Archive pour la Catégorie 'nouvelles technologies'

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Facebook a vendu des millions de données à Amazon

Facebook a vendu des millions de données à Amazon

Des millions données d’utilisateurs de Facebook ont été par mégarde affichés à la vue de tous sur des serveurs d’informatique dématérialisée (« cloud ») d’Amazon, rapporte mercredi la société de cybersécurité UpGuard. S’il est possible que cet affichage relève d’une erreur par contre il a bien fallu que ces données soient fournies par Facebook. Ce qui confirme évidemment que Facebook est moins un réseau social qu’une immense arnaque de recueil de données revendues avec profit aux plates-formes de vente.  Selon CNBC, le premier réseau social a confirmé que ces données avaient été stockées sur des serveurs Amazon, ajoutant que Facebook travaillait avec le géant du commerce électronique pour faire en sorte que ces données ne soient plus visibles. Le mois dernier, Facebook a dit avoir résolu une erreur qui avait permis à ses employés d’être en mesure de lire les mots de passe stockés par des millions d’utilisateurs. KrebsOnSecurity, un blog consacré à la cybersécurité, avait précisé que ces mots de passe étaient disponibles pour quelque 20.000 salariés de Facebook et ce parfois depuis 2012.

Désertification du territoire accentuée avec le câble et la 5G !

Désertification du territoire accentuée avec le câble et la 5G !

 

Alors qu’on avait promis la révolution sur tout le territoire avec les outils numériques et la nouvelle norme de 5G, on  risque en fait  d’accroître encore des distorsions de situation entre les zones agglomérées et les zones plus isolées. Pour preuve déjà nombreux de villages sont peu ou pas couverts par la technologie de téléphonie mobile 3G  et 4G. Quand à la connexion ultrarapide de l’Internet, elle est souvent défectueuse voire totalement absente compte tenu notamment de l’état déplorable des lignes téléphoniques. L’idée était que le câble promis à tous partout pourrait combler ces inégalités. Or le Premier ministre vient d’annoncer clairement que le câble ne sera pas raccordé à la totalité des résidences. 10 à 15 % pourraient en être exclus. Il en sera de même pour la 5G qui  va aussi concerner   en priorité les grandes métropoles puis les zones agglomérées mais pas l’habitat dispersé.  Le mythe de la fibre pour tous est donc en train de s’effondrer. C’était pourtant la promesse tant des élus nationaux que des élus locaux. Mais une promesse qui aurait constitué un véritable gouffre financier et sur lequel est revenu le Premier ministre qui a précisé que nombre de hameaux a fortiori de maisons isolées ne seront pas reliés au câble. Ils seront desservis par Internet via d’autres solutions notamment par satellite, par boucle locale radio ou encore la technique 5G. Ces ruraux devront en fait se débrouiller par eux-mêmes. On leur accordera un chèque de 150 € par foyer. Officiellement il s’agit de 6 % des Français qui ne pourront pas être accordés au haut débit par la fibre. Dans les faits ce pourrait être davantage autour de 10 % à 15% des Français. Pas question de promettre à toutes les communes la fibre (soit un débit de 30 mégabits/seconde) mais plutôt d’y déployer un débit d’environ 8 mégabits/seconde via des solutions alternatives. Deux solutions technologiques sont proposées. La première consiste à installer une antenne pour raccorder une boucle locale radio (THD radio, Wi-Fi, Wimax). Cette alternative est proposée par des sociétés comme la PME toulousaine Alsatis. L’autre solution nécessite le déploiement d’une parabole sur le toit du particulier pour capter Internet par satellite. Ce service est distribué par Europasat et Nordnet (une filiale d’Orange). Édouard Philippe a rappelé lors de son discours qu’Eutelsat va lancer en 2019 et 2020 deux satellites supplémentaires pour renforcer la couverture sur le territoire. 

Mark Zuckerberg : « Quatre idées pour réguler Internet

Mark Zuckerberg : « Quatre idées pour réguler Internet

Attaquée dans de nombreux pays, Facebook par la voix de son patron se dit prêt à discuter avec les pouvoirs publics des conditions d’une meilleure régulation d’Internet. Le problème évidemment c’est qu’il souhaite que cette régulation soit à dimension mondiale et qu’il n’est pas certain que tous les pays se soumettent à cette régulation. Le PDG de Facebook  détaille dans une tribune publiée notamment par le JDD « quatre idées pour réguler Internet.

 

 

« La technologie occupe une place importante dans nos vies, et des entreprises comme Facebook ont une très grande responsabilité. Tous les jours, nous devons prendre des décisions pour déterminer quel discours est dangereux, ce qui constitue de la publicité politique ou encore comment prévenir des cyber-attaques complexes. Ces décisions sont importantes pour assurer la sécurité de notre communauté. Personne n’attend des entreprises qu’elles répondent seules à ces enjeux.

Je suis convaincu que les gouvernements et les régulateurs doivent jouer un rôle plus actif.  Faire évoluer la régulation d’Internet nous permettra de préserver ce qu’Internet a de meilleur – la liberté pour les gens de s’exprimer et l’opportunité pour les entrepreneurs de créer – tout en protégeant la société de préjudices plus larges.

Ce que je retiens de mon expérience, c’est que nous avons besoin d’une nouvelle régulation dans quatre domaines : les contenus violents et haineux, l’intégrité des élections, la protection de la vie privée et la portabilité des données.

1. Premièrement, sur les contenus violents et haineux. Facebook permet aux gens de faire entendre leur voix, et c’est une bonne chose – cela leur permet de partager des expériences et de se mobiliser plus facilement. Dans ce contexte, nous avons une responsabilité vis-à-vis de leur sécurité lorsqu’ils utilisent nos services. Cela implique de décider de ce qui est de la propagande terroriste, du discours haineux, et plus encore. Nous ajustons sans cesse nos règles avec des experts, mais compte tenu de notre échelle, nous ferons toujours des erreurs et prendrons des décisions avec lesquelles les gens ne seront pas forcément d’accord.

