Archive pour la Catégorie 'nouvelles technologies'

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L’IA générative et la désinformation

L’IA générative et la  désinformation  

Les progrès récents de l’intelligence artificielle générative (ces outils qui permettent de produire du texte, du son, des images ou des vidéos de manière complètement automatique) font craindre un regain de fausses informations. Cette crainte est exacerbée par le fait que de très nombreuses élections vont avoir lieu dans les mois à venir, à commencer par les élections européennes. Qu’en est-il vraiment ?

 

par

Thierry Poibeau, École normale supérieure (ENS) – PSL dans The Conversation 

Il faut déjà observer que, même si l’idée que l’IA générative est une source de danger en matière de désinformation est largement répandue, le point de vue opposé existe aussi. Ainsi, pour les chercheurs Simon, Altay et Mercier, l’arrivée des systèmes génératifs ne change pas fondamentalement la donne, ni sur le plan qualitatif, ni sur le plan quantitatif.

Ils remarquent que les sources d’information traditionnelles continuent d’occuper le haut du pavé (la grande majorité des gens s’informent à travers les médias traditionnels, qui gardent un pouvoir d’influence supérieur). Le public qui s’informe à partir de médias alternatifs et qui « consomme » des fausses informations est, selon eux, déjà abreuvé de telles sources et ne recherche pas tant une information précise que des informations qui confirment leurs idées (fondée sur une méfiance généralisée vis-à-vis des politiques et des médias).

Leur étude contredit le point de vue courant, voyant dans l’IA une source de danger majeure pour la démocratie. Elle repose sur des enquêtes qui montrent effectivement le poids de l’idéologie en matière de consommation d’information (on est orienté en fonction de son idéologie quand on s’informe, et un biais classique consiste à vouloir confirmer ce que l’on croit, quand plusieurs interprétations d’un événement sont possibles).

Il semble que l’augmentation des capacités de production de texte ne soit pas l’élément essentiel : c’est la capacité à diffuser l’information qui joue un rôle majeur. C’est aussi vrai pour les images et les vidéos, mais l’IA générative semble quand même ici créer une vraie rupture. La prise en main d’un outil comme Photoshop est longue et complexe ; à l’inverse, des outils d’IA comme Dall-e et Midjourney pour l’image, ou Sora pour la vidéo, permettent de générer des contenus réalistes à partir de quelques mots clés seulement, et on connaît le poids de l’image dans l’information. La possibilité de créer automatiquement de fausses vidéos avec la voix, et même le mouvement des lèvres rendu de façon hyper réaliste, crée aussi un état de fait nouveau, qui n’était pas imaginable il y a encore quelques mois.

Notons enfin que les outils de détection de documents généras par IA sont très imparfaits et aucune solution ne permet à l’heure actuelle de déterminer à 100 % si un document est d’origine humaine ou non. Le marquage automatique (watermarking, code indétectable à l’œil nu, mais indiquant qu’un document a été généré par une IA) pourra aider, mais il y aura bien évidemment toujours des groupes capables de produire des fichiers sans marquage, à côté des grosses plates-formes ayant pignon sur rue (il s’agit de procédés qui ne sont pas encore mis en œuvre à large échelle, mais qui pourraient l’être avec l’évolution de la législation).

Mais, au-delà, l’argumentaire montre surtout que ce n’est pas l’IA le point essentiel dans ce problème, mais une question avant tout humaine et sociale. La consommation de fausses informations est souvent motivée par des sentiments d’opposition envers les institutions et les corps sociaux établis, perçus comme ayant failli dans leur mission. La crise du Covid en a fourni une illustration récente, avec l’émergence rapide de figures très médiatisées, en opposition frontale et systématique avec les mesures proposées, et très soutenues par leurs supporters sur les médias sociaux.

Pour de nombreux individus, la propagation et la consommation de fausses informations sont un moyen de remettre en question l’autorité et de s’opposer au statu quo. En ralliant ceux qui partagent des points de vue similaires, la diffusion de fausses informations peut également servir à créer un sentiment d’appartenance et de solidarité au sein de groupes qui s’opposent au pouvoir en place. Dans ce contexte, la désinformation devient un outil pour la construction de communautés unies par des valeurs ou des objectifs communs, renforçant ainsi leur cohésion et leur résilience face aux structures de pouvoir établies. Cette dynamique entraîne donc une polarisation accrue et des divisions au sein de la société, c’est même un objectif quasi revendiqué de certains émetteurs de fausses informations, qui ne s’en cachent pas.

La propagation de la désinformation est donc favorisée par les « factures de la société » où les divisions sociales, politiques et économiques sont prononcées (phénomène largement étudié par Jérôme Fourquet ; Ipsos mène aussi régulièrement des enquêtes sur ce thème).

Dans ces contextes, les individus peuvent être plus enclins à croire et à propager des théories du complot, des rumeurs et des fausses informations qui correspondent à leurs préjugés, à leurs craintes ou à leurs frustrations. Une société fragmentée est caractérisée par un manque de confiance mutuelle et une polarisation croissante, ce qui crée un terrain fertile pour la propagation de la désinformation. La cohésion sociale et la confiance mutuelle jouent un rôle crucial dans la prévention de la propagation de la désinformation et dans le maintien de la santé démocratique d’une société.

