Archive mensuelle de juin 2024

Page 32 sur 34

Aviation: Se préparer à des chocs futurs

Aviation: Se préparer à des chocs futurs

par Olivier Andriès, directeur général de Safran dans La Tribune

LA TRIBUNE DIMANCHE – Alors que vous fêterez le 5 juin les 50 ans de votre partenariat avec le motoriste américain General Electric (GE), quelle est la suite de l’histoire ?

OLIVIER ANDRIÈS - Safran est une entreprise qui a depuis très longtemps un ADN transatlantique (lire ci-dessous). Nous préparons l’avenir ensemble et nous avons annoncé la prolongation de ce partenariat jusqu’en 2050. En 2021, nous avons notamment décidé avec GE d’être à l’avant-garde de la décarbonation en lançant le démonstrateur Rise. Un moteur qui sera une véritable révolution avec une architecture non carénée. À l’horizon 2035, il devrait réduire de 20 % la consommation de carburant par rapport à notre moteur actuel, Leap. C’est un message très fort envoyé à l’industrie. Et désormais, lorsque Airbus et Boeing parlent d’un nouvel avion, ils pensent à une entrée en service vers 2035.

 

Êtes-vous quasiment sûr d’atteindre les 20 % d’économie de carburant ou avez-vous encore des doutes ?

Je n’aurai pas l’arrogance de dire que c’est déjà fait. C’est notre objectif, nous sommes confiants quant au fait de l’atteindre. L’intérêt de ce programme technologique est de démontrer aux avionneurs, d’ici à la fin de la décennie, que nous sommes capables d’atteindre ces 20 %. Si Boeing semble se focaliser sur d’autres sujets à plus court terme en ce moment, Airbus a de son côté annoncé un programme de démonstration sur un A380.

Estimez-vous la Chine capable de concurrencer Airbus et Boeing ? Où en est la montée en puissance du C919 de l’avionneur chinois Comac, qui utilise votre moteur Leap-1C ?

Cette montée en puissance va venir. Comac a déjà livré cinq avions à China Eastern Airlines. La compagnie semble être très satisfaite de l’avion et a fortiori des moteurs. Les appareils volent cinq à six heures par jour, sans aucun problème. Le rythme de production de Comac est de l’ordre d’un avion par mois, mais ils vont très vite monter en cadence. Ils sont poussés très fort par les autorités chinoises. Le C919 devient une vraie réalité industrielle et commerciale.

Peuvent-ils espérer obtenir rapidement les certifications américaine et européenne ?

Comac espère une certification européenne rapide, mais c’est à l’Agence européenne de la sécurité aérienne [EASA] qu’il faut poser la question. Tant qu’ils n’auront pas cette certification européenne, ou américaine, ils ne pourront pas vendre leur avion dans toutes les régions du monde. Seulement dans des pays qui acceptent la certification chinoise.

Malgré une reprise forte du transport aérien et des perspectives sur plusieurs années pour l’industrie, la production ne semble toujours pas revenue à la normale. Avez-vous un horizon d’amélioration ?

Nous sommes dans une situation étonnante : la demande n’a jamais été aussi forte dans le domaine civil comme dans le militaire, et l’offre n’a jamais été aussi fragilisée. Nous sommes dans une période de tension entre des clients qui exigent plus de livraisons et une chaîne d’approvisionnement qui peine à y répondre. Mais la filière aéronautique a dû encaisser des chocs successifs : le Covid, puis l’invasion de l’Ukraine, le choc énergétique, le choc inflationniste… Des chocs qui ont secoué toute l’industrie. Cela devrait aller mieux au cours de 2025.

Au regard du contexte géopolitique tendu et des chaînes de sous-traitance perturbées, souhaitez-vous relocaliser des productions en France afin de sécuriser vos approvisionnements ?

C’est un sujet stratégique ; nous avons un « plan de résilience de la supply chain » pour l’ensemble du groupe. Il s’inspire de ce que nous avions fait pour le moteur Leap. C’est-à-dire éviter les points de défaillance unique, avec des politiques de double source d’approvisionements. De même, il faut anticiper ce qui peut arriver sur le plan géopolitique et se préparer à des chocs futurs. Parce qu’il y aura des chocs, encore. Même si cela est coûteux, il faut bâtir cette résilience.

Vous pensez à la Chine ?

