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Archive mensuelle de octobre 2024

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Budget 2025 : le Recours au 49-3 de plus en plus probable …et urgent

Budget 2025 : le Recours au 49-3 de plus en plus probable …et urgent

Avec les amendements complètement contradictoires et les alliances mêmes suspectes, le projet de budget 2025 apparaît de plus en plus complètement incohérent. Un budget qui finalement pourrait au final se traduire par une augmentation des déficits et donc de la dette sans parler des perspectives de fiscalité équitable de plus en plus fictive. Il serait temps que le gouvernement arrête ce cirque véritable concours Lépine de l’impôt et de dépenses inutiles. Pas de quoi vraiment rassurer les institutions et autres organismes internationaux !

En l’absence de majorité au Palais Bourbon, le gouvernement de Michel Barnier risque de se retrouver avec une copie largement modifiée sur la fiscalité. En clair un budget encore plus incohérent.

Depuis la présentation du budget il y a 15 jours, les ministres restent sur la ligne des 60 milliards d’euros d’économies (1,4 point de PIB) à réaliser pour faire redescendre le déficit de 6,1% en 2024 à 5% en 2025. Une marche jugée « trop haute » par de nombreux députés et économistes qui redoutent une hausse de la dette à court terme en raison des effets récessifs du coup de boutoir budgétaire.

L’examen du volet recettes du projet de loi de finances a donné lieu à une bataille d’amendements particulièrement âpre. D’abord, les parlementaires ont déposé une avalanche d’amendements sur le bureau de l’Assemblée nationale provoquant un allongement des débats. Au total, quelque 3.650 amendements ont été déposés par les députés sur le projet de loi de finances, dont 754 par la Droite républicaine, 895 par les trois groupes macronistes et 1.197 par la gauche, selon des données brutes des services de l’Assemblée en début de semaine. Vendredi midi, il restait près de 2.300 amendements à examiner.

Un des problèmes notamment est que le projet de budget présenté par les ministres de Bercy est loin de faire l’unanimité au sein de ce « socle commun » composé des députés EPR, Droite républicaine et le MoDem.En clair le projet de budget du gouvernement n’est vraiment soutenu par personne.

Dans le budget 2025, le gouvernement a prévu notamment 40 milliards de coupes budgétaires dans les dépenses de l’État, des collectivités locales et de la Sécurité sociale. Sur ce total, 5 milliards d’euros sont encore à documenter. Là encore, les députés du palais Bourbon risquent de se déchirer sur les tours de vis à administrer.

 

 

 

 

 

 

 

 

Moral des ménages : recul

Moral des ménages : recul

Compte tenu de la crise politique et du tassement de la croissance, la confiance des ménages français se replie légèrement au mois d’octobre, indique l’Insee dans un communiqué vendredi. L’indicateur s’est établi à 94, en baisse d’un point par rapport à septembre, sous sa moyenne de longue période de 100, précise l’Institut national de la statistique.

 

La situation financière personnelle des ménages demeure ce mois-ci quasi inchangée et «la proportion des ménages considérant qu’il est opportun, dans la situation économique actuelle, de faire des achats importants est stable», indique l’Insee dans son communiqué.

Le solde d’opinion des ménages relatif à leur future situation financière diminue d’un point et atteint sa moyenne de longue période, calculée entre 1987 et 2023.

Les ménages sont également pessimistes sur leur niveau de vie futur. Le solde d’opinion relatif au niveau de vie futur perd trois points (-41). Un niveau bien en dessous de la moyenne de longue période. Concernant l’inflation, la part des ménages qui considèrent que les prix vont augmenter au cours des douze prochains mois rebondit mais reste bien au-dessous de sa moyenne de longue période. Enfin, sur le chômage, les craintes augmentent nettement de 5 points pour atteindre 31, mais demeure cependant un peu au-dessous de sa moyenne de longue période. Ces opinions ont été récoltées par téléphone auprès d’environ 2.000 ménages, du 26 septembre au 19 octobre.

Chômage : Légère hausse au troisième trimestre 2024

Chômage : Légère hausse  au troisième trimestre 2024

 

Quasi stabilisation du chômage au troisième trimestre mais perspective plus sombre pour le quatrième.

