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Archive mensuelle de novembre 2024

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Cessez-le-feu entre le Liban et Israël

Cessez-le-feu entre le Liban et Israël

 

L’accord de trêve au Liban annoncé mardi par Benyamin Netanyahou a été adopté dans la soirée par le cabinet de sécurité israélien. 

 

Cet accord consisterait en une trêve de soixante jours incluant le retrait progressif de l’armée israélienne au sud de la frontière et du Hezbollah au nord du fleuve Litani. L’armée libanaise, avec le concours de la Finul, devrait occuper le terrain. Le point le plus délicat était la volonté d’Israël de pouvoir intervenir au Liban, ce qui semble acquis. Dans un communiqué conjoint publié mardi soir, les présidents Joe Biden et Emmanuel Macron ont déclaré que Washington et Paris allaient veiller à ce que l’accord de cessez-le-feu au Liban soit «mis en œuvre dans son intégralité» et s’engagent à œuvrer au renforcement des «capacités» de l’armée libanaise.

 

 

 

Foot ligue champions PSG déjà éliminé ?

Foot  ligue  champions PSG déjà éliminé ?

. Après sa défaite, le Paris Saint-Germain  est donc pour le moment éliminé alors qu’il lui reste trois matchs à jouer. 

Le  PSG a une nouvelle fois été battu ce mardi en Ligue des champions, par un Bayern Munich  lors de la 5e journée (1-0). Matvey Safonov, titulaire surprise, a coûté le but aux Parisiens tandis qu’Ousmane Dembélé a été expulsé à l’heure de jeu. En l’état, Paris est 26e de cette poule unique et virtuellement éliminé.

Economie, politique, société: les plus lus 26 novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Supprimer le délit d’apologie du terrorisme: une honte

Supprimer le délit d’apologie du terrorisme: une honte

Le député insoumis Ugo Bernalicis a déposé mardi à l’Assemblée nationale une proposition de loi en ce sens, jugeant que «les méthodes de l’antiterrorisme» ne font que «réprimer la liberté d’expression».La plupart des partis politiques considèrent ces propositions comme une honte et comme une banalisation du terrorisme. C’est en outre un point de clivage supplémentaire entre le parti socialiste et la France insoumise qui se radicalise et se marginalise de plus en plus.

«C’est difficile de faire plus ignoble.écrit sur X, est du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleauà prpopos  de proposition de loi déposée par la France insoumise (LFI) le 19 novembre. Le texte, rédigé par le député du Nord Ugo Bernalicis et ses collègues LFI, veut supprimer ce délit créé par une loi de 2014, estimant que «les moyens de la lutte antiterroriste en France ont régulièrement été détournés de leur objet par les Gouvernements en place pour réprimer la liberté d’expression».

Les réactions se multiplient depuis samedi matin. Après Bruno Retailleau, l’ex-LR et président du groupe Union des droites Éric Ciotti a fustigé «une proposition de loi de la honte», «une infamie de plus des Insoumis». «Ils en sont là», a taclé de son côté l’eurodéputée Horizons Nathalie Loiseau, rejetant dos-à-dos LFI et RN. «C’est une honte absolue, elle est indigne, c’est une insulte à toutes les victimes du terrorisme», a réagi dimanche Othman Nasrou, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, sur franceinfo.

Plusieurs députés du camp présidentiel, exprimant eux aussi leur indignation, ont interpellé les élus socialistes en remettant en cause l’alliance du NFP. «Ils ne peuvent pas être plus clairs sur leurs affinités !», a jugé Sylvain Maillard, élu Renaissance. «Députés socialistes, comment pouvez-vous continuer à siéger aux côtés de telles personnes ?!»«Socialistes, comment pouvez-vous prétendre gouverner avec eux ?», a renchéri le député macroniste David Amiel, ainsi que plusieurs autres de son groupe. «Le cynisme a ses limites.»

Du côté du parti socialiste, c’est un point de clivage supplémentaire qui pourrait bien être à terme faire et que exploser le NFP.

