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Archive mensuelle de novembre 2024

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Le Pen: un harcèlement judiciaire disproportionné (Jean-Pierre Chevènement)

 Le Pen:  un harcèlement judiciaire disproportionné (Jean-Pierre Chevènement)

 À l’occasion de la publication du manifeste de la Fondation Res Publica, l’ancien ministre livre son diagnostic sur l’état de la France; Jean-Pierre Chevènement critique par ailleurs la pénalisation à outrance de la vie publique et le harcèlement judiciaire disproportionné que subit Marine Le Pen.

« La pénalisation à outrance de la vie publique est un aspect de ce qu’on appelle le gouvernement des juges. Marine Le Pen, comme d’autres personnalités politiques avant elle, subit un harcèlement judiciaire disproportionné au regard de ce qui lui est reproché. Comment justifier par l’utilisation détournée d’assistants parlementaires l’interdiction faite de se présenter à l’élection présidentielle, et cela sans appel possible, à une personne qui a déjà été candidate à cette élection où elle a recueilli plusieurs millions de voix ? »

 

Automobile–Valeo: 866 postes menacés en France

Automobile–Valeo:  866 postes menacés en France

, 866 postes seront supprimés en France, dont 174 par le biais de départs volontaires. L’usine de la Suze-sur-Sarthe, qui avait été citée cet été parmi trois sites français pouvant trouver un repreneur, va fermer. 

Les opérateurs qui le souhaitent pourront être transférés à Sablé-sur-Sarthe. Les salariés du centre de R&D de La Verrière (Yvelines), qui sera également fermé, pourront, eux, rejoindre deux autres centres, à Cergy ou à Créteil. Le site de L’Isle-d’Abeau, cité cet été, sera maintenu et converti à une nouvelle technologie d’hybridation. Certains syndicalistes s’interrogent sur l’avenir de l’usine de Mondeville, qui pourrait être reprise.

Valeo justifie ce plan en raison «des difficultés rencontrées sur le marché automobile en Europe» et souligne qu’il a pour objectif «d’ajuster ses capacités» à son volume de production. Fin octobre, son directeur général, Christophe Périllat, rappelait que, parmi ses clients, plusieurs constructeurs automobiles reportaient ou revoyaient à la baisse leurs projets. Ce plan va également toucher les usines de Valeo en Allemagne, en Pologne et en République tchèque, avec 188 suppressions de postes.

 

 

Démission de Macron: Une demande qui va monter

Démission de Macron: Une demande qui va monter

 

La France est enfoncée dans une crise grave dont on ne voit pas l’issue tellement les institutions et les responsables sont actuellement paralysés. En cause évidemment cette décision invraisemblable de dissoudre par anticipation l’Assemblée nationale. Résultat un gouvernement qui ne peut s’appuyer sur aucune majorité. On ne pourra donc éviter une motion de censure mais qui ne résoudra rien car le nouveau gouvernement « même technique » sautera lui aussi à la première occasion. La seule perspective crédible de sortie de crise serait de procéder à une élection présidentielle avec l’objectif de créer une majorité parlementaire stable.Pour l’instant la demande de démission de Macron ne recueille pas encore la majorité mais elle ne va cesser de progresser au point sans doute de devenir un jour incontournable et un dépit de l’ego démesuré de l’intéressé.

Plusieurs figures somment le président de la République de démissionner pour démêler le nœud de la crise. Après l’appel du député Liot Charles de Courson ce mercredi matin en ce sens, v le maire de Meaux (Seine-et-Marne) Jean-François Copé préconise la même solution. L’ancien patron de l’UMP, invité quelques heures plus tard sur BFMTV, a d’abord tempêté contre la dissolution «qui ne ressemble à rien et dont on paye tous les jours le prix.» Une référence à la tripolarisation de l’Assemblée, qui réduit les marges de manœuvre du gouvernement, entravé par une majorité de groupes d’opposition.

Face à ce casse-tête, «il n’y a plus qu’une solution, c’est une nouvelle élection présidentielle. Il faut qu’elle soit anticipée», a poursuivi l’ancien ministre du Budget, selon qui le chef de l’État «ne s’est pas rendu compte qu’il ne peut pas tenir jusqu’en 2027.» «C’est impossible», a-t-il martelé alors qu’une large majorité de Français (63%) estime, selon un sondage Elabe pour BFMTV, qu’Emmanuel Macron devrait mettre fin à son mandat si le gouvernement était renversé dans les prochains jours.

