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Archive mensuelle de octobre 2024

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Rugby : duel au sommet et victoire de la Rochelle sur l’UBB

Rugby : duel au sommet et victoire de la Rochelle sur l’UBB

Le Stade Rochelais a disposé de l’Union Bordeaux Bègles (32-22) ce dimanche soir à domicile, en clôture de la septième journée du Top 14.

Les Rochelais, touchés dans leur orgueil, se devaient de relever la tête face à une grosse cylindrée du championnat. C’est chose faite, et de belle manière. Les Jaune et Noir ont livré une première période très consistante, ponctuée d’un jeu très diversifié et fluide qui a cloué sur place les troupes de l’UBB. Mais les Bordelais ont également pu montrer leur caractère. Largués au score à la mi-temps (25-3), les hommes de Yannick Bru ont fait parler la poudre à la reprise pour revenir à seulement 10 petits points des locaux dans le dernier quart d’heure.

Doliprane sous pavillon américain

 Doliprane sous pavillon américain

Le Doliprane passera bien sous pavillon américain. Ni la polémique politique suscitée par l’annonce de ce projet, le 11 octobre, ni la contre-offensive de PAI, candidat évincé au rachat d’Opella, la branche dédiée aux médicaments sans ordonnance de Sanofi, n’auront conduit le laboratoire français à changer d’avis.

Le conseil d’administration de Sanofi s’est réuni pour acter son entrée en négociations exclusives avec le fonds américain CD & R. Le laboratoire avait déjà annoncé le 11 octobre qu’il privilégiait ce dernier pour lui céder 51 % de cette activité, valorisée 15 milliards d’euros par CD & R. Opella réalise 5,2 milliards de chiffre d’affaires (12 % du chiffre d’affaires de Sanofi) et emploie 11.000 salariés dans le monde.

Adhésion de la Moldavie à l’Union européenne : scrutin serré

Adhésion de la Moldavie à l’Union européenne : scrutin serré

 

Après le dépouillement d’environ 90% des bulletins, il semble que 53% des Moldaves ont voté «non» dimanche lors d’un référendum au principe de l’adhésion à l’Union européenne (UE). La tendance pourrait toutefois s’inverser alors que de nombreux votes restaient à compter à l’étranger, où vit une importante diaspora.

D’une certaine manière il s’agit d’un revers pour la présidente de la Moldavie qui milite  pour l’adhésion à l’union européenne mais qui doit affronter dans son pays les forces pro-russes

 

 

Economie, politique, société: les plus lus 20 octobre 2024

Economie, politique, société: les plus lus 20 octobre  2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le défi du recrutement
Et la « dette climatique » ?
Iran: Pédale douce sur le contrôle des femmes dans la rue ?
Inflation : les grands groupes responsables ?
Boeing toujours en grève
Pourquoi personne ne tente d’assassiner Kamala Harris ? (Elon Musk sur X).
Commission européenne : Macon lâche Thierry Breton !
Destitution de Macron : les députés PS contre
Immigration : L’Allemagne s’assoit sur la politique européenne commune

Ukraine: trois scénarios
La France est-elle de droite ? ( Vincent Tiberj)
Législatives : Marine Le Pen veut rapidement de nouvelles élections
Politique-Le retour de François Hollande en 2027 ! ! !
Popularité : Attal devant Édouard Philippe
Politique : les Français pour un gouvernement pluriel
Foot: Rabiot à l’OM ?
Rugby Top 14 : Toulouse déjà en tête
Trump: » je déteste la popstar Taylor Swift » !

 

 

 

 

 

Ukraine : plan de la victoire ou de la défaite

Ukraine : plan de la victoire ou de la défaite

Zelensky fait actuellement la promotion de son plan de victoire mais qui pourrait se révéler un plan de défaite en cas d’accession au pouvoir de Trump prêt à brader l’Ukraine à Poutine

S’il est élu le 5 novembre, l’ex-président républicain voudra régler le conflit ukrainien à sa manière, directement avec Vladimir Poutine. C’est un défi majeur auquel l’Europe n’est pas préparée, alerte Sylvie Kauffmann, éditorialiste au « Monde »,

Ainsi, Donald Trump et Vladimir Poutine seraient de vieilles connaissances qui se parlent régulièrement au téléphone, jusqu’à sept fois depuis que le premier a quitté la Maison Blanche en 2021, y compris après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022. Révélée par Bob Woodward, le célèbre journaliste américain, dans un livre qui vient de paraître aux Etats-Unis, War (« guerre », Simon & Schuster, 448 pages, non traduit), l’information n’a pas été formellement démentie par l’équipe Trump. Elle ne présage, en tout cas, rien de bon pour l’avenir de l’Ukraine, dont le sort est aujourd’hui largement lié au résultat de l’élection présidentielle aux Etats-Unis, le 5 novembre.

