Mélenchon veut des présidentielles tout de suite

Mélenchon veut des présidentielles tout de suite

 

Mélenchon en rajoute sur la chienlit provoquée par Macron avec la dissolution de l’Assemblée nationale. Mélenchon veut le départ du chef de l’État en cas d’assemblée nationale à majorité introuvable. Comme ce sera vraisemblablement le cas. Le problème, c’est que l’organisation précipitée de présidentielles en rajoute une couche sur le désordre politique mais aussi économique qui va s’installer pendant des mois en France. En effet on ne peut pas bâcler une campagne présidentielle. Il faut au moins six mois pour l’organiser et permettre à la démocratie de jouer tout son rôle dans la sérénité. Or aujourd’hui il n’y a aucun courant qui remporte la majorité en France, aucun vrai leader qui s’impose, beaucoup de prétendants mais très peu d’hommes d’État. Ne parlons pas des programmes politiques qui ne sont que des catalogues de promesses qui seront vite oubliées une fois les élections législatives passées.

La France a un urgent besoin de redressement économique et de justice sociale, aussi d’autorité. Replonger immédiatement dans une campagne électorale serait favoriser un chaos encore plus grand.

Invité jeudi soir de TF1, l’ancien candidat à la présidentielle a affirmé que la France serait en effet «ingouvernable» si le chef de l’État restait à son poste.

Que se passerait-il si le pays, à l’issue des élections législatives dont le second tour se tiendra dimanche, était complètement ingouvernable ? Si aucune majorité, d’un côté comme de l’autre, ne se dégageait des urnes ? L’hypothèse, impensable il y a encore quelques semaines, pourrait bien se concrétiser, à la vue du sondage Ifop-Fiducial pour Le Figaro, LCI et Sud Radio qui, malgré une courte avance pour RN, n’accorde la victoire absolue à aucun bloc.

 

Invité jeudi soir du «20 heures» de TF1, Jean-Luc Mélenchon a anticipé un scénario : avec une majorité introuvable, «la solution pour sortir de l’impasse, c’est qu’(Emmanuel Macron) s’en aille.» «C’est d’ailleurs assez normal, c’est lui qui est le responsable de la pagaille», a-t-il cinglé, en s’appuyant sur l’épisode du cartel des gauches, rassemblant radicaux et socialistes, qui avaient poussé à la démission en 1924 le président Alexandre Millerand  !

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