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Archive mensuelle de novembre 2024

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Élection Roumanie : le camp pro-européen en tête

Élection Roumanie : le camp pro-européen en tête

Présidentielle en Roumanie : le Premier ministre pro-européen en tête du premier tour, les deux candidats d’extrême droite en ballottage défavorable

Le Premier ministre pro-européen, Marcel Ciolacu, est arrivé dimanche 24 novembre en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie, selon deux sondages réalisés à la sortie des urnes. A la clôture des bureaux de vote à 21 heures (20 heures à Paris), le chef du gouvernement social-démocrate est crédité de 25% des suffrages, devant Elena Lasconi (18%), maire centre-droit d’une petite ville et deux candidats d’extrême droite (de 15 à 16% chacun).

A l’extrême droite, le chef du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains) George Simion, 38 ans, que les pronostics avaient donné en deuxième position, est pour l’instant quatrième, juste derrière Calin Georgescu, un candidat prorusse de 62 ans qui a créé la surprise.

Une qualification de l’extrême droite serait un coup de tonnerre dans ce loyal Etat membre de l’UE et de l’Otan de 19 millions d’habitants qui a jusqu’ici résisté aux postures nationalistes, se démarquant de la Hongrie ou de la Slovaquie.

Politique- Algérie : la haine de la France comme martingale politique

Politique- Algérie : la haine de la France comme martingale politique

La dictature militaire algérienne n’en finit pas de ressortir la vieille martingale politique qui consiste à encourager la haine de la France. Et de saisir l’occasion de l’arrestation d’un écrivain algérien, arrestation contestée par la France et par d’autres pays démocratiques . La vieille rengaine pour masquer la dictature, maintenir la division et permettre à la classe dirigeante de piller le pays pourtant très riche tout en maintenant la population dans la pauvreté .Pour les autorités algériennes l’écrivain Boualem Sansal est  « un pantin utile »

Algérie Presse Service, l’agence de presse qui dépend du ministère algérien de l’Information, a publié un article dans lequel elle s’attaque aux soutiens dont bénéficie l’écrivain depuis son arrestation.
Elle ne parle pas de « disparition » mais bien d’ »arrestation ». Algérie Presse Service a diffusé un article ce vendredi 22 novembre dans lequel elle indique que l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bien été arrêté à l’aéroport d’Alger.

« L’arrestation de Boualem Sansal, pseudo intellectuel, vénéré par l’extrême-droite française, a réveillé les professionnels de l’indignation », écrit l’agence sur son site Internet.
Des proches de l’écrivain d’origine algérienne, naturalisé français cette année, se disaient « sans nouvelles » de lui depuis son arrivée en Algérie le 16 novembre. Jeudi soir, Emmanuel Macron s’est dit « très préoccupé » par la « disparition » Boualem Sansal, a appris BFMTV auprès de l’entourage du président de la République.
« Agitation comique »
Plusieurs autres personnalités politiques françaises telles qu’Édouard Philippe, Christian Estrosi ou Jérôme Guedj avaient précédé le chef de l’État en exprimant également leur inquiétude.

« L’agitation comique d’une partie de la classe politique et intellectuelle française sur le cas de Boualem Sansal est une preuve supplémentaire de l’existence d’un courant ‘haineux’ contre l’Algérie », écrit l’agence de presse.
« La France Macronito-Sioniste qui s’offusque de l’arrestation de Sansal (à l’aéroport d’Alger), n’a toujours pas déclaré au monde si elle a la souveraineté nécessaire de pouvoir arrêter Benjamin Netanyahu, si jamais il se pointerait à l’aéroport Charles De Gaulle », poursuit Algérie Presse Service, en référence au mandat d’arrêt émis contre le Premier ministre israélien par la Cour pénale internationale.

L’Algérie solidaire avec la Russie !

« Accuser l’Algérie d’empêcher la liberté d’expression, alors que les Français détiennent toujours Pavel Durov, le fondateur de la messagerie Telegram, plateforme mondiale de l’expression, est la confirmation de cette sinistre comédie dont seul Sansal est le pantin utile », conclut enfin l’agence de presse algérienne. Arrêté en août 2024, puis remis en liberté par les autorités, Pavel Durov est contraint de rester sur le territoire français.

Une tonalité d’expression particulièrement agressive qui témoigne aussi  des doutes sur la légitimité du régime militaire au pouvoir en Algérie.

