Archive mensuelle de juin 2024

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Ukraine : des armes américaines sur la Russie

Ukraine : des armes américaines sur la Russie

L’utilisation des armes américaines à l’intérieur la Russie est une première. Les médias ukrainiens rapportent en effet qu’une frappe d’Himars, un lance-roquettes multiple souvent utilisé avec des missiles guidés de 80 km de portée, a touché un système de défense antiaérien russe de type S-300 ou S-400 dans la région de Belgorod. «L’armée ukrainienne a confirmé lundi que des frappes transfrontalières avaient eu lieu et que des cibles militaires avaient été touchées», rapporte le Kiyv Post.

Moscou utilise notamment des bombes guidées larguées d’avions à partir de l’espace aérien russe, hors de portée des armes ukrainiennes. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a répété dimanche que le seul moyen d’y mettre fin était de pouvoir utiliser les armes occidentales de portée supérieure, notamment pour cibler les bases aériennes russes, se disant reconnaissant du feu vert accordé par ses alliés mais le jugeant encore «insuffisant».

Guerre en Ukraine :

L’objectif pour limiter à 1,5° la température paraît désormais fortement compromis d’après une soixantaine de chercheurs.

Climat : une hausse sans précédent

L’objectif pour limiter à 1,5° la température paraît désormais fortement compromis d’après une soixantaine de chercheurs. 

Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un «rythme sans précédent» et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés dans une étude parue mercredi 5 juin. «Le réchauffement causé par l’Homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C en 2014-2023», indiquent ces scientifiques. Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de près d’une soixantaine de chercheurs de renom qui s’appuient sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. L’intérêt de l’étude est de fournir des indicateurs actualisés à partir du rapport de ces derniers, sans attendre le prochain cycle dans plusieurs années.

Par rapport à l’ère préindustrielle, ce réchauffement d’origine humaine a atteint 1,19°C sur cette décennie, ce qui témoigne d’une nette augmentation par rapport aux chiffres du dernier rapport publié il y a un an (+1,14°C sur 2013-2022). Pour la seule année 2023, le réchauffement attribuable à l’activité humaine a atteint 1,31°C. Le réchauffement total observé a lui touché 1,43°C – car la variabilité naturelle du climat a également joué, à commencer par le phénomène El Niño. L

  Malgré les niveaux records atteints, le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a en effet ralenti cette décennie comparé aux années 2000. Le rapport contient «un peu d’optimisme», juge ainsi Piers Forster, de l’université de Leeds, auteur principal de l’étude. «Les émissions de gaz à effet de serre augmentent moins vite qu’en 2000, mais elles augmentent toujours», donc leurs «concentrations continuent à augmenter et le réchauffement aussi», explique à l’AFP Pierre Friedlingstein, de l’université d’Exeter. «Il faut qu’elles descendent à zéro émission nette», a-t-il souligné.

 

IA: Apocalypse de l’emploi ?

Depuis la sortie de ChatGPT en novembre 2022, les spéculations vont bon train quant à l’impact économique de l’intelligence artificielle (IA). Les uns promettent un boom de productivité à venir, les autres une apocalypse sur le marché de l’emploi… En ouvrant son agent conversationnel au grand public, OpenAI a ravivé le vent de panique soulevé par les travaux de Carl Frey et Michael Osborne, chercheurs à Oxford, en 2013. Nous avions mené, sur le sujet, une étude pour la Commission européenne. Trois hypothèses essentielles et, semble-t-il, contestables, sous-tendent ces prédictions.

 

par 

Professeur d’économie et stratégie numériques, Université Libre de Bruxelles (ULB) dans The Conversation 

Une première hypothèse concerne le fait que les IA soient adoptées rapidement et massivement. Notre étude date certes de 2020, mais nous y observions, comme d’autres travaux plus récents aux États-Unis, que l’adoption de l’IA est en réalité très limitée. Quelle que soit la technologie d’IA considérée, elle ne concernait jamais plus de 13 % des entreprises.

Si les entreprises restent peu nombreuses à exploiter ces technologies si prometteuses, c’est avant tout en raison de la difficulté à dénicher les compétences nécessaires, et du coût de leur mise en œuvre. Viennent ensuite les barrières liées à la technologie elle-même : manque de fiabilité ou d’intelligibilité, infrastructure informatique insuffisante, ou manque de données exploitables.

