Biodiversité: un nouveau compromis COP 16 pour financer la protection de la nature ?
La question des fonds financiers encore sur la table concernant la défense de la biodiversité. Un texte de la COP 16 pourrait être voté mais sans précision sur l’origine des fonds.
Le dernier texte sur la table prévoyait la création, réclamée avec force par les pays en développement, d’un nouveau fonds destiné à leur distribuer l’argent public des grandes puissances. Mais ces dernières y sont radicalement hostiles, y voyant une fragmentation de l’aide au développement, déjà fragilisée par les crises budgétaires et l’effacement en la matière des États-Unis.
Ce vendredi, la présidence colombienne a publié un texte qui « cherche à naviguer entre les lignes rouges » des 196 pays signataires de la Convention sur la diversité biologique (CDB), selon Aleksander Rankovic, du groupe de réflexion Common Initiative. Le nouveau texte propose une réforme, d’ici 2030, des flux financiers pour sauvegarder la nature. Ils doivent atteindre 200 milliards par an d’ici 2030, dont 30 milliards des pays riches.
« Ce texte ne permet toujours pas de répondre à la question »où trouver les milliards », mais il organise un travail multilatéral pour obtenir la réponse d’ici 2030 », résume Aleksandar Rankovic.
Le document prévoit ainsi d’ « améliorer les performances » du Fonds mondial pour l’Environnement (GEF, en anglais) et, sous son autorité, du Fonds-cadre mondial pour la biodiversité (GBFF,en anglais), solution temporaire adoptée en 2022, et modestement dotée ( à hauteur de 400 millions de dollars).
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