 

La France pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah

La France pour  un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah

Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a appelé ce dimanche 24 novembre Israël et les Libanais à se saisir d’une « fenêtre d’opportunité » qui s’ouvrait afin de conclure un cessez-le feu dans le conflit qui oppose Israël au Hezbollah.

« À force de diplomatie, à force de travailler avec les parties en présence sur les paramètres qui permettent d’assurer à la fois la sécurité d’Israël, mais aussi l’intégrité territoriale du Liban, nous sommes, je crois, en train de parvenir à une solution qui peut être acceptable par toutes les parties et qu’elles doivent saisir pour que le feu cesse et que la catastrophe humanitaire cesse également », a-t-il ajouté, tout en se disant « prudent ».

Ses propos font écho à ceux de l’émissaire spécial du président américain, Amos Hochstein, qui a fait état de « progrès supplémentaires » en direction d’une trêve lors d’une tournée au Liban et en Israël cette semaine.

Industrie: Un million de départs à la retraite

Industrie: Un million de départs à la retraite

D’ après le dernier baromètre de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, l l’industrie va dénombrer 966.000 départs à la retraite d’ici 2030.

« Nous sommes déjà confrontés à un manque de compétences dans l’industrie. Chaque année, en France, nous formons 45.000 ingénieurs, alors que nous en avons besoin de 60.000. Le constat est identique pour les techniciens et les ouvriers, avec l’exemple symbolique des soudeurs dont on manque cruellement. Forcément, cela pousse aussi les dirigeants à envisager de créer des unités de production à l’étranger », commente Stéphane Gorce, le président de la Société des ingénieurs Arts et Métiers.

Cette dernière vient de dévoiler un sondage, mené par l’Ifop à sa demande, sur la perception de l’industrie et ses enjeux, par les Français et 2.200 ingénieurs du pays. Pour ce second pan de l’étude, recruter et former des compétences apparaît comme le second défi urgent à relever pour l’industrie française, pour 43% des sondés, derrière la compétitivité à l’égard de la concurrence internationale (52,4%).

 L’industrie est pourtant le secteur où leur rémunération a le plus progressé en 2024. 72% d’entre eux ont connu une hausse de rémunération, contre 60% tous secteurs confondus met en lumière cette étude. « L’industrie est aussi un terreau fertile de l’ascension sociale », avec ses parcours de formation en continu et de mobilité intra et intersectorielle, estime la SEIN. Un discours qui commence à prendre ? Selon Opco 2i, entre 2020 et 2023, le nombre d’apprentis a bondi de 35%, passant de 107.000 à 145.000 étudiants, dans les 29 branches que compte l’industrie. À la rentrée 2023, 1,3 million d’élèves étaient inscrits en formation initiale en lien avec les métiers industriels selon l’IGF.

Un gouvernement technique : dernière carte ?

Un gouvernement technique : dernière carte  ?

 

Benjamin Morel, constitutionnaliste : « En cas de censure, le gouvernement technique serait la dernière carte d’Emmanuel Macron ». Si le gouvernement Barnier venait à être censuré, il serait immédiatement démissionnaire. La configuration parlementaire actuelle ne laisserait alors plus beaucoup d’options au chef de l’Etat, estime le maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas dans un entretien au « Monde ».
Après les propos de Marine Le Pen indiquant que le Rassemblement national pourrait voter la motion de censure du NFP, en cas de recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le scénario de la chute du gouvernement Barnier prend de l’épaisseur. Pour le politiste et constitutionnaliste Benjamin Morel, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas, l’avantage, en cas de nomination d’un gouvernement « technique », est que « chacun prendra date avec l’idée que cette fois-ci la dissolution n’est pas une option, mais bien une chose acquise ».
Que se passerait-il au lendemain d’une censure du gouvernement de Michel Barnier ?
Si jamais la motion de censure est votée, le gouvernement sera immédiatement réputé démissionnaire, ce qui est différent de la situation du mois de juillet, quand le gouvernement pouvait en droit être considéré comme démissionnaire une fois seulement la démission du premier ministre acceptée par le président de la République. Là, Emmanuel Macron ne pourra pas retarder le moment où le gouvernement ne pourra qu’expédier les affaires courantes.