 

Le nombre de chômeurs inscrits à France Travail en catégorie A (sans activité) est resté quasi stable (+0,2%) au troisième trimestre en France (hors Mayotte), soit 5200 inscrits en plus, à 3,021 millions, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail. En incluant l’activité réduite (catégories B et C), le nombre de demandeurs d’emplois s’établit à 5,4 millions. Il augmente de 0,2% au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent et de 0,8% sur un an, selon la Direction des statistiques du ministère du Travail (Dares).

La fin de l’année et surtout de l’année 2025 devrait être nettement moins favorable pour le chômage en tenant compte de l’affaiblissement de la croissance.

 

Changement d’heure : toujours le même rituel idiot et dangereux

Changement d’heure : toujours le même rituel idiot et dangereux

 

 

Non seulement le changement d’heure ne permet pratiquement aucune économie d’énergie mais il est néfaste pour la santé. Il faut être un technocrate pour penser le contraire en matière d’énergie. Ce qui est économisé le matin est dépensé le soir et inversement. C’est un peu comme si on décidait de raccourcir les mois d’une journée pour réduire la consommation mensuelle !

 

Des études montrent que l’avancement de l’heure au printemps (qui retarde la sécrétion de la mélatonine – l’hormone du sommeil) peut réduire le temps de sommeil de façon transitoire, et ainsi augmenter le nombre et la gravité des accidents cardiaques pendant au moins 7 jours après le changement d’heure et augmenter la fréquence des accidents du travail et de la circulation. Selon le Dr Marc Schwob: « Changer d’heure provoque entre autres des troubles du sommeil et de l’attention. Les enfants et les personnes âgées sont particulièrement touchés et mettent environ une semaine pour s’adapter aux nouveaux horaires ». Au-delà de la phase transitoire d’adaptation au nouvel horaire, le coucher du soleil tardif en été peut rendre l’endormissement plus difficile.

54 % Selon un sondage OpinionWay , les Français seraient majoritairement contre cette pratique du changement d’heure (54 %), contre un peu moins d’un sur cinq favorables (19 %) et un peu plus d’un sur quatre indifférents (27 %). Ils ignorent notamment que cela leur permet des économies (59 %) et mettent en avant un impact négatif sur « le sommeil, l’alimentation ou l’humeur » (75 %). Ce dernier constat est régulièrement appuyé par des études sur l’impact du changement d’heure dont une réalisée par la Commission européenne, qui écrit que « la santé peut être affectée par le changement de biorythme du corps, avec de possibles troubles du sommeil et de l’humeur ».

En 2008, une étude suédoise publiée dans le New England Journal of Medicine, s’appuyant sur des statistiques du pays entre 1987 et 2006, constatait elle « une augmentation statistiquement significative du risque de crise cardiaque » dans la semaine suivant le changement d’heure, notamment celui d’été. La baisse de consommation d’éclairage pourrait être compensée par l’augmentation des besoins de chauffage le matin au début du printemps. Un rapport de l’École des Mines de 1992 concluait cependant à un effet minime (< 0,1 TWh pour la France). La généralisation des lampes plus économes en énergie (les lampes fluocompactes et plus récemment les lampes à LED) réduit l’économie d’énergie permise par le passage à l’heure d’été.

Une étude portant sur l’État de l’Indiana conclut que la faible économie d’énergie réalisée sur l’éclairage est très largement compensée par une utilisation accrue de la climatisation. Le supplément d’énergie consommée est estimé dans ce rapport d’environ 2 à 4 %. Un rapport remis au Sénat français en 1997 concluait déjà : « Il ressort de l’ensemble de cette étude que les avantages annoncés ou attendus du changement semestriel de l’heure ne sont pas suffisamment importants pour compenser les inconvénients ressentis par les populations », en particulier en ce qui concerne la santé publique, les conditions de travail et les modes de vie, l’agriculture, la protection de l’environnement et la sécurité routière.

Israël riposte militairement à l’Iran

Israël riposte militairement à l’Iran

 

En réponse aux attaques Iraniennes,  l’armée israélienne a  mené des «frappes de précision» sur des cibles militaires en Iran. 

«Le régime iranien et ses alliés dans la région n’ont eu de cesse d’attaquer Israël depuis le 7 octobre (2023) – sur sept fronts – dont des attaques depuis le sol iranien (….). L’État d’Israël a le droit et le devoir de répondre. Nos capacités défensives et offensives sont pleinement mobilisées», a affirmé l’armée.