Le facteur humain est enfin important dans la production de fausses informations. Les « bots » automatiques produisant en masse du texte ont une influence quasi nulle (sinon pour noyer l’information au sein d’une masse de textes). On sous-estime souvent le facteur humain, qui reste indispensable pour produire de contenu qui aura un impact, même pour de fausses informations. La découverte encore récente de réseaux efficaces, mais usant de méthodes relativement rudimentaires en est la preuve.

Le problème de la désinformation dépasse donc largement le cadre de l’IA générative ou même celui de quelques individus isolés. Il est largement alimenté par des organisations puissantes, souvent dotées de ressources quasi étatiques, qui déploient des moyens importants pour propager de fausses informations à grande échelle (par exemple l’Internet Research Agency basée à Saint-Pétersbourg).

Ces organisations mettent en place des réseaux comprenant des sites web, une forte présence sur les réseaux sociaux, des bots automatisés, mais impliquent aussi des individus réels, soudoyés ou non, chargés de relayer ces informations trompeuses (on voit donc ainsi que le réseau de propagation de l’information a autant sinon plus d’importance que la production de contenu en elle-même). Cette stratégie de désinformation vise à influencer l’opinion publique, à semer la confusion et à manipuler les processus démocratiques, mettant ainsi en péril la confiance dans les institutions et la crédibilité des élections.

Pour contrer efficacement ce phénomène, il est crucial de prendre des mesures à la fois techniques, politiques et sociales pour identifier, contrer et sensibiliser le public à la désinformation orchestrée à grande échelle. Les plates-formes en ligne sont particulièrement sollicitées.

La stratégie de propagation de fausses nouvelles poursuit un double objectif, ce qui représente un double écueil pour les institutions établies. En effet, en diffusant des informations erronées, non seulement on pollue le débat public en semant la confusion et en brouillant les pistes de la vérité, mais on nourrit également un climat général de méfiance envers toute forme d’autorité et d’information « officielle ». Les autorités en place, déjà sujettes à un fort discrédit et perçues comme étant en situation de faiblesse, peinent à réagir de manière efficace face à cette prolifération de désinformation. Le doute généralisé quant à leur capacité à agir avec transparence et impartialité renforce l’impression que leurs actions pourraient être motivées par des intérêts cachés. Ainsi, les institutions en place se retrouvent prises au piège d’un cercle vicieux où leur crédibilité est constamment remise en question, les rendant d’autant plus vulnérables face aux attaques orchestrées par ceux qui cherchent à déstabiliser l’ordre établi.

L’enjeu est donc de protéger la liberté d’opinion et la liberté d’information, tout en luttant contre la propagation de fausses informations qui peuvent nuire au fonctionnement démocratique. Cette frontière entre ces principes fondamentaux est souvent difficile à tracer, et les autorités doivent jongler avec ces enjeux complexes. Dans certains cas jugés flagrants, des mesures ont été prises pour contrer les tentatives de manipulation de l’opinion publique et de déstabilisation des processus démocratiques. Des chaînes de télévision comme RT, soupçonnées d’être sous l’influence russe, ont été fermées. Des personnalités politiques ont été interrogées en raison de soupçons de corruption et d’influence étrangère. De même, les réseaux sociaux sont étroitement surveillés, et des comptes ou des réseaux liés à des puissances étrangères ont été fermés. Ces mesures visent à protéger l’intégrité des processus démocratiques et à préserver la confiance du public dans les institutions, tout en préservant les principes fondamentaux de liberté et de pluralisme. Cependant, trouver un équilibre juste entre la protection contre la désinformation et le respect des libertés individuelles demeure un défi constant dans les sociétés démocratiques.

 

La 6G pour des Smartphones à 3000 € ?

La 6G pour des Smartphones à 3000 € ?

 

 

L’évolution de la 6G constitue déjà un enjeu économique stratégique. Des progrès de capacité et de vitesses seront encore réalisés. La question se pose cependant de savoir si cette  évolution est vraiment nécessaire. En effet , les Smartphones sont rarement utilisés à plein de leurs capacités ( comme les ordinateurs.) C’est aussi l’occasion d’imposer un changement de mobile avec également une croissance significative des prix. Aujourd’hui il faut compter 1500 € pour un téléphone dernier cri demain avec la  6G on ira peut-être vers les 3000 € ou quand la technologie sert surtout la cause du consumérisme

. Alors que le déploiement de la 5G se poursuit en France, les grands acteurs de la Tech planchent depuis un bon moment déjà sur la 6G. Dans un article passionnant, le Financial Times a fait le point sur les apports de cette nouvelle technologie et s’est demandé si elle était réellement indispensable.

Il faut tout d’abord rappeler que l’évolution des réseaux mobiles s’est traditionnellement faite sur des périodes de dix ans. Ainsi, la 1G reposait sur un service exclusivement vocal pendant les années 80. La 2G a introduit les SMS et la messagerie photo. La 3G nous a ensuite donné l’occasion de nous connecter plus confortablement à Internet sur mobile, tandis que la 4G a garanti des vitesses de connexion jusqu’à 500 fois plus rapides. Pour ce qui est de la 5G, les opérateurs nous promettent aujourd’hui une plus faible latence et des vitesses de connexion encore plus rapides.