ChatGPT et consorts peuvent paraître moins complexes à déployer en entreprise que d’autres systèmes d’information. Mais la facilité de prise en main des outils à l’échelle individuelle ne se retrouve par à l’échelle de l’organisation. Ils restent difficiles à mettre en œuvre dans des processus complexes et des risques liés à leur manque de fiabilité demeurent. Air Canada, contrainte par un tribunal d’honorer une politique tarifaire inventée de toutes pièces par son chatbot, en fit les frais récemment. Or, dans bien des domaines en entreprise, la marge d’erreur acceptable est très faible : qui serait prêt à monter à bord d’un avion dont le pilote automatique se tromperait une fois sur cent ?

La seconde hypothèse associe adoption de la technologie numérique et croissance de la productivité. La longévité de cette croyance peut étonner alors que le paradoxe de la productivité, énoncé par Robert Solow dès 1987 n’a toujours pas été démenti, excepté pour quelques-unes des dernières années du XXe siècle. Solow observait à l’époque que l’on voyait l’ordinateur partout sauf dans les statistiques de productivitéLes choses n’ont pas vraiment changé, y compris avec l’IA durant les années 2010.

Les tentatives d’explication du paradoxe de Solow, dont sa version actuelle, incluant l’IA, sont diverses. Un élément récurrent dans ces réflexions réside dans le fait que technologie numérique et capital organisationnel seraient complémentaires. Cela revient à dire que la technologie produit très peu d’effet sans les compétences et adaptations organisationnelles nécessaires à leur plein potentiel. Or peu d’entreprises parviennent à les acquérir.

 

Quelques études récentes ont malgré tout mis en évidence un effet très substantiel des agents conversationnels dans différents contextes : 40 % de productivité gagnée grâce à ChatGPT dans des tâches de rédaction14 % dans un centre d’appel, ou encore 25 % au sein d’un célèbre cabinet de conseil. Mais toutes ces études n’ont mesuré l’effet de l’IA que sur quelques tâches discrètes bien définies. Il n’existe, à l’heure actuelle, aucune preuve que ces effets ponctuels se traduiront par des gains de productivité à l’échelle de l’entreprise ou de l’économie dans son ensemble.

Il se pourrait même que la technologie fasse perdre d’un côté ce qu’elle permettrait de gagner de l’autre. Une autre étude récente démontre que la productivité des développeurs a augmenté quand l’Italie a décidé d’interdire ChatGPT dans le pays du jour au lendemain. Les auteurs de l’étude concluent que l’important gain de temps dans la production de code permise par l’IA avait été éclipsé par une explosion plus importante encore du temps nécessaire à sa vérification et à sa correction.

On peut ainsi spéculer que derrière le paradoxe de Solow se cache un phénomène sournois : le numérique permet souvent d’automatiser des tâches, mais en générant davantage de tâches de contrôle, de réconciliation ou d’encodage, bref, de bureaucratie.

Pour que la technologie détruise l’emploi, il faut encore, troisième hypothèse, que les gains de productivité qu’elle engendre viennent se substituer au travail humain. Là encore, les choses sont plus nuancées.

Il n’en reste pas moins que l’impact de l’IA dépendra de la manière dont elle est déployée. Erik Brynjolfsson, également professeur à Stanford, souligne à juste titre la différence fondamentale entre les applications de l’IA qui automatisent les tâches et peuvent donc substituer une partie de l’emploi, et celles qui augmentent les compétences humaines, c’est-à-dire qui permettent aux travailleurs humains d’accomplir plus que ce qui serait possible sans technologie.

À se focaliser uniquement sur les premières, il ne faudrait pas oublier que l’IA peut mettre à la portée de travailleurs moins qualifiés des tâches qui leur auraient été inaccessibles sans la technologie. L’automatisation des unes est souvent l’augmentation des autres. La banque en ligne ou les caisses automatiques des supermarchés reviennent, par exemple, à déplacer le travail de l’employé vers le client. De même, ChatGPT peut permettre à quiconque de rédiger un contrat dans un langage juridique impeccable ou de produire du code informatique.

Le risque principal découlant de la technologie n’est en somme pas la destruction de l’emploi mais la redistribution des rôles et de la valeur. Les différentes études de ChatGPT évoquées ci-dessus partagent une observation importante : les gains de productivité ont à chaque fois concerné les travailleurs les moins qualifiés ou performants alors que les plus expérimentés stagnaient, voire perdaient en efficacité en adoptant l’IA. Cette observation inspire un certain optimisme à David Autor qui en conclut que l’IA pourrait justement aider à restaurer la classe moyenne en démocratisant les emplois à valeur ajoutée et en lissant la prime aux plus hautes qualifications.