Les décideurs publics me disent souvent que nous avons trop de pouvoir en matière d’expression, et franchement, je suis d’accord. J’en viens à croire que nous ne devrions pas prendre de telles décisions tout seul. Nous sommes donc en train de créer un organisme indépendant pour que les gens puissent faire appel de nos décisions. Nous travaillons aussi avec les gouvernements, et notamment avec les pouvoirs publics français dans le cadre d’un groupe de travail commun, afin de garantir que nos dispositifs de modération des contenus soient efficaces.

Les entreprises d’Internet doivent rendre des comptes quant à l’application des règles concernant les contenus violents et haineux. Il est impossible de retirer l’ensemble de ces contenus d’Internet. Or, quand on sait que les gens utilisent des dizaines de services de partage différents, chacun avec ses propres règles et processus, il devient évident que nous avons besoin d’une approche plus harmonisée.

Une idée pourrait être de confier à des organismes tiers le soin de définir des standards sur la diffusion des contenus violents et haineux, et d’évaluer les entreprises sur la base de ces standards. La régulation pourrait établir une base de référence de ce qui est interdit, et exiger des entreprises qu’elles mettent en place des moyens pour réduire au maximum les contenus violents et haineux.
Facebook publie déjà des rapports de transparence sur le retrait des contenus violents et haineux. J’estime que toutes les grandes entreprises du numérique devraient le faire tous les trimestres, car c’est aussi important que publier les rapports financiers. Quand nous aurons une meilleure idée de la part des contenus violents et haineux, nous pourrons alors constater quelles entreprises font des progrès, et voir où nous devrions placer le curseur.

2. Deuxièmement, la législation est importante pour protéger les élections. Facebook a déjà mis en œuvre d’importants changements en matière de publicité politique : dans de nombreux pays, les annonceurs doivent désormais faire vérifier leur identité avant de diffuser ce type de contenus. Nous avons créé une bibliothèque en ligne pour les répertorier. Mais décider de ce qui relève de la publicité politique n’est pas toujours évident. Nos systèmes seraient plus performants si la régulation établissait des standards communs pour vérifier l’identité des acteurs politiques.

Les lois sur la publicité politique en ligne concernent en priorité les candidats et les élections, plutôt que les sujets politiques qui divisent, et sur lesquels nous avons constaté plus de tentatives d’interférence. Certaines lois ne s’appliquent que pendant les élections alors que les campagnes d’influence sont continues. Par ailleurs, d’importantes questions se posent sur la manière dont le ciblage et les données sont utilisés pendant les campagnes politiques. La législation devrait refléter la réalité des menaces actuelles et définir des standards pour l’ensemble de l’industrie.
Les gouvernements peuvent aussi utiliser leur pouvoir pour prévenir les ingérences. Nous pouvons bannir les acteurs malveillants, mais seuls les gouvernements peuvent créer des sanctions qui découragent les interférences.

3. Troisièmement, pour être efficace, la protection de la vie privée et des données personnelles nécessite un cadre harmonisé à l’échelle mondiale. Partout dans le monde, les gens réclament une réglementation complète en matière de protection de la vie privée en accord avec le RGPD (Règlement Européen de Protection des Données), et je suis d’accord. Je pense qu’il serait bon pour Internet que davantage de pays adoptent une réglementation telle que le RGPD comme cadre commun.

Toute nouvelle réglementation sur la protection de la vie privée aux Etats-Unis et ailleurs dans le monde devrait s’appuyer sur les protections offertes par le RGPD. Elle devrait protéger le droit de chacun de choisir la façon dont ses informations sont utilisées, tout en permettant aux entreprises de les employer, à la fois à des fins de sécurité et aussi pour fournir des services. Elle ne devrait pas imposer que les données soient stockées localement, ce qui les rend plus vulnérables à un accès non justifié. Et elle devrait faire en sorte que les entreprises comme la nôtre soient tenues responsables, en leur imposant des sanctions lorsqu’elles commettent des erreurs.

Je suis également convaincu qu’un cadre mondial commun, plutôt qu’une réglementation qui varie considérablement d’un pays et d’un Etat à l’autre, garantira qu’Internet ne se fracture pas, que les entrepreneurs puissent créer des produits utiles à tous et que chacun bénéficie des mêmes protections.
Alors que de nouvelles réglementations sur la protection de la vie privée sont en train d’être adoptées, j’espère que les décideurs publics pourront aider à répondre à certaines des questions qui subsistent autour du RGPD. Nous avons besoin de clarté sur la manière dont les données peuvent être utilisées pour servir l’intérêt général, et sur les règles qui devraient s’appliquer aux nouvelles technologies, comme par exemple l’intelligence artificielle.

4. Enfin, la réglementation devrait garantir le principe de la portabilité des données. Si vous partagez des données avec un service, vous devriez pouvoir les transférer facilement et de manière sécurisée vers un autre service. Cela donne aux gens le choix et permet aux développeurs d’innover et d’être plus compétitifs.

C’est important pour Internet, et pour créer les services que les gens veulent. C’est la raison pour laquelle nous avons construit notre plateforme de développement. La véritable portabilité des données devrait ressembler davantage à la manière dont les gens utilisent notre plateforme pour se connecter à une application, plutôt qu’à la manière dont les gens téléchargent actuellement une archive de leurs informations. Mais cela exige des règles claires sur qui est responsable de la protection de l’information lorsqu’elle passe d’un service à l’autre.

