Archive pour la Catégorie 'énergie'

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Nucléaire : Macron pour la réduction du nucléaire à 50%.

Nucléaire : Macron pour la réduction  du nucléaire à 50%.

 

« Je garderai le cap de la loi de transition énergétique parce que je pense qu’il est bon », a  déclaré Macron (notons que les directives du gouvernement rendent irréalisable cet objectif).  Cette loi, adoptée en 2015, prévoit la réduction à 50% au lieu d’environ 75% aujourd’hui de la part du nucléaire dans la production électrique française à l’horizon 2025. « Tout n’est pas à jeter (dans le nucléaire). Et en même temps on a un problème de dépendance parce que ce n’est pas bon d’avoir 75% de notre énergie électrique qui dépend du nucléaire », a dit l’ex-ministre de l’Economie, qui a aussi invoqué des raisons de sûreté et de coût. Au-delà de la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) déjà prévue pour 2018, l’ancien ministre de l’Economie a indiqué que le devenir des centrales dépendra de l’audit de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur l’éventuelle prolongation d’une partie du parc nucléaire français, dont les conclusions sont attendues fin 2018-début 2019. « A ce moment-là nous verrons les tranches qui sont à fermer, celles qui sont à maintenir, celles qui sont à moderniser », a-t-il indiqué à la presse après son intervention au WWF. Concernant l’objectif de 32% pour la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030, également fixé par la loi de transition énergétique, Emmanuel Macron propose de soumettre « dès le début du quinquennat » le calendrier de l’ensemble des appels d’offres prévus sur la période dans le renouvelable. Ces appels d’offres porteront sur un total de 26.000 mégawatts (l’équivalent de six centrales nucléaires), « ce qui équivaut à accompagner l’équivalent de 30 milliards d’euros d’investissements privés », a-t-il précisé. La sortie des énergies fossiles passera quant à elle par la fermeture des dernières centrales à charbon françaises – une promesse de François Hollande dont l’application a finalement été étalée dans le temps – et la fin des permis d’exploitation des hydrocarbures, qu’il s’agisse des gaz de schiste en métropole ou des forages dans les territoires ultramarins. Une sortie progressive du diesel est également programmée, avec une accélération de la conversion du parc français en accompagnant à la fois les ménages (avec une prime à la conversion de 1.000 euros) et les industriels, accompagnée d’une augmentation de la fiscalité sur l’essence pour une convergence totale avec celle du diesel.

Fessenheim compromis illusoire

Fessenheim compromis illusoire

 

 

Un compromis financier illusoire pour une fermeture de Fessenheim qui n’aura pas lieu. EDF et l’Etat ont en effet trouvé un compromis sur le dossier de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) promise à la fermeture par le président François Hollande, rapportent Les Echos lundi sur leur site internet. Mais pas avant 2018 ; Plus exactement avant avril 2020 suite à la demande d’EDF de repousser l’ouverture de la centrale de Flamanville qui doit remplacer Fessenheim. De toute manière comme la droite sera revenue au pouvoir, il y a de grandes chances que Fessenheim ne soit pas fermée ! Pour respecter le plafond de capacité de production nucléaire fixé dans la loi sur la transition énergétique, EDF s’engage «à étudier l’unique hypothèse de la fermeture des deux réacteurs 900 MW (mégawatts) de Fessenheim» (Haut-Rhin), excluant d’examiner d’autres éventuelles fermetures.  Le conseil d’administration de l’électricien public étudiera mardi matin la convention négociée avec l’Etat pour indemniser EDF à hauteur d’environ 450 millions d’euros d’ici 2021 pour la fermeture des deux réacteurs nucléaires à l’horizon fin 2018, au moment de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), écrit le quotidien. Or le gouvernement comme le PDG d’EDF « ont l’assurance que la délibération sera adoptée (car) une concession a été faite », précise-t-il. La demande d’abrogation de l’autorisation d’exploiter les deux réacteurs restera soumise à l’obtention des autorisations administratives nécessaires à la poursuite de la construction de l’EPR de Flamanville (Manche) et de l’exploitation de Paluel 2 (Seine-Maritime).François Fillon, candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle, s’est quant à lui engagé à « stopper la fermeture » de la centrale s’il est élu en mai.L  compromis financier est donc un enfumage de plus. La fermeture de la plus ancienne centrale nucléaire française était  un engagement du président de la République. Le compromis intervient  alors que  Ségolène Royal a décidé  d’autoriser la prolongation des centrales pour 10 ans au moins. Ce qui de fait remet en cause l’engagement de campagne du chef de l’Etat.  Avec la décision de Ségolène Royal d’autoriser la prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires de 10 ans, de fait la loi de transition énergétique est déjà morte. Une loi pourtant votée en août 2015 ! Cette loi prévoyait de faire tomber à 50 % en 2025 la part de l’énergie tirée du nucléaire et à 30 % en 2030 celle tirée des énergies fossiles ou encore augmenter à 32 % à horizon 2030 la part des énergies renouvelables.  : Le parc existant en France a 30 ans d’âge moyen et la durée de fonctionnement de ce parc jusqu’à 50 ans, (voire jusqu’à 60 ans. Comme le propose le PDG d’EDF).  26 des 58 réacteurs français atteindront 40 ans d’ici à 2025. En réalité pratiquement aucun réacteur français ne sera arrêté en 2025. Au contraire leur durée de vie sera prolongée de 10 à 20 ans reportant encore beaucoup plus loin la réduction de la part de l’énergie tirée du nucléaire. De toute manière les objectifs fixés dans la loi de transition énergétique étaient déjà assez illusoires et  désormais deviennent complètement utopiques d’autant que la France n’a pas mis en place une véritable stratégie de développement des énergies renouvelables à la hauteur des enjeux.