Je ne cible aucun pays en particulier. C’en est un possible, on ne sait pas ce qui peut arriver. Nous avons une politique globale de de-risking pour des pays dont nous considérons qu’ils peuvent présenter un risque à terme. Nous sommes sur notre plan de route, avec des objectifs fixés à l’horizon 2025, puis d’autres encore en 2027. Mais cela ne veut pas dire que nous allons sortir d’un pays. Nous nous mettons en situation de continuer la production dans le cas où un choc viendrait à se matérialiser.

Avez-vous dérisqué vos approvisionnements ? De titane notamment, avec la Russie ?

Nous avons un schéma multisource et nous sommes en train de dérisquer petit à petit. C’est plus difficile pour certaines pièces que pour d’autres, notamment pour les pièces critiques, forgées où cela peut prendre de deux ans et demi à trois ans pour qualifier des sources alternatives d’approvisionnement. Il y a un impact important en matière de coûts. Je pense que nous serons très largement dérisqués sur le titane russe fin 2024.

Êtes-vous inquiet d’un possible retour de Donald Trump à la Maison-Blanche ?

Un retour de Trump ne va pas entraîner de changement de fond vis-à-vis de la Chine, la politique américaine à ce sujet étant un consensus entre les Républicains et les Démocrates. Ce sera plus un changement de forme et au regard de sa politique concernant l’Ukraine, c’est un point d’interrogation.

Avec l’acquisition d’Orolia, vous avez mis la main sur des technologies de brouillage et de leurrage. Avez-vous une arme antidrones pour protéger les sites des Jeux olympiques ?

Avec Orolia, Safran est capable de proposer aux avionneurs ou aux systémiers un système complet, totalement résilient face au brouillage ou au leurrage des systèmes de navigation, comme le GPS ou Galileo. Qu’est-ce qui se passe en ce moment sur le front ukrainien ou en mer Rouge ? Les drones, attaquant parfois en essaim, causent des dommages ou demandent d’engager d’importants moyens de défense. À partir de ce constat, nous avons décidé de développer en six mois un système de lutte antidrones, le SkyJacker, qui a déjà un succès fou. Il peut leurrer un essaim de drones et le rediriger vers une zone sans risques.

Ce système va-t-il sécuriser les JOP ?

Il a été retenu pour les Jeux olympiques. Et la marine est très intéressée pour lutter contre les drones houthistes en mer Rouge.

 

En chiffres

23,2 milliards

Le chiffre d’affaires en 2023

92 000 employés

répartis sur 276 sites dans 27 pays

historique du LEAP

Le LEAP, pour Leading Edge Aviation Propulsion, est une génération de turboréacteurs conçue par le consortium CFM International détenu à 50/50 par Safran Aircraft Engines (anciennement SNECMA1) et GE (General Electric). Il est destiné à remplacer la famille des CFM56.

 

Pandémies et OMS : Accord International repoussé d’un an

Pandémies et OMS : Accord International repoussé d’un an 

L’accord de prévention des pandémies négocié dans le cas de l’OMS et  les 194 pays membres de l’Organisation mondiale de la santé devra attendre encore un an. Il s’agit de prévenir avec une action mondiale les futures pandémies En attendant, les pays membres ont notamment adopté des amendements au Règlement sanitaire international (RSI), un cadre juridiquement contraignant pour répondre aux urgences de santé publique qui avait montré ses limites pendant le Covid. Ces amendements introduisent la notion d’« urgence pandémique » et « plus de solidarité et d’équité ». Restent notamment les questions de propriété intellectuelle, d’équité de répartition et de financement.

Les RSI réformées promettent aussi un meilleurs accès « aux produits médicaux et aux financements ». Des amendements créent également des structures qui doivent permettre de mieux se préparer et mieux appliquer le règlement dans tous les pays. C’est aux Etats maintenant d’insérer les parties qui leur conviennent dans leur réglementation nationale.

Les négociations sur un accord contraignant sur la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies ont été lancées en décembre 2021. Malgré les acquis et rapprochements durant les négociations, les divergences qui persistent seront difficiles à surmonter, notamment sur le partage des savoir-faire et l’accès rapide aux moyens de combattre une nouvelle crise sanitaire, les questions de financement ou de de propriété intellectuelle.