 

Exécution provisoire : l’effet boomerang

Exécution provisoire : l’effet boomerang

 Le procès des assistants parlementaires du RN a braqué les projecteurs sur une pratique qui écorne le principe de la présomption d’innocence et constitue un mauvais remède aux lenteurs de la justice estime Sophie Obadia, avocate dans La Tribune.

Nos concitoyens découvrent les peines d’emprisonnement assorties de l’exécution provisoire, qui sont pourtant déjà anciennes. Pierre Palmade et Nicolas Bedos viennent d’être condamnés à des peines d’emprisonnement, aménageables ou non, assorties de cette fameuse exécution provisoire. Autrement dit, ils doivent commencer à purger leur peine, en détention pour Pierre Palmade, qui sera convoqué prochainement pour être placé sous écrou dans une maison d’arrêt de la région bordelaise ; et à son domicile avec bracelet électronique pour Nicolas Bedos, après son entrevue avec le juge d’application des peines.

Le droit de ces deux justiciables à un recours effectif devant un juge d’appel est de fait quasi anéanti. La peine a commencé à s’appliquer et, le temps d’organiser un deuxième procès où tous les éléments de culpabilité et de personnalité seraient remis dans la balance, elle vient contrecarrer le cours commun des procédures qui reposait sur le principe que, dans notre droit pénal, l’appel est suspensif. Ce principe, autrefois intangible, qui assoit notamment la présomption d’innocence, n’est plus respecté, car le législateur dans un premier temps puis les magistrats dans un second temps ont estimé qu’il ne répondait plus à l’objectif devenu prioritaire de l’efficacité de l’exécution des peines en France.

La médiatisation de ces deux cas, comme un trompe-l’œil, pourrait laisser penser au lecteur que c’est une dureté réservée aux puissants. Les avocats pénalistes savent que c’est une tendance de fond venue, paradoxalement, de la répression de la délinquance des mineurs. Depuis longtemps, les mineurs condamnés voyaient souvent leur peine assortie de l’exécution provisoire afin de favoriser leur réinsertion rapide et leur « relèvement éducatif ». Mais au-delà, pour les condamnés majeurs, des peines complémentaires d’interdiction de gérer, d’inéligibilité, d’interdiction de conduire, de travailler avec des mineurs par exemple étaient déjà assorties de cette exécution provisoire.

Les prévenus du procès des assistants parlementaires du RN sont en train de prendre la mesure d’une réalité : les juges sont répressifs.

En 2009, le législateur a encore allongé la liste des délits et peines pouvant donner lieu à l’exécution provisoire, et désormais s’y ajoutent la plupart des condamnations pour violences intrafamiliales qui sont majoritairement assorties de cette exécution provisoire. Plus personne ne semble le contester. Désormais, encouragés par la loi du 23 mars 2019 visant à renforcer l’efficacité et le sens de la peine, les juges du siège, dans leur pratique, ont un usage fréquent à cette faculté de contourner le droit effectif au recours, et la motivation des décisions rappelle le plus souvent qu’il s’agit d’un objectif d’intérêt général visant à favoriser l’exécution de la peine et à prévenir la récidive.

Une formulation très large qui permet à peu près tout. Les prévenus du procès des assistants parlementaires du Front/Rassemblement national sont en train de prendre la mesure d’une réalité : les juges sont répressifs. Et, à analyser le réquisitoire, le risque pour eux ne se situe pas seulement au niveau de la peine complémentaire d’inéligibilité. Imagine-t-on les élus du Rassemblement national condamnés à de l’emprisonnement avec exécution provisoire et, au surplus, avec mandat de dépôt à l’audience ou à effet différé ? Notre droit, qui ne fait plus grand cas du double degré de juridiction, le permettrait.

 

Puisque le respect du principe de la présomption d’innocence est écorné, puisque le droit à un recours effectif est érodé, la question devient, pour les observateurs : la justice veut-elle ainsi donner à voir un nouveau visage ? Celui de la fermeté, devenu le sujet du débat public du moment. Les juges veulent-ils ainsi répondre au plus vite aux attentes des victimes, dont la place s’élargit dans le procès pénal ? Cette volonté politique est affichée depuis 2009 au moins.

D’autres, mauvais esprits, penseront que l’inflation des peines exécutoires dès la première instance est un leurre bien commode qui permet de rattraper le temps infini perdu dans les méandres de l’enquête ou de l’information judiciaire avant la décision de jugement. En effet, ces peines avec exécution provisoire, y compris pour les condamnations assorties d’un mandat de dépôt (obligation d’être placé sous écrou), peuvent être prononcées pour des faits anciens alors que le trouble à l’ordre public n’est plus actuel mais pour l’intérêt général.

