Et maintenant une longue et pénible agonie pour Macron
Qu’on le veuille ou pas Macon s’est dessaisi du levier du pouvoir en le transmettant à un nouveau premier ministre. Le chef de l’État pourra continuer d’exister dans quelques espaces politiques concernant la défense et l’international. Mais en politique intérieure , juridiquement et politiquement il perdra totalement tous pouvoirs d’autant qu’il est largement rejeté par l’opinion publique.
Quand on connaît l’ego surdimensionné de l’intéressé, on ne peut faire l’hypothèse que le président aura la sagesse de prendre du recul. Au contraire faute de pouvoir, il utilisera le bavardage sans fin pour privilégier le « faire savoir » ; Une sorte de moustique qui va tourner autour du gouvernement.
Inévitablement le nouveau premier ministre, celui-là et d’autres qui le suivront sans doute devront opérer une rupture totale avec le chef de l’État qui a toujours tout confondu le rôle du président, le rôle du Parlement, le rôle des partis et d’une façon générale encore plus grave le rôle de toutes les organisations intermédiaires.
La crise institutionnelle va succéder à la crise politique et va poser et pose déjà la question de la fin du mandat de Macron. La France ne pourra pas continuer dans une situation avec un président omnipotent en apparence mais sans pouvoir sur le réel. Juridiquement contrairement à ce qu’affirme les » insoumis », il n’est pas possible de démettre le président. Par contre politiquement la pression peut être suffisamment grande pour le contraindre à démissionner surtout en l’absence de soutien populaire ( c’est à peine 25 % qui le soutiennent encore) mais comme il risque de multiplier les bavures du type de celle de la dissolution de l’assemblée sa popularité va encore dégringoler. En bref la fin de Macron va ressembler à une sorte de d’agonie pénible et longue pour tout le monde.
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