Cela nécessite également des standards communs ; c’est pourquoi nous soutenons un format standard de transfert de données, ainsi que le projet open source Data Transfer Project.
Je suis convaincu que Facebook a la responsabilité d’aider à répondre à ces enjeux, et je serai heureux d’en discuter avec les décideurs publics du monde entier. Au cours des deux dernières années, nous avons mis au point les systèmes les plus avancés pour trouver les contenus violents et haineux, mettre fin aux interférences électorales et rendre les publicités plus transparentes.
Mais, les gens ne devraient pas avoir à s’en remettre aux entreprises pour qu’elles règlent seules ces problèmes. Nous devrions avoir un débat plus large sur ce que nous voulons en tant que société, et sur la façon dont la réglementation peut nous aider. Ces quatre domaines sont importants, mais il y a bien sûr beaucoup d’autres sujets à discuter.
Les règles régissant Internet ont permis à une génération d’entrepreneurs de créer des services, qui ont changé le monde et créé beaucoup de valeur dans la vie des gens. Il est temps d’actualiser ces règles afin de définir clairement les responsabilités des personnes, des entreprises et des gouvernements. »

Les smartphones : OnePlus le plus fiable l’UFC Que Choisir)

 Les smartphones : OnePlus le plus fiable l’UFC Que Choisir)

Selon l’UFC-Que choisir. les smartphones vendus par les marques leaders des ventes AppleSamsung ou encore Huawei ne sont pas jugés comme les plus fiables du marché. Dans l’ensemble, les fabricants de smartphones écopent d’un indice de fiabilité plutôt rassurant pour les consommateurs, puisque quatorze marques sur dix-huit obtiennent un score supérieur à 90 points sur 100. Les marques chinoises One Plus, Lenovo, Motorola ou encore Xiaomi occupent avec Microsoft, qui ne commercialise désormais plus de smartphone, la tête du classement des marques les plus fiables. La firme One Plus créée en 2013 vient concurrencer les géants Samsung et Apple avec des appareils haut de gamme vendus à des prix plus abordables. Mais tous les modèles chinois ne sont pas, selon l’UFC-que choisir, toujours gage de qualité, puisque ZTE, Alcatel et Wiko sont jugés comme les smartphones les moins fiables.

Selon l’enquête de l’UFC-Que choisir, les pannes les plus souvent relevées par les consommateurs concernent la batterie de leur smartphone, avec d’une part des problèmes liés au chargeur du téléphone et d’autre part une charge de batterie qui décroît de façon fulgurante. S’en suivent alors les déconvenues liées aux pannes d’écran, aux difficultés liées aux boutons et aux haut-parleurs ainsi qu’à l’appareil photo du smartphone. Huawei est «plus touchée que la moyenne par les problèmes de chargeur de batterie, de GPS, de lecteur de carte mémoire et de Bluetooth» souligne l’UFC-Que choisir au sujet de le marque qui vend, en France, plus de téléphones qu’Apple.

La fin des médias classiques avec les GAFA ? (Cyrille Dalmont et Jean-Thomas Lesueur.)

La fin des médias classiques avec les GAFA ? (Cyrille Dalmont et  Jean-Thomas Lesueur.)

Dans une tribune au « Monde » le juriste Cyrille Dalmont et l’historien Jean-Thomas Lesueur prévoient ‘l’affaiblissement des médias classiques du fait du recours à l’IA par les GAFA pour produire l’information et au passage détourner la question des droits d’auteur. (Extraits

«  Le long et pénible processus d’adoption de la directive « droits d’auteur » à Bruxelles arrive-t-il à son terme ? Mardi 26 mars, le Parlement européen devra se prononcer sur un texte de compromis obtenu de haute lutte entre la Commission, le Conseil et le Parlement. Il vise notamment à créer un « droit voisin » du droit d’auteur pour les éditeurs de presse, permettant ainsi aux médias de se faire rémunérer par les agrégateurs d’informations (Google) ou les réseaux sociaux (Facebook). Il a pour autre objectif de renforcer la position de négociation des créateurs et ayants droit face aux plates-formes comme YouTube ou Tumblr, qui utilisent leurs contenus. Si médias, journalistes, artistes, et plus globalement créateurs en tout genre, peuvent se réjouir de ce compromis, ils ne devraient le faire ni trop fort ni trop longtemps. C’est une bataille qu’ils sont en passe de remporter, selon toute vraisemblance, mais pas la guerre. Car la guerre des « droits d’auteur » est devant eux.

D’abord parce que les GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) visés par la directive, vont s’empresser d’accroître le développement de leurs propres médias et chercher ainsi à se passer des médias traditionnels et de leurs contenus.

Ensuite parce qu’il est bien possible que la notion de « droits d’auteur » elle-même soit bientôt obsolète, avec la généralisation de la création automatique de contenus par des intelligences artificielles (IA).

On sait que c’est déjà le cas dans bien des rédactions de quotidiens, de magazines, d’émissions de télévision à travers le monde, qui utilisent de plus en plus d’outils autonomes, sans que leurs lecteurs ou leurs téléspectateurs en soient informés. En Chine a été lancé, en novembre 2018, un journal télévisé dont le présentateur est une IA. »

La 5G et le câble vont accentuer la désertification

La 5G et le câble vont accentuer la désertification

Alors qu’on avait promis la révolution sur tout le territoire avec les outils numériques et la nouvelle norme de 5G, on  risque en faite  d’accroître encore des distorsions de situation entre les zones agglomérées et les zones plus isolées. Pour preuve déjà nombreux de villages sont peu ou pas couverts par la technologie de téléphonie mobile 3G  et 4G. Quand à la connexion ultrarapide de l’Internet, elle est souvent défectueuse voir totalement absente compte tenu notamment de l’état déplorable des lignes téléphoniques. L’idée était que le câble promis à tous partout pourrait combler ces inégalités. Or le premier ministre vient d’annoncer clairement que le câble ne sera pas raccordé à la totalité des résidences. 10 à 15 % pourraient en être exclus. Il en sera de même pour la 5G qui  v aussi  profiter en priorité les grandes métropoles puis les zones agglomérées mais pas l’habitat dispersé.  Le mythe de la fibre pour tous est donc en train de s’effondrer. C’était pourtant la promesse tant des élus nationaux que des élus locaux. Mais une promesse qui aurait constitué un véritable gouffre financier et sur lequel est revenu le Premier ministre qui a précisé que nombre de hameaux a fortiori de maisons isolées ne seront pas reliés au câble. Ils seront desservis par Internet via d’autres solutions notamment par satellite, par boucle locale radio ou encore la technique 5G. Ces ruraux devront en fait se débrouiller par eux-mêmes. On leur accordera un chèque de 150 € par foyer. Officiellement il s’agit de 6 % des Français qui ne pourront pas être accordés au haut débit par la fibre. Dans les faits ce pourrait être davantage autour de 10 % à 15% des Français. Pas question de promettre à toutes les communes la fibre (soit un débit de 30 mégabits/seconde) mais plutôt d’y déployer un débit d’environ 8 mégabits/seconde via des solutions alternatives. Deux solutions technologiques sont proposées. La première consiste à installer une antenne pour raccorder une boucle locale radio (THD radio, Wi-Fi, Wimax). Cette alternative est proposée par des sociétés comme la PME toulousaine Alsatis. L’autre solution nécessite le déploiement d’une parabole sur le toit du particulier pour capter Internet par satellite. Ce service est distribué par Europasat et Nordnet (une filiale d’Orange). Édouard Philippe a rappelé lors de son discours qu’Eutelsat va lancer en 2019 et 2020 deux satellites supplémentaires pour renforcer la couverture sur le territoire. 