Le candidat républicain s’est vanté de pouvoir résoudre la crise ukrainienne en l’espace de vingt-quatre heures, s’il était élu. Personne ne croit sérieusement que cela soit possible, mais on sait suffisamment de choses sur sa vision de la Russie pour imaginer les contours de la solution envisagée. Colistier de Trump et candidat à la vice-présidence, J. D. Vance a d’ailleurs avancé un scénario qui impliquerait la neutralité de l’Ukraine – donc l’impossibilité pour Kiev de rejoindre l’alliance occidentale. C’est, rappelons-le, une des exigences de la Russie.
Il faut donc imaginer ce qu’une éventuelle victoire de Donald Trump, le soir du 5 novembre, parfaitement plausible à trois semaines du scrutin, signifierait pour l’Ukraine. Cette fois-ci, contrairement au soir du 3 novembre 2020, il est prêt. Il a un plan pour l’Ukraine. Logiquement, il demandera l’abandon de l’aide militaire américaine à Kiev. Elle ne s’arrêtera pas du jour au lendemain, mais une telle annonce bouleversera brutalement le paysage stratégique : les Européens ne sont pas en mesure de compenser la perte de l’aide américaine. L’armée ukrainienne aura de plus en plus de mal à résister à l’offensive russe.

Trump pourra alors proposer à Vladimir Poutine d’ouvrir des négociations, dans les termes que l’on devine sans peine, puisque les Ukrainiens se trouveraient en position de faiblesse. Ce serait, en réalité, pour l’Ukraine, les pourparlers de la défaite.

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

Lucie Castets :Candidate première ministre mais pas pour une élection locale

 

Lucie Castets sortie du chapeau de l’ENA par la gauche comme candidate première ministre veut bien assumer cette responsabilité centrale mais finalement refuse de se présenter à une élection locale. Pourtant l’hypothèse avait été envisagée mais l’arriviste énarque aurait voulu une élection dans un fauteuil.

On objectera que la plupart de ces ancien élève de l’ENA parvienne souvent aux fonctions nationales eux-mêmes sans avoir étaient élus au plan local encore moins sans avoir été militants. D’où sans doute cette méfiance des partis politiques largement responsables par leur sociologie de la crise démocratique

«Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies» a déclaré la candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon.

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, ne se présentera finalement pas à l’élection législative partielle dans l’Isère, où «les conditions n’ont pas été réunies» pour qu’elle puisse «continuer à agir comme trait d’union de la gauche», a-t-elle indiqué vendredi à l’AFP.

«Je n’y vais pas. Je considère que les conditions de ma candidature n’ont pas été réunies pour cette partielle», a-t-elle déclaré, estimant néanmoins que «la personne importe peu et (qu’il) faut tout faire pour que la gauche gagne de nouveau cette circonscription» à cheval sur Grenoble et une partie de sa banlieue nord, où La France insoumise envisageait seule de la soutenir.
On fera aussi observer que Macon lui-même n’avait pas exercé la moindre responsabilité locale où le moindre mandat avant de parvenir à la magistrature suprême. Résultat : un pays de plus en plus divisés est en pleine crise économique, financière et politique

Barnier: Un gouvernement de technocrates incompétents

Barnier: Un gouvernement de technocrates incompétents

Paradoxalement plus les membres du gouvernement sont diplômés en économie et en école de commerce et plus ils semblent démontrer leur incompétence en matière de gestion. La preuve sans doute que le diplôme n’est pas un brevet de capacité politique et que les sciences molles se heurtent facilement aux réalités. Témoin ce budget de 2025 complètement incohérent.