La décision rendue sur le siège, à l’issue du débat judiciaire, à l’heure du journal télé, nous plonge dans un vilain spectacle avec gros plans sur le visage du condamné.

 

Autrement dit, l’extension voire la généralisation de ce « nouveau » moyen qui restreint l’intérêt de faire appel constitue-t-il une réponse à l’épineux débat sur les lenteurs de la justice ? Si c’est le cas, c’est inadmissible, car c’est encore un mauvais remède. Tout comme il reste difficile d’accepter ces images de l’audience consacrée au dossier Palmade d’un homme traqué et hébété. L’avocat reste songeur. La décision rendue sur le siège, à l’issue du débat judiciaire, à l’heure du journal télé nous plonge dans un vilain spectacle avec gros plans sur le visage du condamné qui devra encore attendre – et c’est cruel – pour connaître le jour et l’heure de son entrée en prison.

Ces images nous montrent une nouvelle dimension de la justice contemporaine. Ici, en France. À moins que ce mandat de dépôt différé avec exécution provisoire ne soit le signe des temps, de la lutte contre la toxicomanie et ses effets sociétaux, qui n’est pas un faux débat. Une annonce ferme et symbolique du vote à venir sur le nouveau délit routier. Une décision pour l’exemple, en somme.

 

Politique-Abrogation du délit d’apologie du terrorisme: LFI montre son vrai visage

Politique-Abrogation du délit d’apologie du terrorisme: LFI montre son vrai visage

 

En soutenant l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme, LFI montre son vrai visage et ses relations avec les mouvements terroristes en particulier l’islamisme. LFI avec sa proposition ouvrirait alors le champ à tous les discours radicaux, antirépublicains et antisémites.

La France insoumise (LFI) a en effet déposé ce mardi 19 novembre à l’Assemblée une proposition de loi visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme. Jugeant cette « proposition de loi gravissime », Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, a demandé, dans une lettre envoyée ce samedi 23 novembre, aux autres groupes du NFP à se « désolidariser clairement » de LFI.

« Une limite fondamentale a été franchie: celle du respect que nous devons à toutes les victimes du terrorisme. Car les dispositions qui sont visées sont précisément celles qui nous permettent aujourd’hui de réprimer les prêcheurs de haine qui menacent notre pays et les valeurs de la République », écrit l’ancien Premier ministre.

Rugby : Antoine Dupont , meilleur joueur du monde

Rugby  : Antoine Dupont , meilleur joueur du monde 

Antoine Dupont a été élu meilleur joueur du monde à 7, ce dimanche, lors des World Rugby Awards qui se tiennent à Monaco. Le joueur du Stade Toulousain est actuellement sur une autre planète. Déjà considéré comme l’un des meilleurs rugbymen à XV (si ce n’est le meilleur), il devient le premier joueur à recevoir cette distinction planétaire à XV (il l’avait reçue en 2021) et à 7.

Abroger le délit d’apologie du terrorisme: une honte

Abroger le délit d’apologie du terrorisme: une honte

Le député insoumis Ugo Bernalicis a déposé mardi à l’Assemblée nationale une proposition de loi en ce sens, jugeant que «les méthodes de l’antiterrorisme» ne font que «réprimer la liberté d’expression».

«C’est difficile de faire plus ignoble.écrit sur X, est du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleauà prpopos  de proposition de loi déposée par la France insoumise (LFI) le 19 novembre. Le texte, rédigé par le député du Nord Ugo Bernalicis et ses collègues LFI, veut supprimer ce délit créé par une loi de 2014, estimant que «les moyens de la lutte antiterroriste en France ont régulièrement été détournés de leur objet par les Gouvernements en place pour réprimer la liberté d’expression».

Les réactions se multiplient depuis samedi matin. Après Bruno Retailleau, l’ex-LR et président du groupe Union des droites Éric Ciotti a fustigé «une proposition de loi de la honte», «une infamie de plus des Insoumis». «Ils en sont là», a taclé de son côté l’eurodéputée Horizons Nathalie Loiseau, rejetant dos-à-dos LFI et RN. «C’est une honte absolue, elle est indigne, c’est une insulte à toutes les victimes du terrorisme», a réagi dimanche Othman Nasrou, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, sur franceinfo.