 

 

Foot Ligue des champions : le Real et Mbappé dans le potage

Foot Ligue des champions : le Real et Mbappé dans le potage

Encore un match raté pour le Real qui pourtant a besoin : en ligue des champions. L’absence de Vinicius a sans doute largement pesé sur le résultat d’autant quee Mbappé s’est montré assez médiocre encore une fois ratant même un penalty. Résultat Liverpool l’emporte normalement deux euros contre le Real.

 

De son côté Lille , après ses exploits face à aux grands d’Europe (le Real, l’Atlético de Madrid et la Juventus),  a quasiment assuré sa qualification pour les barrages de la Ligue des champions (synonyme de top 24 au classement) suite à sa victoire méritée à Bologne (1-2), formation plus modeste, ce mercredi à l’occasion de la 5e journée.

Le taux d’emprunt de la France au dessus de celui de la Grèce

Le taux d’emprunt de la France au dessus de celui de la Grèce

Le taux français a atteint  3,05%, marquant un écart à la faveur de la Grèce, minime, mais symbolique plus de dix ans après la crise de la zone euro. Cela signifie que les marchés considèrent que la France connaît une crise comme celle qu’a connue la Grèce.U ne crise cependant différente car la France ne connaîtra pas de risque  de défaut, en effet les emprunts français sont toujours appréciés par les investisseurs du fait des grandes capacités du pays à rembourser ses dettes. La conséquence la plus importante se traduira en termes d’inflation et d’incertitude sur l’avenir.

Mardi, l’écart entre les taux d’emprunt français et allemand avait quant à lui atteint son plus haut niveau depuis 2012. Vendredi, la France passera de nouveau sur le gril d’une agence de notation, S&P Global Ratings, après avoir déjà reçu des avertissements de Moody’s et Fitch en octobre.

Après d’autres, l’agence de notation Standard and Poor procédera à une nouvelle évaluation de la note de la France dès  vendredi.

S&P Global Ratings intervient alors que l’exécutif peine à convaincre de la pertinence de son projet de budget pour 2025, qui vise à redresser des finances publiques très dégradées. Le gouvernement envisage de recourir à l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote les budgets de la Sécurité sociale et de l’État, risquant à chaque fois d’être renversé par une motion de censure de la gauche, que le RN menace de soutenir.

Economie, politique, société: les plus lus 27 novembre 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Défense: Des capacités européennes très insuffisantes

Défense:  Des capacités européennes très insuffisantes

Les menaces militaire désormais très claires de Poutine vis-à-vis de l’Europe reposent évidemment la question de la stratégie de défense commune. Quantitativement et qualitativement, les capacités de défense de l’Europe face notamment à la Russie paraissent notoirement insuffisantes.
Un rapport de l’Institut international pour les études stratégiques est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump.

L’Europe manque de forces armées et ses capacités de défense demeurent insuffisantes, selon l’étude d’un groupe de réflexion britannique parue vendredi 8 novembre. Et ce même si ses dépenses ont augmenté depuis l’invasion russe de l’Ukraine. Ce rapport de l’Institut international pour les études stratégiques(Nouvelle fenêtre) (IISS) est publié à l’heure où les pays européens s’interrogent sur la persistance du soutien militaire américain à l’Ukraine, après l’élection de Donald Trump et les appels à renforcer la défense du continent se multiplient.

Les principales forces armées européennes « restent en sous-effectif, trop d’entre elles continuant de perdre des troupes sans inciter suffisamment la jeune génération à s’engager », écrit l’IISS.  »Elles continuent de s’appuyer sur les Etats-Unis à divers degrés dans tous les domaines militaires », déplore ce groupe d’experts.

Certes  »les membres européens de l’Otan ont accru leurs dépenses de 50% » depuis l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, mais l’invasion russe de l’Ukraine en 2022 a mis à nu de nombreuses faiblesses dans la capacité de l’Europe à assurer sa propre sûreté. L’arsenal a été  »sévèrement réduit après la fin de la guerre froide » et  »l’industrie de la défense en Europe s’est également contractée », selon l’étude.