par , Enseignant-chercheur en stratégie et en sciences politiques, INSEEC Grande École dans the Conversation

Jamais un gouvernement n’avait compté en son sein autant d’économistes et de diplômés d’écoles de commerce. Sur les 39 ministres et secrétaires d’État du gouvernement Barnier, 16 appartiennent à la première catégorie et 14 à la seconde. C’est Luc Rouban, chercheur au CEVIPOF (le Centre de Recherche de Sciences Po) qui a mis en lumière ce phénomène en comparant la composition du nouveau gouvernement (41 % d’économistes, 36 % de diplômés d’école de commerce) aux gouvernements Fillon (23 % d’économistes, 6 % de diplômés d’écoles de commerce) et Philippe (respectivement 21 % et 13 %).

Si l’on analyse tous les gouvernements, du second gouvernement Philippe en remontant jusqu’au gouvernement Jospin, ce contraste est encore plus marqué. Sur cette période, les parcours prédominants des ministres étaient droit et sciences politiques (32 %), Sciences Po Paris (30 %) et l’ENA (19 %). Les sciences économiques et de gestion représentaient seulement 10 % des profils et les écoles de commerce 9 %. Avec 41 % d’économistes et 36 % de diplômés d’écoles de commerce, le gouvernement Barnier se distingue donc par une augmentation notable de ces profils. Comment expliquer et interpréter une telle évolution ?

Dès le début de son aventure politique et surtout présidentielle, Emmanuel Macron va apparaître comme un « politicien manager » et afficher un positionnement pro-entreprise qui va se concrétiser par la mise en avant des start-up ou la mise en place d’une fiscalité favorisant l’investissement financier.

En plus d’une hyper-présidentialisation pouvant donner l’image d’un « grand patron » régnant sur son entreprise, ses mandats vont être marqués par des pratiques inspirées du monde des affaires : organisation de séminaires de team-building, recours aux cabinets de conseils privés, mise de côté des personnes n’atteignant pas leurs objectifs.

La présence accrue de diplômés d’études économiques et d’écoles de commerce dans le gouvernement semble s’inscrire naturellement dans cette philosophie macroniste assimilant la gestion de l’État à celle d’une entreprise. Mais alors, pourquoi cette évolution n’est pas intervenue plus tôt, alors qu’Emmanuel Macron est au pouvoir depuis 2017 ?

Malgré une image de serviteur de l’État et de représentant de la haute fonction publique, Michel Barnier possède un profil plus managérial que ne le laisse entendre sa réputation. Il est ainsi diplômé de l’ESCP Business School (Paris), l’une des trois plus prestigieuses écoles de commerce française. Au regard de sa formation et des recherches portant sur ce sujet, il a pu être naturellement enclin à choisir des profils proches du sien lors de la constitution de son équipe gouvernementale.

La présence de ces profils fait aussi écho à son étiquette politique de membre des Républicains et du poids important de la droite au sein de ce nouveau gouvernement. En moyenne, la proportion de diplômés d’écoles de commerce est 3 fois plus importante au sein des gouvernements de droite que dans ceux de gauche (12 % à droite et 4,2 % à gauche pour l’ensemble des gouvernements de 2000 à 2020).

Mais au delà de l’influence du macronisme ou du profil de Michel Barnier, l’équilibre « sociologique » du nouveau gouvernement s’inscrit aussi dans une tendance historique plus profonde, et dans le contexte économique actuel.

Depuis les années 1980 et l’émergence du New Public Management (“nouvelle gestion publique”), de nombreuses réformes inspirées de la culture managériale du secteur privé ont été appliquées aux organisations publiques, y compris en France. Leur but ? Améliorer l’efficacité des structures en charge de missions d’intérêt général, comme les hôpitaux ou les écoles, en leur assignant des objectifs de performance. En dépit de limites et de résultats parfois mitigés, cette stratégie est allée de pair avec un contrôle accru des équilibres financiers et des performances économiques des services publics. L’augmentation de profils issus de formations en lien avec l’économie et la gestion symbolise l’avènement progressif de cette approche.

Dans le cas du gouvernement de Michel Barnier, qui préconise lui-même le renforcement d’une culture de l’évaluation dans l’administration, cette présence est probablement accentuée par l’urgence des problèmes de budget et de déficit auxquels la France fait face actuellement.