Ajoutons à ce tableau le vieillissement de la population, la diminution parallèle de la part des actifs dans la population et l’ampleur des défis auxquels nous faisons face : transition écologique, infrastructures vertes et numériques à construire, santé et soins aux aînés, formation, sécurité et défense… La question n’est alors pas de savoir s’il restera assez de travail pour tout le monde, mais si l’IA sera suffisamment puissante pour démultiplier la productivité du travail à la hauteur des besoins.

La technologie ne peut garantir à elle seule ni la croissance, ni le partage de la prospérité. Elle nous offre en revanche une opportunité unique de rebattre les cartes, à condition d’en faire bon usage.

Les contradictions d’un État palestinien maintenant

Les contradictions d’un État palestinien maintenant

 

Alors que Benyamin Nétanyahou s’y oppose, que ses ministres d’extrême droite prônent l’annexion de la Cisjordanie et que l’opinion publique préfère la sécurité à la paix, la proposition de créer aujourd’hui un Etat palestinien manque de réalisme, explique dans une tribune au « Monde », le politiste Samy Cohen.

 

 
Le Hamas est-il sorti vainqueur de sa confrontation avec Israël ? La messe n’est pas dite. Il a subi de lourdes pertes et rien n’indique pour l’instant que le gouvernement israélien soit sur le point de retirer l’armée de la bande de Gaza. Politiquement, c’est tout autre chose. Il a réussi à redonner un nouveau souffle à la cause palestinienne, au point de réveiller un vaste courant d’opinion favorable à la création d’un Etat palestinien. Des appels se font entendre de partout pour que la « communauté internationale » force la main à Benyamin Nétanyahou, en lui imposant des sanctions comme moyen de pression.

Cette option a-t-elle des chances d’aboutir dans un avenir prévisible ? Le manque de réalisme est le principal reproche qu’on puisse lui faire. Elle ne s’intéresse qu’à la ligne d’arrivée, ignorant les obstacles qui entravent sa route. Elle se berce de l’illusion qu’il n’y a rien de plus simple, qu’il « n’y a qu’à »…

Il serait d’ailleurs plus avisé de parler d’illusions, au pluriel. La première est de croire que Nétanyahou détient les clés du succès ou de l’échec de ce projet. Son opposition à la création d’un Etat palestinien est connue, et il fera tout pour torpiller cette idée. Mais « Bibi » [le surnom du chef d’Etat israélien] dépend pour sa survie politique de la bonne volonté des ministres d’extrême droite Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, partisans de l’annexion de la Cisjordanie. Il préférera cent fois des sanctions à un retrait piteux de la vie politique.
Mais ce n’est pas tout. Derrière eux, se tient le puissant mouvement des colons religieux qui se moque des sanctions. Il ne laissera pas se répéter le scénario qui avait prévalu en 2005, lors de l’évacuation de la bande de Gaza par Ariel Sharon, premier ministre d’Israël de 2001 à 2006. La résistance sera féroce. Beaucoup d’entre eux sont armés plus que de raison, surtout depuis que Ben Gvir, ministre de

La dévalorisation des diplômes de Master

La dévalorisation des diplômes de Master  

Le nombre toujours plus grand de diplômés et l’arrivée de nouveaux outils risquent de créer des disparités entre ceux disposant d’un capital culturel et social important et les autres, s’inquiète Anthony Hussenot, professeur en sciences de gestion, dans une tribune au « Monde ».

 

 

Dans une économie qui fait la part belle à la connaissance et à l’innovation, les plus diplômés restent les grands gagnants du marché du travail. Ils y sont statistiquement les mieux lotis : dix-huit mois après la fin de leurs études, 75,1 % des diplômés de master occupent un emploi salarié et sont en contrat à durée indéterminée pour la majorité d’entre eux, selon le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Mais des tendances de fond pourraient entacher cette situation favorable.Une première incertitude provient de l’augmentation continue du nombre d’étudiants de master ces deux dernières décennies, pour s’établir à environ 140 000 par an. On peut, bien sûr, se réjouir de la démocratisation de l’enseignement supérieur, même si, malheureusement, les étudiants de master restent principalement issus des classes favorisées, comme le montre le Centre d’études et de recherches sur les qualifications. Cette augmentation du nombre de diplômés de master sur le marché du travail fait cependant peser un risque de dévalorisation des diplômes, surtout si les administrations et les entreprises ne créent pas suffisamment d’emplois à la hauteur des attentes. Et cela semble déjà être, en partie, le cas.