Électricité : Ségolène Royal veut augmenter les tarifs

Électricité : Ségolène Royal veut augmenter les tarifs

Curieux, Ségolène Royale qui se fait souvent le champion de la défense des consommateurs veut cette fois augmenter les tarifs d’électricité de manière plus importante que ne le propose le régulateur. Ségolène Royal aurait voulu que les tarifs augmentent de 3 % tandis que la commission de régulation de l’énergie veut la limiter à 2 %. En apparence la discussion paraît technique et l’enjeu peu important. Enfin le différend masque une situation financière catastrophique d’EDF et de sa filiale ENEDIS. (Ancienne RDF rebaptisée) car le groupe EDF est au bord de la faillite. La différence de 1 % sur les tarifs et de taille si l’on se fie à l’inflation de l’ordre de 1%. 1 %. Ségolène Royal, qui juge «indispensable que, dans le cadre d’un niveau du tarif stable, sa structure évolue pour favoriser les bonnes pratiques de la transition énergétique», compte donc «examine(r) les suites à donner (…) pour que les tarifs puissent mieux prendre en compte ces évolutions dès 2017, et notamment les conditions d’une nouvelle délibération». La CRE a fixé fin 2016 ces tarifs, dits «Turpe distribution», qui déterminent la rémunération d’Enedis (ex-ERDF), filiale d’EDF en charge du réseau français de distribution d’électricité (lignes moyenne et basse tension). Ce Turpe représente environ un tiers d’une facture d’électricité. Ces sommes financent les investissements sur le réseau d’électricité. En novembre, la CRE avait proposé une augmentation correspondant à une majoration de 2 % du prix de l’électricité payée par le consommateur. Insuffisant pour Enedis, la filiale d’EDF en charge du réseau de distribution. Mardi, comme la loi l’y autorise, Ségolène Royal a demandé à la CRE de revoir sa copie. Quarante-huit heures plus tard, retour à l’envoyeur: le gendarme de l’électricité, auquel la loi réserve le dernier mot dans ce dossier, a indiqué qu’il maintenait sa décision. L’évolution souhaitée par l’exécutif «conduirait à une hausse de plus de 3% de la facture des particuliers». Il a rappelé que sa décision de fin 2016 limiterait cette hausse à 2%. À travers ce différend autour de l’évolution des tarifs resurgit évidemment la situation financière catastrophique du groupe EDF. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. L’électricien doit racheter Areva NP, le pôle réacteurs et services d’Areva dans le cadre de la restructuration de la filière nucléaire française. En clair EDF ne pourra jamais faire face seule à ces défis mêmes avec une augmentation régulière du prix de ‘l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs.

« EDF : danger de mort » (François de Rugy)

« EDF : danger de mort » (François de Rugy)

 

 

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Le propos de François de Rugy, candidat écologiste à la primaire organisée par le PS est sans doute excessif mais l’analyse des finances d’EDF parait quand même pertinente. Témoins l’action qui  valait 32 € en 2005 et qui est passée sous la barre des 10 € ;  en cause, la prolongation de la durée de vie des centrales  pour un de  coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. , la dette de 40 milliards, les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. Sans parler des coûts de démantèlement.  

 

« On a accumulé les dettes et (on) a devant nous un mur d’investissements (…) à 100 milliards d’euros, si l’on veut prolonger les centrales nucléaires. Donc moi je propose au contraire que ces 100 milliards d’euros, on les investisse dans le développement des énergies renouvelables », a expliqué le député de Loire-Atlantique, qui vise dans son programme d’arriver à 100% d’énergie renouvelable d’ici à 2050.   Il faut donc dire aux salariés d’EDF, oui on va fermer les centrales, on ne va pas vous mentir, on va le faire ensemble, vous serez tous reconvertis, vous serez tous gardés au sein de l’entreprise EDF », a-t-il ajouté.  Selon François de Rugy, « c’est d’ailleurs en faisant ce virage qu’on sauvera EDF, sans quoi (l’entreprise) risque de mourir à cause des boulets financiers qu’elle a aux pieds à cause du nucléaire ».       François de Rugy a aussi estimé que la fermeture de la centrale de Fessenheim, une promesse de campagne de François Hollande, était « tout à fait possible » d’ici la fin du quinquennat. « Il est encore temps de le faire avant la fin du mandat », a-t-il déclaré.