Dans les pays en développement, les souvenirs restent vifs de pays riches amassant, pendant la crise sanitaire du Covid-19, les doses de vaccin au détriment du bien commun et refusant de partager leurs technologies. Ils insistent pour dire que l’accord sera équitable ou ne sera pas. Les pays africains souhaiteraient toutefois achever la négociation d’ici la fin de l’année, à cause de la crainte d’une réélection en novembre de Donald Trump, qui avait retiré les Etats-Unis de l’OMS et ne cachait pas son mépris pour l’organisation.

Pétrole et OPEP : maintien du contingentement pour soutenir les prix hauts

Pétrole : maintien du contingentement pour soutenir les prix hauts

 

 L’Opep maintient les réductions  de quelque deux millions de barils par jour (bpj). En y ajoutant plusieurs vagues de réductions volontaires, l’Opep+ garde actuellement sous terre près de six millions de barils.

Depuis la dernière réunion de novembre, le groupe a su garder des prix du brut plutôt stables, autour des 80 dollars le baril pour le Brent de la mer du Nord comme le WTI américain, sans parvenir à les faire décoller.

Si l’Opep persiste et signe en maintenant, rapport après rapport, ses prévisions de la demande pour 2024, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) se montre quant à elle moins optimiste et a revu à la baisse ses estimations. «Contexte inflationniste, perspectives économiques moroses et incertitudes des banques centrales», l’environnement est «difficile», commente Ipek Ozkardeskaya, analyste marchés chez Swissquote Bank, évoquant aussi la forte concurrence du pétrole américain et les tensions au Moyen-Orient.

Allemagne : attaque islamiste

Allemagne :  attaque islamiste 

Encore une attaque au couteau en Europe cette fois en Allemagne avec notamment le décès d’un policier. Un homme politique allemand, familier des critiques envers l’islam, ainsi que quatre autres personnes, ont été blessés vendredi lors d’une attaque au couteau perpétrée à Mannheim dans l’ouest du pays, lors d’une rencontre électorale dans le cadre de la campagne pour le scrutin européen. Ce dimanche 2 juin, le décès d’un policier a été officialisé. L’agresseur a été neutralisé par la police et aurait agi pour des motivations islamistes, a évoqué le ministère de l’Intérieur. 

D’origine afghane, l’agresseur aurait 25 ans et se prénommerait Suleiman, écrit le Spiegel, mais n’était pas répertorié comme radicalisé. Il était arrivé d’Afghanistan en Allemagne en 2014 et vivait dans un immeuble de Mannheim avec sa compagne et deux enfants, âgés de 1 et 3 ans, selon Bild.

Ces derniers mois, plusieurs opérations policières ont visé les milieux islamistes et permis selon les autorités allemandes d’éviter des attentats. Lors du week-end de Pâques, trois mineurs soupçonnés de préparer un attentat terroriste ont été arrêtés et placés en détention. Le 19 mars, deux jihadistes afghans présumés soupçonnés d’avoir préparé un attentat près du parlement suédois avaient été arrêtés en Thuringe (ex RDA). Fin décembre 2023, trois islamistes présumés, soupçonnés d’avoir envisagé un attentat le soir du Nouvel An contre la cathédrale de Cologne (ouest).

Dette: une dérive mortifère et une incompétence économique

Dette: une dérive mortifère

Cela nous pendait au nez depuis trop longtemps. Cette fois, Bruno Le Maire n’a pas pu empêcher la dégradation de la note financière de la France. Les arguments du ministre de l’Économie ont laissé de marbre l’agence Standard & Poor’s, qui a adressé un carton jaune à l’exécutif à la veille du scrutin européen. Un revers majeur pour le chef de l’État et un camouflet pour le patron de Bercy en place depuis sept ans ! Une flèche en plein cœur pour un pouvoir qui était encore en mesure de s’enorgueillir d’une compétence économique.

 

Par  Bruno Jeudy, directeur délégué de La Tribune Dimanche.

Disons-le tout net, le pays n’est pas en faillite. La France reste parmi les pays les mieux notés de la planète et Bercy ne rencontrera aucune difficulté, demain, pour trouver des créanciers. Mais la pente est mauvaise et le déni des politiques – Emmanuel Macron en tête – sur les déficits est mortifère. Nous nous rapprochons davantage des nations les plus endettées, comme l’Italie et la Grèce (qui font de réels efforts), que des plus vertueuses. Ce n’est hélas pas nouveau. La France n’a plus voté un budget en équilibre depuis un demi-siècle ! Et la perspective de ramener nos déficits sous les 3 % du PIB s’éloigne à l’évidence.