L’Iran a lancé le 1er octobre quelque 200 missiles sur Israël, incluant pour la première fois plusieurs missiles hypersoniques. Israël avait juré de faire payer à l’Iran cette attaque. Les frappes surviennent dans un contexte de tensions régionales exacerbées depuis un an par la guerre à Gaza entre Israël et le Hamas palestinien, et son débordement au Liban voisin, où l’armée israélienne affronte le Hezbollah. Ces deux mouvements islamistes s’opposent à Israël et sont soutenus financièrement et militairement par l’Iran, qui fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère, depuis l’instauration de la République islamique en 1979.

Notation de la France et Moody’s: perspective dégradée

Notation de la France et Moody’s: perspective dégradée

L’agence de notation maintient ainsi la note de la France à «Aa2» mais assombrit sa perspective qui passe de «stable» à «négative». Cette décision «reflète le risque croissant que le gouvernement français soit peu susceptible de mettre en oeuvre des mesures qui empêcheraient des déficits budgétaires plus importants que prévu», a souligné Moody’s dans son communiqué.

Cette année, le déficit est attendu à 6,1 % du Produit intérieur brut (PIB) et la dette à 113 %. Dans sa trajectoire de moyen-long terme, envoyée cette semaine à Bruxelles, Bercy s’avance, à horizon 2029 à ramener le déficit à 2,8%. La dette se maintiendrait en revanche à un niveau très élevé : 115,8 %. Or , «les performances de déficit, dette et croissance réelle de la France, réalisées en 2023 et projetées pour 2 024 et 2025 sont inférieures à ce que montrent la plupart des autres pays européens ayant la même note ou une note inférieure attribuée par Moody’s, à part l’Italie », souligne encore Éric Dor, directeur des études économiques de l’Ieseg.

. À dix ans, la France se finance désormais plus cher que le Portugal ou l’Espagne. L’écart avec l’Allemagne, le fameux spread entre les titres obligataires, s’est aussi accru. La charge de la dette se ressent de cette tension, elle est attendue autour de 100 milliards d’euros à horizon 2029.

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Moddy’s:

Forte baisse du moral des patrons dans l’industrie

Forte baisse du moral des patrons dans l’industrie

Conséquence de la crise économique mais aussi des incertitudes politiques, l’indice synthétique du climat des affaires dans l’industrie en France ressort à 92,4 points en octobre 2024, a indiqué l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) à 8h45. Ainsi, le moral des industriels s’est détérioré de 6,7 points sur un mois.

L’indice se situant nettement au-dessous de sa moyenne de longue période (100), l’opinion des chefs d’entreprises dans l’industrie sur la conjoncture est donc très mauvaise.

En septembre, l’indice était de 99,1 points (chiffre qui vient d’être révisé par l’Insee), en hausse de 0,2 point sur un mois.

Dettes et déficits : nouvelle dégradation de la France par Moody’s

Dettes et déficits : nouvelle dégradation de la France par Moody’s ?
L’agence de notation Moody’s pourrait dégrader la note de la France ce vendredi notamment en notifiant des perspectives détériorées Un abaissement de la note qui par ailleurs pourrait être justifié par la foire aux  impôts installée dans la plus grande confusion politique au sein de l’assemblée nationale. La dégradation de la France pourrait sonner comme un nouvel avertissement après celui du fonds monétaire international afin que les députés traitent enfin sérieusement des déficits au lieu de l’approfondir avec des  amendements contradictoires et invraisemblables concernant le budget 2025.

 

Actuellement, l  ’agence note la France un cran au-dessus des autres agences Fitch et S&P, à « Aa2 » (l’équivalent de 18 sur une échelle de 20 niveaux de notation), et pourrait s’aligner sur elles malgré une perspective actuellement « stable ».

Cette dégradation potentielle serait une mauvaise nouvelle pour la France. Les taux auxquels le pays emprunte sur les marchés pourraient se détériorer, alors que l’Hexagone est déjà sous tension, notamment de Bruxelles, en raison de la dérive de ses comptes publics. Pour le moment, la dette française continue de séduire les investisseurs du marché, mais ses taux d’intérêt sont désormais proches de ceux de pays comme le Portugal ou l’Espagne, réputés plus risqués.