Hausse du prix des carburants

Hausse du prix des carburants

Depuis plusieurs semaines la tendance du prix des carburants est à la hausse. En cause le redressement (43 $ le 11 novembre, 53 $ le 27 décembre) mais aussi des anticipations des pétroliers qui espèrent des augmentations encore plus sensibles pour augmenter la rentabilité. Les prix des carburants vendus dans les stations-service françaises ont poursuivi leur hausse la semaine dernière, selon des chiffres officiels publiés aujourd’hui. Carburant le plus vendu avec environ 80% des volumes écoulés, le gazole valait en moyenne 1,2134 euro le litre, soit une hausse de 1,43 centime par rapport à la semaine précédente, d’après le relevé hebdomadaire du ministère de l’Environnement et de l’Énergie. Le litre d’essence sans plomb (SP95) a pour sa part augmenté de 1,77 centime et passait donc à 1,3823 euro, tandis que celui de l’essence contenant jusqu’à 10% d’éthanol (SP95-E10) progressait de 1,67 centime, passant à 1,3556 euro. L’essence SP98 valait, de son côté, 1,4384 euro le litre, en hausse de 1,64 centime par rapport à la semaine précédente.

 

Diesel : interdiction en 2025, une bonne idée (Ségolène Royal)

Diesel : interdiction   en 2025, une bonne idée (Ségolène Royal)

Ségolène Royal approuve la décision Hidalgo d’interdire le diesel à partir de 2025 et considère que c’est une bonne idée. Mais sans perspective de nouvelles contraintes applicables à l’ensemble du territoire. Une sorte de volontarisme attentiste qui catégorise Ségolène Royal. Volontariste dans ses déclarations mais attentiste dans sa politique. Il serait pourtant opportun de fixer une date pour la fin du diesel par exemple dans 10 ou 15 ans afin de permettre les restructurations nécessaires chez les constructeurs automobiles en France qui compte tenu de la fiscalité ont beaucoup trop misé sur le diesel. Mais Ségolène Royal fait toujours le grand écart entre des annonces tonitruantes et ses mesures concrètes. Témoin la programmation annuelle de l’énergie (PP). Il est clair que Ségolène Royal a perdu ses arbitrages pour préciser les étapes de la transition énergétique. Notamment sur la question centrale de la réduction de production électrique par le nucléaire qui devait passer de 75 % aujourd’hui à 50 % d’ici 2025. Publiée au Journal officiel sous la forme d’un décret, la Programmation pluriannuelle de l’énergie(PPE) fixe la trajectoire du bouquet énergétique français (recours au pétrole, à l’éolien, au gaz, au nucléaire, au solaire …) jusqu’en 2023 afin d’atteindre les objectifs fixés par la loi de transition énergétique, adoptée à l’été 2015. C’est « un gros travail » qui s’achève pour « le texte principal qu’on attendait depuis le vote de la loi » s’est félicitée, auprès de l’AFP, la ministre de l’Environnement et de l’Énergie. Ségolène Royal estime par ailleurs que cette « PPE est ambitieuse, notamment pour les énergies renouvelables », mais aussi « efficace pour le combat climatique » et « énergique pour la préparation du modèle économique de demain » basée sur une croissance moins émettrice de dioxyde de carbone (CO2). Le décret dit de programmation pluriannuelle de l’énergie ne. Ne prévoit rien sauf la fermeture de Fessenheim. Une fermeture qui par hasard par ailleurs sera remise en cause dans le cas fort probable d’une victoire de la droite aux présidentielles de 2017  Initialement attendue au premier semestre, la présentation de la PPE avait d’abord été reportée, avant que le texte ne soit amendé par le gouvernement après les critiques émanant de plusieurs organismes (comité d’experts, autorité environnementale, conseil national de la transition énergétique, etc.) consultés avant sa parution. Ces acteurs reprochaient notamment un certain flou sur le volet, sensible, du nucléaire alors que la loi prévoit de ramener la part de l’atome dans la production nationale d’électricité de 75% aujourd’hui à 50% d’ici à 2025. Sur ce point, une phrase a été ajoutée à la synthèse accompagnant le décret. Elle précise que la fourchette anticipée de baisse de la production nucléaire contenue dans la programmation pluriannuelle de l’énergie  »pourra également être révisée en fonction de l’augmentation de la production renouvelable des efforts d’efficacité énergétique ». L’annexe ne mentionne toujours que la fermeture de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), sans préciser le nombre d’autres réacteurs qui pourraient être fermés d’ici 2023. Laissant ainsi sur leur faim des ONG, appuyées par un rapport parlementaire publié cet été, qui réclament un objectif précis et chiffré.  Le décret oblige lui-même l’exploitant nucléaire EDF  »dans un délai maximal de six mois » après sa publication (soit juste avant l’élection présidentielle) a établir un « plan stratégique compatible avec les orientations de la programmation pluriannuelle de l’énergie ».  Dans un communiqué Greenpeace dénonce « une PPE incohérente » qui « n’indique aucune trajectoire de réduction de la part du nucléaire ». L’ONG estime, pour sa part, qu’il faudrait fermer entre 21 et 23 réacteurs d’ici 2023 pour atteindre l’objectif fixé par la loi. « Le gouvernement laisse à EDF la main » pour « dire comment ils feront » puisque la trajectoire pour atteindre les 50% « n’est pas décrite » insiste auprès de l’AFP Cyrille Cormier, chargé de campagne Énergie au sein de l’ONG.