On sait déjà que tous les diplômes de master n’ont pas la même valeur aux yeux des entreprises, et que certains établissements (grandes écoles, écoles de commerce, etc.) ont plus la cote que d’autres auprès des employeurs. Mais le succès actuel du double master risque de renforcer cette discrimination entre les diplômés et pourrait augmenter le coût des études. De plus, il entraînera sans doute un durcissement des critères de recrutement dans les entreprises et, à terme, la liste des diplômes à obtenir pour décrocher un poste pourrait s’allonger encore plus. Si cet engouement montre que les étudiants essaient d’ores et déjà de se prémunir contre le risque de dévalorisation de leur diplôme, ceux ne disposant que d’un seul diplôme de master risquent d’être les grands perdants de cette tendance.

Déstabiliser les deux Etats voyous: la Russie et la Chine

Déstabiliser les deux Etats voyous: la Russie et la Chine

Non contents d’imposer un régime de fer particulièrement antidémocratique, la Russie mais aussi la Chine ne cessent de développer leur influence au plan international par des méthodes de voyous (ingérence, corruption, conflits, guerre etc.). Certes, il n’est pas dans la tradition des démocraties occidentales de s’immiscer dans le fonctionnement interne des dictatures. Pour autant, on ne peut rester sans réagir face aux actions de déstabilisation de la Russie et de la Chine. Le pire c’est que l’intoxication parvient à renforcer l’esprit munichois qui gagnent des élites occidentales usées et parfois complices.

Les démocraties occidentales n’ont sans doute pas répondre par des actions armées et des provocations sournoises. Par contre, elles peuvent saper le développement économique de ces deux pays criminels pour lesquels la vie n’a aucune valeur (des centaines de milliers de morts à leur actif parmi leurs populations);  sans parler des victimes étrangères bien entendu.

Il se trouve que les économies de ces deux pays sont sous la coupe de  clans qui paralysent  une partie du dynamisme économique et se répartissent les richesses du pays. Il est temps  les combattre en réduisant le plus possible nos relations commerciales. Par exemple au lieu de taxer à 15 % des importations chinoises on peut imposer un taux allant jusqu’à 100 % vis-à-vis des voitures électriques en particulier. Et de la même manière, il faut réduire et réduire encore les échanges avec la Russie. Il serait temps que les pays occidentaux sortent de leur posture de bisounours vis-à-vis de ces deux Etats criminels qui déstabilisent l’ensemble de la planète et au surplus veulent imposer leur conception totalitaire  et criminelle à l’ensemble du monde

 

SONDAGE  » les Echos » – Européennes 2024 : Hayer et Glucksmann dans un mouchoir

SONDAGE  » les Echos » – Européennes 2024 : Hayer et  Glucksmann dans un mouchoir

 

SONDAGE

Pour résumer, encore un sondage qui démontre la grande victoire du Front National, l’écroulement du parti au pouvoir mais aussi des « Républicains », du parti de Mélenchon et des écolos.

Manif piqûre de rappel pour les agriculteurs

Manif piqûre de rappel pour les agriculteurs

 À quelques jours des élections européennes, des agriculteurs français et espagnols ont bloqué lundi 3 juin huit points de passage le long de la frontière franco-espagnole, du Pays-Basque aux Pyrénées-Orientales. Le mouvement a été lancé par « les Ultras de l’A64″, mené par le médiatique Jérome Bayle.

Les agriculteurs se disent toujours aussi mobilisés et déterminés à interpeller les candidats aux élections européennes, comme le rappelle leur leader Jérôme Bayle. Pour lui, il s’agit de « montrer aux eurodéputés que c’est bien beau de mettre l’agriculture en avant dans tous les meetings et tous les débats politiques mais, nous, on écoute et on sera présents pour leur rappeler tous les mots qu’ils ont dits », explique-t-il.
Son mouvement « Les ultras de l’A64″ a d’ailleurs reçu le renfort des agriculteurs espagnols venus depuis Bossost, de l’autre côté de la frontière. Mer est exploitante agricole en Catalogne et pour elle, le problème de l’Europe, c’est la diversité des normes.

