe ». Comme il le rappelle : « Numericable-SFR s’est mis en ligne avec les prix agressifs de Bouygues Telecom, soit 19,99 euros par mois pour la box d’entrée de gamme (chez Red, contre 29,99 euros par mois hors promotion), et 25,99 euros par mois pour la box haut de gamme (contre 39,99 par mois hors promotion) ». En outre, l’analyste relève que cet ajustement de prix, est intervenu peu après le refus du Conseil d’administration de Bouygues de l’offre d’Altice sur Bouygues Telecom. Sur le plan financier, le redressement se poursuit, puisque le groupe de Patrick Drahi affiche un bénéfice net de 79 millions d’euros au deuxième trimestre, contre une perte de 116 millions un an plus tôt. Entre avril et juin, l’opérateur a réalisé un chiffre d’affaires de 2,78 milliards d’euros, en baisse de 2,4%. Toutefois, son excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté progresse de 19% à 1,06 milliard d’euros. Sachant que le groupe prévoit toujours une croissance de son Ebitda ajusté de 20% en 2015. Le nouvel ensemble Numericable-SFR continue donc de tirer profit des synergies mis en œuvre au début de l’année. Sur le front du désendettement, dont le groupe a fait sa priorité, la méthode Drahi fonctionne toujours à plein régime. Au terme du second trimestre, la dette nette atteint 3 fois son Ebitda. Et ce, « en dépit du rachat et de l’annulation de 10% des actions détenues par Vivendi en mai », précise le groupe dans son communiqué. De quoi renforcer le crédit de Patrick Drahi auprès des banquiers et des investisseurs. En milieu de matinée, le titre Numericable-SFR progressait d’ailleurs de 5,72%, à 52,13 euros.

 

Les vieux bientôt totalement connectés

Les vieux bientôt totalement connectés

 

Aujourd’hui on connecte tout même les vieux ; mais pas assez dit le patron de Legrand. Certes la télésurveillance apporte une sécurité mais visiblement là il s’agit de vendre tout et n’importe quoi : exemple la connexion de la porte du frigo !  Sans doute aussi celle des WC et du papier toilette quand le rouleau est épuisé.   Les objets connectés permettent aussi, selon lui, de maintenir à domicile les personnes âgées. Il relève que « la France n’est pas en avance » dans ce domaine, malgré le lancement du programme « Silver économie » en 2013. « Or cela pourrait devenir une vraie expertise française », assure le chef d’entreprise. Il propose déjà plusieurs dispositifs, existants ou à venir, plus pointus que la télésurveillance via un bracelet ou un pendentif. Et de citer les détecteurs de chutes, d’errance, de manque d’alimentation, les objets captant si le gaz est ouvert ou le réfrigérateur ouvert, si une personne n’a pas bougé pendant longtemps… C’est une question de « confort et de sécurité », argue Gilles Schnepp, qui met aussi en avant l’argument économique : « le retour sur investissement est très attractif ». Ainsi, alors qu’une maison de retraite coûte « 1.000 à 3.000 euros par mois », « l’équipement d’un appartement coûte 2.000 à 5.000 euros au maximum ». Aucun rapport évidemment mais comme les vieux sont en général réfractaires aux smartphones, il faut bien leur vendre autre chose; !

La révolution technologique : surtout des gadgets !

La révolution technologique : surtout des gadgets !

 

 

Sur un grand média on nous annonce uen nouvelle étape de la révolution technologique via le tout numérique. Evidemment le numérique constitue un élément fondamental de la transformation des processus de production et de distribution mais  c’est aussi un marché pour attirer les gogos et pour vendre des gadgets.

 

Extrait :

« En attendant la voiture qui s’arrête toute seule au feu rouge et les volets qui s’abaissent quand vous fermez les paupières, voici quelques nouveautés qui vont bientôt faire une entrée fracassante dans votre foyer. Une filière en plein essor, dans laquelle les Français excellent. Le pommeau de douche qui vous indique en temps réel votre consommation d’eau, la poubelle dotée de capteurs qui évalue le niveau remplissage, le variateur de lumière sans fil et sans pile… Tous ces objets de demain ont un point commun : ce sont des objets connectés Made in France. Cette douche par exemple informe son utilisateur via un signal lumineux : bleu, on a déjà consommé 40 litres d’eau, rouge clignotant il est temps de fermer le robinet ! Ou cet interrupteur allie lui aussi écologie et économie : c’est en tournant le variateur que l’on fabrique l’énergie qui permet d’allumer ou d’éteindre la lumière. Finies piles et fils ! Avec les poubelles connectées à des plateformes de ramassages d’ordure, les villes peuvent désormais prévoir des collectes  que lorsque les poubelles sont vraiment remplies. »

A quand un signal lumineux pour signaler le bug dans le cerveau d’un journaliste ?