La production dans certains secteurs, notamment la défense aérienne et l’artillerie, a toutefois considérablement augmenté depuis 2022, les fabricants d’armes répondant aux besoins de l’Ukraine. Par exemple, la fabrication annuelle de munitions 155 mm de Rheinmetall a été multipliée par dix pour atteindre 700 000 unités. Enfin, la moitié des commandes des pays européens de l’Otan vont actuellement à des entreprises européennes, contre 34% pour des systèmes américains.

Face à la Russie, des Européens peu préparés

Face à la Russie, des Européens peu préparés

 

 

«  Le moment est critique pour les Ukrainiens comme pour les Européens, suspendus à des décisions américaines de moins en moins lisibles »

Louis Gautier, Directeur de la chaire Grands enjeux stratégiques contemporains de Paris I-Panthéon-Sorbonne, tribune dans le Monde

Peu préparés, les Européens, emmenés par l’Allemagne, la France, la Pologne et le Royaume-Uni, vont devoir rapidement s’accorder pour fixer les modalités d’une désescalade militaire, estime, dans une tribune au « Monde », Louis Gautier, ancien secrétaire général de la défense et de la sécurité nationale.

Le sort de l’Ukraine se noue maintenant et avec lui l’avenir de l’Europe. Après mille jours de guerre, dans la perspective d’un arrêt possible des combats, le moment est critique pour les Ukrainiens comme pour les Européens, suspendus à des décisions américaines de moins en moins lisibles.

En autorisant l’emploi de missiles de longue portée contre la Russie, l’administration Biden livre un baroud d’honneur censé dégager sa responsabilité pour la suite. Donald Trump, lui, est seulement pressé d’en finir. Pour les Russes, la cause est entendue : ils ont déjà gagné. Quel que soit le prix exorbitant de la victoire et tout le sang versé, ils ont en effet gagné l’épreuve de volonté à quoi se résume toute guerre. Ils l’emportent quand nous, Occidentaux, sortons affaiblis.

Il était hasardeux de revêtir ce conflit d’une portée hors d’atteinte, d’en faire une « croisade des démocraties », alors que nous mesurions au jour le jour notre soutien à l’Ukraine afin d’éviter d’être happés dans la spirale de la belligérance. Il est indécent et dérisoire de se consoler aujourd’hui en constatant que la Russie a dû ravaler ses ambitions et que ses gains territoriaux, au regard des régions déjà contestées en 2014, ne sont pas considérables.

Il s’agit tout de même de l’annexion définitive de la Crimée et de la conquête d’environ 20 % du territoire ukrainien. De surcroît, les combats ne sont pas finis. Les Russes, malgré l’hiver, essaient de pousser leur avantage pour arriver en position de force à la table des négociations….

 

Trous de mémoire: le mécanisme

Trous de mémoire: le mécanisme

 

On a tous connu cette situation : on discute avec quelqu’un, on cherche un mot, un nom, un titre, et… rien ! On sait qu’on le connaît, on peut presque le sentir, mais impossible de le sortir. C’est ce qu’on appelle avoir un mot « sur le bout de la langue ». C’est un moment à la fois intrigant et frustrant. Mais que se passe-t-il exactement dans notre cerveau quand cela arrive ? Des chercheurs se sont penchés sur cette question et ont fait des découvertes fascinantes.

 

par 

Maître de conférences en neuropsychologie, Université de Strasbourg dans The Conversation

 

Lorsqu’on a un mot sur le bout de la langue, plusieurs parties de notre cerveau se mettent à travailler pour essayer de retrouver ce mot perdu. Imaginez un groupe de personnes qui fouillent frénétiquement dans une bibliothèque à la recherche d’un livre bien précis. Le cerveau fait quelque chose de similaire, et des zones particulières prennent part à cette recherche. Parmi elles, trois jouent un rôle essentiel : le cortex cingulaire antérieur, le cortex préfrontal, et l’insula.

Le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal font partie d’un réseau impliqué dans le contrôle cognitif et jouent des rôles complémentaires au moment où l’on a un mot sur le bout de la langue. Le cortex cingulaire antérieur est comme un superviseur. Il nous aide à détecter et à gérer le « conflit » qui se produit quand on sait qu’on connaît un mot mais qu’on n’arrive pas à le retrouver.