La facture de gaz (et du reste) va augmenter

La facture de gaz (et du reste) va augmenter

Alors qu’on ne prévoit qu’une inflation officielle de moins de 1 % en 2017, dans le même temps on va enregistrer nombre d’augmentations de dépenses contraintes. Dernier exemple en date celui de  la facture de gaz va augmenter de 5%, voire un petit peu plus. En cause la remontée des prix du pétrole mais aussi la hausse de la fiscalité : application de la taxe TICGN (taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel) – ou contribution climat énergie (taxe carbone). D’autres hausses du même type sont prévues concernant les assurances par exemple qui seraient justifiées par un dérapage lié aux risque naturels et pour l’automobile au renchérissement du coût des les accidents. De  Nombreux d’abonnement augmentent : également l’eau, l’électricité, le ramassage des ordures ménagères. Il faut aussi ajouter les impôts locaux. Au total des dépenses contraintes qui vont peser sur le budget des ménages et qui au total vont faire dériver l’augmentation des prix bien au-delà des 1 % si on prend en compte la déformation structurelle de la consommation des ménages et de leurs dépenses. Un décalage entre l’inflation officielle mesurée par l’INSEE et l’inflation constatée par les ménages notamment les plus défavorisés qui consacrent la totalité de leurs revenus aux dépenses courantes et contraintes. De ce point de vue,  l’indice moyen qui mesure l’inflation en France se révèle relativement obsolète. Pour être pertinent il devrait prendre en compte chacune des catégories socio professionnelles, la structure de leurs dépenses, la composition familiale et la localisation géographique. La sous-estimation chronique de l’inflation à évidemment pour objet de freiner l’augmentation des salaires et pensions. Mais cette sous-estimation a des effets relativement pervers sur le pouvoir d’achat, sur la croissance et le chômage. En effet plus de la moitié du PIB  est imputable à la consommation des ménages et le quasi blocage des salaires et pensions participent à la mollesse de la croissance française qui au mieux atteindra 1,2 % en 2016 et encore moins en 2017 puisqu’il n’est prévu qu’1%.

 

Pétrole : surproduction en 2017(OPEP)

Pétrole : surproduction  en 2017(OPEP)

Les cours de pétrole risquent encore de faire du yo-yo mais globalement les prix ne devraient  pas s’emballer en 2017 en dépit des discours alarmistes de certains pétroliers qui militent pour l’envolée des prix. L’OPEP a souligné mercredi un risque accru de surproduction mondiale de pétrole l’année prochaine. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole a produit 33,87 millions de barils par jour (bpj) en novembre, selon les chiffres collectés par des sources secondaires du cartel, soit 150.000 de plus qu’en octobre, indique le rapport mensuel du cartel. En fait le plan de réduction prévu par l’OPEP en 2017 est inférieur à la surproduction actuelle. On sait en effet que les membres de l’OPEP sont parvenus à un difficile compromis sur la réduction de la production, un compromis fragile car certains refusent de l’appliquer et il faudra surtout fixer des quotas par pays. Ensuite il s’agissait de convaincre les pays producteurs car l’OPEP ne représente plus de que l’ordre de 25 % de la production mondiale. La Russie en participer  devait être convaincue ; elle l’est mais à condition de se référer à son record historique depuis l’ère soviétique. Autant dire quelle ne veut pas réduire grand chose.  La Russie veut que sa production de pétrole de novembre, la plus élevée depuis presque 30 ans, serve de référence  La  Russie  a maintenu sa prévision d’une production comprise entre 11,01 et 11,07 millions de bpj pour 2017. L’OPEP a pour sa part relevé sa prévision de croissance de la production des pays non-membres en 2017 à 300.000 bpj, contre 230.000 bpj dans sa précédente prévision. Elle table sur une demande moyenne de 32,63 millions de bpj en 2017 et anticipe une surproduction de 1,24 million de bpj si elle maintient sa production en l’état.