 

 

La fumisterie de la fibre pour tous !

La fumisterie de la fibre pour tous !

 

 

Le mythe de la fibre pour tous est en train de s’effondrer. C’était pourtant la promesse tant des élus nationaux que des élus locaux. Mais une promesse qui aurait constitué un véritable gouffre financier et sur lequel est revenu le Premier ministre qui a précisé que nombre de hameaux a fortiori de maisons isolées ne seront pas reliés au câble. Ils seront desservis par Internet via d’autres solutions notamment par satellite, par boucle locale radio ou encore la technique 5G. Ces ruraux devront en fait se débrouiller par eux-mêmes. On leur accordera un chèque de 150 € par foyer. Officiellement il s’agit de 6 % des Français qui ne pourront pas être accordés au haut débit par la fibre. Dans les faits ce pourrait être davantage autour de 10 % à 15% des Français. Pas question de promettre à toutes les communes la fibre (soit un débit de 30 mégabits/seconde) mais plutôt d’y déployer un débit d’environ 8 mégabits/seconde via des solutions alternatives. Deux solutions technologiques sont proposées. La première consiste à installer une antenne pour raccorder une boucle locale radio (THD radio, Wi-Fi, Wimax). Cette alternative est proposée par des sociétés comme la PME toulousaine Alsatis. L’autre solution nécessite le déploiement d’une parabole sur le toit du particulier pour capter Internet par satellite. Ce service est distribué par Europasat et Nordnet (une filiale d’Orange). Édouard Philippe a rappelé lors de son discours qu’Eutelsat va lancer en 2019 et 2020 deux satellites supplémentaires pour renforcer la couverture sur le territoire. Notons aussi que pour les mobiles il existe encore un certain nom de zone blanche, certaines régions, elles, ne sont desservis que par 2G, d’autres la 3G.

Internet : les dangers d’une régulation précipitée (ONG internet Society)

Internet : les dangers d’une régulation précipitée (ONG internet Society)

 

La  directrice des politiques publiques de l’ONG Internet Society s’inquiète d’influence grandissante des GAFA mais tout autant d’une régulation précipitée. (‘Interview La Tribune)

 

Votre rapport alerte sur la « standardisation du web » sous l’effet d’une concentration de plus en plus marquée autour d’acteurs essentiellement américains (les Gafam – Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) et chinois (les Batx – Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Quels risques cela fait-il peser sur l’économie et la société ?

CONSTANCE BOMMELAER DE LEUSSE - Quelques entreprises hégémoniques, comme Google dans la recherche en ligne, Facebook dans les réseaux sociaux et avec ses messageries Messenger, Instagram et WhatsApp, ou encore Amazon et Alibaba dans le e-commerce, concentrent l’essentiel de la valeur de l’économie numérique. Ce phénomène prend même de l’ampleur, car la domination de ces entreprises est accentuée par l’essor sans précédent des réseaux et par l’afflux des données récoltées en permanence sur les utilisateurs. Les géants du Net peuvent ainsi étendre leur influence et leur force de frappe sur de nouveaux marchés comme la mobilité autonome, le cloud, l’intelligence artificielle, la santé, le paiement et bien d’autres domaines.

En d’autres termes, ils sont devenus « too big to fail ». Leurs écosystèmes de services globaux, parfois fermés, facilitent grandement le quotidien et créent une vraie dépendance économique. Les entreprises, notamment les TPE et les PME, doivent souvent les utiliser pour exister en ligne. De fait, cette domination limite en réalité le choix des usagers et peut compliquer l’éclosion de services concurrents. Elle pourrait menacer la nature même d’Internet, qui est par essence libre et ouvert, composé d’une interconnexion de réseaux indépendants les uns des autres.

 

Pourtant, vous mettez en garde les régulateurs sur la nécessité de ne pas se précipiter pour réguler. N’est-ce pas paradoxal ?

Non, car un remède mal conçu pourrait être pire que le mal. Le danger de réguler trop vite, de ne pas articuler les différentes normes au niveau international, pourrait avoir des conséquences difficiles à prévoir. La multiplication des régulations pourrait par effet de ricochet créer plusieurs webs selon les lois en vigueur, avec des conséquences potentiellement néfastes sur l’innovation. En clair, en fonction du pays où un utilisateur se trouve, il n’aurait pas accès aux mêmes contenus et aux mêmes services sur Internet.

Si chaque grande région du monde, voire chaque pays, développe ses propres régulations sur la fiscalité ou la protection des consommateurs, on risque de fragmenter l’espace numérique sans pour autant agir efficacement sur le phénomène de la concentration des pouvoirs autour des géants du Net, qui ont les moyens de s’adapter aux

La France, avec sa « taxe Gafa » qui vient d’être annoncée par Bruno Le Maire, et l’Union européenne, avec notamment le Règlement général sur la protection des données (RGPD), ont déjà enclenché la machine. Est-ce une erreur ?

Il est regrettable que le débat public aujourd’hui se concentre uniquement sur la partie visible de l’iceberg. Pour nous, la concentration des géants du Net est plus complexe. Elle agit à trois niveaux. Le premier, le plus évident, est celui des applications et usages sur Internet, dominés par cinq grosses entreprises qui sont Google, Amazon, Tencent, Facebook et Alibaba. Google et Facebook cannibalisent à eux deux 80% du marché publicitaire mondial, Amazon pèse près de 50% du e-commerce, Google 90% de la recherche en ligne en Europe, Alibaba est l’équivalent d’Amazon en Chine tandis que Tencent, via WeChat, est une plateforme polyforme qui touche plus d’un milliard d’utilisateurs. Cette concentration des usages autour de quelques acteurs inquiète l’opinion et pousse les régulateurs à agir.