La décision de Moody’s interviendra deux semaines exactement après celle de Fitch, qui a placé la France sous « perspective négative », lui épargnant la dégradation de sa note « AA- » malgré ses finances publiques. L’agence a souligné que depuis sa précédente évaluation en avril, « les risques liés à la politique budgétaire se sont accrus ».

« Une forte fragmentation politique et un gouvernement minoritaire compliquent la capacité de la France à mettre en œuvre des politiques d’assainissement budgétaire durables », estime l’agence, qui ne croit pas aux prévisions officielles de déficit.

Pour rappel, la charge de la dette est aujourd’hui le deuxième poste budgétaire derrière l’éducation avec plus de 50 milliards d’euros et elle est susceptible de devenir le premier d’ici à 2027. Ce qui réduit d’autant les marges de manœuvre financières.

 

Economie, politique, société: les plus lus 25 octobre 2024

Economie, politique, société: les plus lus 25 octobre  2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le défi du recrutement
Et la « dette climatique » ?
Iran: Pédale douce sur le contrôle des femmes dans la rue ?
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Boeing toujours en grève
Pourquoi personne ne tente d’assassiner Kamala Harris ? (Elon Musk sur X).
Commission européenne : Macon lâche Thierry Breton !
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Ukraine: trois scénarios
La France est-elle de droite ? ( Vincent Tiberj)
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Politique-Le retour de François Hollande en 2027 ! ! !
Popularité : Attal devant Édouard Philippe
Politique : les Français pour un gouvernement pluriel
Foot: Rabiot à l’OM ?
Rugby Top 14 : Toulouse déjà en tête
Trump: » je déteste la popstar Taylor Swift » !

 

 

BRICS : le front antioccidental et antidémocratique

La Russie accueille du 22 au 24 octobre à Kazan le 16e sommet des BRICS. Cette séquence diplomatique témoigne de l’intérêt renouvelé de la Russie pour l’hémisphère sud, après la rupture de ses relations avec les pays occidentaux, suite à l’éclatement de la guerre en Ukraine en février 2022. Dans quelle mesure ce groupe constitue-t-il un canal pour un nouvel ordre mondial « post-occidental » vanté par le Kremlin ? Organisé quelques jours avant la première réunion des ministres des Affaires étrangères du forum Russie-Afrique, qui se tiendra à Sotchi les 9 et 10 novembre prochain, le sommet des BRICS à Kazan est le premier après l’élargissement du groupe – devenu BRICS+ – le 1ᵉʳ janvier dernier. Le club compte désormais dix États : aux quatre membres fondateurs – le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine –, rejoints par l’Afrique du Sud en 2011, se sont ajoutés l’Iran, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Égypte. L’Arabie saoudite dispose quant à elle d’un statut intermédiaire. Tous partagent la vision d’un ordre mondial moins « occidentalocentré ». La Russie a assumé la présidence tournante du groupe cette année, alors que la guerre en Ukraine fait encore rage, que plusieurs milliers de sanctions occidentales lui ont été imposées, et que le Proche-Orient connaît une nouvelle phase de violences.

 

par 

Chercheur associé au LADIE, Université Côte d’Azur dans The Conversation 

Une trentaine d’États ont déjà exprimé leur intérêt pour rejoindre ou coopérer avec les BRICS. De sorte que 32 pays seront représentés à Kazan, dont 24 au niveau des chefs d’État, avec la présence, entre autres, du président chinois Xi Jinping, du président turc Erdogan et du premier ministre indien Modi.

Cette force d’attraction des BRICS marque une rupture avec la décennie précédente. Il s’agit aussi d’un succès pour la Russie qui démontre une nouvelle fois qu’elle n’est pas aussi isolée qu’on le prétend en Occident. Les BRICS doivent ce regain de popularité à un contexte géopolitique secoué par les guerres en Ukraine, et entre le Hamas et Israël, qui accélèrent la contestation d’un ordre mondial perçu comme dominé par les Occidentaux.

Car si les BRICS plaident depuis de nombreuses années pour une réforme du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et, pour certains d’entre eux (Inde, Afrique du Sud), du Conseil de Sécurité des Nations unies, le rejet des sanctions constitue désormais un puissant point de convergence.