« Le principal problème, c’est qu’il n’y a pas les mêmes normes dans toute l’Union européenne. Il est nécessaire qu’il y ait une norme commune européenne. »
Parmi les revendications : les normes environnementales, les réglementations des pesticides qui ne sont pas identiques d’un pays à un autre et le prix de l’énergie qui varie aussi.

GAZA: Un soutien du conseil de sécurité de l’ONU ?

GAZA: Un soutien du conseil de sécurité de l’ONU ?

Cette fois le conseil de sécurité de l’ONU pourrait bien soutenir la proposition de cessez-le-feu faite par le président Biden. Les États-Unis ont en effet annoncé ce lundi 3 juin un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU pour soutenir l’accord de cessez-le-feu à Gaza présenté par le président Joe Biden et appeler le Hamas à l’accepter. Cependant le plus dur sera sans doute le faire acceptait par Israël. 

« Aujourd’hui, les États-Unis ont fait circuler un nouveau projet de résolution du Conseil de sécurité soutenant la proposition sur la table pour arrêter les combats à Gaza par l’intermédiaire d’un accord sur un cessez-le-feu et la libération des otages », a déclaré l’ambassadrice américaine à l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, dans un communiqué.

« De nombreux dirigeants et gouvernements, y compris dans la région, ont appuyé ce plan et nous appelons le Conseil de sécurité à se joindre à eux pour appeler à la mise en oeuvre de ce plan sans délai et sans nouvelles conditions », a-t-elle ajouté.

 

Royaume-Uni : Défaite historique des conservateurs à prévoir

Royaume-Uni : Défaite historique des conservateurs à prévoir

Le parti conservateur devrait se contenter de seulement 140 sièges à la chambre des communes pour 422 aux travaillistes. Une défaite historique, d’une certaine manière largement imputable au Brexit

Le Parti conservateur, au pouvoir, est crédité de 140 sièges. La majorité absolue aux Communes est de 326 sièges.

Le Premier ministre, Rishi Sunak, a convoqué le 22 mai dernier des élections anticipées, soulignant que « le moment [était] venu pour la Grande-Bretagne de choisir son avenir ».

 

BCE: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ?

BCE: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ?

La Banque centrale européenne (BCE) doit annoncer ce jeudi la baisse de ses taux d’intérêt. L’ampleur de cette première baisse des taux après le cycle de relèvement devrait être de 25 points de base, selon les experts. Une baisse équivalente devrait être décidée par la banque fédérale américaine. La question qui se pose maintenant pour les deux zones géographiques, c’est de savoir s’il s’agit de la seule baisse pour l’année en cours.

L’inflation est repartie à la hausse en mai dans la zone euro, à 2,6% sur un an après 2,4% en mars et avril, selon des chiffres publiés vendredi. Mais, cette remontée « est liée à des facteurs temporaires », a commenté Riccardo Marcelli Fabiani, analyste d’Oxford Economics.

Cette baisse des taux pourrait aussi coïncider avec celle qu’envisage la banque fédérale américaine. Une différence toutefois la croissance américaine se porte nettement mieux que celle de l’union européenne. En effet les États-Unis attendent une croissance de 2,1 % en 2024 d’après le fonds monétaire international. L’Union européenne devant se contenter de l’ordre de 0,9%. À noter que les taux d’inflation se rapprochent : 2,6 %  pour la zone euro et 2,7% pour les États-Unis
BCE: Une baisse des taux, de 4% à 3,75% ? dans actu-économie politique

Economie, politique, société: les plus lus 4 juin 2024

Economie, politique, société: les plus lus 4 juin 2024

 

Climat : 100 milliards atteints pour les pays pauvres ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chine: hausse de l’activité manufacturière ?

Chine: hausse de  l’activité manufacturière  ?

L’indice PMI, calculé par le cabinet S&P Global et le média économique chinois Caixin, a accéléré le mois dernier à 51,7 points, contre 51,4 en avril. Cependant l’indice officiel PMI chinois s’affiche à 49,5 % points .  Un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité manufacturière et, en deçà, il traduit une contraction.

« La conjoncture dans le secteur manufacturier chinois s’est améliorée à un rythme plus prononcé », à la faveur d’une « augmentation de nouvelles commandes », souligne Caixin. Néanmoins, « les entreprises hésitent à avoir recours aux embauches supplémentaires », voilà pourquoi la situation sur le marché de l’emploi s’est de nouveau dégradée en mai pour le 9e mois consécutif, relève le média économique.