Or, deux autres niveaux de concentration, plus discrets, sont tout aussi importants : l’accès aux infrastructures et les services associés à ces infrastructures. Dans chaque pays un petit nombre de fournisseurs d’accès à internet (FAI) maîtrisent les réseaux. Parfois, notamment dans les pays en développement comme en Afrique, il n’existe qu’un ou deux FAI, ce qui pose question. Par ailleurs, les leaders mondiaux du cloud computing, c’est-à-dire Amazon, Microsoft, Google, IBM et Alibaba, disposent d’un pouvoir grandissant car ils fournissent l’infrastructure sur laquelle se développe l’économie numérique.

Il faut appréhender ces trois niveaux de concentration. Les deux derniers sont le nerf de la guerre pour que ces monopoles perdurent sur la durée. On sait moins que Google et Facebook, davantage connus pour leur domination dans les usages, investissent aussi massivement dans les câbles sous-marins et les infrastructures du Net, car il s’agit d’un enjeu de diversification stratégique pour eux. Les géants du Net pratiquent une consolidation à la fois horizontale – étendre leurs activités -, et verticale – maîtriser l’ensemble de la chaîne de valeur de l’innovation. Ils investissent aussi énormément dans la recherche fondamentale pour se mettre en position de profiter d’une éventuelle rupture technologique.

 

Quelle approche de la régulation préconisez-vous ?

L’enjeu principal est avant tout de protéger l’Internet, c’est-à-dire sa neutralité et son caractère libre et ouvert, pour ne pas brider l’innovation et permettre à d’autres entreprises de pénétrer le marché. On oublie que la concentration autour de quelques géants est un phénomène économique naturel. La liberté et l’ouverture qui caractérisent l’Internet ont permis l’éclosion d’entreprises devenues hégémoniques, comme Yahoo ou Myspace dans les années 1990, qui ont elles-mêmes été remplacées, avec l’avènement de nouvelles ruptures technologiques, par les géants actuels. Il faut garder en tête que dans l’histoire économique, les monopoles changent. Dans les années 1990, on appréhendait Yahoo et Myspace exactement comme Google, Facebook et Amazon aujourd’hui.

De fait, certains pays annoncent des mesures fiscales ou des réglementations sur les données. Ces tentatives sont précipitées, pour répondre à une pression de l’opinion publique. Alors même que plusieurs questions restent en suspens. Si une forme d’intervention publique est nécessaire, faut-il refonder le droit de la concurrence, renforcer la protection du consommateur ou encore ajuster la fiscalité ? Les politiques communiquent sur des mesures avant même d’avoir appréhendé le problème dans sa globalité. Au-delà du risque de fragmenter l’Internet en régulant à outrance, nous nous inquiétons aussi que les gouvernements finissent par brider les bienfaits de cette concentration. Car ils existent. Les géants du Net ont accéléré la digitalisation d’un grand nombre d’entreprises dans de nombreux secteurs, y compris des PME et des TPE. Ils ont offert aux utilisateurs des univers beaucoup plus homogènes, pratiques et sécurisés. Le discours dominant est alarmiste, alors que le bilan global est plus nuancé.

Vous dites que les monopoles d’aujourd’hui ne sont pas forcément ceux de demain. Mais grâce à leurs extraordinaires moyens d’investissement dans la recherche fondamentale et leur capacité à aspirer l’innovation, les géants actuels ne se mettent-ils pas en position de faire perdurer leur puissance dans la durée, contrairement aux empires d’hier ?

La blockchain, l’Internet des objets et l’intelligence artificielle sont loin d’avoir livré tout leur potentiel. D’autres technologies vont sûrement arriver et rebattre les cartes. Est-ce que les géants actuels qui investissent massivement dans la recherche fondamentale sont mieux placés que les autres pour perdurer ? Intuitivement, on peut le penser mais l’histoire nous réserve probablement des surprises. Google, Netflix, Uber et Facebook ne sont peut-être pas là pour toujours. Si on préserve la neutralité technologique et des principes comme l’interopérabilité des systèmes informatiques, la capacité d’innovation restera intacte et il ne sera pas impossible pour de nouveaux acteurs de pénétrer le marché. Il n’y a pas de fatalité.

 

La folie des Smartphones à plus de 2000 €

La folie des Smartphones à plus de 2000 €

 

 

En pleine interrogation sur le marché des Smartphones, les marques se lancent dans une course folle caractérisée par l’envol des prix qui dépassent 2000 €. Certes quelques progrès techniques réalisés notamment le Smartphone pliable mais tout cela ne saurait justifier un tel envol tarifaire. On peut comprendre que des ménages aisés pourront acquérir ce nouvel objet par contre il est probable que par souci de mode nombre de ménages peut favoriser voudront aussi posséder le dernier cri des Smartphones se rendant ainsi encore davantage prisonniers des dépenses contraintes. Finalement un peu le même phénomène que pour les baskets de certaines grandes marques qui atteignent aussi des prix un peu fou même sans le moindre progrès technique. Le chinois Huawei a rendu coup pour coup à Samsung. Mercredi, le groupe coréen a présenté ses nouveautés, grillant la politesse à tous ses rivaux qui avaient choisi d’inscrire leurs annonces dans le cadre du Mobile World Congress, le salon mondial des télécoms qui se tient à Barcelone. Huawei a su tirer parti de ces quatre jours d’écarts entre les deux conférences pour exécuter, ce dimanche, une démonstration de force écrasante. En annonçant à son tour un smartphone à l’écran pliable plus grand, plus fin et plus performant, le chinois témoigne de son ambition de se hisser au rang de numéro un mondial de l’innovation.

