L’inévitable baisse des prix de l’immobilier
Sur un an, les prix dans l’immobilier s’inscriraient dans une tendance baissière de l’ordre de 7à 8 %. Le marché se dégèle un peu mais la tendance devrait se poursuivre. En effet, en raison de la spéculation générale les prix de l’immobilier ont atteint des sommets qui ont en quelque sorte ont solvabilisé une grande partie des acheteurs potentiels. Dans les couches moyennes, rares sont ceux qui peuvent encore consacrer entre 300 et 400 000 € pour l’achat d’un logement ( sans parler de Paris où il faut au moins 1 million). Même la moindre maison de campagne se négocie à 150 à 200 000 €. Le marché se réduit donc comme peau de chagrin avec des vendeurs qui jusque-là ne voulaient pas diminuer leur prix de vente et des acheteurs incapables d’emprunter par manque de solvabilité.
On a fort légitimement imputer le rétrécissement du marché à la hausse des taux d’intérêt. Des taux d’intérêt pratiquement nul il y a trois ans et qui tourne aujourd’hui autour de 4 %. Une évolution qui génère évidemment des charges financières insupportables quand le pouvoir d’achat ne suit pas. Mais il y a surtout les prix invraisemblables de l’immobilier qui ont doublé en une vingtaine d’années et en quelque sorte ont éjecté les candidats potentiels à l’achat surtout les primo accédants.
« La baisse des prix accélère depuis plusieurs mois, confirme Jordan Frarier, président de Foncia Transaction. Et la tendance devrait se poursuivre dans les mois qui viennent. »
La raison ? Le retour des acheteurs tout d’abord, qui profitent à la fois de banques plus promptes à prêter et de taux de crédit passés de 4,4% sur 20 ans en fin d’année à 3,7%…
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