Les pressions plus ou moins fortes exercées par Washington et Bruxelles sur des pays dits du « Sud global » afin qu’ils adhèrent au régime de sanctions contre la Russie, et le « double-standard » dont ont fait preuve les Occidentaux sur la crise au Proche-Orient ont créé un appel d’air pour de nouvelles candidatures aux BRICS, souvent spontanées. Suivant un agenda centré sur les problématiques économiques, les BRICS suscitent en réalité, depuis 2022, des attentes d’ordre politique parmi des pays non occidentaux. Conséquemment, l’image d’une coalition des récalcitrants face à l’Occident se cristallise peu à peu autour d’eux.

Il s’agit là d’une aubaine pour Moscou qui mobilise un récit anti-occidental articulé autour de la multipolarité de l’ordre mondial, de la souveraineté, de la centralité des civilisations, et de valeurs dites traditionnelles, qui trouve un certain écho auprès des pays du Sud.

Le mode de fonctionnement transactionnel des BRICS, où souveraineté et intérêts nationaux sont fondamentaux, s’adapte bien au logiciel russe. Aussi, sa présidence à la tête des BRICS marque une occasion de structurer sa relation avec la « majorité mondiale ». Ce concept a émergé en Russie dans les productions académiques et les discours politiques au cours des années 2022-2023, et s’apparente à une déclinaison politique russe de celui, libéral, de « Sud global ». Les différents votes intervenus au Conseil de sécurité des Nations unies depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine ont en effet mis en évidence une prudente distanciation des pays non occidentaux à l’égard de ce conflit.

Les prises de position nuancées – voire compréhensives à l’égard de Moscou – de capitales asiatiques, africaines, moyen-orientales et sud-américaines sur le dossier ukrainien ont amené les Russes dès 2022 à estimer, à tort ou à raison, qu’ils disposaient d’un atout pour leur politique étrangère. La question restait de savoir comment faire fructifier cette position d’alternative face à l’Occident, et les BRICS constituent, à cet égard, un cadre privilégié. L’intégration de l’Iran répond à cette logique qui se heurte cependant à une réalité : celle de la volonté de certains membres des BRICS – l’Inde au premier chef – de ne pas antagoniser leurs partenaires occidentaux en admettant trop de nouveaux pays à coloration anti-occidentale.

La feuille de route de la présidence de la Russie à Kazan comporte trois thématiques : politique et sécuritaire, économique et financière, et les enjeux d’ordre humanitaire.

La première porte principalement sur l’intégration des nouveaux venus dans les BRICS « sur le principe de l’égalité souveraine », tandis que les enjeux sécuritaires concernent les défis transnationaux (narcotrafic, corruption, terrorisme, sécurité informationnelle). Si les BRICS ont historiquement pris garde à ne pas investir le champ politique – à l’exception d’une critique de l’intervention militaire en Libye en 2011 –, cette tendance pourrait évoluer. En témoigne l’invitation adressée par Vladimir Poutine au président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à venir assister au sommet de Kazan. Ce geste s’inscrit dans la continuité des positions critiques exprimées par les membres des BRICS à l’égard d’Israël depuis le 7 octobre, exception faite de l’Inde qui s’est retrouvée dans une situation inconfortable.

La troisième thématique porte quant à elle sur la sphère académique, le tourisme et la jeunesse. C’est toutefois sur le deuxième agenda que les BRICS sont les plus scrutés et attendus, avec un enjeu majeur : celui de l’affranchissement progressif des paiements internationaux vis-à-vis du dollar. Signe de la priorité haute accordée par Moscou à ce sujet : la nomination le 19 octobre de Maxim Orechkine au poste d’Envoyé spécial du président pour la coopération économique et financière avec les BRICS et la Nouvelle Banque de développement.

Cet ancien titulaire du portefeuille ministériel du Développement économique occupe depuis mai dernier la fonction d’adjoint au chef de l’administration présidentielle en charge de l’économie. À 42 ans, il jouera donc le rôle de cheville ouvrière de la politique du Kremlin à l’égard des BRICS. Son profil atteste bien que Moscou envisage en premier lieu cette enceinte à travers le prisme financier et économique.

S’il ne faut guère s’attendre à ce qu’une monnaie des BRICS soit proclamée à Kazan, la nécessité de s’entendre sur une architecture financière alternative constitue en revanche un objectif de long terme partagé par les pays membres.