Le Huawei Mate X domine par sa taille d’abord, puisqu’une fois déplié, son écran OLED atteint les 8 pouces pour 5,4 millimètres d’épaisseur, ce qui le rend encore plus fin qu’un iPad et plus grand qu’un iPad mini. En position repliée, l’écran frontal dépasse aussi l’Iphone Xs Max et le Galaxy Fold replié: il s’étend sur 6,6 pouces. L’arrière est quant à lui légèrement inférieur (6.36 pouces) en raison de la présence de trois optiques Leica. Un choix du fabricant qui permet d’obtenir un plus grand aperçu des selfies que chez son rival, Samsung. Question performances, le Mate X revendique un temps de charge record: il récupère en 30 minutes près de 85% de sa batterie grâce à un système de charge de 55W. Il est également doté du processeur le plus puissant de la marque et doit être compatible avec la 5G.

Par son prix enfin, le Mate X se positionne également aux sommets: il faudra compter 2299 euros pour acquérir le modèle, disponible «milieu 2019» selon le fabricant. Sur ce plan, le chinois arrive après Samsung, qui a promis une commercialisation au second trimestre 2019. Le Coréen a quant à lui fait le choix d’un prix moins élevé pour commercialiser son Galaxy Fold, vendu à environ 2000 euros.

Avec ces annonces, le groupe chinois compte bien continuer sa croissance sur le marché des smartphones. En 2018, il a enregistré une croissance de ses ventes de 35%, avec 202 millions de smartphones écoulés dans le monde. Cette performance commerciale lui vaut d’être au coude à coude avec Apple. Les deux marques se disputent la deuxième place du podium, derrière Samsung. Surtout, le Chinois est une des rares à avoir connu une telle croissance dans un marché très bousculé.

La montée du télétravail

La montée du  télétravail

 Le télétravail a progressé en 2018 dans le secteur privé, où 29% des salariés l’ont pratiqué de façon occasionnelle ou régulière, contre 25% en 2017, selon une étude Ifop pour Malakoff Médéric Humanis publiée mercredi. Le télétravail est une pratique de plus en plus courante dans le secteur privé. En moyenne, les salariés usant de cette pratique ont télétravaillé 7 jours par mois et « presque huit sur dix sont satisfaits ou très satisfaits de leur pratique du télétravail », a souligné Anne-Sophie Godon, directrice innovation de Malakoff Médéric Humanis. Le domicile « reste le lieu prépondérant » où s’exerce le télétravail (92% des télétravailleurs), a-t-elle précisé. Mais les salariés peuvent aussi le pratiquer dans « un tiers lieu » (21% y ont recours), comme un café ou un espace de travail partagé. Leur entreprise peut aussi leur permettre de télétravailler dans un « bureau satellite » (35%), c’est-à-dire dans un autre site de la même société. Le télétravail est développé « surtout dans les plus grandes entreprises », a relevé Mme Godon. Ainsi près de la moitié (49%) des télétravailleurs sont employés dans des sociétés de plus de 1.000 salariés. Les ordonnances de l’automne 2017, qui ont réformé le Code du travail et simplifié le recours au télétravail, « sont plutôt une incitation à étendre le télétravail » là où « il existait » déjà, a-t-elle ajouté.  Plus de cinq télétravailleurs sur dix (51%) sont des cadres, quasiment tous (97%) sont en CDI, 45% sont âgés de 35 à 49 ans, et plus de trois sur dix (34%) vivent en Ile-de-France. Pourquoi demander à télétravailler ? D’abord pour « réduire ou supprimer » les trajets entre le domicile et le lieu de travail, répondent plus de la moitié des télétravailleurs (54%). « Comme l’an dernier », le temps consacré au transport est le premier sujet de motivation, a souligné Mme Godon.

 

Les plates-formes numériques favorisent des choix irrationnels (Julien Mendoza)

Les  plates-formes numériques favorisent  des choix irrationnels  (Julien Mendoza)

C’est l’avis du consultant Julien Mendoza dans une tribune au Monde (extraits)

«  Standard, héritée d’un monde pauvre en information, le mécanisme de sélection est celui du prix, supposant que l’individu est rationnel et que le prix reflète toute l’information du produit : un produit de bonne qualité vaudra plus cher qu’un produit identique de mauvaise qualité. Dans une économie numérique, où l’attention est la ressource rare, la valeur se déplace vers la sélection de la bonne information. C’est-à-dire celle qui sera en mesure de capter l’attention des utilisateurs et d’influencer leurs décisions, leurs jugements. Le modèle économique des plates-formes, qui domine cette économie numérique, se traduit schématiquement par la mise en relation de l’offre et de la demande en exploitant les effets de réseaux. Par exemple, plus il y aura de chauffeurs Uber, plus l’intérêt à utiliser l’application sera fort car l’utilisateur trouvera un chauffeur plus facilement. Pour que ces effets de réseaux aient un réel impact, il est nécessaire que les utilisateurs soient actifs sur le service. C’est pourquoi ces modèles d’affaires s’appuient sur des biais cognitifs, qui ont pour double effet de capter l’attention et… de rendre les choix irrationnels. En s’appuyant sur l’illusion du contrôle, biais cognitif mis en évident par Ellen Langer (« The Illusion of Control », Journal of Personality and Social Psychology n° 32/2), 1975), on comprend mieux pourquoi Google change régulièrement ses paramètres de confidentialité pour, affirme-t-il, donner plus de contrôle aux utilisateurs. Cette volonté de transparence trompe le consommateur, qui croit maîtriser l’usage de ses données, alors qu’il ne les contrôle pas. En prenant une métaphore darwinienne, les entreprises du numérique cherchent à s’approprier ce qui sélectionne, car, ainsi, elles contrôlent l’information diffusée. Tous ces modèles reposent sur de savants algorithmes, qui visent à sélectionner la meilleure information pour aider, voire influencer, l’utilisateur dans ses choix. La sélection est donc au cœur des modèles d’affaires. Celui qui survit est celui qui trouvera la meilleure sélection. Google a triomphé de Yahoo car son algorithme sélectionnait l’information la plus pertinente pour les utilisateurs….. ».

