Dans sa posture quasi monarchique Macron une nouvelle fois commet des erreurs tragiques au regard de l’histoire politique. D’abord, il décide une dissolution brutale qui surprend tous les observateurs y compris internationaux. Deuxièmement, il se désigne lui-même chef de la campagne électorale alors qu’aujourd’hui il ne suscite que de la haine et du rejet. Enfin, il tue l’un des rares responsables qui avaient émergé à savoir Attal dont sans doute on a remarqué qu’il n’a pas dit un seul mot après la défaite cruelle de la majorité.Attal est en fait remercié comme un domestique. Pas étonnant à cela, sa relative popularité commençait sans doute à agacer le président. Le problème c’est que le roi est désormais complètement nu. Il aura empêché l’émergence de toute personnalité politique importante et pire les aura tués au motif de concurrence médiatique.
Le chef du gouvernement reste particulièrement discret depuis la défaite cinglante des macronistes aux élections européennes, et la convocation de législatives anticipées après l’annonce surprise d’une dissolution.
Attal rejoint catégorie des éphémères chefs de gouvernement. Des macronistes dressent le portrait d’un «premier ministre sonné» par l’annonce de la dissolution, qu’il aurait aimé contourner. Attal n’a même pas fait savoir s’il entendait participer au combat électoral et se présenter aux législatives
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