Et pour la suite ? Alors que la 6G doit voir le jour en 2030, certains s’interrogent déjà à haute voix : s’agit-t-il d’une technologie vraiment indispensable pour le grand public ? Cité par nos confrères, Santiago Tenorio, directeur de l’architecture réseau chez Vodafone, n’y va pas par quatre chemins : « Personne n’a besoin de la 6G », estime-t-il.

Il poursuit : « L’industrie devrait faire de la 6G un no-G. Il n’y a pratiquement plus rien qui nous manque dans une hypothétique nouvelle génération. Nous serions bien plus à même d’améliorer les services et les applications ».

D’autres ne sont pas de cet avis, et le Financial Times de citer quelques innovations qui, disons le clairement, semblent tenir de la science-fiction. Il en va ainsi de « L’Internet des sens », sur lequel planche Ericsson. Concrètement, cela permettrait aux utilisateurs de « sentir, ressentir, et goûter des choses dans le monde numérique ».

Autre innovation évoquée par les professionnels : le continuum cyber-physique. Il s’agit d’une évolution qui serait étroitement liée au métavers. L’idée étant que le monde virtuel se confondrait avec le monde physique. Alors que tout objet physique aurait un jumeau numérique, les habitants pourraient ainsi « créer des modèles en temps réel et remonter dans le temps dans le monde numérique. » Il y aurait donc la possibilité de comprendre ce qui n’a pas fonctionné ou de simuler ce qui pourrait se passer dans le futur.

Le Maire veut réduire le financement du développement de la fibre

Le Maire veut réduire le financement du développement de la fibre

Le gouvernement a décidé de réduire de 150 millions le plan de développement de la fibre. Un non-sens économique évidemment car il s’agit d’une technologie support fondamentale pour le développement économique, aussi pour l’aménagement du territoire

Le ministre de l’économie a décidé de tailler dans le financement du plan France Très haut débit (PTHD), qui ambitionne d’apporter la fibre à tous les Français à l’horizon 2025. D’après le décret, Bercy compte annuler près de 38 millions d’euros d’autorisations d’engagement, et près de 117 millions d’euros de crédits de paiement. Un coup de rabot, qui, au total, atteint plus de 154 millions d’euros.

 

Les collectivités, elles, sont très remontées. Interrogée par La Tribune, l’Avicca, l’influente association regroupant les collectivités impliquées dans le numérique, ne mâche pas ses mots. Elle se dit « stupéfaite ». L’association considère, notamment, que ces annulations de financement « mettent en péril le financement des RIP ». C’est-à-dire les Réseaux d’initiative publique déployés dans les campagnes grâce, en partie, aux deniers de l’Etat. L’Association des maires de France (AMF) y est aussi allée de son coup de gueule. « Le plan France Très haut débit perd 40% de ses crédits », déplore-t-elle dans un communiqué, soulignant que l’ensemble des réductions budgétaires présentées ce jeudi vont « lourdement impacter le quotidien des Français ».

 

Smartphones: pliants bientôt chez Apple… et autres

Smartphones: pliants bientôt chez Apple… et autres

Apple pourrait bientôt lancer des iPhones pliants, de quoi concurrencer Samsung mais peut-être aussi de lancer la nouvelle mode tellement il est parfois inconfortable de transporter les Smartphones si encombrants. Une mode qui progressivement contraindrait les utilisateurs à changer encore et d’acquérir les six coûteux instruments qui collent désormais à la peau des mains.Le prix des Smartphones pliants seraient très supérieurs aux Smartphones actuels !

Après plusieurs années à capitaliser sur ses produits phares, le smartphone et les ordinateurs portables, le Californien semble vouloir investir à nouveau le terrain des innovations de rupture.

Déjà lancé par son grand concurrent sud-coréen Samsung, ce type de smartphone est encore au stade de prototype chez Apple. Il ne figure d’ailleurs pas dans les plans de production à grande échelle de la société pour 2024 et 2025, précise le média. Mais, d’après lui, Apple aurait récemment pris contact avec au moins un fournisseur en Asie, pour des composants destinés à deux iPhones pliants de taille différente. Le processus pourrait cependant être annulé, s’il ne répond pas aux normes d’Apple.

Après le lancement en 2019 par Samsung du modèle pliable « Galaxy Fold », plusieurs entreprises tech se sont lancées sur ce segment, à l’instar de Motorola, Google et un certain nombre de marques chinoises. Mais les ventes de ce type de smartphone restent encore limitées. Notamment en raison du prix de l’appareil, plus élevé que les autres. Par ailleurs, leur plus grande fragilité a souvent été pointée du doigt par les consommateurs.

Bientôt des Smartphones pliants

Bientôt des Smartphones pliants bientôt chez Apple… et autres

Apple pourrait bientôt lancer des iPhones pliants, de quoi concurrencer Samsung mais peut-être aussi de lancer la nouvelle mode tellement il est parfois inconfortable de transporter les Smartphones si encombrants. Une mode qui progressivement contraindrait les utilisateurs à changer encore et d’acquérir les six coûteux instruments qui collent désormais à la peau des mains.Le prix des Smartphones pliants seraient très supérieurs aux Smartphones actuels !