Voiture électrique : opposition entre la Chine et l’union européenne

Voiture électrique : opposition entre la Chine et l’union européenne

Des prix minimums pour les voitures électriques exigés par l’union européenne mais la Chine refuse.
L’Union européenne et la Chine n’ont donc pas encore trouvé d’alternatives aux droits de douane imposés sur les véhicules électriques chinois. 

Le problème c’est que la Chine est très en avance sur le plan des capacités de production et sur le plan technologique. L’union européenne risque d’être envahie par des importations d’automobiles en provenance de la Chine.

L’une des options envisagées consiste à fixer un prix minimum pour les voitures électriques importées de Chine afin d’augmenter leur prix, dont l’UE a conclu, après une longue enquête, qu’il était artificiellement bas en raison des subventions accordées par l’État chinois.

Pour répondre à ces subventions, l’Union européenne a augmenté le mois dernier les droits de douane sur les véhicules électriques construits en Chine jusqu’à 45,3% dans le cadre de sa plus importante enquête commerciale, une décision qui a divisé l’Europe et suscité des représailles de la part de Pékin. La Chambre de commerce de Chine auprès de l’UE avait exprimé sa profonde déception face à cette mesure, la qualifiant de « protectionniste » et « arbitraire ».

 

Formation : trois clés pour mémoriser

Formation  : trois clés pour mémoriser 

Pour retenir des informations sur le long terme, on sait qu’il est important de tester ses connaissances et de les répéter. Mais quelle est la fréquence idéale de révisions pour éviter les trous de mémoire le jour de l’examen ? Les recherches en psychologie nous donnent quelques clés pour mieux s’organiser. Le proverbe « C’est en forgeant que l’on devient forgeron » reflète l’importance de répéter la même activité afin d’en maitriser les savoir-faire. Ce principe vaut aussi pour le vocabulaire ou les leçons que nous devons assimiler. Pour contrer notre tendance naturelle à oublier des informations, il est essentiel de les réactiver en mémoire. Mais, justement, à quelle fréquence organiser ces réactivations pour ancrer les connaissances dans nos mémoires le plus efficacement et durablement possible ? Les recherches en psychologie cognitive apportent des éléments de réponses à cette question. Au-delà de recettes toutes faites, il est important de comprendre les principes qui sous-tendent un apprentissage durable afin de se les approprier et de pouvoir les mettre à profit de façon personnelle.

 

 

,Maîtresse de Conférence en Psychologie, Université Côte d’Azur dans The Conversation 

Deux grands principes sont fondamentaux pour mémoriser des informations sur le long terme.

Le premier consiste à utiliser des tests pour apprendre et réviser : il est beaucoup plus efficace de s’autotester sur un contenu, par exemple à l’aide de cartes question-réponse, que de le relire. Et, après chaque tentative de récupération en mémoire, les informations non rappelées doivent être ré-étudiées.

Le second principe consiste à bien répartir dans le temps les réactivations. C’est « l’effet d’espacement » : si on ne peut consacrer que trois sessions seulement à un contenu, il vaut mieux les programmer à intervalles relativement longs (par exemple, tous les trois jours) plutôt que courts (tous les jours).

Les révisions espacées par des intervalles longs demanderont davantage d’efforts : il sera un peu plus difficile de récupérer les informations en mémoire après trois jours que le lendemain. Or, ce sont justement ces efforts qui renforceront les souvenirs, favorisant la rétention sur le long terme.

Dans le domaine de l’apprentissage, il faut se méfier de la facilité. Se souvenir aisément d’une leçon aujourd’hui n’est pas un bon indicateur de la probabilité de s’en souvenir dans un mois. Or, un tel sentiment de facilité peut nous inciter à considérer (à tort) comme inutile de la réviser.

Robert Bjork, de l’Université de Californie, a nommé « difficulté désirable » l’idée d’un niveau optimal de difficulté, situé entre deux extrêmes. Le premier extrême correspond à un apprentissage très facile (mais inefficace à long terme) tandis que l’autre extrême correspond à un apprentissage trop difficile (à la fois inefficace et décourageant).