Face à cette dangereuse trajectoire, S&P a voulu sanctionner l’exécutif. Un rappel à l’ordre peut-être salutaire dans un pays où tous les politiques semblent avoir perdu la boussole. De quoi attiser les critiques des oppositions promptes à dénoncer les errements du gouvernement dans la gestion des finances. Des oppositions qui, par le passé – pour parler des socialistes et des républicains -, ont contribué au creusement de cette dette abyssale. Sans compter le RN, champion de la contradiction, capable d’alerter sur la dette et, en même temps, de proposer l’un des programmes les plus dépensiers. Comprenne qui pourra…

« J’ai sauvé l’économie française », leur répond Bruno Le Maire, rappelant le soutien apporté aux entreprises et aux particuliers pendant la période du Covid. Le problème, c’est que le virus des largesses et du laisser-aller financier ne date pas de 2019 et n’est pas près de trouver un vaccin ! Une dette de 3 000 milliards d’euros, 5,5 % de déficit en 2023, il y a matière à interpeller le « Mozart de la finance » alias Emmanuel Macron.

« C’est pas Versailles, ici… » Ce slogan trouve un écho savoureux dans cette actualité économique morose qui rappelle à chacun, et notamment au président, le devoir de la rigueur. Il faut que nos gouvernants, plus habiles à manier le verbe que les chiffres, méditent cette phrase de Shakespeare : « Les mots ne paient pas les dettes. » Bruno Le Maire pourrait écrire le roman de la dette… mais, comme disait Benjamin Franklin, « les créanciers ont meilleure mémoire que les débiteurs ». La popularité et les succès électoraux font rarement bon ménage avec le souci de la maîtrise des dépenses. Qui aujourd’hui pourrait, comme Raymond Barre jadis, clamer « Je préfère être impopulaire qu’irresponsable » ?

 

Une dette qui s’approche des 100 000 € par ménage !  À la fin du quatrième trimestre 2023, la dette publique s’établit à 3 101,2 milliards d’euros.

Connaissances économiques : les Français n’y comprennent rien

Compétences économiques : les Français n’y comprennent rien

 

D’après un sondage OpinionWay pour le Cercle Jean-Baptiste Say, publié jeudi, Les Français font preuve d’une grande méconnaissance des principaux indicateurs économiques . Des Français qui en grande majorité ignorent le montant du déficit budgétaire et les grands agrégats Financiers.

Des Français par exemple qui n’ont aucune idée de la dette publique, qui s’est établie à 110,6% du PIB fin 2023. ( Une dette qui s’approche des 100 000 € par ménage).

Interrogés sur la part de Français qui paient des impôts sur leurs revenus, 38% des sondés ne savent pas répondre. Ceux qui se prononcent sont, en moyenne, proches de la réalité (43%, contre 44% selon les chiffres de la Direction générale des Finances publiques). Mais seul un peu plus d’un quart des Français voient juste, entre 25 et 49%.

Près de trois Français sur dix (28%) considèrent que l’endettement de la France n’est pas un problème. Cette opinion a surtout la cote chez les jeunes : 45% des étudiants la partagent, contre seulement 16% des retraités.

S’il y a un fort consensus sur la nécessité d’augmenter le taux d’actifs pour augmenter les richesses (82%), près de six Français sur dix jugent possible de créer plus de richesse en travaillant moins. Les plus jeunes en sont les plus convaincus : ils sont 77% à partager cette position parmi les étudiants, contre 39% parmi les retraités.

Seul un Français sur deux a confiance en l’Éducation nationale dans sa capacité à former les jeunes générations aux sujets économiques de façon simple et factuelle. À peine la moitié (46%) estiment que les journalistes maîtrisent bien les sujets économiques. Ces doutes sont aussi renforcés concernant les dirigeants politiques (39%).

Bref il y a une certaine cohérence entre l’incompétence des dirigeants politiques et la méconnaissance d’une grande partie des Français. Plusieurs études ont d’ailleurs déjà démontré que les Français étaient les derniers d’Europe en matière de connaissances économiques.