Après plusieurs années à capitaliser sur ses produits phares, le smartphone et les ordinateurs portables, le Californien semble vouloir investir à nouveau le terrain des innovations de rupture.

Déjà lancé par son grand concurrent sud-coréen Samsung, ce type de smartphone est encore au stade de prototype chez Apple. Il ne figure d’ailleurs pas dans les plans de production à grande échelle de la société pour 2024 et 2025, précise le média. Mais, d’après lui, Apple aurait récemment pris contact avec au moins un fournisseur en Asie, pour des composants destinés à deux iPhones pliants de taille différente. Le processus pourrait cependant être annulé, s’il ne répond pas aux normes d’Apple.

Après le lancement en 2019 par Samsung du modèle pliable « Galaxy Fold », plusieurs entreprises tech se sont lancées sur ce segment, à l’instar de Motorola, Google et un certain nombre de marques chinoises. Mais les ventes de ce type de smartphone restent encore limitées. Notamment en raison du prix de l’appareil, plus élevé que les autres. Par ailleurs, leur plus grande fragilité a souvent été pointée du doigt par les consommateurs.

Des Smartphones pliants bientôt chez Apple

Des Smartphones pliants bientôt chez Apple

Apple pourrait bientôt lancer des iPhones pliants, de quoi concurrencer Samsung mais peut-être aussi de lancer la nouvelle mode tellement il est parfois inconfortable de transporter les Smartphones si encombrants. Une mode qui progressivement contraindrait les utilisateurs à changer encore et d’acquérir les six coûteux instruments qui collent désormais à la peau des mains.Le prix des Smartphones pliants seraient très supérieurs aux Smartphones actuels !

Après plusieurs années à capitaliser sur ses produits phares, le smartphone et les ordinateurs portables, le Californien semble vouloir investir à nouveau le terrain des innovations de rupture.

Déjà lancé par son grand concurrent sud-coréen Samsung, ce type de smartphone est encore au stade de prototype chez Apple. Il ne figure d’ailleurs pas dans les plans de production à grande échelle de la société pour 2024 et 2025, précise le média. Mais, d’après lui, Apple aurait récemment pris contact avec au moins un fournisseur en Asie, pour des composants destinés à deux iPhones pliants de taille différente. Le processus pourrait cependant être annulé, s’il ne répond pas aux normes d’Apple.

Après le lancement en 2019 par Samsung du modèle pliable « Galaxy Fold », plusieurs entreprises tech se sont lancées sur ce segment, à l’instar de Motorola, Google et un certain nombre de marques chinoises. Mais les ventes de ce type de smartphone restent encore limitées. Notamment en raison du prix de l’appareil, plus élevé que les autres. Par ailleurs, leur plus grande fragilité a souvent été pointée du doigt par les consommateurs.

Impossible d’arrêter le pistage des données personnelles sur Internet

Impossible d’arrêter le pistage des données personnelles sur Internet


L’UFC-Que choisir, association de défense des consommateurs, a réalisé une expérience pour savoir où atterrissent les données des internautes. Pour cela, ils ont visité dix des cinquante sites les plus fréquentés en France. En consultant ces pages, l’association s’est rendu compte que leurs données personnelles ont été récoltées puis transmises à 4.332 reprises.
(info BFM)

Dans son étude, l’UFC-Que choisir pointe surtout les grandes difficultés pour qu’un consommateur voit ses données collectées supprimées. Notamment parce que, dans la majorité des cas, le visiteur d’un site internet ne sait pas où atterrissent ses informations personnelles.

Ainsi, l’association a tenté de faire supprimer les données récoltées lors de ses visites sur internet. Une démarche quasi-impossible à en croire l’étude d’UFC-Que choisir. D’abord parce qu’aucun contact n’a été trouvé pour une centaine d’entreprises. Ensuite, sur les 923 adresses mails trouvées, 83 ne fonctionnaient pas et 374 demandes de suppression des données sont restées lettres mortes au bout du délai de 30 jours fixés par le RGPD.

L’UFC-Que choisir n’a reçu que 465 réponses des entités ayant récolté des données depuis leur navigation web. Près de la moitié disaient ne pas avoir l’adresse mail de l’expéditeur dans leur base de données. 189 demandaient un complément d’informations pour identifier la personne à extraire de sa base. Enfin, 49 entités se sont contentées d’un mail générique renvoyant vers la politique de protection des données de l’entreprise.

A l’issue de l’expérimentation, sur les 1.040 entreprises ayant collectées des informations, seules 79 – soit 7% – proposaient « une démarche relativement simple et convaincante » pour supprimer ces données. Dans la majorité des cas (39%), la démarche a été jugée « excessivement compliqué ». Mais l’association a démontré que plus d’un tiers des entités (35%) récoltant nos données en ligne ne donnent tout simplement aucune réponse aux demandes de suppression d’informations personnelles.