Il y a donc une limite à l’espacement entre les réactivations : après un long délai (par exemple un an), une information apprise aura fortement décliné en mémoire et sera très difficile, voire impossible, à récupérer. En plus de générer une émotion négative, cette situation nous forcera, en quelque sorte, à recommencer l’apprentissage depuis le début et les efforts précédents auront été vains.

Il s’agit donc de trouver le juste intervalle entre les réactivations, ni trop long, ni trop court. Mais ce juste intervalle n’est pas une valeur universelle car, en réalité, il dépend de plusieurs facteurs (liés à l’individu, à l’information à apprendre et à l’historique de cet apprentissage). Certains logiciels d’apprentissage implémentent des algorithmes prenant en compte ces facteurs, ce qui leur permet de tester chaque information au moment « idéal ».

Des méthodes avec papier et crayon existent également. La plus simple consiste à suivre un programme « expansif », c’est-à-dire utilisant des intervalles de plus en plus longs entre les sessions successives. Cette technique est mise en œuvre dans la « méthode des J », connue de certains étudiants. Son efficacité réside dans le renforcement progressif de la mémoire.

Au début de l’apprentissage, un souvenir est fragile et nécessite une réactivation rapide afin de ne pas être oublié. À chaque nouvelle réactivation, le souvenir se renforce, ce qui permet de retarder la réactivation suivante, et ainsi de suite. L’autre conséquence est que chaque réactivation est alors moyennement difficile, et donc située au niveau « désirable » de difficulté.

Voici un exemple de programme expansif pour un contenu donné : J1, J2, J5, J15, J44, J145, J415, etc. Ici la durée de l’intervalle est triplée d’une session à la suivante (24 heures entre J1 et J2, puis 3 jours entre J2 et J3, etc.).

Il n’y a pas de consensus scientifique sur la meilleure série d’intervalles. Il semble toutefois particulièrement bénéfique de réaliser la première réactivation le lendemain (J2) de l’apprentissage initial car le sommeil nocturne aura permis au cerveau de restructurer et/ou de renforcer les connaissances apprises la veille (J1). Les intervalles suivants peuvent être ajustés en fonction des contraintes de chacun.

Enfin, la méthode est souple : si besoin, on peut décaler une session de quelques jours avant ou après la date prévue sans impacter l’efficacité globale sur le long terme. L’important, c’est le principe de réactivation régulière.

Le programme expansif présente en outre un avantage pratique considérable : il permet d’intégrer progressivement de nouvelles informations. Par exemple, on peut faire commencer un nouveau contenu à J3 du programme ci-dessus, car ce jour-là ne contient pas de session. En ajoutant ainsi des contenus au fur et à mesure, il est possible de mémoriser de façon durable un très grand nombre d’informations sans décupler le temps passé à les étudier.

L’autre méthode est basée sur le principe des « boîtes de Leitner ». Cette fois, la durée de l’intervalle avant la prochaine réactivation n’est pas prévue à l’avance mais dépend du résultat de la recherche en mémoire. Si la réponse a été facilement récupérée, la prochaine réactivation sera dans une semaine. Si la réponse a été trouvée, mais difficilement, on attendra trois jours avant de se tester à nouveau. Si on n’est pas parvenu à trouver la réponse, le prochain test aura lieu dès le lendemain. Chacun, avec l’expérience, pourra ajuster ces intervalles et développer son propre système.

En somme, pour un apprentissage efficace et durable, il faut faire l’effort de récupérer l’information dans sa mémoire et répéter ce processus régulièrement, selon des intervalles adaptés permettant de contrer l’oubli.

Diplomatie : la France discréditée

Diplomatie : la France discréditée

 Entre tensions diplomatiques et provocations calculées, la France semble de plus en plus visée par des tentatives d’humiliation sur la scène internationale. Par Eric Lebédel, diplomate (*) ( dans La Tribune)

Le Président Macron, lors de la dernière a réunion de la Communauté politique européenne en Hongrie, vient d’appeler justement les Européens à se ressaisir, en cessant de se comporter comme des herbivores face aux carnivores.