EDF-RTE : jeu d’écriture avec la Caisse des Dépôts

EDF-RTE : jeu d’écriture avec  la Caisse des Dépôts

Pour alléger l’endettement d’EDF l’État consent à opérer un jeu d’écriture qui consiste à vendre la moitié de filiale RTE (réseau de transport d’électricité) à la Caisse des Dépôts (CDC), avec laquelle il était en négociations exclusives. Une sorte de jeu d’écriture à l’intérieur des structures étatiques puisque la caisse de dépôt dépend de l’Etat. De toute manière légalement RTE ne pouvait être vendue qu’à un acteur public. Pas sûr cependant que cette  opération soit suffisante à la fois pour désendetter EDF et pour lui permettre de faire face à ses énormes investissements. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle enfin faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra jamais faire face seule à ces défis mêmes avec une augmentation régulière du prix de ‘l’électricité  (il est prévu une augmentation moyenne de 2,5 % par an  pendant plusieurs années) ou par des seules suppressions d’effectifs. Dans l’opération de vente de la moitié de RTE à la caisse de dépôt EDF pourra récupérer seulement 4 milliards d’euros Les montants évoqués pour: la valorisation totale de RTE avait a été fixée à 8,45 milliards d’euros, soit 1,5 milliard de plus que les premières propositions au début des négociations. Une très légère variation a cependant été enregistrée puisque dans l’intervalle, le tarif d’utilisation des réseaux – le Turp 5, qui fixe les conditions de rémunération des réseaux de transport et de distribution pour la période 2017-2021 – a été fixé. A l’arrivée, dans le cadre de la cession de 49,9% de RTE, EDF va percevoir un peu plus de 4 milliards d’euros. L’ouverture du capital de RTE entre dans le cadre du programme de cessions prévu par EDF – 10 milliards d’euros à l’horizon de 2020 – dédié à la réduction de son endettement et au financement de plusieurs lourds investissements. L’électricien doit racheter Areva NP, le pôle réacteurs et services d’Areva dans le cadre de la restructuration de la filière nucléaire française. Il mène également un programme de modernisation de ses centrales nucléaires – «le grand carénage» – et prévoit enfin de construire deux réacteurs de nouvelle génération EPR en Grande-Bretagne.

Production de pétrole record de l’Arabie saoudite en novembre

Production de pétrole record de l’Arabie saoudite en novembre

C’est le paradoxe alors  que les pays producteurs depuis des mois tentent de se concerter pour réduire la production, l’Arabie Saoudite, elle, annonce une production record en novembre. Les membres de l’Opep sont parvenus le 30 novembre à s’entendre sur une baisse de leur production de 1,2 million de barils par jour. Une baisse cependant modeste au regard de l’évolution de la demande évidemment liée à la croissance. En outre, 11 nouveaux producteurs, hors Opep, ont donné leur accord pour baisser leur production de 558.000 barils/jour.  La production de pétrole de l’Arabie saoudite a, elle,  atteint un record en novembre alors que vient d’être annoncé un accord global pour encadrer la production afin de soutenir les cours. Le premier exportateur mondial a fait savoir à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qu’il avait produit 10,72 millions de barils par jour (bpj) le mois dernier contre 10,625 millions de bpj en octobre, a rapporté une source au sein du cartel. Si les producteurs sont parvenus à un accord pour réduire la production et faire remonter les cours reste à savoir si dans la pratique cela se traduira dans les faits et dans quelle proportion. La question récurrente pour définir des quotas par pays est de savoir quelle référence sera prise pour opérer cette diminution. Là-dessus les points de vue divergent par exemple avec la Russie qui veut prendre pour référence son plus haut niveau  production, peut-être en sera-t-il de même avec l’Arabie Saoudite longtemps hostile à un changement de stratégie de l’OPEP  et qui voulait entretenir une politique de prix bas pour étouffer la concurrence. C’est-à-dire des prix qui ne permettent pas  de garantir la rentabilité de nouveaux investissements dans de nouveaux champs pétroliers ou de gaz.

Une Renault électrique à 10 000 euros ?

Une Renault électrique à 10 000 euros ?

 

 

 

Bine que le coût d’achat diminue, la voiture électrique est encore trop chère pour remplacer les véhicules classiques.  la voiture électrique est encore handicapée par son autonomie mais surtout par son prix puisqu’il faut compter 20 000 à 40 000 € dans les modèles bas de gamme. Renault a donc décidé de changer sa stratégie et de concevoir un véhicule au coût beaucoup plus abordable qui pourrait être de l’ordre de 10 000 € lorsqu’il sera commercialisé en France. Pour l’instant le constructeur envisage de mettre au point et de commercialiser un modèle bas de gamme à 8000 dollars en Chine.  Depuis longtemps, Renault a placé les véhicules électriques au cœur de sa stratégie de développement. Mais le constructeur français souhaite désormais lever les deux freins à l’achat d’un véhicule électrique. D’abord, l’autonomie. La dernière version de sa citadine Zoé, voit ainsi son autonomie doubler, passant à 300 kilomètres en pratique. La Renault Zoé est d’ailleurs devenue la voiture électrique la plus immatriculée en France et en Europe. Les contraintes de circulation en centre-ville incitent aussi le groupe à mettre le turbo sur les utilitaires. Le Kangoo pourrait lui aussi voir son autonomie doubler, et le Master qui sert à de nombreux professionnels pour le transport de marchandises pourrait passer en mode tout électrique. Autre tabou, que Renault souhaite faire sauter : le prix. Après avoir réussi le pari de la voiture « pas cher » avec Dacia, la marque au losange se tourne vers un projet de voiture électrique low-cost. Ce véhicule prévu, dans un premier temps, pour le marché chinois à seulement 8.000 dollars, serait donc trois à quatre fois moins cher qu’une Zoé. Même si à ce tarif l’autonomie serait limitée à environ 100 kilomètres. (avec RTL)