Trop d’ écrans : une drogue

Trop d’ écrans : une drogue

Réagissant aux propos d’Emmanuel Macron, la politologue Chloé Morin estime que les portables, tablettes et autres consoles suscitent des conduites addictives, qui doivent être combattues par la puissance publique au même titre que l’alcoolisme, le tabagisme ou la toxicomanie.( dans la Tribune)

Parmi les ambitions affichées par le président de la République lors de sa conférence de presse, celle qui consiste à « reprendre le contrôle de nos écrans » a trouvé un écho très large dans les médias et chez les Français. Dans les médias, parce que nombre de commentateurs et responsables politiques y ont à tort vu le signe d’un virage réactionnaire. Et à l’inverse, l’écho est très positif dans la société, parce que l’usage excessif des écrans est un fléau reconnu comme dangereux par l’immense majorité des parents ou grands-parents, démunis face à des adolescents qu’ils ne savent plus comment inciter à dompter leurs téléphones portables. 93 % des Français considèrent en effet, selon un sondage que j’ai commandé à OpinionWay, que passer trop de temps sur les mobiles, tablettes et consoles portables est nocif pour les enfants. Cette unanimité transcende les clivages sociaux, géographiques mais aussi générationnels, preuve que les jeunes ont également conscience du problème.

 

Lire aussiSmartphones : les dessous d’une addiction

 

Le contrôle des écrans n’est pas un sujet réactionnaire, c’est un sujet qui préoccupe tout le monde. Il ne procède pas d’une forme de résistance au progrès apporté par l’innovation et la technologie. Et il n’est pas non plus la traduction d’une volonté de limiter les libertés individuelles. Ces arguments, trop souvent invoqués aujourd’hui, passent à côté du cœur du sujet : s’il est urgent d’encadrer l’utilisation des écrans, pour la rendre raisonnable et raisonnée, c’est parce que l’intempérance générale a des conséquences graves sur notre santé, mais aussi sur notre capacité à fabriquer des citoyens libres et éclairés. Et l’impact se ressent particulièrement chez les plus modestes. La gauche, soucieuse de promouvoir la justice sociale et l’émancipation de chacun, devrait donc porter fortement l’ambition de lutter contre cette addiction moderne. Sur le sujet, les politiques de tous bords sont plutôt en retard sur la société : seulement 9 % des Français pensent qu’il ne faut pas restreindre l’usage des écrans par les enfants. En moyenne, ils considèrent que le temps passé face à ce miroir électronique ne devrait pas excéder 1,7 heure par jour.

 

L’intempérance générale a des conséquences graves sur notre santé, mais aussi sur notre capacité à fabriquer des citoyens libres et éclairés

 

Cet objectif peut-il seulement se traduire dans les faits ? La légitimité d’une action publique dans ce domaine fait encore débat. L’idée que seuls les parents pourraient agir face à ce fléau est très présente dans la société. 87 % des Français considèrent que l’éducation des enfants sur ce sujet est avant tout leur rôle, et 12 % l’attribuent à l’école. Mais qui informe les parents ? Tout se passe comme si nous n’arrivions pas à intégrer l’idée que ces derniers n’ont pas tous la même capacité à connaître les méfaits des écrans, et à agir pour contraindre leurs ados. Que peut une mère élevant ses enfants seule, ou travaillant de nuit ? Tous les parents savent par ailleurs qu’à partir de 10 ou 11 ans la pression sociale subie est extrêmement forte, et priver un jeune de téléphone portable, c’est risquer de lui enlever un outil de socialisation devenu central pour sa génération. Faudrait-il donc laisser chacun seul face à son désarroi ?

Afin de passer du constat à l’acceptation de solutions émanant de la puissance publique, il nous faut changer de regard sur le phénomène. Car, à bien des égards, l’usage excessif des écrans peut être assimilé à une addiction. Or, il ne viendrait plus à l’idée de personne de laisser aux seuls individus la responsabilité de combattre leur toxicomanie. Si nous nous sommes dotés d’une politique nationale de lutte contre l’alcoolisme, le tabagisme, et plus encore contre les drogues dites dures, c’est bien parce que nous considérons que l’État et la Sécurité sociale doivent épauler ceux qui en sont victimes, et que lutter contre ces substances n’est pas seulement dans leur intérêt mais bénéficie plus largement à toute la collectivité.

Les écrans sont nocifs de multiples manières : moindre performance scolaire, moindre compréhension et maîtrise des valeurs qui font le ciment de notre société, sédentarité et donc obésité accrue, ou encore troubles dépressifs liés à l’image que nous renvoient les réseaux ou au harcèlement auquel ils permettent de se déployer impunément… Ils doivent donc être considérés comme un fléau sanitaire justifiant une intervention de la puissance publique, pour éduquer et épauler des adultes désemparés et, au besoin, contraindre certains usages si cela était jugé nécessaire au terme d’un débat démocratique et ouvert.

Les Français ne sont pas par principe hostiles à toute forme d’autorité dans ce champ jusqu’ici supposé relever de leur vie privée. L’interdiction de tous les téléphones dans les lieux publics accueillant des enfants (école, crèche, activité périscolaire…) est par exemple approuvée par 73 % d’entre eux – y compris par 51 % des 18-25 ans. En matière de solutions, tout reste à inventer. Et puisque l’État n’est pas connu pour sa capacité à innover, rien ne serait pire que de laisser la question à quelques fonctionnaires enfermés dans un bureau. C’est pourquoi la prochaine étape du travail gouvernemental pourrait être de faire travailler ensemble une multiplicité d’acteurs : parents, enfants, professeurs, chercheurs, mais aussi codeurs, gamers, et plateformes, car aucune solution efficace ne sera trouvée sans ou contre eux.