Le même jour, à Jérusalem-Est, territoire occupé, dans le domaine français internationalement et bilatéralement reconnu d’Eleona, lors d’une visite officielle du ministre des Affaires étrangères, la police israélienne mettait à terre des gendarmes-agents diplomatiques français et les menottait devant les écrans TV. Volonté délibérée, préméditée d’humilier la France. En riposte, l’ambassadeur d’Israël à Paris a simplement été convoqué au ministère des Affaires étrangères, l’équivalent d’une menace d’avertissement en droit du travail. Le carnivore pouvait sembler édenté.

À la décharge des autorités françaises, primait sans doute un souci de ne pas attiser involontairement la vague d’antisémitisme sévissant en France et dans toute l’Europe.

Deux jours après, le Président Azéri ouvrant la COP 29, cherchait cependant à son tour, et à nouveau, à humilier la France en critiquant publiquement son supposé colonialisme et ses « crimes ».

Ne sous-estimons donc pas combien l’humiliation a marqué l’histoire et redevient un facteur majeur des relations internationales. Sans remonter à Azincourt, que l’on repense aux Capitulations, aux guerres de l’opium en Chine, à la dépêche d’Ems, « aux coups de poignard dans le dos et au diktat de 1918 », aux usages du wagon d’armistice de Compiègne, et à Suez en 1956. Après des décolonisations parfois mal gérées, la tentation est forte chez certains émergents de passer aujourd’hui du statut de victime à celui de provocateur offensant. Dans « Le temps des humiliations ; pathologie des relations internationales », le Pr Bertrand Badie s’est fait l’écho avec maîtrise de tous ces épisodes.

Ces derniers temps, la France semble tout particulièrement visée par cette inversion accusatoire et par des tentatives répétées d’humiliation, parfois minimisées, occultées ou niées par nous. L’épisode de Jérusalem, même s’il est récurrent et vise à établir une jurisprudence sur nos domaines (avant Jean-Noël Barrot, incidents similaires lors de visites des Présidents Macron et Chirac), n’est pas le plus grave. Des amis et Alliés peuvent même s’y livrer, comme l’on fait peu diplomatiquement Américains, Britanniques et Australiens (AUKUS) pour l’affaire des sous-marins en 2021. Des rivaux et adversaires comme la Russie ne s’en privent pas, avec des succès variés , dans leurs efforts renforcés de déstabilisation, de désinformation et de manipulation des élections européennes. Les réponses, maintenant plus réalistes et saines des occidentaux, ont cependant suivi des phases originales, y compris avec un appel surprenant « à ne pas humilier la Russie ». On peut espérer que ce slogan ne reviendra pas, même et surtout accompagné du thème incongru de « l’architecture européenne de sécurité ». Par insultes, déclarations fracassantes, insinuations, le président Erdogan n’a pas hésité à user de ce genre de procédé visant Paris, les autorités, l’ambassade de France, son domaine protégé, les nombreuses écoles françaises en Turquie, des ressortissants français, et des exilés en France. Le Reis semble s’assagir. Mais cette dernière cible des exilés en France est aussi maintenant retenue par d’autres, comme l’Azerbaïdjan qui excite en outre tout particulièrement les indépendantistes des territoires autonomes français. Le rapprochement enfin décidé entre la France et le Maroc a encore plus débridé une Algérie, courtisée  par nous-mêmes sans aucun retour pendant sept ans,  et décuplant maintenant ses provocations antifrançaises : les exilés, comme les binationaux, en deviennent aussi des victimes, alors que nous ne manquons pas de mesures de rétorsion sous-utilisées. Nul besoin d’épiloguer, en dernier lieu, sur les retraits peu glorieux de la France de pays du Sahel, attisés par une Russie dont le tour viendra.