Plusieurs députés du camp présidentiel, exprimant eux aussi leur indignation, ont interpellé les élus socialistes en remettant en cause l’alliance du NFP. «Ils ne peuvent pas être plus clairs sur leurs affinités !», a jugé Sylvain Maillard, élu Renaissance. «Députés socialistes, comment pouvez-vous continuer à siéger aux côtés de telles personnes ?!»«Socialistes, comment pouvez-vous prétendre gouverner avec eux ?», a renchéri le député macroniste David Amiel, ainsi que plusieurs autres de son groupe. «Le cynisme a ses limites.»

Economie, politique, société: les plus lus 24 novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un gouvernement technique : dernière carte….. avant la démission de Macron ?

Un gouvernement technique : dernière carte….. avant la démission de Macron ?

 

Benjamin Morel, constitutionnaliste : « En cas de censure, le gouvernement technique serait la dernière carte d’Emmanuel Macron ». Si le gouvernement Barnier venait à être censuré, il serait immédiatement démissionnaire. La configuration parlementaire actuelle ne laisserait alors plus beaucoup d’options au chef de l’Etat, estime le maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas dans un entretien au « Monde ».
Après les propos de Marine Le Pen indiquant que le Rassemblement national pourrait voter la motion de censure du NFP, en cas de recours à l’article 49.3 pour faire adopter le budget, le scénario de la chute du gouvernement Barnier prend de l’épaisseur. Pour le politiste et constitutionnaliste Benjamin Morel, maître de conférences à l’université Paris-Panthéon-Assas, l’avantage, en cas de nomination d’un gouvernement « technique », est que « chacun prendra date avec l’idée que cette fois-ci la dissolution n’est pas une option, mais bien une chose acquise ».
Que se passerait-il au lendemain d’une censure du gouvernement de Michel Barnier ?
Si jamais la motion de censure est votée, le gouvernement sera immédiatement réputé démissionnaire, ce qui est différent de la situation du mois de juillet, quand le gouvernement pouvait en droit être considéré comme démissionnaire une fois seulement la démission du premier ministre acceptée par le président de la République. Là, Emmanuel Macron ne pourra pas retarder le moment où le gouvernement ne pourra qu’expédier les affaires courantes.

 

Société–boycotter X et Tesla ?

Société–boycotter X et Tesla ?

Le boycott du réseau X (ex Twitter) et des automobiles Tesla du milliardaire Elon Musk pourrait bien se développer compte tenu de l’extrême proximité et de la complicité entre Trump et Musk. Cela d’autant plus qu’il y a une très grande contradiction entre les convictions libertariennes de Musk et les soutiens y compris financiers qu’il reçoit de l’État fédéral notamment. En outremusk a largement contribué financièrement au succès de Trump. Or il n’est jamais bon de mélanger politique et business surtout quand ce mélange se révèle et se révélera de plus en plus sulfureux. Il est clair que le réseau X devient de plus en plus une poubelle à intox.

L’ensemble des médias européens qui quittent X précisent qu’ils continueront à utiliser le réseau comme outil de veille, voire à insérer des tweets dans leurs articles.
Le Guardian au Royaume-Uni. La Vanguardia en Espagne. Le Dagens Nyheter en Suède. Ouest-France et Sud-Ouest en France. En l’espace d’une semaine, ces cinq quotidiens européens ont pris la décision de cesser d’utiliser le réseau social X. « Plateforme toxique », « climat dur et extrême », prolifération de « violence, fake news , manipulations politiques, théories complotistes qui prennent le pas sur le contenu classique » ou « empoisonnement du débat public » sont les éléments mis en avant par ces médias pour expliquer leur décision.

 

« Cet outil (X) qui aurait pu être fabuleux pour la démocratie est devenu une zone où le droit n’est pas appliqué », avait argué auprès du Figaro François-Xavier Lefranc, président du directoire de Ouest-France. Dagens Nyheter et La Vanguardia y ajoutent la proximité entre le président élu Donald Trump et le propriétaire de X, Elon Musk. Ce dernier s’est engagé comme rarement dans la campagne…

Quant aux voitures Tesla, leur développement n’est pas assuré compte tenu du prix prohibitif qui tourne entre 70 000 et 100 000 €.