Achat sur internet : la méfiance monte encore

Achat sur internet : la méfiance monte encore

Un internaute sur cinq se dit réticent à communiquer ses données et trois sur quatre craignent la géolocalisation d’après  le dernier baromètre  consacré à « La confiance des Français dans le numérique » que la Caisse des dépôts et l’Acsel (Association pour le commerce et les services en ligne) publient tous les deux ans. Pour 6 Français sur 10, l’usage d’Internet est risqué Et ce phénomène est en pleine explosion. En 2009, la crainte de mettre en ligne des informations personnelles ne touchaient que 5%. En 2013, ce pourcentage a été multiplié par trois. Il touche désormais plus d’une personne sur cinq. Parmi les internautes qui n’achètent toujours pas en ligne, les freins invoqués sont tous en hausse en quatre ans: 38% « préfèrent toucher les produits » (contre 30% en 2011), 36% ne veulent « pas communiquer leur numéro de carte bancaire en ligne » (contre 26%) et 31% « n’aiment pas acheter à distance » (15%), notamment. Un internaute interrogé sur deux (50%) n’a pas confiance dans les sites de e-commerce étrangers. Une nette majorité (61%) juge « risqué » d’enregistrer leurs coordonnées bancaires sur internet, une proportion en hausse de 14 points en deux ans. Et environ les deux tiers des internautes (68%) ne sont pas intéressés par l’authentification par empreintes digitales pour le paiement mobile. Et parmi les internautes qui se sont équipés d’objets connectés ou projettent de le faire, 61% se disent « gênés » par le stockage de données des objets connectés sur internet, tandis que 86% le sont par « le partage de ces données avec d’autres acteurs, avec ou sans consentement ». Seuls 18% des internautes interrogés affirment qu’ils communiqueraient en ligne des informations relatives à leur santé, contre 29% il y a deux ans. Et 29% se disent prêts à mettre en ligne des photos, contre 49% en 2013. Enfin, 86% des internautes ne voient « pas d’intérêt à valoriser leurs données en échange d’avantages ».

L’ubérisation détruit des emplois

L’ubérisation détruit des emplois  

Jacaques Attali , monsieur qui parle de tout et de son contraire  reconnaît que l’ubérisation donne du pouvoir d’achat mais détruit des emplois ( 1000 milliards de pouvoir d’achat  ?on se demande oïl a pris ce chiffre ! c’est la moitié du PIB). Par contre quand il parle de censure technologique, on se demande de quoi il parle car commander son taxi par téléphone n’est pas le problème ( ni un saut technologique, cela fait 5à ans que c’est possible !). c’est le travail au noir qui est en cause.

En 2008, vous déclariez qu’un pays qui ne sait pas gérer ses problèmes de taxis est incapable de se réformer en profondeur. L’histoire semble vous donner raison mais comment peut-on gérer UberPop?
Les États ne sont pas tout à fait démunis. La loi pourrait rendre l’application UberPop illégale. Plus largement, nous devons repenser notre système législatif sans verser dans une censure anti technologie. Dans ce cas, le pouvoir politique aurait dû anticiper. Si, en 2008, on avait indemnisé les taxis, augmenté le nombre de plaques comme nous le préconisions dans une des propositions de notre rapport, nous n’en serions jamais arrivés là.

L’ »uberisation » crée du pouvoir d’achat mais détruit des emplois…
Elle libère surtout du temps. Au lieu de conduire vous pourrez lire, regarder des émissions ou travailler dans une voiture qui ne sera plus votre propriété. On produira beaucoup moins de voitures, puisqu’elles rouleront sans cesse en partage, ce qui réglera, au passage, le problème de leur impact sur le climat. Cela libérera à terme 1.000 milliards d’euros de pouvoir d’achat, pour consommer d’autres services, gratuits ou payants. Essentiellement des services de connaissance et de santé, prédictifs dans les deux cas. Ais L’ »uberisation » crée du pouvoir d’achat mais détruit des emplois…( interview JDD)

 

