Quelque 250 postes vont donc être supprimés dans le groupe Canal+, dont 150 en lien avec la fin de sa chaîne C8 le 28 février, a indiqué vendredi l’intersyndicale de la filiale de Vivendi, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré.
L’annonce d’un plan social survient également trois jours avant une assemblée générale décisive pour le projet de scission de Vivendi en quatre entités indépendantes, dont la société Canal+. Une entrée en bourse peu opportune compte tenu de la forme générale du groupe. Le problème de Bolloré c’est sans doute aussi qu’il mélange un peu trop ses convictions politiques avec les lignes éditoriales de ses chaînes. En cas de feu vert des actionnaires, Canal+ sera coté à la Bourse de Londres à partir du 16 décembre. Son siège social restera en France, de même que sa résidence fiscale.
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