Diplomatie mondiale: Influence grandissante des pays non démocratiques

Diplomatie mondiale: Influence grandissante des pays non démocratiques

La tenue de la COP dans un pays non démocratique, en l’occurrence l’Azerbaïdjan, n’a rien de nouveau : l’année dernière, l’événement avait eu lieu aux Émirats. Pendant ce temps, la Russie, la Chine ou encore la Syrie siègent au Comité de décolonisation de l’ONU et l’Arabie saoudite se trouve à la tête du Forum de l’ONU sur les droits des femmes. Pour les dirigeants de ces pays, organiser de telles manifestations et participer à de telles plates-formes présente de nombreux avantages.

 

par 

Expert Indopacifique, Géopolitique des mondes marins, réseaux et acteurs de l’influence, diplomatie publique, Sciences Po dans The Conversation 

 

La COP29, conférence internationale sur les enjeux climatiques, s’est ouverte le 11 novembre à Bakou, Azerbaïdjan. En une seule phrase se trouve condensée une partie conséquente des problèmes de la diplomatie internationale née après-guerre. La lutte contre le changement climatique – sujet capital pour l’ensemble des habitants de la planète – doit, en effet, être débattue sous la houlette d’un pays au régime dictatorial, grand producteur de pétrole et de gaz, et dont le rôle dans plusieurs grands dossiers géopolitiques a dernièrement été pour le moins controversé.

Les enjeux climatiques et la réduction de l’empreinte carbone intéressent au premier chef les producteurs d’hydrocarbures. La COP28 s’est ainsi tenue l’année dernière à Dubaï. Et la prochaine, la COP30, aura lieu à Belém, au Brésil, premier producteur d’hydrocarbures d’Amérique latine, 9e à l’échelle mondiale et potentiellement le 5e à l’horizon 2030.

Afin d’être en mesure de défendre au mieux leurs intérêts et d’anticiper toutes les évolutions envisageables, les pays producteurs cherchent à peser au maximum sur les discussions internationales relatives aux questions environnementales et énergétiques en organisant et en finançant les conférences. Soulignons à cet égard que Moukhtar Babaïev, ministre azerbaïdjanais de l’Écologie, chargé de diriger les travaux de la COP29, est un ancien cadre la compagnie pétrolière nationale, Socar. Le sultan Ahmed Al Jaber, président de la COP28 en sa qualité de ministre de l’Industrie des Émirats arabes unis, est pour sa part surnommé le « prince du pétrole » car il est le PDG de l’Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).

Cela ne peut surprendre : la dénomination même de COP (Conférence des Parties) – implique une approche pragmatique, afin de dépasser toute rigidité structurelle. Dans ce cadre, les parties sont au nombre de 198 : pays regroupés par aire géographique, mais également entités politiques comme l’Union européenne. On ne peut s’attendre à ce que les organisateurs de tels forums se contentent de jouer un rôle d’« honnête courtier » (honest broker) plutôt que piloter l’ensemble du projet. Et cela, d’autant plus que le succès exponentiel des COP est confirmé par le nombre d’intervenants, de journalistes, de lobbyistes et de suiveurs : environ 10 000 personnes en 1997 lors de l’adoption du protocole de Kyoto, plus de 30 000 à Paris en 2015, 45000 pour la COP27, plus 85000 pour la COP28, environ 70000 pour la COP29. Ces sommets constituent des événements d’une ampleur mondiale.

Pour l’Azerbaïdjan, la COP29 représente donc une magnifique occasion de redorer son image. Rappelons que, aux yeux de nombreux acteurs internationaux, ce pays de plus de 10 millions d’habitants se signale avant tout par le non-respect de multiples libertés individuelles, et le Conseil des droits de l’homme (organisme de l’ONU sur lequel nous reviendrons) a examiné son cas dans le cadre de l’Universal Periodic Review (UPR) le 9 novembre 2023.

L’Azerbaïdjan est en outre à l’origine d’un gros scandale de corruption auprès du conseil de l’Europe en 2017, surnommé le « Caviargate », et a été récemment désigné comme étant l’un des soutiens et organisateurs des violentes émeutes qui ont fait 13 morts au printemps dernier en Nouvelle-Calédonie. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Gerald Darmanin, n’a d’ailleurs pas hésité à accuser directement le régime Aliev d’ingérence, à travers l’exploitation du Groupe d’Initiative de Bakou (GIB). Des émeutiers avaient été vus et photographiés avec des t-shirts et des drapeaux aux couleurs de l’Azerbaïdjan et une forte activité Internet en vue d’accroître la diffusion de certaines informations avait également été observée depuis les structures digitales de ce pays.