Le sulfureux réseau Facebook écrase la concurrence

Le sulfureux réseau Facebook écrase la concurrence

Le réseau le plus sulfureux à savoir Facebook écrase la concurrence avec 2,3 milliards d’utilisateurs dans le monde, il est suivi de YouTube avec 1,9 milliards. Un réseau qui n’est pas comparable puisque consacré essentiellement à la musique. Vient ensuite le réseau WhatsApp avec 1 ,5  milliards, puis Messenger avec 1 , 3, Wechat avec 1 million et Instagram avec aussi 1 million ; les autres réseaux sont en dessous du million. Facebook présente un caractère particulièrement sulfureux d’abord sur le plan déontologique puisqu’il a été prouvé qu’il recueille le maximum d’informations sur les abonnés  pour les revendre ensuite à des fins commerciales voir même politiques comme aux États-Unis. Un réseau également sulfureux où on trouve parfois le meilleur mais écrasé par la médiocrité globale d’un réseau d’amis virtuels qui n’ont pas grand-chose à échanger hormis leurs propres photos, celle de leurs chiens et des commentaires infantiles. Globalement, ce réseau est plutôt utilisé par des abonnés au profil beauf, les plus jeunes utilisent Instagram et les  plus vieux Tweeter. Bien que certains réseaux soient utiles pour des échanges dans le domaine technique, socio-économique ou associatif pour l’essentiel, Facebook est utilisé comme un miroir pour l’abonné afin de se regarder lui-même de manière favorable en souhaitant que son avis soit partagé par les autres. Bref c’est le degré zéro de ce qui s’appelle pourtant un réseau social dont la réalité est très virtuelle. Notons aussi que la plupart de ces réseaux sont détenus par les américains dont la préoccupation est davantage commerciale que culturelle ou sociétale. Par ailleurs ces réseaux oublient aussi de payer les impôts sur les activités commerciales qu’il développe dans chacun des pays. Ces réseaux présentent toutefois une fragilité en raison précisément du caractère assez virtuel. Ils ne sont pas à l’abri de l’éclatement d’une bulle ou de leur remplacement par un autre service à beaucoup plus grande valeur ajoutée.

Intelligence artificielle : L’analyse prédictive la nouvelle mode

Intelligence artificielle : L’analyse prédictive la nouvelle mode

 

 

  • Dans un papier (sponsorisé par Orange !) l’intelligence artificielle est encore mise à toutes les sauces ; cette fois au service de l’analyse prédictive, la nouvelle mode. Une mode pourtant ancienne puisqu’il s’agit ni plus ni moins que d’exploiter des statistiques. L’analyse prédictive utilise en effet différentes méthodologies statistiquse à partir de données et de la théorie des jeux qui analysent des faits présents et passés pour faire des hypothèses prédictives. En faite une analyse de données passées en tenant compte des comportements pour faire de la prospective au service par exemple d’études de marché, de suivi d’installation ou encore de suivi de la santé. Un mélange de technologies nouvelles de l’information articulée avec une analyse des statistiques et des comportements. Pas vraiment un exploit de l’intelligence artificielle car ces techniques statistiques sont connues depuis au moins 30 ans.
  • (Extrait de l’article de l’article)

 

« Les avancées de l’intelligence artificielle (IA) conjuguées au big data ouvrent sans cesse de nouvelles perspectives. Parmi elles : l’analyse prédictive. De plus en plus performante grâce au machine learning, cette dernière est capable, en croisant des données de différentes sources, de prédire l’impact de phénomènes ou d’inventer de nouveaux services. Portrait d’une technologie de prédiction qui ne laisse rien au hasard.

Des progrès époustouflants… fondés sur la confiance des clients

Les progrès des modèles prédictifs s’accélèrent et génèrent sans cesse de nouvelles applications dans de nombreux secteurs économiques. En matière d’agriculture, il est ainsi possible d’anticiper les dépenses énergétiques des machines et d’être alerté en cas de besoin d’une maintenance préventive. Citons aussi le compteur intelligent Linky qui permet de fournir des recommandations pour optimiser la consommation grâce aux données collectées. Sans oublier l’industrie automobile et les véhicules connectés, qui marient intelligence artificielle et data science pour toujours plus d’autonomie. L’analyse prédictive repose sur l’exploitation de la data en échange d’un service facilitateur à valeur ajoutée pour les clients. La question de la confiance est donc primordiale. Un environnement où les utilisateurs peuvent partager leurs données en toute sécurité et confidentialité est crucial pour la réussite des modèles prédictifs. Le RGPD* va dans ce sens.

E-santé : quand l’IA aide à la prévention

L’IA et ses capacités prédictives améliorent la qualité des soins, la prévention ou l’aide au diagnostic du médecin. Un exemple ? La prévention de crises de certaines maladies et la télémédecine. Les poussées de rhumatismes inflammatoires peuvent ainsi être détectées grâce à un capteur d’activité sur le patient, couplé au machine learning. Les data scientists des Orange Labs, en partenariat avec l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière et Sanoïa, ont développé un modèle repérant ces poussées avec une fiabilité de 96 %.

Maintenance prédictive : vers une industrie et une énergie intelligentes

Dans le secteur industriel, l’IA permet également, grâce aux modèles prédictifs, de prévoir les pannes avant qu’elles ne se produisent. L’ascensoriste ThyssenKrupp peut ainsi remplacer les pièces avant leur usure.

Autre exemple : le fabricant de chaudières et chauffe-eau à gaz, e.l.m. leblanc, propose grâce à l’IoT et l’IA un service de contrôle à distance et de maintenance curative et prédictive de ses chaudières. La solution déployée collecte les données de la chaudière et alerte les techniciens en cas de problème. Leurs interventions sont plus efficaces, car l’IA permet de cibler les causes probables du dysfonctionnement en analysant les données en temps réel. La plateforme génère aussi elle-même des alertes par anticipation, via des algorithmes de maintenance prédictive.

Smart city : l’IA au service des citoyens

L’IA permet aussi aux collectivités d’optimiser la performance énergétique des bâtiments publics et de simplifier l’usage des services de la collectivité, comme les transports. Un exemple : la commune de Cenon, près de Bordeaux, a installé des capteurs connectés dans les chaudières des bâtiments municipaux les plus énergivores pour améliorer leur performance énergétique.

Ressources humaines : quand le recrutement passe au 4.0

En matière de gestion des ressources humaines, l’analyse prédictive peut aider à prévoir les évolutions du marché de l’emploi, comme chez Adecco. Mais aussi à recruter les candidats possédant les comportements et soft skills adéquats pour un poste, grâce notamment à l’analyse de données et des tests de personnalité.