Toutes ces humiliations sont souvent restées sans réponse significative, à tout le moins publiquement (nos services peuvent être discrètement efficaces). Les raisons avancées sont bien connues : « pas de vagues, retenue, exemplarité, sens des priorités, ne pas entrer dans le jeu de l’adversaire, refus de l’escalade, ou sauvegarder l’essentiel… » Ces arguments sont souvent de bon sens, mais restent des réponses d’herbivores, à  un moment où, Trump,  Poutine et Pékin aidant, le carnivore devient la norme.  À l’humiliation,  s’ajoute en outre un double risque : la naïveté et le discrédit.

Au niveau européen, il y a pire que l’humiliation, c’est la naïveté. Notre propension à nous vouloir exemplaires (« diriger par l’exemple »), à dégrader notre compétitivité par des politiques se voulant vertueuses mais solitaires et contre-productives (climat, énergie, industrie, agriculture dont Pacte Vert et Mercosur rejeté cette semaine par M. Barnier),  à promouvoir des valeurs supposées universelles sans toujours les respecter, nos difficultés à nous préparer aux offensives économiques non concertées de la Chine et des États-Unis, risquent de devenir des facteurs de faiblesse structurels et d’appeler de nouvelles humiliations. Le rapport Draghi montre l’ampleur du défi. Mesures de protection et réciprocité doivent devenir les maîtres mots de l’Union européenne.

Au niveau de la France, il y a pire que l’humiliation, c’est le désintérêt, le dédain, voir le discrédit de propositions portées par Paris. Force, alliances, constance, prévisibilité et même humilité seront alors nécessaires : « l’humilité épargne les affres de l’humiliation », écrivait Georges Bernanos dans « Les grands cimetières sous la lune ».

Une chose est sûre : face aux entreprises d’humiliation promises par la Chine et Trump, il nous faut maintenant préparer à tous les niveaux, au cas par cas, des mesures de réciprocité calibrées, réalistes et crédibles.

L’éléphant n’est ni herbivore ni carnivore : il est omnivore et respecté.

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(*) Eric Lebédel, diplomate, spécialiste des questions stratégiques, européennes et transverses, s’exprime ici à titre personnel.

Thyssenkrupp Allemagne : 11.000 emplois menacés

 

Conséquence de la baisse de la croissance mondiale, la sidérurgie réduit son activité et ses effectifs en France c’est Arcelor Mittal qui est concernée sur deux sites et un Allemagne ce sont 11 000 emplois menacés chez Thyssenkrupp . 11.000 emplois menacés . 
 
Le géant allemand va supprimer environ 5.000 emplois et externaliser près de 6.000 postes dans sa branche acier, a-t-il annoncé ce lundi. Le groupe s’est engagé à financer sa filiale sidérurgique en difficulté pendant les vingt-quatre prochains mois.
Thyssenkrupp va supprimer ou externaliser 11.000 postes dans sa branche acier d’ici 2030, a annoncé le groupe ce lundi. Et pour cause : le conglomérat industriel fait face à des difficultés croissantes liées à la concurrence de l’acier chinois et des coûts trop élevés.

 

 

SNCF : confirmation de la grève reconductible à partir du 11 décembre

SNCF : confirmation de la grève reconductible à partir du 11 décembre

 

Tous les syndicats de la SNCF ont appelé lundi 25 novembre les cheminots à se mettre en grève à partir du 11 décembre à 19 heures principalement pour réclamer un moratoire sur le démantèlement de Fret SNCF, mais aussi notamment pour protester contre les modalités de l’ouverture à la concurrence des lignes régionales.

«L’exigence d’un moratoire sur le processus de discontinuité [de Fret SNCF] est plus que jamais d’actualité», écrivent les fédérations de la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, Sud-Rail et la CFDT-Cheminots dans un communiqué commun. «Il est impensable et irresponsable de liquider un acteur public majeur et indispensable à la décarbonation des transports», déplorent-ils alors que Fret SNCF, leader français du transport de marchandise sur rail, doit disparaître le 1er janvier au profit de deux nouvelles filiales, moyennant une cure d’amaigrissement et du transfert au privé des trains complets

Limites de la Cop 29: pourquoi ?

Limites de la Cop 29: pourquoi ?