Alors que la Russie réalise près de 40 % de ses échanges commerciaux avec les BRICS et 43 % de son commerce extérieur en roubles, ses échanges avec la Chine (240 milliards de dollars en 2023) sont libellés à 95 % en devises nationales. Bien que la dédollarisation de son commerce extérieur s’accélère depuis 2022, Moscou ne peut pas se satisfaire d’une nouvelle dépendance, à moyen terme, à l’égard de la monnaie chinoise, aussi utilisée pour ses échanges avec des pays tiers.

L’option de l’élaboration d’un étalon monétaire digital reste la piste la plus crédible. Celle-ci constituera cependant un test dans la mesure où sa création créera une entorse au principe de souveraineté cher au BRICS. On connaît, à cet égard, les réserves de la gouverneure de la Banque centrale russe, Elvira Nabioullina, concernant l’utilisation des cryptomonnaies pour les paiements internationaux.

Néanmoins, nécessité faisant loi, l’apparition à terme de cette « devise numérique » des BRICS répondra, au minimum, à l’objectif d’une diversification des circuits de paiements internationaux recherchés par leurs membres, étant donné l’ampleur inédite des sanctions prises par les Occidentaux contre la Russie. La création d’une autorité fiscale commune, ou celle d’un tribunal pour l’arbitrage des litiges économiques entre pays membres, ont aussi été évoquées.

Il s’agit à ce stade de projets qui dénotent cependant une volonté d’organisation et d’autonomisation institutionnelle, notamment sur le plan économique. Enfin, les BRICS avancent dans l’élaboration d’un système de carte de paiement dénommé BRICS Pay, présenté lors de ce sommet. Son fonctionnement n’a rien de disruptif : la carte BRICS Pay permettra de régler des paiements en devise nationale via l’utilisation d’un QR-code, débitant un portefeuille électronique qui serait alimenté par une application éponyme sur laquelle est enregistrée une carte bancaire Visa, Mastercard ou leur équivalent russe, Mir.

Mais la Russie risque de voir son leadership historique au sein des BRICS se diluer, à mesure que de nouveaux membres pourraient être intégrés. Les chiffres cités régulièrement par les officiels russes afin de relativiser le poids du G7 dans l’économie mondiale, bien que factuellement vrais, n’en cachent pas moins la relativité de l’économie russe au sein du club. Il demeure qu’en dépit de ces limites, Moscou voit dans les BRICS un « levier d’Archimède » pour l’avènement d’un ordre mondial « post-occidental ».

Dette France: alerte du FMI

Dette France: alerte du FMI

 

Le fonds monétaire international informe officiellement du risque d’aggravation de la dérive des déficits et de la dette de la France sur la tendance actuelle. Une alerte qui devrait être reprise par les différentes institutions et autres agences de notation compte tenu notamment de la folie des impôts qui caractérisent actuellement le débat à l’Assemblée nationale.

 

Sans efforts supplémentaires, la dette publique pourrait grimper un peu plus au fil des années et culminer à 124,1 % du PIB en 2029, estime le FMI qui la voit à 112,3 % à la fin de cette année.

Après une glissade à 6 % du PIB pour 2024, le déficit public pourrait légèrement redescendre à 5,9 % l’année prochaine, avant de passer à 5,8 % en 2026 et stagner à 5,9 % en 2027, 2028 et 2029, selon un rapport budgétaire de l’institution de Washington publié mercredi.

 

 

Le FMI pour la fusion entre banques en Europe

Le FMI pour la  fusion entre banques en Europe

« Nos recommandations sont très claires, la direction générale est claire, les fusions sont nécessaires », a donc affirmé le directeur du département Europe au FMI, Alfred Kammer, au cours d’une conférence de presse. « Dans le cadre de l’objectif de remise à niveau des économies européennes, vous avez besoin de banques paneuropéennes à l’image des Etats-Unis, pas juste d’acteurs nationaux dans 27 pays. Et une des manières d’y arriver est à travers les fusions », a-t-il poursuivi. Fin septembre, Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, avait-elle aussi jugé que les fusions transfrontalières au sein de l’UE étaient « souhaitables ». Lors d’une audition au Parlement européen, elle avait ainsi déclaré : « Des fusions transfrontalières de banques capables de rivaliser en termes de taille, de profondeur et de gamme avec d’autres institutions dans le monde, y compris les banques américaines et chinoises, sont, selon moi, souhaitables ».

