Après le référendum contre Macron, le référendum contre le RN
L’ambiguïté du statut juridique des législatives se confirme chaque jour. Beaucoup considèrent que le premier tour a surtout été un référendum contre Macron. Ce que confirment d’ailleurs certains sondages qui montrent que la moitié des électeurs voulaient surtout sanctionner le président. Le second tour pourrait lui être un référendum contre le rassemblement national. En tout cas c’est ce que pense le député européen Raphaël Glucksmann. Cela démontre à l’évidence qu’à défaut de front républicain cohérent les adversaires du RN adoptent une position défensive.
Invité de TF1 lundi soir, le député européen PS-PP Raphael Glucksmann a dressé les enjeux du second tour : «C’est un référendum pour ou contre le RN. Voulez-vous oui ou non de l’extrême droite au pouvoir en France ? Qu’il soit dirigé par la famille Le Pen ?» «Il faut un vote, un bloc démocrate. Si on arrive à bloquer la majorité RN, nous aurons une assemblée éclectique, éclatée, nous devrons nous comporter en adultes, voir comment on gère cette situation», a exhorté l’essayiste.
Concernant les désistements, il a jugé qu’il «n’y a jamais de choix qui nous fait plaisir, mais (il) veut que l’on hiérarchise les menaces, les périls (…) et aujourd’hui, il faut savoir s’effacer.»
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