Autre application RH : anticiper des risques d’absentéisme en croisant des données épidémiologiques, de santé et de transports pour faire de la prévention.

Retail : prédire pour toujours plus personnaliser

Connaître le parcours client est la clé du succès dans le domaine du retail. Les modèles prédictifs par l’analyse et le croisement des données permet aux acteurs du secteur de pousser automatiquement des produits potentiellement pertinents aux consommateurs. Une société de l’agroalimentaire pourrait ainsi suggérer des listes de courses en fonction des données remontées par un réfrigérateur connecté par exemple. Avec l’accord et la confiance du client, il est aussi possible de croiser des données de l’entreprise avec des informations disponibles en open data. Résultats : des recommandations personnalisées, de loisirs, de sports, de vêtements, de voyages… ». Finalement surtout des études de marché ! »

5G : des mesures pour contrôler Huawei

5G : des mesures  pour contrôler Huawei

- Le gouvernement envisage  enfin de prendre une série de mesures visant à limiter le déploiement de l’équipementier télécoms chinois Huawei en France, surtout sur  la 5G. La question de la norme 5G est en effet entrée dans une phase de véritable guerre entre les Etats Unis et la Chine (l’Europe étant à la traine faute de politique commune). L’enjeu est technologique mais aussi économique et sociétal. En effet,  il ne s’agit pas seulement d’un réseau téléphonique mais d’un système qui interviendra dans de nombreuses fonctions des systèmes de production et de consommation. L’impact économique sera énorme puisque la 5G sera au cœur de la plupart des activités humaines. (Énergie, transports, santé, services, consommation etc.) Enfin et peut-être surtout, ce sera un moyen de recueillir un nombre incalculable de données sur le comportement des ménages et des citoyens voir d’espionner. Sans doute pourquoi les États-Unis et d’autres pays s’opposent à la norme chinoise et en particulier à  Huawei, la plus puissante entreprise. Si pour les réseaux 3G et 4G, la guerre des équipementiers se jouait principalement entre Américains et Européens, pour la 5G, il faudra compter avec les géants chinois, Huawei en tête, à la croissance encore plus voyante côté réseaux qu’elle ne l’est côté smartphones. De quoi expliquer en partie que la Chine soit le pays qui investit aujourd’hui le plus dans la 5G : Pékin aurait prévu d’investir plus de 400 milliards de dollars dans son déploiement d’ici 2020. Alors certes, l’échelle géographique explique en partie des chiffres qui donnent le tournis, mais pas seulement. Aux États-Unis, on a décidé de traiter la 5G comme une question stratégique, et pas seulement commerciale. Face à une Chine qui fait donc du nouveau réseau une tête de pont pour pousser ses champions locaux, Donald Trump a confirmé l’interdiction faite aux opérateurs américains de construire leurs réseaux avec des matériels Huawei.  L’année dernière, une étude de la CTIA, le syndicat des industriels du mobile aux États-Unis, avait chiffré l’avantage que le pays avait gagné à se lancer très tôt dans la 4G, avantage estimé à 125 milliards de dollars pour l’économie américaine. En France, on envisage de prendre des mesures d’agrément pour bloquer  Huawei. L’une des mesures envisagées consisterait en une extension du pouvoir d’agrément de l’ANSI, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information. Avec un chiffre d’affaires de 93 milliards de dollars (81,7 milliards d’euros) en 2017, Huawei est le premier équipementier télécoms mondial, mais plusieurs pays occidentaux redoutent que Pékin n’utilise ses infrastructures à des fins d’espionnage. Aucune preuve n’a jusque-là été apportée pour étayer ces soupçons et le groupe a réfuté à de nombreuses reprises ces accusations. La controverse a toutefois conduit plusieurs pays occidentaux à restreindre l’accès à leurs marchés pour la téléphonie de cinquième génération (5G).

Télécoms : la guerre de la 5G

Télécoms : la guerre de la 5G

 

La question de la norme 5G est entrée dans une phase de véritable guerre entre les Etats Unis et la Chine (l’Europe étant à la traine faute de politique commune). L’enjeu est technologique mais aussi économique et sociétal. En effet,  il ne s’agit pas seulement d’un réseau téléphonique mais d’un système qui interviendra dans de nombreuses fonctions des systèmes de production et de consommation. L’impact économique sera énorme puisque la 5G sera au cœur de la plupart des activités humaines. (Énergie, transports, santé, services, consommation etc.) Enfin et peut-être surtout, ce sera un moyen de recueillir un nombre incalculable de données sur le comportement des ménages et des citoyens voir d’espionner. Sans doute pourquoi les États-Unis et d’autres pays s’opposent à la norme chinoise et en particulier à  Huawei, la plus puissante entreprise. Si pour les réseaux 3G et 4G, la guerre des équipementiers se jouait principalement entre Américains et Européens, pour la 5G, il faudra compter avec les géants chinois, Huawei en tête, à la croissance encore plus voyante côté réseaux qu’elle ne l’est côté smartphones. De quoi expliquer en partie que la Chine soit le pays qui investit aujourd’hui le plus dans la 5G : Pékin aurait prévu d’investir plus de 400 milliards de dollars dans son déploiement d’ici 2020. Alors certes, l’échelle géographique explique en partie des chiffres qui donnent le tournis, mais pas seulement.

Aux États-Unis, on a décidé de traiter la 5G comme une question stratégique, et pas seulement commerciale. Face à une Chine qui fait donc du nouveau réseau une tête de pont pour pousser ses champions locaux, Donald Trump a confirmé l’interdiction faite aux opérateurs américains de construire leurs réseaux avec des matériels Huawei.  L’année dernière, une étude de la CTIA, le syndicat des industriels du mobile aux États-Unis, avait chiffré l’avantage que le pays avait gagné à se lancer très tôt dans la 4G, avantage estimé à 125 milliards de dollars pour l’économie américaine. En France, la prochaine étape sur la route de la 5G sera la mise aux enchères des fréquences par l’ARCEP, notre gendarme des télécoms, à l’été prochain.

 

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