Crise en France : l’inquiétude nourrit aussi la montée de l’épargne
Paradoxalement la montée de l’épargne en France constitue un indicateur d’inquiétude,. Au total plus de 4500 milliards tout épargne confondu qui dorment en tout cas qui ne sont pas investis dans l’économie soient dans la consommation, soit dans les investissements. L’absence de budget et même du gouvernement nourrit cette montée de l’épargne de la part des ménages qui s’attendent à une détérioration économique, financière voire sociale. Par ailleurs au niveau de l’État on ne voit pas encore de détermination pour orienter une partie de cette épargne vers la réindustrialisation du pays en créant par exemple un livret d’épargne d’industrie durable. Les Français s’attendent davantage à une détérioration nouvelle de la croissance, de l’emploi et même de l’inflation. La hausse des taux d’intérêt devrait en effet favoriser la montée de l’inflation et les déséquilibres budgétaires
Le taux d’épargne des Français atteint 18,2 % de leur revenu disponible brut au troisième trimestre 2024, indique l’Insee, contre une moyenne de 15 à 17 % depuis le début des années 2000 jusqu’à la fin des années 2010. Autant d’argent qui fait défaut à la croissance de l’économie du pays, modestement attendue par l’Insee à 1,1 % du PIB en 2024, puis à 0,5 % au premier semestre 2025.
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