C’est un peu comme une alerte qui dit : « Attention, je sais que je sais ce mot ! » De son côté, le cortex préfrontal joue un rôle important dans l’évaluation et la vérification des informations qui nous viennent à l’esprit pendant la recherche du mot. Il permet de s’assurer que les éléments récupérés sont bien ceux que nous cherchons. Enfin, l’insula est une partie plus cachée du cerveau impliquée notamment dans la récupération phonologique, c’est-à-dire dans la tentative d’accès aux combinaisons de sons qui composent les mots.

Les chercheurs ont utilisé des techniques comme l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour voir ce qui se passe dans le cerveau pendant ces moments. On peut imaginer que ces trois parties du cerveau collaborent pour essayer de retrouver le mot manquant, comme des collègues qui se soutiennent dans une enquête difficile.

Cependant, les chercheurs ont aussi observé que ce phénomène devient de plus en plus fréquent avec l’âge. Pourquoi ? Parce que certaines parties du cerveau, notamment le cortex cingulaire antérieur et l’insula, ont tendance à s’atrophier en vieillissant. Cela signifie qu’elles deviennent un peu moins efficaces. Comme si, avec le temps, la bibliothèque dans laquelle on cherche des livres devenait un peu plus désorganisée, avec des rayons moins bien rangés et des références qui se perdent. Du coup, retrouver le « livre » ou le « mot » devient plus difficile.

Les études ont également montré que chez les personnes âgées, l’insula est moins activée quand elles essaient de retrouver un mot. C’est un peu comme si cette partie du cerveau, qui devrait normalement rassembler les sons, n’arrivait plus à faire son travail aussi bien qu’avant. Cela explique pourquoi les « mots sur le bout de la langue » sont plus fréquents avec l’âge. Plus l’insula est affectée par le vieillissement, plus il devient difficile de récupérer ces mots que l’on connaît pourtant très bien.

Malgré la fréquence accrue des mots sur le bout de la langue en vieillissant, ce phénomène est tout à fait normal. C’est une partie intégrante de notre façon de fonctionner. Cela montre simplement que notre cerveau est très complexe, et que parfois, des processus qui semblent évidents, comme trouver un mot, sont en fait le résultat de l’action coordonnée de nombreuses régions du cerveau.

De plus, il faut savoir qu’il existe des leviers pour atténuer ces effets de l’âge, par exemple ce que l’on appelle la « réserve cognitive » (un facteur protecteur modulé par les activités intellectuelles et physiques ou les interactions sociales par exemple) qui permet d’optimiser son vieillissement cérébral et cognitif.

Alors, la prochaine fois que vous avez un mot sur le bout de la langue, rappelez-vous que votre cerveau est en pleine ébullition pour retrouver cette information. Si des informations partielles (certains sons, un mot associé, etc.) vous viennent à l’esprit, cela vous invite à poursuivre la recherche pour trouver ce mot qui vous échappe. Et si le mot tarde à venir, il ne faut pas hésiter à faire une pause pour refaire plus tard un essai « à tête reposée ». Tout ceci reflète la complexité et l’efficacité de notre cerveau !

Politique-Abroger le délit d’apologie du terrorisme: une honte

Politique-Abroger le délit d’apologie du terrorisme: une honte

Le député insoumis Ugo Bernalicis a déposé mardi à l’Assemblée nationale une proposition de loi en ce sens, jugeant que «les méthodes de l’antiterrorisme» ne font que «réprimer la liberté d’expression».

«C’est difficile de faire plus ignobl «  écrit sur X, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleauà propos  de proposition de loi déposée par la France insoumise (LFI) le 19 novembre. Le texte, rédigé par le député du Nord Ugo Bernalicis et ses collègues LFI, veut supprimer ce délit créé par une loi de 2014, estimant que «les moyens de la lutte antiterroriste en France ont régulièrement été détournés de leur objet par les Gouvernements en place pour réprimer la liberté d’expression».

Les réactions se multiplient depuis samedi matin à gauche comme à droite. . Après Bruno Retailleau, l’ex-LR et président du groupe Union des droites Éric Ciotti a fustigé «une proposition de loi de la honte», «une infamie de plus des Insoumis». «Ils en sont là», a taclé de son côté l’eurodéputée Horizons Nathalie Loiseau, rejetant dos-à-dos LFI et RN. «C’est une honte absolue, elle est indigne, c’est une insulte à toutes les victimes du terrorisme», a réagi dimanche Othman Nasrou, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, sur franceinfo.