L’Intelligence artificielle générative

On définit l’intelligence artificielle comme la conception de programmes informatiques capables d’accomplir des tâches impliquant normalement l’intelligence humaine (tout ce qui se rapporte à la parole, à l’analyse d’images, à l’élaboration de stratégie dans des jeux, etc.).
Des progrès récents ont été faits dans la production de textes, d’images, de vidéos ou de musique. On parle alors d’intelligence artificielle générative (AIG) car les programmes informatiques liés (et les algorithmes, c’est-à-dire les suites d’instructions derrière les programmes) « génèrent » du texte, des images ou du son.

par Thierry Poibeau
DR CNRS, École normale supérieure (ENS) – PSL dans The Conversation

Il n’y a pas d’opposition stricte entre intelligence artificielle (IA) et intelligence artificielle générative (IAG) car il a existé des systèmes capables de produire du texte ou des images presque depuis les débuts de l’IA (ou, à tout le moins, des recherches sur ces thèmes). La nouveauté principale est la qualité, la diversité et plus globalement le réalisme des résultats obtenus avec les systèmes récents (textes pertinents et cohérents, images plus vraies que nature, etc.).

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Cette brusque amélioration est due à plusieurs éléments. Le premier point, essentiel, est l’accès à des ensembles de données gigantesques (des milliards de textes ou d’images, par exemple) qui permettent aux systèmes d’avoir des montagnes d’exemples pour produire de nouveaux textes ou images réalistes, sans être simplement des copies de données existantes.

Pour le reste, on dispose aujourd’hui, d’une part, de l’augmentation astronomique de la puissance de calcul des ordinateurs (grâce aux puces de type GPU, qui permettent de faire extrêmement rapidement les calculs à la base des techniques utilisées pour ce type de système), de l’autre de nouveaux algorithmes (dits d’apprentissage profond), qui permettent une analyse très fine des données observées, de les comparer et de les combiner pour produire des contenus nouveaux.

Ces systèmes peuvent ensuite être spécialisés par rapport à des tâches précises. Par exemple, un outil comme ChatGPT peut répondre de façon précise à des questions tout-venant : il s’agit donc toujours de générer du texte, mais de le faire de façon pertinente en fonction d’une question posée (ce qu’on appelle parfois le prompt). Le générateur de texte brut est le modèle GPT, et celui-ci est encapsulé dans un autre modèle gérant le dialogue, pour former l’application ChatGPT.

Le réalisme des résultats a impressionné ces dernières années. C’est aussi un des problèmes majeurs que posent ces techniques : à partir du moment où les textes, les images et les vidéos peuvent être confondus avec la réalité, l’intelligence artificielle générative (AGI) pose d’importantes questions pratiques et éthiques. Elle peut être une source majeure de désinformation (de production de fake news) par exemple.

Une solution parfois proposée est de marquer automatiquement (en anglais « watermark ») les textes ou les images produites par des IA, mais il y aura toujours des systèmes pouvant produire des sorties non estampillées. La régulation de ce type de systèmes est une question ouverte à l’heure actuelle.

Enfin, on entend aussi parler de beaucoup de types d’IA, qui peuvent se recouper ou non, comme l’IA prédictive ou l’IA créative. Le terme IA créative (qui recouvre, en gros, l’IAG) est à éviter car les IA ne font que modifier et recombiner des fragments (de texte ou d’image) existants. L’IA prédictive est une IA plus classique, visant à évaluer la probabilité qu’un événement se produise (un crime à tel endroit par exemple). S’il peut y avoir des similarités avec l’intelligence artificielle générative (AIG) au niveau des méthodes employées, la finalité des deux types de systèmes n’est généralement pas la même.

Nouvelles technologies–IA Générative: Ouvert à tous chez Microsoft

Nouvelles technologies–IA Générative: Ouvert à tous chez Microsoft

Microsoft lance une version grand public à 20 dollars par mois .
Premier outil d’IA générative déployé en masse par Microsoft, Copilot a le potentiel pour dépasser ChatGPT et ses 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires, puisqu’il va pouvoir s’appuyer sur le réservoir de plus de 345 millions d’abonnés payants de la suite 365.

Copilot est lié à la suite 365 et dispose donc de tout un contexte spécifique lié aux différents documents présents sur le compte de l’utilisateur. En revanche, il nécessite l’abonnement au logiciel de Microsoft.

Avec cette nouvelle mise à jour, Microsoft permet aussi aux utilisateurs de Copilot d’intégrer (et bientôt, de créer) des « Copilot GPTs », autrement dit des versions spécifiques de l’assistant Par type d’activité ou de thème.

Par exemple, un GPT peut être dédié au sport, au voyage ou encore à la cuisine. Les utilisateurs se trouvent ainsi en face d’un interlocuteur plus expert, sans avoir à donner tout un contexte à leur assistant au moment de poser leur question. OpenAI a tout juste déployé ce système la semaine dernière, et voilà déjà son miroir chez Microsoft…

Avec sa puissance commercial, Microsoft pourrait étouffer OpenAI, dont il a enfin réussi à infiltrer la gouvernance suite à la crise Altman fin 2023.