Pétrole : accord seulement de principe de l ‘OPEP

Pétrole : accord seulement de principe de l ‘OPEP

 

Après des négociations laborieuses qui ont opposé notamment l’Arabie Saoudite à l’Iran, les membres de l’OPEP  sont mis d’accord sur le principe d’un quasi figeage de la production.   le cartel ramènerait sa production à entre 32,5 et 33,0 millions de barils par jour contre un niveau actuel de 33,24 millions. Le problème est de savoir si ces niveaux de production seront respectés car pour l’instant il n’y a pas eu d’accord possible sur les limitations par pays. Compte tenu du tassement de l’économie mondiale en 2017, le pétrole pourrait être orienté à la hausse si l’accord est respecté mais pas de manière brutale et trop significative. En effet trop de pays  émergents en difficulté financière ont besoin des ressources procurées par le pétrole et vont donc de maintenir leur volume de production L’approbation de ce document d’orientation de l’OPEP a d’ailleurs été reportée à plusieurs reprises, l’Iran et l’Algérie se prononçant en faveur d’une baisse de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole afin de soutenir les prix du baril alors que l’Arabie saoudite soutenait que les cours devaient être déterminés par le marché et l’OPEP ne devait pas diminuer sa production et laisser la place aux producteurs à coûts d’extraction plus élevés. Mais depuis la dernière fois que la stratégie à long terme a été discutée en mai, la position de l’Arabie saoudite a changé et l’OPEP a conclu un accord de principe fin septembre à Alger visant à réduire légèrement sa production, premier accord de ce type depuis 2008. Lundi, quatre sources de l’OPEP ont indiqué que le conseil des gouverneurs de l’OPEP, qui discute d’une actualisation de la stratégie à long terme depuis 2015, s’était réuni à Vienne et avait approuvé la dernière version du document. « C’est approuvé »‘, a dit une source, ajoutant que la réunion s’était « bien passée ». « Oui, finalement », a dit une autre source, ajoutant que le texte avait subi peu de modifications et que, contrairement aux précédentes réunions au cours desquelles l’Iran et l’Arabie saoudite s’étaient affrontés, Ryad avait réussi lundi sans trop de difficultés à convaincre les autres pays. Ils se sont mis d’accord sur le fait que l’OPEP devait retrouver sa mission de gestion du marché – abandonnée de fait depuis 2014 – et devenir plus active dans l’anticipation de l’évolution de la demande et de l’offre, ont dit les sources. Mais la baisse effective de la production reste à mettre en œuvre. Les experts de l’OPEP réunis à Vienne vendredi n’ont pas pu s’entendre sur les modalités d’application de leur accord de principe de réduction de la production, en raison de désaccords sur les niveaux de production de l’Iran.

(Avec Reuters)

Pétrole : toujours bas à cause d’un gel virtuel

Pétrole : toujours bas à cause d’un gel virtuel

 

 