SFR et Bouygues Telecom : l’arrogance prétentieuse pour argument

SFR et Bouygues Telecom :   l’arrogance prétentieuse pour argument

Il n’est pas impossible que Bouygues joue la montre pour faire monter les enchères surtout à la veille de l’attribution de nouvelles fréquences ( celles de la TNT) pour autant Drahi le patron de SFR nésite pas à utiliser l’arrogance comme argument. En gros plus tu me résistes et plus je vais te bouffer ! toujours les méthodes américaines ( que connait bien Drahi pour avoir travaillé aux Etats-Unis) . Avec uen philosophie « plus c’est gros plus ça passe ». Par exemple sur le maintien de l’emploi :  on garantit l’emploi dans les mêmes conditions qu’à SFR », en fait jusqu’en 2017, après on dégraisse, on délocalise. .Pour la fusion, c’est de l’ordre de 5000 emplois qui sosnt en jeu. On taille à la hache dans la masse salariale, chez les fournisseurs chez les sous traitants. Le modèle libéral sauvage et décomplexé qui plaît aux nouvelles élites fraichement passées du modèle culturel étatiste à celui de marchands de chiens. »Tout n’est pas à vendre » clamait mercredi 24 juin au micro de RTL Martin Bouygues à la suite de son rejet de l’offre de rachat de Bouygues Telecom par Altice, expliquant qu’il ne voyait pas comment Patrick Drahi, le patron du groupe Altice, maison mère de Numericable-SFR, « pourrait monter un financement sérieux et mettre en place des remèdes » qui seraient imposés par l’Autorité de la concurrence. Un argument que Patrick Drahi n’entend pas laisser passer. Dans un communiqué publié jeudi soir, l’homme d’affaires met plusieurs points au clair. Regrettant que le groupe de Martin Bouygues « n’ait cherché à obtenir la moindre précision ou explication sur son offre avant la présentation à son conseil d’administration », le groupe dévoile les détails de son offre à Bouygues qu’il a présentée dès le 3 juin et complétée le 21 juin. Sur le plan financier, Patrick Drahi explique que cette offre qui valorisait Bouygues Telecom « à 10 millions d’euros au minimum, soit environ 15 fois l’Ebitda », le résultat brut d’exploitation estimé par le groupe pour 2015, consistait en un paiement de 9 milliards avec plusieurs options pour le versement du complément. Bouygues pouvait soit se faire payer en cash à hauteur d’un milliard d’euros ou en titres Numericable-SFR assorti d’un bonus éventuel à horizon de trois ans. Le financement de l’opération était « intégralement assuré et sécurisé, sans condition, aux termes des lettres d’engagement jointes à la remise de l’offre de BNP, JP Morgan et Morgan Stanley », précise encore le groupe. Concernant le volet social, Altice indique qu’il s’était engagé à « maintenir l’emploi des salariés de Bouygues Telecom dans des conditions similaires à celles qui avaient été souscrites pour l’acquisition de SFR ». Lors de son acquisition de la filiale de Vivendi, Altice avait promis notamment de ne pas procéder à des suppressions d’emploi jusqu’en 2017. Concernant le risque réglementaire, Altice précise avoir « initié des contacts » avec les autorités compétentes et précédé ses demandes en entrant en négociations avec l’opérateur Iliad (Free) pour des cessions d’actifs. Enfin, Altice assure s’être engagé auprès du gouvernement à « continuer d’augmenter ses investissements, notamment dans le déploiement de la fibre » et à « participer pleinement à l’appel d’offres sur les fréquences 700 Mhz ». Ne vous inquiétez pas, mes équipes sont déjà reparties sur le terrain pour trouver des cibles.  Homme d’affaires aguerri, Patrick Drahi ne compte pas se laisser abattre par cet échec. Lors d’un dîner à l’École Polytechnique, dont il est issu, mercredi soir, il n’a pas manqué de réagir au refus de Martin Bouygues. « Ne vous inquiétez pas, mes équipes sont déjà reparties sur le terrain pour trouver des cibles. À défaut, je les garderai et les investirai dans les projets de l’école Polytechnique ! » a-t-il affirmé révèle Les Échos. Et le propriétaire de Numericable-SFR de lâcher en passant, comme pour prévenir Bouygues Telecom : « Moi, quand on me dit ce n’est pas possible, c’est le début du démarrage. C’est là que ça commence à m’énerver ! Plus on vous dit que ce n’est pas possible, plus cela veut dire que votre idée est bonne et qu’il va falloir aller de l’avant ».

 

Bouygues : non à l’offre d’Altice….. pourquoi ?