 

Les débats âpres auxquels cette conférence annuelle a donné lieu ont mis en évidence une fragilisation de la diplomatie climatique. Les pays développés ont opposé l’ampleur de l’effort financier demandé à une conjoncture économique et politique défavorable. ( papier du Monde)

 

La conclusion dans une grande confusion, le 24 novembre, de la 29e Conférence des parties sur le climat (COP29), organisée à Bakou (Azerbaïdjan), doit être considérée pour ce qu’elle est : un signal d’alarme. L’accord obtenu de justesse permet certes de ménager les apparences. En mettant en avant les 300 milliards de dollars (287 milliards d’euros) d’aide annuelle promis à l’horizon 2035 aux pays les plus pauvres, qui sont les plus touchés par les effets du changement climatique, les pays développés ont également beau jeu de mettre en avant le triplement, par rapport à leurs engagements précédents, d’une contribution qui ne repose cependant que sur le volontariat.

Il n’empêche. Les débats âpres auxquels cette conférence annuelle a donné lieu ont surtout mis en évidence une fragilisation de la diplomatie climatique, rattrapée par les mêmes effets corrosifs qui minent les autres outils du multilatéralisme. Donald Trump, dont l’ombre a plané sur Bakou et qui prendra place dans le bureau Ovale de la Maison Blanche le 20 janvier 2025, les incarne mieux que quiconque : nationalisme étriqué, primauté de l’unilatéralisme et négation de la réalité même du changement du climat et du lien avec les activités humaines.

L’affrontement Nord-Sud qui s’est matérialisé lors de cette conférence des Nations unies repose sur une équation devenue très difficile à résoudre. Plus les efforts prendront du retard dans la transition énergétique des pays en développement comme dans leur adaptation aux conséquences du changement climatique, plus les besoins vont grandir. C’est la raison pour laquelle ces pays ont campé sur des montants d’aide bien supérieurs aux 300 milliards de dollars qui constituent pourtant le point d’arrivée des négociations, critiquées avec virulence dans les secondes qui ont suivi leur conclusion.

Le petit groupe de pays développés a opposé l’ampleur de l’effort demandé de leur part, reflet de leur responsabilité historique dans la dette climatique à laquelle le monde est confronté, à une conjoncture économique et politique défavorable. Le ralentissement de la croissance, qui entraîne déjà des coupes claires dans leurs programmes d’aides, se double en effet d’un mouvement de contestation dans une partie de leurs opinions publiques contre la légitimité de tels engagements.

Cette bataille sur l’aide n’est pas le seul motif de déception. Un an après la Conférence des parties sur le climat de Dubaï, l’objectif d’une transition écologique hors des combustibles fossiles est resté au stade de l’incantation. Le travail de sape de l’Arabie saoudite et de la Chine a empêché toute avancée concrète. La défiance qui s’est exprimée à Bakou oblige même à considérer un rare point positif avec prudence.

Les règles régissant les marchés du carbone, c’est-à-dire les échanges d’émissions de CO2 entre pays et entreprises, ont enfin été adoptées après presque neuf ans de négociations, mais sans que leur application soit accompagnée d’outils de contrôle adéquats et de la transparence nécessaire.

Survenant juste après l’échec de la COP sur la biodiversité de Cali (Colombie), qui avait déjà achoppé sur la question des financements, les résultats pour le moins mitigés de Bakou font que le prochain rendez-vous prévu en 2025 à Belem, au Brésil, pourrait avoir des allures de quitte ou double pour le climat.

Haro de certains intellectuels de gauche pour enfoncer l’écrivain Boualem Sansal

Haro de certains intellectuels de gauche pour enfoncer l’écrivain Boualem Sansal arrêté en Algérie pour ses publications critiques sur le régime.  .Ce dimanche sur le plateau de C Politique, sur France 5, on laissait entendre que l’auteur n’était pas exempt de tout reproche. Il aurait même «blessé le sentiment national» algérien, selon les propos de l’historien Benjamin Stora, à qui Emmanuel Macron avait confié une mission sur «la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie». Et de conclure finalement que Boualem Sansal leur est bien mérité! Ou quand le service public déraille et finalement au service de la dictature algérienne et de l’islamisme !