Plusieurs députés du camp présidentiel, exprimant eux aussi leur indignation, ont interpellé les élus socialistes en remettant en cause l’alliance du NFP. «Ils ne peuvent pas être plus clairs sur leurs affinités !», a jugé Sylvain Maillard, élu Renaissance. «Députés socialistes, comment pouvez-vous continuer à siéger aux côtés de telles personnes ?!»«Socialistes, comment pouvez-vous prétendre gouverner avec eux ?», a renchéri le député macroniste David Amiel, ainsi que plusieurs autres de son groupe. «Le cynisme a ses limites.»

Alerte sur des défaillances des PME

Alerte sur des défaillances des PME
Les défaillances d’entreprises ont atteint un nouveau record en octobre. Leur nombre cumulé sur douze mois s’est établi à 64.650 le mois dernier, du jamais vu, selon les chiffres de la Banque de France. En rythme annuel, ce nombre a augmenté de 21%, ce qui traduit toutefois une décélération par rapport à septembre (24%), souligne l’institution.

La Confédération des petites et moyennes entreprises tire la sonnette d’alarme. Son président, François Asselin, a regretté sur Radio Classique les annonces récentes de plans sociaux dans de grands groupes, comme Michelin, qui fermera deux sites employant au total 1.254 salariés.

« Mais se passe à bas bruit, sous les écrans radar, le plus grand plan social, celui des PME, des TPE, où ça passe par des remplacements qui ne sont pas effectués après un départ, des ruptures conventionnelles, et des licenciements où il y a moins de 10 personnes », a-t-il assuré.

Concernant l’augmentation actuelle des défaillances d’entreprises, il a remarqué que « les PME aujourd’hui sont les plus touchées en pourcentage. Or une PME, c’est la santé économique d’un territoire, souvent d’un milieu rural ».

Outre la loi sur les 35 heures de Martine Aubry, François Asselin s’en est pris à l’ancien président socialiste François Hollande qui « a signé en 2012 un accord sur un coin de table avec les écologistes pour mettre en pause la production d’énergie nucléaire dans notre pays ». Sans cette décision, « nous serions sur le toit de l’Europe. Nous aurions l’énergie la plus décarbonée au monde et la moins coûteuse », a-t-il regretté.

 

Trump: un populisme d’extrême droite

Trump: un  populisme d’extrême droite

Le retour au pouvoir du milliardaire américain ne procède pas d’une immense révolte contre les élites qui submergerait l’Occident, puisqu’il a été porté au pouvoir par des électeurs privilégiés, considère, dans une tribune au « Monde », le professeur de sciences politiques.

 

Les élections se gagnent le jour du scrutin. La véritable portée d’une victoire, elle, n’apparaît qu’au fil des débats qui battent leur plein les semaines suivantes. La droite américaine clame que le 5 novembre a vu le triomphe d’une coalition conservatrice ouvrière et multiraciale, et que Donald Trump est le tribun désigné par le peuple pour mettre en œuvre un agenda d’extrême droite.

Nombre d’observateurs adoptent cette vision toute faite pour retomber dans une interprétation qui domine depuis une décennie de part et d’autre de l’Atlantique : nous aurions affaire à un nouveau cas de « révolte populiste » contre les élites. La « vague populiste » – image fétiche des pontifes de la question –, nous répète-t-on, gagne encore en force. Ces analyses ne sont pas seulement faciles, elles sont erronées. Pire, sur le plan politique, elles sont pernicieuses.

Pour commencer, Trump est-il un populiste ? Si l’on considère que le populisme se caractérise par une colère contre l’« establishment », nous avons manifestement un problème : Trump fait lui-même partie d’une élite. Non, le trait caractéristique du populisme n’est pas la méfiance à l’égard des puissants – cette méfiance peut au contraire s’avérer être une vertu démocratique. Le populisme se caractérise plutôt par cela : les populistes prétendent être les seuls représentants de ce qu’ils appellent généralement le « vrai peuple », une expression qu’emploie Trump lorsqu’il s’adresse à ses partisans, le 6 janvier 2021 [lors de l’assaut sur le Capitole].