Rappelons que le GIB, qui a été créé en juillet 2023 à Bakou en présence de représentants de mouvements indépendantistes de Martinique, de Guyane, de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie française, a organisé une conférence internationale le 20 juin 2024 au siège des Nations unies à New York, intitulée « Vers l’indépendance et les libertés fondamentales : le rôle du C-24 (Comité spécial de la décolonisation des Nations Unis) dans l’élimination du colonialisme ». Une autre conférence, « La politique française du néocolonialisme en Afrique », toujours organisée par le GIB, le 3 octobre 2024, démontre la continuité de l’effort et indique que Paris est la cible clairement visée.

De telles actions, d’après de nombreux analystes, ont pour objectif de punir la France pour sa condamnation de l’offensive azerbaïdjanaise sur le Haut-Karabakh en 2023, venue à la suite du long blocus du corridor de Latchine (reliant le Karabakh à l’Arménie), qui a permis au régime d’Ilham Aliev de reprendre le contrôle de ce territoire et de mettre fin à la République indépendantiste de l’Artsakh, au prix de violents bombardements et d’une expulsion quasi totale de la population du Karabakh. Le Quai d’Orsay précise la position de Paris sur ce dossier :

« La France est résolument engagée aux côtés de l’Arménie et du peuple arménien, et en soutien aux réfugiés du Haut-Karabakh forcés de fuir par dizaines de milliers leur terre et leur foyer après l’offensive militaire déclenchée par l’Azerbaïdjan et neuf mois de blocus illégal. »

Des parlementaires européens se sont également alarmés de cette situation et ont soumis, le 21 octobre 2024, une proposition de résolution sur la situation en Azerbaïdjan, la violation des droits de l’homme et du droit international, et les relations avec l’Arménie.

Ce contexte tendu a incité les dirigeants français, qu’il s’agisse d’Emmanuel Macron ou de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, à refuser de se rendre à Bakou pour assister à la COP29.

Dans cette confrontation qui se déploie à de multiples niveaux (médiatique, juridique, diplomatique, etc.), notre grille de lecture doit s’adapter. Il est notable et problématique que la quasi-totalité des articles traitant des violences en Nouvelle-Calédonie évoquent de manière presque systématique les interventions et publications du Comité spécial de la décolonisation des Nations unies condamnant la position française – ce qu’il n’est pas question de juger ici –, considérant que le fait que cette instance relève de l’ONU lui confère automatiquement une légitimité indiscutable.

Pourtant, la présence au sein du Comité de la Russie (dont l’invasion militaire en Ukraine est pour le moins éloignée de tout souci de décolonisation) ou de la Chine (aux visées sur Taïwan bien connues, entre autres exemples de comportement agressif dans son voisinage régional), ou encore de la Syrie et de l’Éthiopie, deux pays récemment accusés de massacres à grande échelle contre leur propre population, peuvent et doivent interroger sur les agendas et sur les intérêts de chacun.

Le grand public et une partie des médias semblent observer avec confiance – ou désintérêt – l’action des grands acteurs internationaux quand ceux-ci semblent s’opposer au cadre occidental de gestion des affaires du monde qui a dominé pendant des décennies et est aujourd’hui largement remis en cause.

Or si l’ONU n’est certes pas, par nature, un club de nations démocratiques, il est pour le moins problématique que des États profondément autoritaires se retrouvent régulièrement, du fait du système tournant en vigueur, à la tête ou au sein de Comités chargés de veiller au respect des droits humains – rappelons que le 27 mars dernier, l’Arabie saoudite a été choisie à l’unanimité par l’ONU pour prendre les rênes du Forum sur les droits des femmes et l’égalité des sexes. Et en mai 2023, l’Iran a présidé le Forum social du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

L’actualité récente démontre que de nombreux régimes autoritaires sont non seulement pleinement intégrés à l’ONU mais, surtout, se sont emparés de thématiques qui semblaient, voici peu encore, intéresser avant tout les démocraties occidentales, et parviennent à imposer leur agenda lors de multiples sommets internationaux. Naturellement, l’essence de la diplomatie est de pouvoir mettre en présence toutes les parties afin d’obtenir des résultats satisfaisants. Toutefois, ce à quoi nous assistons avec de telles présidences donne lieu, au minimum, à deux constats.