Ukraine- feu vert pour attaquer la Russie sur son sol

Ukraine-  feu vert pour attaquer la Russie sur son sol

 

Un tournant important sans doute de la guerre puisque Biden et l’Europe viennent de donner son feu vert que l’Ukraine attaque la Russie sur son sol d’où viennent les attaques contre Kharkiv.

 

 

La Russie doit maintenant sans doute comprendre que la ligne rouge a été franchie et que ses attaques destructrices et souvent meurtrières sur la deuxième ville du pays légitime désormais des ripostes de l’Ukraine sur le seul même russe.

Il est clair qu’il faut donner un signal fort à Poutine qui ne cesse de gagner du terrain la est ailleurs en ignorant par ailleurs aussi bien le droit international que tout simplement la vie humaine. Un signal partagé désormais par la plupart des pays d’Europe également

Le risque évidemment c’est d’accroître l’intensité du conflit voir de favoriser son extension géographique. Mais l’autre risque c’est de voir Poutine progressivement coloniser  de plus en plus de territoires dans l’est de l’Europe mais aussi ailleurs comme en Afrique.

Il faudra par contre que les pays occidentaux ne se contentent pas de mots et se mettre réellement en situation d’économie de guerre pour se mettre en situation de répondre à des attaques irresponsables de la Russie.

Gaza : un cessez-le-feu hypothétique d’inspiration américaine

Gaza : un cessez-le-feu hypothétique d’inspiration américaine

Biden déclare qu’une proposition de cessez le feu a été faite par Israël. Mais l’inspiration semble américaine et c’est Biden lui-même qui en a annoncé les détails. Une initiative relativement bien accueillie par les différentes parties et au plan international…. Mais avec des contradictions côté Hamas et Israël. 

Dans une allocution depuis la Maison-Blanche, le président américain a déclaré que la proposition d’Israël comprenait le retrait de toutes ses forces du territoire palestinien pour six semaines, un cessez-le-feu complet, et la libération de tous les otages. Joe Biden a également exhorté le Hamas à «accepter l’accord». Israël répète toutefois que la guerre «ne cessera pas» sans l’anéantissement militaire du Hamas.

Le mouvement terroriste palestinien Hamas a jugé «positive» la nouvelle proposition des États-Unis, a-t-il communiqué. «Le Hamas considère positivement ce qui a été inclus aujourd’hui dans le discours du président américain Joe Biden aujourd’hui quant à un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction et l’échange de prisonniers», a indiqué le mouvement islamiste palestinien dans ce communiqué.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a salué vendredi la feuille de route israélienne «réaliste» pour un cessez-le-feu à Gaza présentée par le président Joe Biden, estimant qu’elle offrait «une réelle opportunité» de mettre fin à la guerre.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a promu vendredi la nouvelle feuille de route sur Gaza dévoilée par Joe Biden en vue d’un cessez-le-feu lors d’appels avec ses homologues de la Jordanie, de l’Arabie saoudite et de la Turquie.

Trump menace la démocratie

Trump menace la démocratie

 

C’est la deuxième fois que trame menace clairement la démocratie. La première fois en incitant à l’envahissement du Capitole pour contester sa laisse sa défaite aux dernières élections ; cette fois, il incite ses partisans à l’insurrection pour le cas où la justice infligerait de la prison suite à l’affaire de sa condamnation pénale concernant une star du porno.

L’ancien président américain Donald Trump, déclaré coupable par un jury new-yorkais cette semaine de falsifications comptables pour des paiements - une infraction à la loi électorale de l’État de New York – a affirmé dans une interview diffusée dimanche sur Fox News qu’une peine de prison pourrait être «un point de rupture» pour ses soutiens. «Vous savez, à un certain moment, il y a un point de rupture».

Au terme de six semaines de débats au tribunal de Manhattan, un jury a reconnu Donald Trump coupable de 34 chefs d’accusation de falsifications comptables pour des paiements fin 2016 à Stormy Daniels pour qu’elle taise une relation sexuelle qu’elle dit avoir eue avec lui en 2006 et qu’il nie en bloc.

Ce verdict, le premier au pénal dans l’histoire des États-Unis contre un ancien président, n’empêchera pas le milliardaire d’être candidat à la présidentielle du 5 novembre face à Joe Biden, même en cas de condamnation à une peine de prison.