 

 

 

 

Foot- racisme, homophobie: Arrêt des matchs et pertes de points pour les clubs

Foot-  racisme, homophobie: Arrêt des matchs et pertes de points pour les clubs

 

Le ministre des Sports, Gil Avérous, a annoncé, jeudi 24 octobre, que les matches de Ligue 1 et de Ligue 2 seront désormais arrêtés en cas d’actes homophobes, racistes ou de violences physiques dans les stades. Les rencontres pourront même être définitivement perdues dans certains cas. 

 

Ce jeudi 24 octobre, une réunion s’est tenue place Beauvau entre le Ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau et les dirigeants du football français – la Fédération française de football (FFF) et la Ligue de football professionnel (LFP) -pour réagir aux incidents du week-end passé en Ligue 1 – des chants homophobes entendus à Paris et des affrontements impliquant des supporters à Montpellier – et prendre des décisions. Egalement présent, le Ministre des Sports Gil Avérous a dit qu’il avait demandé «très concrètement d’appliquer strictement le protocole Fifa dès qu’il y a un chant homophobe», à savoir une gradation allant de la «suspension du match» puis son «interruption» jusqu’au match déclaré perdu pour l’équipe qui reçoit.
«Cela a été très bien entendu par la Ligue», a-t-il assuré, sachant que les deux ministres qui l’ont précédé, Amélie Oudéa-Castéra et Roxana Maracineanu en 2019, avaient adressé la même demande aux instances du football français.

En outre, Gil Avérous a annoncé, à la sortie de la réunion, la mise en place d’une billetterie nominative obligatoire à partir du 31 décembre 2024.

Pour le PSG, l’OM et l’OL, la billetterie nominative sera en vigueur à compter du 31 décembre 2024. Pour l’ensemble des autres clubs de L1 et L2, ce sera mis en place au cours de l’année 2025. On réunira d’ici un mois l’instance nationale du supportérisme pour définir la mise en place», a poursuivi le Ministre des Sports, qui souhaite individualiser au maximum les sanctions en contrôlant plus efficacement les accès aux stades.

 

Guterre ( ONU): sous influence des Brics et de Poutine

 

 

Il est clair que cette que curieuse organisation appelée Brics ou « sud global « regroupe surtout des régimes illibéraux et même des régimes autoritaires voire dictatoriaux sous influence de la Russie et de la Chine. L’objectif est surtout de s’attaquer à la démocratie occidentale pour lui préférer des régimes qui imposent leur légitimité par la force. Antonio Guterres actuellement secrétaire général de l’ONU ne cesse de se faire influencer par ce « sud globa »l au point d’ailleurs de se discréditer.

Pire sa visite à Moscou a contribué d’une certaine manière à redonner une crédibilité à Poutine pourtant condamné pour ces crimes de guerre.

En rencontrant le chef d’État sous mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (une agence onusienne), le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, apporte une légitimation inespérée au régime russe.

Vladimir Poutine n’aurait pas pu rêver mieux ! Lui dont l’Occident prétendait qu’il était isolé sur la scène internationale et acculé par les sanctions économiques, triomphe à Kazan au milieu d’un aréopage composé des plus grandes têtes d’affiche de ce qu’on appelle imparfaitement le « Sud global ». Xi Jinping, Erdogan, Modi, Pezechkian… Ils sont tous là pour célébrer la « victoire » diplomatique du président russe sur l’Occident et en présence du secrétaire général de l’ONU !

Un secrétaire général de l’ONU qui se contente surtout de publier des communiqués et se montre complètement impuissants à mobiliser l’ONU dans les nombreux conflits qui appliquent qui affectent la planète. Pire cette fois le secrétaire général de l’ONU apporte d’une certaine manière son soutien à Poutine

Mpox: La transmission s’effectue surtout entre humains

Mpox:  La transmission s’effectue surtout entre humains

Historiquement, le mpox est en effet surtout connu pour se transmettre au contact d’animaux, notamment par la consommation de chairs contaminées. Mais les épidémies récentes semblent aussi liées à des contaminations d’un humain à l’autre, en particulier à l’occasion de rapports sexuels.

L’étude, qui se base sur l’analyse génétique de virus prélevés chez plusieurs centaines de patients, conclut que les deux logiques sont à l’œuvre. Les cas liés à la version 1a semblent majoritairement provenir de contaminations par différents animaux, tandis que le variant 1b présente bien plus souvent une mutation typique de son adaptation à l’humain. Cela laisse donc penser qu’il se transmet d’abord d’un humain à l’autre.

 

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