Le principe d’un gel de la production décidée récemment par l’OPEP  risque de demeurer très virtuel et surtout inopérant pour permettre un redressement important des cours. Pour schématiser l’OPEP a décidé de geler la production à peu près à son niveau actuel mais sans l’assurance du respect de ce contingentement, sans l’accord des autres producteurs non représentés à l’OPEP et alors que la croissance de  l’économie mondiale tend à se tasser. Du coup il y a fort à parier que l’équilibre offre demande ne sera guère modifié pour cette fin d’année et pour une grande partie de l’année 2017. Notons enfin que le phénomène d’essayer des prix du pétrole s’alimente par le fait que nombre de producteurs rencontrent  des difficultés économiques et budgétaires et qu’ils tentent  de compenser par le volume la faiblesse des prix.  Les analystes ne sont en effet pas persuadés que la proposition de l’OPEP de réduire la production pour la première fois depuis 2008 fasse beaucoup monter les prix pétroliers, montre une enquête Reuters publiée vendredi. Les 32 analystes et économistes interrogés ont ramené leur prévision du cours moyen de baril de Brent cette année à 44,74 dollars contre 45,44 dollars anticipés en août, l’abaissant pour le deuxième mois d’affilée après l’avoir relevée lors des cinq précédentes enquêtes. Pour 2017, le Brent, qui est à 43,34 dollars le baril en moyenne cette année, est prévu à 57,28 dollars le baril contre 57,90 dollars dans la projection précédente. « Nous sommes pessimistes quant aux chances d’un accord global lors de la réunion de novembre de l’OPEP car les producteurs ont toujours rechigné à accepter ou à adhérer à des quotas de production individuels », dit Ashley Petersen, analyste de Morgan Stanley. Le a décidé de réduire légèrement sa production à 32,5-33,0 millions de barils par jour (bpj) afin de mettre un terme à une « guerre de la production » qui s’est traduite par un engorgement du marché et une chute des cours de plus de moitié depuis la mi-2014. Selon des sources de l’OPEP, les ministres de l’Energie d’Arabie saoudite, d’Iran et d’Irak figureront parmi les délégués de l’OPEP qui rencontreront la Russie pour des discussions informelles la semaine prochaine en marge d’une conférence sur l’énergie à Istanbul. La prochaine réunion officielle de l’OPEP aura lieu le 30 novembre à Vienne. La production de l’OPEP a atteint 33,6 millions bpj en septembre contre 33,53 millions le mois précédent, selon un rapport fondé sur les données des armateurs et les informations de sources industrielles. Un rééquilibrage du marché est peu probable avant la mi-2017 même si la demande mondiale augmente de plus d’un million bpj l’année prochaine, disent les analystes. « Nous pensons que les profits d’une hypothèse de gel seront vite oubliés car la production sera gelée à des niveaux élevés, ce qui laissera un excédent d’offre sur le marché et repousse un peu plus, à la fin 2017, la perspective de rééquilibrer le marché pétrolier », commente Harry Tchilinguirian  (BNP Paribas).

 

Baisse du pétrole : un semblant d’accord

Baisse du pétrole : un semblant d’accord

Un semblant d’accord concernant la production de pétrole pourquoi ? D’abord parce que l’OPEP a  simplement décidé de ramener sa production à 33 millions de barils par jour contre 33,24 millions actuellement. Or la demande estimée l’OPEP en 2017 est précisément de 33 millions. La demande ne pourra l’offre ne pourra donc pas peser sur la demande et faire remonter les prix. D’autant qu’on n’est pas du tout certain que chacun des membres de l’organisation de producteurs respectera les niveaux de production qui lui sont théoriquement attribuées. Il sera intéressant pour mesurer l’impact de cette décision d’une part de scruter le l’ampleur du tassement économique prévu en 2017 et qui inquiète le FM,I aussi de mesurer l’évolution des réserves pétrolières américaines .L’OPEP a décidé théoriquement mercredi de baisser légèrement sa production de pétrole, prenant une première mesure de ce type depuis 2008, l’Arabie saoudite et l’Iran mettant de côté leurs différends au vu de la pression qu’exercent le bas niveau des cours du brut sur les finances de nombre de membres du cartel. « L’OPEP a pris une décision exceptionnelle aujourd’hui (…) après deux ans et demi, l’OPEP a atteint un consensus pour piloter le marché », a déclaré le ministre du Pétrole iranien Bijan Zanganeh, qui fut à de nombreuses reprises en opposition frontale avec son homologue saoudien lors de précédentes réunions. « Nous avons décidé de faire baisser la production d’environ 700.000 barils par jour », a souligné Bijan Zanganeh. Ce faisant, l’OPEP rétablirait des plafonds de production abandonnés il y a un an. L’OPEP déterminera les niveaux de production pour chacun de ses membres à l’occasion de sa prochaine réunion ministérielle, qui aura lieu le 30 novembre à Vienne. A cette occasion, l’OPEP pourrait inviter les pays non-membres du cartel, Russie en tête, à participer aux efforts de rééquilibrage du marché pétrolier. À la suite de l’annonce de l’accord sur la baisse de la production, les cours du brut se sont envolés de quelque 5%, avec un Brent qui est repassé au-dessus des 48 dollars. A ce niveau, il est encore plus de deux fois inférieur à son dernier, remontant à la mi-2014, de plus de 100 dollars le baril. Pris de court par cet accord, nombre d’experts pétroliers veulent connaître les détails de l’accord avant de se prononcer sur son efficacité. « Nous ne savons pas encore qui va produire quoi. Je veux entendre de la bouche du ministre du Pétrole iranien que le pays renonce à retrouver ses niveaux de production d’avant les sanctions », a déclaré Jeff Quigley, directeur des marchés énergétiques chez Stratas Advisors. « S’agissant des saoudiens, cela va à l’encontre de leur discours traditionnel. » Mardi, l’Arabie saoudite et l’Iran avaient pratiquement réduit à néant l’espoir d’un accord dès cette semaine à Alger sur une limitation de la production pétrolière de l’OPEP, Téhéran ayant rejeté une proposition de Ryad consistant à plafonner la production iranienne en échange d’une réduction de l’offre saoudienne. Les cours du pétrole avaient d’ailleurs plongé mardi de près de 3% en raison du sentiment que les positions saoudiennes et iraniennes restaient trop éloignées. En avril déjà, la rivalité entre les deux pays avaient fait capoter une précédente tentative de gel de la production. Le ministre saoudien du Pétrole, Khalid al Falih, a cependant déclaré mardi que l’Iran, le Nigeria et la Libye seraient autorisés à produire « à des niveaux maximum qui font sens » dans le cadre d’un éventuel accord. Cette déclaration a été une inflexion de la position saoudienne alors que Ryad excluait jusqu’à présent de réduire sa production si tous les autres producteurs, OPEP et non-OPEP, n’en faisaient pas de même. L’Iran, qui a entrepris de redresser sa production depuis la levée de sanctions occidentales à son encontre en janvier, accepterait de la plafonner « à près de quatre millions de barils par jour » en cas d’accord, a dit Bijan Zanganeh mercredi. Elle stagne à 3,6 millions de bpj depuis trois mois, soit quasiment son niveau antérieur aux sanctions occidentales. Les économies saoudienne et iranienne reposent fortement sur le pétrole mais l’Iran souffre moins de la chute de moitié des cours depuis mi-2014 du fait de la levée des sanctions à son encontre et le pays pourrait afficher une croissance économique de près de 4% cette année, selon le Fonds monétaire international (FMI). L’Arabie saoudite est en revanche confrontée à une situation de déficit budgétaire, lequel a atteint l’année dernière le niveau record de 98 milliards de dollars, liée à la stagnation de son économie. Elle a été contrainte de réduire les salaires des fonctionnaires. De loin le premier producteur de l’OPEP, l’Arabie saoudite extrait plus de 10,7 millions de barils par jour, un niveau similaire à ce produisent la Russie et les Etats-Unis. Ensemble, ces trois pays représentent un tiers de la production mondiale.