Economie, politique, société: les plus lus 2 juin 2024

Economie, politique, société: les plus lus 2 juin 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Climat : 100 milliards atteints pour les pays pauvres ?

Climat :  100 milliards atteints  pour les pays pauvres ?

 Ce mercredi, l’OCDE a en effet confirmé que les pays riches avaient atteint en 2022 leur objectif d’aide climatique annuelle de 100 milliards de dollars pour les pays plus pauvres. L’idée de cette contribution financière avait été émise en 2009.Cette aide au regard des besoins réels de près de 2500 milliards, ce montant peut paraître très insuffisant. Par ailleurs il serait surtout intéressant d’analyser de près la nature des recettes et des dépenses précises si l’on ne veut pas qu’une partie de cette somme finisse dans les sables de la corruption. Il en va sans doute de cette aide climatique comme de beaucoup d’autres. Il est difficile d’en suivre la trace précise d’autant que certaines sommes sont repeintes avec la couleur climatique sans réellement avoir de lien avec l’environnement.
« En 2022, les pays développés ont fourni et mobilisé un total de 115,9 milliards de dollars pour le financement de la lutte contre le changement climatique dans les pays en développement », selon le calcul de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), chargée de la compatibilité officielle de cette promesse. Celle-ci qui doit d’ailleurs être renégociée d’ici la COP29 en novembre à Bakou.

Dans le détail, l’aide climatique des pays riches, de 89,6 milliards de dollars en 2021, a donc augmenté de 30% en 2022, selon l’OCDE, qui salue « une augmentation très significative, la plus forte sur un an », dépassant ses projections. En novembre dernier, avant la COP28 de Dubaï, l’OCDE avait annoncé que l’objectif des 100 milliards avait « probablement été atteint » en 2022, mais sans disposer de bilan définitif.

Notons aussi« qu’ une grande partie des fonds sont des prêts (69%, selon l’OCDE, ndlr) plutôt que des subventions (28%) », critique le militant écologiste Harjeet Singh. Et d’ajouter que ces aides financières sont souvent combinées à des aides existantes, « ce qui brouille les limites de l’aide financière réelle ».

 

Sondage Élections européennes: intentions de vote assez figées

Sondage Élections européennes: intentions de vote assez figées

Dans la dernière version du sondage IFOP pour le Figaro les intentions de vote paraissent figées. Observons  toutefois que les votes pourraient être différents en fonction des votes réels et donc de l’abstention notamment. Globalement la tendance est quand même à un vote de protestation avec un score assez exceptionnel pour le Front National.
Jordan Bardella
33,5 %

Liste de Renaissance, du MoDem, d’Horizons et de l’UDI
Valérie Hayer
15,5 %

Liste du Parti socialiste et de Place Publique
Raphaël Glucksmann
14,0 %

Liste de La France insoumise
Manon Aubry
7,0 %

Liste des Républicains
François-Xavier Bellamy
7,0 %

Liste des Écologistes
Marie Toussaint
6,5 %

Liste de Reconquête !
Marion Maréchal
6,5 %

Liste du Parti communiste
Léon Deffontaines
3,0 %

Liste du Parti animaliste
Hélène Thouy
2,0 %

Liste de l’Alliance rurale et des chasseurs
Jean Lassalle et Willy Schraen

Liste de LO
Nathalie Arthaud
0,5 %

Liste des Patriotes
Florian Philippot
0,5 %

Liste du NPA
0,5 %

Liste de l’UPR
François Asselineau
0,5 %

Liste « Écologiste au centre »
Jean-Marc Governatori
0,5 %

Note : les partis avec des scores non significatifs ne sont pas affichés.
Source : Ifop-Fiducial

Israël-Hamas : un cessez-le-feu hypothétique d’inspiration américaine

 Israël-Hamas : un cessez-le-feu Hypothétique d’inspiration américaine

Biden déclare qu’une proposition de cessez le feu a été faite par Israël. Mais l’inspiration semble américaine et c’est Biden lui-même qui en a annoncé les détails. Une initiative relativement bien accueillie par les différentes parties et au plan international…. Mais avec des contradictions côté Hamas et Israël. 