Copilot 365 pourrait donc rapporter des dizaines de milliards de chiffre d’affaires par an supplémentaires à l’entreprise, et ce, même si elle ne convertit qu’une partie de sa clientèle.

Intelligence artificielle : Des conséquences pour 40 % des emplois (FMI) ?

Intelligence artificielle : Des conséquences pour 40 % des emplois (FMI) ?

Pour satisfaire à la mode sans doute, la directrice générale du fonds monétaire international a lâché ce chiffre de 40 % des emplois qui seront « concernés » par l’intelligence artificielle. Un chiffre lancé un peu par hasard. D’abord il faut s’entendre par le terme ‘concerné’. En effet d’une manière ou d’une autre, c’est plutôt 80 % des emplois qui seront touchés par l’évolution technologique et l’intelligence artificielle qui recouvre tellement d’applications. A priori on pourrait en effet penser que les emplois les moins qualifiés seront remplacés par des machines dites intelligentes. En réalité, c’est déjà le cas compris dans le secteur industriel. Mais d’autres emplois seront aussi impliqués dans le secteur industriel comme dans les services ou par parenthèse la complexité des procédures tue la compétitivité. En dépit de la numérisation l’économie brasse toujours autant de papier !

De toute manière la pénétration de l’intelligence artificielle est inéluctable, elle est déjà là comme assistante cognitive de l’humain dans nombre de métiers plus ou moins automatisés. « Dans le monde, 40% des emplois seront touchés » par le développement de l’intelligence artificielle, estime Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés ».

Elle a précisé que les impacts évoqués ne sont pas forcément négatifs, car cela peut aussi se traduire par « une hausse de vos revenus ».

Les données sont issues d’un rapport publié par le FMI avant les réunions du Forum économique mondial de Davos, qui débutent lundi dans la station alpine suisse.

Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulier sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

« Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés? », s’est interrogé Kristalina Georgieva.

Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés jusqu’ici à l’intégration de l’IA mais, comme le souligne la directrice générale du Fonds, « nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus ».

« Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. La vraie question sera de mettre de côté les craintes liées à l’IA pour se concentrer sur comment en tirer le meilleur avantage pour tous », a insisté la patronne du FMI. D’autant que dans un contexte de ralentissement du rythme de la croissance mondiale, « nous avons terriblement besoin » d’éléments capables de relancer la productivité. « L’IA peut faire peur mais cela peut être également une immense opportunité pour tous », a conclu Kristalina Georgieva.

Intelligence artificielle ouverte à tous chez Microsoft

Intelligence artificielle ouverte à tous chez Microsoft

Microsoft lance une version grand public à 20 dollars par mois .
Premier outil d’IA générative déployé en masse par Microsoft, Copilot a le potentiel pour dépasser ChatGPT et ses 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires, puisqu’il va pouvoir s’appuyer sur le réservoir de plus de 345 millions d’abonnés payants de la suite 365.

Copilot est lié à la suite 365 et dispose donc de tout un contexte spécifique lié aux différents documents présents sur le compte de l’utilisateur. En revanche, il nécessite l’abonnement au logiciel de Microsoft.

Avec cette nouvelle mise à jour, Microsoft permet aussi aux utilisateurs de Copilot d’intégrer (et bientôt, de créer) des « Copilot GPTs », autrement dit des versions spécifiques de l’assistant Par type d’activité ou de thème.

Par exemple, un GPT peut être dédié au sport, au voyage ou encore à la cuisine. Les utilisateurs se trouvent ainsi en face d’un interlocuteur plus expert, sans avoir à donner tout un contexte à leur assistant au moment de poser leur question. OpenAI a tout juste déployé ce système la semaine dernière, et voilà déjà son miroir chez Microsoft…

Avec sa puissance commercial, Microsoft pourrait étouffer OpenAI, dont il a enfin réussi à infiltrer la gouvernance suite à la crise Altman fin 2023.

Copilot 365 pourrait donc rapporter des dizaines de milliards de chiffre d’affaires par an supplémentaires à l’entreprise, et ce, même si elle ne convertit qu’une partie de sa clientèle.

IA: Des conséquences pour 40 % les emplois

IA: Des conséquences pour 40 % les emplois (FMI)

Pour satisfaire à la mode sans doute, la directrice générale du fonds monétaire international a lâché ce chiffre de 40 % des emplois qui seront « concerné »s par l’intelligence artificielle. Un chiffre lancé un peu par hasard. D’abord il faut s’entendre par le terme ‘concerné’. En effet d’une manière ou d’une autre, c’est plutôt 80 % des emplois qui seront touchés par l’évolution technologique et l’intelligence artificielle qui recouvre tellement d’applications. A priori on pourrait en effet penser que les emplois les moins qualifiés seront remplacés par des machines dites intelligentes. En réalité, c’est déjà le cas compris dans le secteur industriel. Mais d’autres emplois seront aussi impliqués dans le secteur industriel comme dans les services ou par parenthèse la complexité des procédures tue la compétitivité. En dépit de la numérisation l’économie brasse toujours autant de papier !