(Avec Reuters)

Pétrole : encore bas pour un bon moment

Pétrole : encore bas pour un bon moment

En dépit de la réunion des producteurs de pétrole qui se tiendra aujourd’hui à Alger les prix du pétrole risquent de demeurer relativement bas encore pour un moment au moins jusqu’en 2017. En cause l’incapacité totale de ses producteurs à se mettre d’accord sur un gel de la production alors que la demande se tasse.

Les prix du pétrole risquent donc de demeurer bas encore en 2017 en raison d’une part du tassement de l’économie mondiale et de l’incapacité de l’OPEP à réduire la production.  Les cours du pétrole sont  au plus bas depuis trois mois.  De façon presque mécanique, le tassement des prix du pétrole suit l’atonie de l’activité économique mondiale. Après un premier trimestre relativement dynamique, les prix du pétrole ont suivi la croissance pour atteindre au printemps le niveau de 50 $ le baril. Depuis comme la croissance s’affaiblit nettement et le pétrole repasse nettement sous les 50 dollars. Une baisse qui devrait être durable si l’on se fie aux  perspectives relativement pessimistes des  instituts économiques notamment du FMI. Alors que son déclin persistant soutenait le marché depuis le printemps, la production américaine montre des signes de rebond. Résultat, cette offre excédentaire de produits pétroliers pèse de plus en plus sur les prix. Le département américain a montré une hausse des réserves pétrolières américaines à un plus haut historique pour cette période de l’année, déprimant les cours.  «On dirait que s’évaporent les attentes d’un rééquilibrage de l’offre et de la demande», a reconnu Gene McGillian, de Tradition Energy. «L’attention des investisseurs se concentre sur le niveau élevé des réserves de pétrole comme de carburant à travers le monde.»   C’est notamment aux États-Unis que la situation préoccupe les marchés, car les réserves d’essence ne cessent d’augmenter depuis plusieurs semaines, alors qu’elles baissent normalement en période estivale. L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a porté sa production de brut à un niveau record cet été, a-t-elle déclaré à l’Opep, signe que les principaux pays membres du cartel continuent de privilégier la défense de leurs parts de marché au détriment du rééquilibrage entre l’offre et la demande. Le rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole publié mercredi montre aussi que la production totale de ses 14 pays membres a atteint un plus haut historique le mois dernier, suggérant que l’offre mondiale devrait rester excédentaire en 2017. Cette baisse des prix a ravivé les spéculations sur la possibilité que l’Opep coordonne une limitation de la production de ses membres. « Le brut bon marché a conduit les raffineurs à produire davantage de produits raffinés dans le monde entier, accentuant la situation de surproduction du marché », constate l’Opep dans son rapport. L’Opep précise prévoir une demande pour son brut de 33,01 millions de bpj en moyenne en 2017, ce qui implique un excédent de 100.000 bpj si sa production ne diminue pas. Tous les producteurs sont d’accord sur le gel à condition qu’ils concernent les autres. Ni la Russie, ni l’Iran, ni l’Algérie ni même l’Arabie Saoudite ne sont décidés à figer le niveau de leur production.

(Avec Reuters)

 

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