La consommation en recul
Notons toutefois que la révision en hausse de la croissance en France est en partie liée aussi à une modification de la comptabilité nationale. Ce qui a augmenté « mécaniquement » la croissance prévue en moyenne annuelle. Derrière cette révision à la hausse, « les perspectives de croissance restent incertaines. Le renforcement de la croissance est encore à confirmer. La révision est essentiellement due à des effets d’acquis de croissance des trimestres précédents », a déclaré le directeur général de la banque centrale, Olivier Garnier, lors d’un point presse.
L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH), utilisé pour faire des comparaisons dans la zone euro, est attendu à 2,5% en 2024 et 1,5% en 2025. « Ce reflux a été favorisé par de moindres hausses des prix alimentaires et des produits manufacturés, qui se situent respectivement à +1,4 % et +0,5 % en juillet 2024 », souligne la Banque de France. Ce coup de frein de l’inflation devrait inciter la Banque centrale européenne (BCE) a accélérer la baisse des taux.
Pour le chômage, la Banque de France table sur une légère hausse du taux de chômage en 2024 à 7,4% puis 7,6% en 2025 contre 7,3% en 2023. Le rythme des créations nettes d’emplois a nettement marqué le pas depuis 2022, pour passer de 708.000 à 113.000 en 2024. L’économie française pourrait même détruire des emplois à partir de l’année prochaine (-13.000). La fin du « quoi qu’il en coûte » et les moindres aides sur l’apprentissage ont pesé sur les décisions d’embauches des entreprises.
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