La découverte subite de la crise financière qui s’annonce !
Finalement il y a à peine quelques jours que médias, institutions et politiques s’inquiètent publiquement de la dangereuse dérive des finances publiques du pays. D’un seul coup, on s’aperçoit que la France dès cette année va dépasser les 6 % de déficit par rapport à la règle de 3 %. Pas simplement une règle européenne tout simplement un principe d’équilibre pour éviter d’alourdir les charges financières pour rembourser les emprunts en tout cas les intérêts. Ce sera rapidement le premier poste de budget de la France : les charges financières découlant des emprunts. Un alourdissement financier qui va peser évidemment sur la compétitivité des entreprises mais aussi sur l’inflation en France amputant en même temps le pouvoir d’achat des ménages donc également la consommation et phénomène pervers également les ressources fiscales à croissance égale.
Pourtant le phénomène n’est pas nouveau, la France a en effet enregistré une augmentation de sa dette de près de 1000 milliards depuis l’arrivée de Macron supposé être pourtant un spécialiste de la finance ( celle de Rothschild peut-être mais pas forcément celle de l’intérêt général). Il n’est pas le seul responsable, la culpabilité est générale dans le pays qui a toujours pratiqué la fuite en avant en matière de dépenses publiques de sorte qu’il y a de 10 points par exemple de différence avec le taux de dépenses des Allemands.( Soit presque 300 milliards par an !). Et pas pour privilégier l’investissement mais le fonctionnement !
En clair, pour éviter le matraquage des taux d’intérêt imposé à la France par des institutions financières il faudrait s’engager vers une réduction des dépenses publiques de l’ordre 100 milliards avec 20 ou 30 milliards dès cette année. À la place, on va sans doute afficher une nouvelle augmentation de la fiscalité qui renforcera encore la première place de la France dans ce domaine parmi les pays développés. De toute façon ,s’attaquer aux dépenses publiques constitue un travail gigantesque car il y a longtemps que le budget de l’État n’est plus piloté et qu’il résulte en fait de l’addition des corporatismes, contradictions et autres lourdeurs de la gestion administrative du pays. Une réforme dans ce domaine demanderait des années de cohérence et d’effort. Et autant de concertation préalable pour éviter les révoltes jacobines. En cause, le fait que la classe politique est essentiellement composée de ces anciens hauts fonctionnaires qui pantouflent entre responsabilité politique, administrative voir économique qui plombent le niveau des dépenses sans pour autant améliorer la qualité de l’intervention publique.
D’ici la fin de l’année les institutions financières auront l’occasion d’agiter le signal d’alarme pour faire comprendre l’ampleur de la crise financière qui s’annonce.Et en même temps l’ampleur des réformes à opérer !
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