L’indice PMI officiel pour mai, publié vendredi par le gouvernement, pointait lui dans le rouge à 49,5 points. Le baromètre officiel se concentre sur les grands groupes industriels étatiques, tandis que l’indicateur Caixin sonde principalement des petites et moyennes entreprises privées, ce qui explique les écarts entre les deux PMI. 

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Électricité: des fournisseurs alternatifs qui critiquent la concurrence déloyale d’EDF !!!

Électricité: des fournisseurs « alternatifs » qui critiquent la concurrence déloyale d’EDF !!!

 

Il y a quelque chose de surréaliste dans cette accusation de concurrence déloyale d’EDF de la part des fournisseurs « alternatifs ». Faut-il rappeler que jusqu’ alors EDF était contrainte de fournir de l’électricité nucléaire à ses concurrents à très  bas coût; et que la concurrence déloyale était à leur profit. Des concurrents qui par ailleurs pour la plupart n’investissent d’un rien du tout. La plupart ne produisent rien, ne distribuent rien et n’installent même pas de compteur.( sans parler de la distribution pseudo verte).  C’est purement une opération commerciale et dont on mesure d’ailleurs les conséquences en cas de défaillance du système sans parler des contrats de type Léonin qui ont coulé nombre de commerçants et d’artisans. 

Dès 2026, la vente d’électricité nucléaire ne sera plus encadrée par un prix fixé à l’avance par les pouvoirs publics. Dans ce contexte, plusieurs concurrents d’EDF s’inquiètent d’un manque de visibilité et de liquidité sur le marché de gros. Ce qui pourrait, selon eux, conduire à renforcer la position dominante de l’électricien national.

 . Plusieurs d’entre eux redoutent qu’EDF puisse, dans ce nouveau contexte, gagner davantage de parts de marché du fait de sa position dominante en termes de production et d’une possible distorsion de la concurrence !

Politique-L’intox et les sabotages russes se multiplient en Europe

Politique-L’intox et  les sabotages russes se multiplient en Europe

 

Depuis maintenant plusieurs semaines, les services de renseignement du continent s’inquiètent de potentiels sabotages et autres opérations violentes organisées par Moscou en parallèle de la guerre en Ukraine.

Début mai, le directeur des services de renseignement allemand, Thomas Haldenwang, avait ainsi alerté ses homologues français, suédois et britanniques, soulignait Les Échos. Dans un article consacré au sujet daté du 30 mai, The Guardian souligne que désormais, les services de sécurité de toute l’Europe sont en alerte en ce qui concerne ces actions russes.

« Les Russes ont pour objectif de déstabiliser l’Union européenne avec une guerre hybride. Vladimir Poutine déteste l’Union européenne telle qu’elle est », explique à BFMTV.com, le général Jérôme Pellistrandi, consultant en matière de défense.

Comme l’explique encore ce dernier, ces actions « ne sont pas des actions militaires », mais plutôt « des cyberattaques des actions contre la logistique, par exemple le chemin de fer. Il y a déjà eu des premières pannes suspectes en Allemagne et en Europe de l’Est, des incidents qui laissent penser à des sabotages », dit-il.

Dans les faits, les cas sont nombreux, en particulier en Pologne. Mercredi 29 mai, les services de sécurité y ont annoncé l’arrestation de trois personnes soupçonnées d’avoir déclenché « pour le compte » de la Russie des incendies criminels dans diverses régions du pays.

Le Premier ministre polonais Donald Tusk a pour sa part récemment déclaré que ces derniers mois plusieurs tentatives d’actions de sabotage et d’incendies criminels avaient eu lieu en Pologne pour le compte des services de renseignement russes.
Et les cas suspects ne se cantonnent pas qu’à la Pologne. Comme l’explique encore The Guardian, en Lituanie, les enquêteurs s’intéressent à un incendie suspect qui a touché un magasin de l’enseigne d’ameublement Ikea à Vilnius, la capitale. Est également pointé un incendie survenu fin avril dans l’est de Londres qui visait des entreprises liées à l’Ukraine ainsi que des arrestations récentes en Allemagne.

De manière générale, Martin Kupka, le ministre tchèque des transports a accusé, dans un entretien accordé au Financial Times début avril, la Russie d’avoir cherché à saboter les infrastructures ferroviaires européennes des « milliers » de fois à travers des groupes de pirates informatiques.

Avant les Jeux olympiques et les élections européennes, la France est également prise pour cible. « Tout cela va passer par la désinformation via des proxy. Nous avons eu l’exemple récemment avec l’Azerbaïdjan en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie ».

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