Dans une allocution depuis la Maison-Blanche, le président américain a déclaré que la proposition d’Israël comprenait le retrait de toutes ses forces du territoire palestinien pour six semaines, un cessez-le-feu complet, et la libération de tous les otages. Joe Biden a également exhorté le Hamas à «accepter l’accord». Israël répète toutefois que la guerre «ne cessera pas» sans l’anéantissement militaire du Hamas.

Le mouvement terroriste palestinien Hamas a jugé «positive» la nouvelle proposition des États-Unis, a-t-il communiqué. «Le Hamas considère positivement ce qui a été inclus aujourd’hui dans le discours du président américain Joe Biden aujourd’hui quant à un cessez-le-feu permanent, le retrait des forces israéliennes de Gaza, la reconstruction et l’échange de prisonniers», a indiqué le mouvement islamiste palestinien dans ce communiqué.

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a salué vendredi la feuille de route israélienne «réaliste» pour un cessez-le-feu à Gaza présentée par le président Joe Biden, estimant qu’elle offrait «une réelle opportunité» de mettre fin à la guerre.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a promu vendredi la nouvelle feuille de route sur Gaza dévoilée par Joe Biden en vue d’un cessez-le-feu lors d’appels avec ses homologues de la Jordanie, de l’Arabie saoudite et de la Turquie.

Ukraine- Biden donne son feu vert pour attaquer la Russie sur son sol

Ukraine- Biden donne son feu vert pour attaquer la Russie sur son sol

 

Un tournant important sans doute de la guerre puisque Biden vient de donner son feu vert que l’Ukraine attaque la Russie sur son sol pour défendre Kharkiv.

 

 

La Russie doit maintenant sans doute comprendre que la ligne rouge a été franchie et que ses attaques destructrices et souvent meurtrières sur la deuxième ville du pays légitime désormais des ripostes de l’Ukraine sur le seul même russe.

Il est clair qu’il faut donner un signal fort à Poutine qui ne cesse de gagner du terrain la est ailleurs en ignorant par ailleurs aussi bien le droit international que tout simplement la vie humaine. Un signal partagé désormais par la plupart des pays d’Europe également

Le risque évidemment c’est d’accroître l’intensité du conflit voir de favoriser son extension géographique. Mais l’autre risque c’est de voir Poutine progressivement coloniser  de plus en plus de territoires dans l’est de l’Europe mais aussi ailleurs comme en Afrique.

Il faudra par contre que les pays occidentaux ne se contentent pas de mots et se mettre réellement en situation d’économie de guerre pour se mettre en situation de répondre à des attaques irresponsables de la Russie.

Nucléaire: Retour en France sulfureux et coûteux des turbines

Nucléaire: Retour en France sulfureux et coûteux des turbines

D’une certaine manière Macon est particulièrement gonflé de se prévaloir du retour en France des turbines des centrales nucléaires. Des équipements stratégiques d’Alstom qui ont été bradés à General Electric puis que la société américaine a abandonné pour être rachetées par EDF (contre son avis).  Une opération à la fois tourmentée et très coûteuse liée aussi au lien particulier de Macron avec General Electric et les affaires de corruption

En 2014, GE rachète la branche énergie d’Alstom dans un contexte où l’entreprise française était engluée dans des affaires de corruption à l’étranger. Succinctement, Frédéric Pierucci, cadre dirigeant d’Alstom, est arrêté en avril 2013 aux États-Unis, Patrick Kron (PDG d’Alstom) négocie avec la direction de GE la cession de la branche énergie du groupe en 2014 sur fond de promesse américaine d’abandonner les poursuites contre Alstom et ses cadres dirigeants, Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, préfère d’abord un rapprochement entre Alstom et Siemens et accuse Patrick Kron de négocier dans son dos. Alors que les négociations avec Siemens sont abandonnées, Arnaud Montebourg se rallie à l’option GE tout en cherchant une solution pour maintenir les activités nucléaires sous pavillon français. Nommé le 26 août 2014, Emmanuel Macron valide la cession de toute la branche énergie d’Alstom à GE en novembre 2014. La même semaine, Frédéric Pierucci est libéré sous caution aux États-Unis. Un proche de Macron est alors nommé à la tête de général électricque en France. Il n’y a donc pas lieu de se glorifier de ce retour car l’abandon des turbines aux Américains a constitué une grave erreur stratégique. En plus on impose le rachat à EDF qui n’a pas les moyens financiers.

1...3031323334



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol