UN « FRONT POPULAIRE » À GAUCHE ?
L’accord annoncé ce lundi à gauche n’est donc qu’une première étape. En réalité tout reste à faire il s’agira notamment de la difficile question des investitures avec une lutte sanglante entre les partis intéressés; Au-delà de définir une politique commune en tous cas quelques axes même si les chances de succès sont très minimes.
« On ne va pas refaire la Nupes, il y a eu une inversion des rapports de force, je suis en tête à gauche », clamait quelques heures plus tôt Raphaël Glucksmann sur le plateau de France 2, proposant le nom de Laurent Berger pour aller à Matignon. L’ancien patron de la CFDT, retiré de la vie publique, n’avait pas réagit lundi soir à cette proposition. »Il y a des conditions, je suis le garant d’un cap. Ce cap ne changera pas », a martelé Raphaël Glucksmann.
Au sein du PS, Olivier Faure, signataire du communiqué commun, va devoir répondre à plusieurs questions ce mardi lors d’un Conseil national, le « parlement » du PS. Plusieurs de ses membres dénoncent « l’absence de respect » pour la démocratie interne. « En ce qui me concerne je suis en désaccord avec cet union de façade faite pour sauver vos sièges », écrit ainsi Chibli Kamel, vice-président au Conseil régional d’Occitanie.
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