Au-delà de ces éléments, la composition du gouvernement Barnier traduit aussi une évolution de la perception des formations publiques et privées en France.

Si on prend le cas des écoles de commerce, leur présence dans les classements internationaux, comme celui du Financial Times, a augmenté la visibilité des plus prestigieuses d’entre elles. Dans le même temps, l’image de Sciences Po Paris était ternie par des problèmes de gouvernance et des tensions internes alors que les critiques dont faisait l’objet l’ENA aboutissaient, sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, à son remplacement par un institut dédié au service public.

Les exemples d’Arnaud Montebourg et de Marlène Schiappa, étudiants en école de commerce après leurs fonctions ministérielles, ainsi que le choix de ministres, notamment de l’Education nationale comme Pap Ndiaye ou Amélie Oudéa-Castera, d’inscrire leurs enfants dans le privé, ont aussi renforcé cette impression.

De ce point de vue, la sociologie du gouvernement Barnier reflète la valorisation par le personnel politique actuel des filières « d’excellence » privées au détriment des formations publiques et de l’université.

Cette évolution signe-t-elle “la disparition d’une certaine culture de l’État” comme le redoute le politiste Luc Rouban ? Selon lui, l’augmentation des profils de type économiste et école de commerce montre que l’État et l’action politique se « privatisent ». L’action étatique perd de sa spécificité vis-à-vis de l’action privée dans la mesure où services publics et entreprises privées tendent à être gérés de la même façon. Il y voit un changement culturel et craint que la puissance publique se concentre désormais sur ses missions régaliennes et laisse de côté sa mission sociale. Si la question reste posée, ce glissement interroge en tous cas l’évolution des rapports entre services publics et secteur privé en France.

D’un côté, les difficultés financières et le manque de moyens alloués à la puissance publique poussent à la prise d’initiatives individuelles et ouvrent la porte à l’intervention d’acteurs « privés » dans le cadre de missions autrefois prises en charge par l’État.

De l’autre, les entreprises sont de plus en plus sollicitées pour jouer un rôle dans le bon fonctionnement de la société, comme en témoigne l’essor des concepts de parties prenantes, de responsabilité sociétale des entreprises ou d’entreprises à mission.

Au regard de l’intensité des défis sociaux et environnementaux actuels, le rapprochement et la coopération public/privé semblent donc nécessaires. Mais ceux-ci souffrent souvent d’une mauvaise connaissance et d’une compréhension limitée du secteur public par certains acteurs du secteur privé et de certaines personnes du secteur publics vis-à-vis du secteur privé. Les à-priori et les biais idéologiques associés à chacune des deux sphères constituent souvent des freins à leur coopération. Cette question demeurera stratégique bien au-delà des mandats d’Emmanuel Macron, de Michel Barnier et de la composition des prochains gouvernements.

Budget 2025: une rigueur budgétaire qui va tuer la croissance

Budget 2025: une  rigueur budgétaire qui va tuer la croissance

Non seulement les prévisions de croissance sont sans doute comme d’habitude nettement surestimées mais la rigueur budgétaire va contribuer à tuer cette croissance insignifiante. Ainsi en 2025 il ne faut guère s’attendre à une croissance supérieure à 1 %. Alors que le gouvernement s’est engagé à réduire le déficit public de 6,1 % du PIB en 2024 à 5 % en 2025, l’OFCE estime que l’effort budgétaire prévu amputera la croissance de 0,8 point de PIB. Autant dire que dans la réalité  la croissance sera pratiquement réduite à zéro

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dévoile un sombre tableau pour l’économie française en 2025. L’institut prévoit notamment une croissance modeste de 0,8 % en 2025, contre 1,1 % prévu cette année. Cette atonie serait en grande partie due aux efforts de redressement budgétaire inscrits dans le projet de loi de finances (PLF), qui débute cette semaine son parcours au Parlement. Alors que le gouvernement s’est engagé à réduire le déficit public de 6,1 % du PIB – environ 180 milliards d’euros – en 2024 à 5 % en 2025 – entre 140 et 150 milliards -, l’OFCE souligne que ces efforts amputeront la croissance de 0,8 point de PIB. Soit quelque 25 milliards d’euros de richesse produite en moins.