Le populisme exclut donc les autres : c’est manifestement le cas dans la politique des partis, où tout autre candidat au pouvoir est déclaré illégitime et corrompu, mais aussi au sein de la population, où toute personne qui s’écarte de cette construction symbolique qu’est le supposé « vrai peuple » est exclue du corps politique.

Qui dit populisme ne dit donc pas nécessairement racisme. Mais force est de reconnaître que les deux font bon ménage. Sur ces points, au fil de la campagne, Trump s’est allègrement désinhibé. Avec leurs discours racistes, les républicains séduisent l’électorat blanc depuis le début des années 1960, certes, mais c’est la première fois que l’un des leurs met aussi ouvertement en avant la suprématie blanche.

 

Budget de la France : la commission européenne bienveillante !

Budget de la France : la commission européenne bienveillante !

 

La commission européenne a sans doute choisi de ne pas donner des arguments pour attiser la crise politique qui concerne actuellement surtout la France mais aussi l’Allemagne. Ainsi la commission européenne s’est montrée particulièrement bienveillante vis-à-vis du budget initial communiqué par Paris et la trajectoire du budget à moyen terme. Compte tenu des inconnus relatifs à la conjoncture économique et à la situation géo politique, la commission a donc choisi de ne pas compliquer encore davantage la situation de Barnier dans l’avenir est en fait dans les mains du rassemblement national; Un parti fortement opposé aux orientations actuelles de la commission européenne a commencer par le Mercosur.

La Commission européenne a choisi de ne pas jeter d’huile sur le feu. Elle a approuvé, mardi, à Strasbourg, où le Parlement est réuni en session plénière, à la fois le projet de budget pour l’année prochaine et la trajectoire à moyen terme communiquée par Paris pour redresser ses finances. Des engagements « ambitieux » et « courageux », salués par l’exécutif européen, alors que la France est, et devrait rester longtemps, le cancre de l’Union européenne.

La Commission a rendu son verdict sur les plans à moyen terme soumis par 22 pays européens – les autres sont en retard, souvent pour des raisons politiques ou de calendrier électoral, comme en Allemagne. De façon un peu inattendue, la France fait partie des huit pays jugés « en ligne » avec ses recommandations .

Mercosur: une majorité de l’Assemblée nationale contre

Mercosur: une majorité de l’Assemblée nationale contre

 

L’Assemblée nationale a approuvé mardi à une large majorité (484 voix contre 70) la position du gouvernement sur le projet d’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur, à savoir un refus «en l’état» de cet accord considéré comme néfaste à l’agriculture française. Un vote du Sénat sur le même sujet est attendu mercredi.
«Dans les conditions actuelles», ce projet d’accord entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Uruguay, Paraguay) ne garantit pas des «conditions de concurrence loyales pour nos agriculteurs», a souligné devant les députés la ministre de l’Agriculture Annie Genevard. Pendant le long débat consacré à ce sujet inflammable, tous les groupes politiques, sans exception, ont exprimé leur rejet de l’accord commercial, mais avec des nuances.
La France n’est en tout cas plus seule dans son refus: le gouvernement polonais a adopté mardi une résolution proclamant que Varsovie n’accepterait pas l’accord «sous cette forme», notamment en raison de «l’inquiétude pour les agriculteurs polonais et la sécurité alimentaire». «Des actions diplomatiques sont en cours pour constituer une minorité qui empêchera l’entrée en vigueur de l’accord», a souligné le vice-premier ministre Wladyslaw Kosiniak-Kamysz.

Près de 10 milliards de dette : le bilan économique d’Anne Hidalgo

Près de 10 milliards de dette : le bilan économique d’Anne Hidalgo 

 Anne Hidalgo – qui vient d’annoncer au Monde sa décision de ne pas briguer de troisième mandat - assure avoir «des comptes à l’équilibre». La preuve, selon elle, ils sont «certifiés par un commissaire aux comptes et validés par les agences de notation». Une semaine auparavant, son ancien premier adjoint et ancien adjoint aux finances de la capitale, Emmanuel Grégoire, s’était lui aussi présenté en fervent défenseur du bilan de l’équipe municipale et notamment de son volet financier. En assurant sans sourciller que la Ville, «très bien gérée», n’avait «aucun problème de soutenabilité».   dette de la ville a plus que doublé depuis l’arrivée d’Anne Hidalgo à sa tête en 2014, passant de 4 à 9 milliards.

 

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