De toute manière la pénétration de l’intelligence artificielle est inéluctable, elle est déjà là comme assistante cognitive de l’humain dans nombre de métiers plus ou moins automatisés. « Dans le monde, 40% des emplois seront touchés » par le développement de l’intelligence artificielle, estime Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI). « Et plus vous occupez un emploi qualifié, plus ce sera le cas. Ainsi pour les économies avancées, et certains pays émergents, 60% des emplois seront concernés ».

Elle a précisé que les impacts évoqués ne sont pas forcément négatifs, car cela peut aussi se traduire par « une hausse de vos revenus ».

Les données sont issues d’un rapport publié par le FMI avant les réunions du Forum économique mondial de Davos, qui débutent lundi dans la station alpine suisse.

Selon le rapport, l’IA pourrait accélérer les inégalités salariales, avec un effet négatif tout particulier sur les classes moyennes, alors que les salariés disposant d’ores et déjà de hauts revenus pourraient voir leur salaire « augmenter plus qu’à proportion » du gain de productivité que l’IA leur permettrait d’assurer.

« Il est certain qu’il y aura un impact mais il peut être différent, que cela entraîne la disparition de votre emploi ou au contraire son amélioration. Dès lors, que faire de ceux qui seront touchés et comment partager les gains de productivité, que peut-on faire pour être mieux préparés? », s’est interrogé Kristalina Georgieva.

Selon le rapport, Singapour, les Etats-Unis et le Canada sont les pays qui se sont le mieux préparés jusqu’ici à l’intégration de l’IA mais, comme le souligne la directrice générale du Fonds, « nous devons nous concentrer sur les pays à moindre revenus ».

« Nous devons aller vite, leur permettre de profiter des opportunités offertes par l’IA. La vraie question sera de mettre de côté les craintes liées à l’IA pour se concentrer sur comment en tirer le meilleur avantage pour tous », a insisté la patronne du FMI. D’autant que dans un contexte de ralentissement du rythme de la croissance mondiale, « nous avons terriblement besoin » d’éléments capables de relancer la productivité. « L’IA peut faire peur mais cela peut être également une immense opportunité pour tous », a conclu Kristalina Georgieva.

IA Générative: Ouvert à tous chez Microsoft

IA Générative: Ouvert à tous chez Microsoft

Microsoft lance une version grand public à 20 dollars par mois .
Premier outil d’IA générative déployé en masse par Microsoft, Copilot a le potentiel pour dépasser ChatGPT et ses 100 millions d’utilisateurs hebdomadaires, puisqu’il va pouvoir s’appuyer sur le réservoir de plus de 345 millions d’abonnés payants de la suite 365.

Copilot est lié à la suite 365 et dispose donc de tout un contexte spécifique lié aux différents documents présents sur le compte de l’utilisateur. En revanche, il nécessite l’abonnement au logiciel de Microsoft.

Avec cette nouvelle mise à jour, Microsoft permet aussi aux utilisateurs de Copilot d’intégrer (et bientôt, de créer) des « Copilot GPTs », autrement dit des versions spécifiques de l’assistant Par type d’activité ou de thème.

Par exemple, un GPT peut être dédié au sport, au voyage ou encore à la cuisine. Les utilisateurs se trouvent ainsi en face d’un interlocuteur plus expert, sans avoir à donner tout un contexte à leur assistant au moment de poser leur question. OpenAI a tout juste déployé ce système la semaine dernière, et voilà déjà son miroir chez Microsoft…

Avec sa puissance commercial, Microsoft pourrait étouffer OpenAI, dont il a enfin réussi à infiltrer la gouvernance suite à la crise Altman fin 2023.

Copilot 365 pourrait donc rapporter des dizaines de milliards de chiffre d’affaires par an supplémentaires à l’entreprise, et ce, même si elle ne convertit qu’une partie de sa clientèle.

Forte augmentation du prix des abonnements télécom

Forte augmentation du prix desabonnements télécom

Comme la plupart des services par abonnement les tarifs discrètement mais sûrement s’envolent du fait de l’inflation générale mais aussi pour des motifs non justifiés par la nature de l’activité fournie aux clients même si les opérateurs justifient les investissements concernant la 5G ou la fibre.

Pour preuve que les hausses sont pas toutes justifiées, les opérateurs télécoms voient leurs revenus progresser de manière significative. Au troisième trimestre 2023, ceux-ci se sont élevés à 9,4 milliards d’euros, en progression de 2,4% sur un an. Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free profitent de l’envie des Français pour la fibre optique. « Le nombre de nouveaux abonnés nets à la fibre reste élevé, même s’il ralenti légèrement depuis près de deux ans », précise l’Arcep.

Au troisième trimestre, 3,4 millions de Français se sont convertis à cette technologie. Aujourd’hui, 20,6 millions de clients utilisent cette technologie, ce qui représente 64% du total des abonnements à haut et très haut débit.

La 5G, elle aussi, continue de séduire les Français. « Le nombre d’utilisateurs actifs progresse de plus d’un million par trimestre depuis le lancement commercial de la 5G en 2021 », constate l’Arcep. Au total, la France compte désormais 12,4 millions d’utilisateurs de cette nouvelle technologie mais dont les abonnements sont plus chers.

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