Finances publiques : le grand gaspillage de la France par rapport à l’Allemagne

Finances publiques : le grand gaspillage de la France par rapport à l’Allemagne
Faute de vouloir et de pouvoir engager des réformes qui remettent en cause la nature et les modalités d’intervention de l’État, les gouvernements successifs se contentent de coups de rabot qui en fait ne font que prolonger les tendances de l’accélération des déficits et de la dette.

Pour chaque champ d’intervention de l’État, on trouve évidemment des corporatistes de tous les horizons pour défendre le montant des budgets et même pour l’accroître. La vérité sans doute c’est que les dépenses publiques en France ne sont plus sous contrôle.

Personne ne contrôle plus les dérives par l’État bien sûr mais pas l’avantage les étagères inutiles que constituent les régions, les départements, les communautés de communes, les communes regroupées et les communes avec leur cortège de hiérarchie, de fonctions inutiles, de budgets et d’effectifs.

La comparaison avec l’Allemagne est intéressant dans la mesure où les dépenses publiques outre-Rhin se limitent à environ 48 % du PIB alors que pour la France elles représentent 58 %. Une différence de 10 % soit autour de 300 milliards pour la France, soit exactement ce qu’il conviendrait d’économiser pour équilibrer totalement les comptes nationaux et locaux.  ( À noter aussi la différence de PIB par habitant au profit de l’Allemagne qui témoigne du manque de travail en  France (rapports actifs-inactifs et productivité notamment)).

Le problème c’est qu’il est facile de faire pleurer dans les chaumières à partir de cas qui ne rendent pas compte de la gabegie des moyens financiers publics.

Cela vaut pour tous les champs d’action de l’État et des collectivités locales, partout il y a un véritable gâchis de la dépense publique avec notamment partout en moyenne des sureffectifs. Le problème est qu’il faudrait procéder à des audits  permanents et très fin pour  éliminer le surplus des fonctions dites d’administration, de logistique et autres fonctions support.

Il y a cependant une difficulté majeure puisque la moitié ou les trois quarts du personnel politique résonnent comme des fonctionnaires puisque même issus de la fonction publique ou assimilés (cela vaut aussi pour les élus qui vivent en permanence de la politique). La crise n’est pas seulement financière elle est aussi sociologique avec une démocratie qui n’est pas représentative de la population et qui vit donc dans son propre monde virtuel.

Etats-Unis : le déficit budgétaire En forte hausse

Etats-Unis : le déficit budgétaire En forte hausse

En valeur relative, le déficit budgétaire américain est à peu près de l’ordre de celui de la France . Avec une différence de taille puisque le dollar joue  le rôle de monnaie d’échange internationale. A l’issue de l’exercice fiscal 2024, clos le 30 septembre, le déficit a ainsi monté à 6,4% du produit intérieur brut (PIB), contre 6,2% en 2023, a annoncé vendredi le département américain du Trésor. En chiffres ronds, le déficit américain s’élève donc à 1.833 milliards de dollars, en hausse de 8% par rapport à l’année précédente.

 

Dans le détail, d’octobre 2023 à septembre 2024, les recettes sont en hausse de 11%, à 4.919 milliards de dollars. Les impôts versés par les ménages américains ont en effet été plus élevés qu’au cours de l’année précédente, car leur situation financière s’est améliorée en raison de la hausse de l’emploi et des salaires, a précisé un responsable du Trésor à des journalistes.

Les dépenses, elles, ont augmenté de 10%, à 6.752 milliards. Cela est notamment dû à la hausse de près d’un tiers du service de la dette, alors que les taux d’intérêts se trouvaient à leur plus haut niveau depuis le début des années 2000. La banque centrale américaine (Fed), cependant, a commencé à abaisser ses taux en septembre, et devrait continuer sur sa lancée au cours des prochains mois, encouragée par le ralentissement de l’inflation.

A noter : le déficit américain de l’année 2024 a atteint le troisième montant le plus élevé de l’Histoire des Etats-Unis, après les records de 2020 et 2021 liés à la crise du Covid.