Liban :Israël aussi pour un cessez-le-feu avec Hezbollah

Liban :Israël aussi pour un cessez-le-feu avec Hezbollah 

Israël aurait approuvé le principe d’un cessez-le-feu avec le Hezbollah, la milice islamiste libanaise, lors d’un conseil de sécurité qui s’est tenu dimanche soir. C’est ce qu’affirme une source proche du dossier à la chaîne américaine CNN, recoupant une information transmise au média Axios par un haut responsable américain. 

Ce projet de cessez-le-feu inclurait une période de soixante jours, durant laquelle les militaires israéliens seraient priés de quitter le sud du Liban. Parallèlement, l’armée régulière libanaise se déploierait dans les zones proches de la frontière, tandis que le Hezbollah retirerait ses armes lourdes au nord du fleuve Litani. Israël a régulièrement demandé l’application de la résolution 1701 du conseil de sécurité de l’ONU, souhaitant que le mouvement chiite libanais pro-iranien se retire au nord du fleuve Litani.

L’accord comprend un comité de surveillance dirigé par les États-Unis, afin de surveiller la mise en œuvre du processus et de remédier aux éventuelles violations.

Ce vendredi, Emmanuel Macron et Joe Biden s’étaient entretenus au sujet d’un possible cessez-le-feu au LibanCet accord permettrait à des centaines de milliers de civils des deux côtés de la frontière de rentrer progressivement chez eux.

Etats-Unis -augmentation des droits de douane

Etats-Unis -augmentation des droits de douane 

Trump annonce la couleur en matière de droits de douane : 25 % supplémentaires pour les importations de la Chine, du Canada et du Mexique. Pour  l’union européenne l’augmentation pourrait être de 10 à 20 %.

Dans un post séparé, il annonce une augmentation des taxes douanières de 10%, qui vient s’ajouter à celles existant déjà et à celles supplémentaires qu’il pourrait décider, sur «tous les nombreux produits arrivant de Chine aux États-Unis»,  il a promis des droits de douane pouvant aller jusqu’à 60% pour certains produits, voire 200% sur les importations de véhicules assemblés au Mexique.

Donald Trump souhaite aussi réintroduire des droits de douane de 10 à 20% sur l’ensemble des produits entrant aux États-Unis et l’Union européenne s’est d’ores et déjà dite «prête à réagir» en cas de nouvelles tensions commerciales.

Les économistes alertent sur le potentiel inflationniste d’une telle hausse des droits de douane. Le American Action Forum estime que l’inflation s’éloignerait des 2% dans un premier temps, avant que les prix ne se stabilisent à nouveau, à un niveau plus élevé cependant. Ces mesures pourraient aussi avoir un impact négatif sur l’emploi, selon les experts.

Fin des poursuites contre Trump pour ingérence électorale

Fin des poursuites contre  Trump pour ingérence électorale

La justice bananière continue de se mettre en marche pour passer l’éponge sur les différentes poursuites concernant Trump. Jack Smith, le procureur spécial, a recommandé lundi l’annulation des deux procédures au pénal qu’il instruisait contre lui. La demande concernant les accusations pour ingérences électorales a été validée dans la soirée par la juge Tanya Chutkan, mettant ainsi fin aux poursuites. C’est une grande victoire judiciaire pour le futur président. Ce dernier était accusé d’avoir cherché à inverser le résultat de l’élection de 2020 dans le but de se maintenir au pouvoir. Dans le second dossier, Donald Trump était inculpé pour avoir refusé de rendre pendant des mois des documents classifiés qu’il avait emportés illégalement dans sa résidence de Floride. Malgré les preuves accablantes, la juge Aileen Cannon, nommée à ce poste par l’administration Trump, a fait trainer tant et plus cette seconde affaire avant de la classer en juillet. 

Economie, politique, société: les plus lus 25 novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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