Bouygues : non à  l’offre d’Altice….. pour l’instant

 

Bouygues n’a pas été insensible aux arguments du gouvernement et dit non à Altice (Numéricable). Enfin pour l’instant. Il se pourraiat qu’on fasse monter les enchères pour uen éventuelle vente d’ici quelques années. En fait on attend pour la restructuration du secteur l’attribution des nouvelles fréquences 700 MHz. Une attribution qui va transformer la puissance de pénétration des réseaux, rapporter 2.5 milliards à l’Etat et finalement augmenter la valorisation des groupes auxquels seront attribués ces fréquences. Dans le refus de Bouygues il y a aussi la crainte  que le montage d’Altice ne soit monté que sur du sable sur le plan technique, juridique  mais surtout financier.   Le groupe de BTP, de médias et de télécommunications explique notamment avoir jugé les risques d’exécution d’un mariage entre sa filiale et Numéricable-SFR trop importants au regard des enjeux de concurrence. Et pour illustrer sa capacité à rester indépendant, le groupe de BTP souligne que Bouygues Telecom a les moyens de retrouver à l’horizon 2017 une marge d’Ebitda de 25% minimum, son niveau de 2011, avant la guerre des prix qui a suivi l’arrivée de Free., les ambitions d’Altice et de son patron Patrick Drahi se sont surtout  heurtées aux réticences du gouvernement français qui redoutait qu’un rachat de Bouygues Telecom n’entraîne d’importantes suppressions de postes ainsi qu’une baisse des investissements dans les réseaux très haut débit. Depuis dimanche, le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a multiplié les avertissements. Devant les députés, le ministre, qui a reçu Patrick Drahi en début de soirée, a maintenu mardi la pression sur les protagonistes en réaffirmant ses craintes d’une « casse sociale ». « Il est à peu près évident qu’il y aura des destructions d’emploi à cause de cette opération. C’est ce qu’on appelle joliment des synergies », a ainsi déclaré le ministre lors de la séance des questions à l’Assemblée nationale.

Patrick Drahi, un nouveau Messier ?

Patrick Drahi, un nouveau Messier ?

 

 

La question commence à se poser tellement la croissance du groupe de Patrick Drahi est ultra rapide. Une croissance qui s’appuie surtout sur un endettement considérable et qui repose surtout sur la confiance que les marchés fian aciers lui accordent jusqu’’alors. Il ne reste pas moins que son groupe set endette à hauteur de 33 milliards Pour dégager du cash, il lui fauta utiliser une  méthode de gestion à la hache , c’est à dire réduire de façon brutale les coûts de fonctionnement, faire de la trésorerie, écraser les fournisseurs , sabrer dans la masse salariale ; délocaliser ce qui peut l’être. Bref des méthodes à l’américaine. 9a passe ou ça casse. Chez SFR la gestion a changé, c’est nupe la méthode commando avec des hommes à lui. L’homme d’affaires franco-israélien de 51 ans, qui combine des talents d’ingénieur et de financier habile, multiplie les acquisitions ces derniers mois à coup de milliards : SFR en France, le câblo-opérateur Suddenlink aux États-Unis et Portugal Telecom. Il avait même envisagé le mois dernier de lancer une offre sur le mastodonte américain Time Warner Cable (TWC), avant de se raviser.  Sa façon de mettre à profit la grande confiance que lui accordent les marchés jusqu’à présent et des taux d’intérêt historiquement bas pour des acquisitions financées par la dette suscite l’admiration chez de nombreux patrons. Mais l’endettement de plus de 33 milliards d’euros d’Altice commence à soulever des inquiétudes car il n’est tenable que si les actifs acquis génèrent des flux de trésorerie importants.   Au point que celui qui marche dans les pas du roi du câble américain John Malone, est comparé maintenant à Jean-Marie Messier, pour sa folie des grandeurs qui a failli couler le groupe de médias et télécoms Vivendi. Et depuis le rachat de SFR par Numericable, les relations du câblo-opérateur français, à la recherche de réductions de coûts tous azimuts, se dégradent avec syndicats et fournisseurs.  Un médiateur a dû être saisi pour tenter de trouver un terrain d’entente entre Numericable-SFR et ses fournisseurs, qui ont vu leurs contrats systématiquement remis en cause pour obtenir des tarifs drastiquement bas et ont du mal à se faire payer leurs factures. « Patrick Drahi ne paye que quand l’huissier arrive », explique une source chez un opérateur.  Son statut de résident fiscal suisse et la cotation de son groupe à Amsterdam sont aussi pointés du doigt par ses détracteurs, même si le groupe Numericable est immatriculé et coté en France.

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