À titre de comparaison, le déficit public américain est, en pourcentage du PIB, proche de celui de la France, qui s’est élevé à 6,1% en 2024, largement supérieur au plafond européen de 3%. Cela vaut à l’Hexagone une procédure de l’UE pour déficit excessif, avec six autres pays, ayant dépassé l’an dernier la barre de 3% fixée par le Pacte de stabilité. Ils doivent prendre des mesures correctrices, sous peine de sanctions financières. Le gouvernement français s’est donné pour objectif de le ramener à 5% en 2025, ce qui représente un effort de plusieurs dizaines de milliards d’euros.

 

 

(Avec AFP)

Agences de notation Fitch :BBB confirmé pour l’Italie, avec perspective positive

Agences de notation Fitch :BBB confirmé pour  l’Italie, avec perspective positive

Alors que la France s’attend un déficit de 6%  pour l’année en cours, l’Italie ancien mauvais élève de l’Europe ramène son déficit public à 3,7 %. Conséquence :L’agence de notation Fitch a annoncé vendredi maintenir la notation de la dette publique italienne à l’échelon «BBB» mais faire passer sa perspective de «stable» à «positive» du fait de bonnes performances budgétaires et respect des engagements européens.

 

Une analyse renforcée par «des signes de croissance potentielle plus élevée et un contexte politique plus stable». Fitch anticipe notamment un déficit public de 3,7% pour l’année en cours, contre 4,7% anticipé en avril dernier et s’attend à voir l’Italie réaliser un excédent budgétaire primaire, c’est-à-dire avant le paiement du service de la dette.

Rugby Toulouse-Pau : encore un geste décisif de Dupont

Rugby Toulouse-Pau  : encore un geste décisif de Dupont

Encore un geste Exceptionnel et décisif de Superdupont qui a fait alors mine de s’engouffrer dans la défense avant d’adresser une sublime passe chistera dans le dos à son talonneur, Guillaume Cramont, qui aplatit sur la ligne. Un essai transformé par Kinghorn pour faire le break, 7 à 20.

Foot PSG: 4 à 2 face à Strasbourg sans forcer

Foot PSG: 4 à 2 face à Strasbourg sans forcer

Malgré deux buts encaissés, les joueurs de Luis Enrique n’ont guère tremblé face à Strasbourg (4-2) samedi, au Parc des Princes, lors de la huitième journée de Ligue 1. Un match de bon niveau  deux équipes tournées vers l’offensive. Les visiteurs sont restés fidèles à leur philosophie. Le PSG avait simplement plus d’armes… Un Paris Saint-Germain qui reprend les commandes au classement de Ligue 1 à la différence de buts, devant l’ASM.

 

Economie, politique, société: les plus lus 18 octobre 2024

Economie, politique, société: les plus lus 18 octobre  2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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finances publiques : le grand gaspillage de la France par rapport à l’Allemagne

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La comparaison avec l’Allemagne est intéressant dans la mesure où les dépenses publiques outre-Rhin se limitent à environ 48 % du PIB alors que pour la France elles représentent 58 %. Une différence de 10 % soit autour de 300 milliards pour la France, soit exactement ce qu’il conviendrait d’économiser pour équilibrer totalement les comptes nationaux et locaux.  ( À noter aussi la différence de PIB par habitant au profit de l’Allemagne qui témoigne du manque de travail en  France).

Le problème c’est qu’il est facile de faire pleurer dans les chaumières à partir de cas qui ne rendent pas compte de la gabegie des moyens financiers publics.

Cela vaut pour tous les champs d’action de l’État et des collectivités locales, partout il y a un véritable gâchis de la dépense publique avec notamment partout en moyenne des sureffectifs. Le problème est qu’il faudrait procéder à des audits  permanents et très fin pour  éliminer le surplus des fonctions dites d’administration, de logistique et autres fonctions support.

Il y a cependant une difficulté majeure puisque la moitié ou les trois quarts du personnel politique résonnent comme des fonctionnaires puisque même issus de la fonction publique ou assimilés (cela vaut aussi pour les élus qui vivent en permanence de la politique). La crise n’est pas seulement financière elle est aussi sociologique avec une démocratie qui n’est pas représentative de la population et qui vit donc dans son propre monde virtuel.

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