Le premier est le relatif désengagement des démocraties occidentales de ces arènes, que ce soit par manque de moyens financiers, par manque de moyens humains ou par nécessité de se positionner sur d’autres espaces.

Le second constat est celui d’un effort clair et bien pensé visant, pour les régimes autoritaires, à s’emparer, voire à capturer ces thématiques (ainsi de la lutte contre la colonisation, devenue un outil permettant principalement de dénoncer les agissements des pays occidentaux), en jouant des traditions internationales nées de l’après-guerre et de l’état de certaines arènes internationales (ONU, Conseil de l’Europe…), qui apparaissent comme des géants fatigués.

Face à ce double constat, quelles solutions ? En 2008, l’universitaire Jan Aart Scholte proposait de réfléchir à une gouvernance polycentrique, c’est-à-dire décentrée sur un plan social et géographique. Une telle décentralisation est observable aujourd’hui. Mais il semble même que la dynamique post-Seconde Guerre mondiale se soit inversée : une multitude de sommets, de forums, de groupes et de sous-groupes animent des discussions et instrumentalisent certaines questions dont les sensibilités et les émotions sont dûment sélectionnées. Et cela, sous l’égide des grandes plates-formes politiques telles que l’ONU. Ces évolutions sont illustrées par de multiples concepts cherchant à saisir les formes d’action diplomatique (ping-pong diplomatie, panda diplomatie, orang-outan diplomatie ou encore caviar diplomatie). Différentes formes de gouvernance (certains parlent de gouvernance multilatérale, polylatérale, en réseau(x)…), manifestent également ces tentatives de capter la diversité des acteurs et de leurs capacités d’action. Ce qui rend compliqué de prendre la pleine mesure les défis ainsi posés.

Il demeure possible de croire que ce sont ses membres qui vont défendre les valeurs humanistes promues par l’ONU, mais il est également permis d’en douter et de se demander si l’une des étymologies du terme « diplomatie » ne s’est pas imposée : celle qui désigne le visage double et manipulateur d’acteurs qui retournent arguments et idéaux pour leur seul propre intérêt…

Abrogation du délit d’apologie du terrorisme: LFI montre son vrai visage

Abrogation du délit d’apologie du terrorisme: LFI montre son vrai visage

 

En soutenant l’abrogation du délit d’apologie du terrorisme, LFI montre son vrai visage et ses relations avec les mouvements terroristes en particulier l’islamisme. LFI avec sa proposition ouvrirait alors le champ à tous les discours radicaux, antirépublicains et antisémites.

La France insoumise (LFI) a en effet déposé ce mardi 19 novembre à l’Assemblée une proposition de loi visant à abroger le délit d’apologie du terrorisme. Jugeant cette « proposition de loi gravissime », Gabriel Attal, président du groupe Ensemble pour la République à l’Assemblée nationale, a demandé, dans une lettre envoyée ce samedi 23 novembre, aux autres groupes du NFP à se « désolidariser clairement » de LFI.

« Une limite fondamentale a été franchie: celle du respect que nous devons à toutes les victimes du terrorisme. Car les dispositions qui sont visées sont précisément celles qui nous permettent aujourd’hui de réprimer les prêcheurs de haine qui menacent notre pays et les valeurs de la République », écrit l’ancien Premier ministre.

Motion de censure : 53 % des Français pour

Motion de censure : 53 % des Français pour

Selon un sondage réalisé par Ipsos pour La Tribune Dimanche, 53% des Français se prononcent pour une censure du gouvernement Barnier. Dans le détail, ce résultat est totalement structuré par socles partisans. Si 88% des sympathisants LFI y sont favorables, 85% de ceux de Renaissance, du MoDem et d’Horizons et 83% de ceux de LR y sont opposés. Au RN, ils sont 67% à souhaiter une telle censure.

 

Notons cependant qu’une éventuelle motion de censure pourrait conduire à la mise en place d’un gouvernement technique et à la mise en cause rapide de la présence de Macron à l’Élysée. Non pour des raisons  de légitimité juridique mais parce que ce serait le seul moyen de tenter de reconstituer une majorité soutenant un  gouvernement.

 

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