Archive mensuelle de mai 2024

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Fret SNCF: Une vraie politique de gribouille

Fret SNCF: Une vraie politique de gribouille

 

D’un côté,  il y a les discours enflammés concernant le développement du rail par rapport au climat et à l’ environnement en général, de l’autre il y a la politique et les actes. Une contradiction totale puisqu’on va priver la SNCF de l’activité la plus rentable et la plus écologique à savoir les trains complets. On assiste ainsi à l’enterrement progressif de l’activité fret depuis des années et des années. On a d’abord supprimé le le trafic express ( petits envois qui pendant longtemps été transporté par des trains de voyageurs), puis on a bradé la messagerie et maintenant on s’apprête à liquider le reste avec une réforme invraisemblable .


Tout cela au motif que la SNCF reçoit des subventions illégales d’après l’Europe. En réalité une contribution qui découle d’une dette que la SNCF traîne toujours alors que la DB ( société nationale allemande) a vu la totalité de son endettement reprise par l’État.

Cette situation ne saurait cependant dédouanée la SNCF elle-même, par son manque de gestion, d’innovation et de compétitivité. Pire la SNCF accorde des avantages financiers à certaines catégories de cheminots alors qu’elle n’en a nullement les moyens ( en fait l’activité est subventionnée à hauteur de 50 %). Tout cela par peur des syndicats corpo et gauchistes qui tuent petit à petit l’entreprise avec des revendications irresponsables et des grèves à répétition. Bref une collusion de fait entre le pouvoir et les syndicats corpos pour tuer l’activité ferroviaire.

Economie, politique, société: les plus lus 28 mai 2024

Economie, politique, société: les plus lus 28 mai  2024

 

 

 

 

 

 

 

Les faiblesses de la France: « La faute à l’Europe ? », les fadaises économiques de Le Pen et Mélenchon

Les faiblesses de la France: « La faute à l’Europe ? », les fadaises économiques de Le Pen et Mélenchon

Avec les élections européennes, pour un certain nombre de partis politiques, « Si tout va mal en France, c’est la faute à l’Europe ». Par Pierre-André Buigues, Professeur à la Toulouse Business School ( dans La Tribune). Les problèmes de la France seraient le résultat d’une Europe qui, d’une part, impose l’austérité budgétaire empêchant les politiques nationales de croissance et de soutien aux services publics et qui, d’autre part, a signé des accords de libre échange qui minent la compétitivité européenne. Supposons que ces partis politiques aient raison, alors bien évidemment tous les pays de l’Union européenne subiraient les mêmes conséquences économiques que la France, du fait de leur l’appartenance à l’UE. Or, rien n’est plus faux et si les problèmes rencontrés par la France étaient la faute de la France ?

Pour ces partis, pour qui l’Europe est fautive, le pacte de stabilité de l’UE impose l’austérité aux États membres. L’Europe oblige les Etats membres à maintenir leur déficit et leur dette en dessous de certaines valeurs : le déficit public ne peut excéder 3 % de son PIB et sa dette ne peut excéder 60 % du PIB.

En réalité, ces seuils ont rarement été respectés pour la zone euro, mais la France dont le ratio dette brute des administrations publiques a explosé n’a vraiment pas à se plaindre des contraintes « d’austérité » que le pacte de stabilité lui aurait imposé !

Le ratio dette publique/PIB de la zone euro est passé de 70,1% en 2008 à 88,6% à la fin 2023, soit une augmentation de 18,5 points en 15 ans. Ce même ratio pour la France est passé de 68,2% en 2008 à 110,6% fin 2023, une augmentation de 42,4 points, une dérive de la dette de la France, plus de deux fois supérieure à celle de la zone euro ! Le déficit de la France quant à lui, est depuis plusieurs années supérieur à 3%.

Le vrai problème de la France n’est pas celui des contraintes qui lui sont imposées par le pacte de stabilité mais son incapacité à maîtriser sa dette publique et en conséquence à voir ses charges de la dette augmenter.

Les accords de libre-échange signés par Bruxelles ont engendré une désindustrialisation catastrophique

Pour LFI, comme pour le RN, le lien est clair, les accords de libre-échange européens expliquent largement la désindustrialisation de la France. Un accord de libre échange est un traité international entre l’UE et un État hors de l’UE, qui réduit les obstacles commerciaux entre les deux parties de l’accord.

La balance commerciale de la France aurait donc souffert de cette libéralisation des échanges entre l’UE et des Etats hors de l’UE. Les importations en provenance du pays hors UE, signataire de l’accord, ont bénéficié d’une moindre protection du marché européen. Là aussi, la réalité des chiffres contredit totalement la situation actuelle de l’économie française.

En 2023, la France importait des autres États membres de l’UE beaucoup plus qu’elle ne leur exportait et présentait un déficit commercial considérable dans le commerce avec les pays membres de l’UE, le plus élevé de tous les pays de l’UE (128  milliards d’euros de janvier à novembre 2023). A l’opposé, la France exportait plus qu’elle n’importait des pays hors UE (8 milliards d’euros d’excédent sur la même période), c’est-à-dire les pays avec lesquels sont signés des accords de libre échange qui seraient responsables de la désindustrialisation de la France ! La désindustrialisation de la France est réelle mais elle découle de la dégradation de notre compétitivité industrielle vis-à-vis de nos partenaires européens.

Les faiblesses de l’économie française sont claires et incontestables, d’une part, une dérive des comptes publics, forte augmentation de la dette et déficit public non contrôlé et, d’autre part, une balance commerciale dans le rouge depuis le début des années 2000 avec les pays de l’UE, qui accompagne une désindustrialisation du pays. Cependant, dire c’est « la faute à l’Europe » car elle empêcherait un endettement plus important et signerait des accords de libre échange est une absurdité économique totale. C’est la faute à la France pourrait-on dire.

Il est normal de défendre ses positions nationales dans le cadre européen et l’Europe est un lieu de discussion et de compromis. Cependant, imaginer que la France puisse imposer à nos partenaires européens les propositions de Mélenchon ou de Le Pen, propositions qui ne feraient qu’empirer la situation économique du pays, c’est une absurdité.

« Gaza 2035 » : une renaissance ?

« Gaza 2035 » : une renaissance ?

 Les autorités israéliennes ont lancé « Gaza 2035 », une zone de libre-échange ambitieuse visant à transformer Gaza en un hub industriel et technologique de premier plan. Ce projet a pour objectif de renforcer les liens entre la Méditerranée et le Golfe Persique, tout en offrant une alternative stratégique face à l’influence chinoise en connectant l’Inde à l’Europe. Par Michel Santi, économiste (*). ( dans la Tribune)

Israël et les États-Unis planchent sur une route qui permettrait aux poids lourds d’aller vers les Émirats arabes unis à travers la Jordanie et l’Arabie Saoudite. En parallèle, la normalisation des relations entre ces pays sera couronnée par un projet de chemin de fer (à l’étude depuis 2017) reliant le port israélien de Haïfa aux États du Golfe.

Ce trajet historique viendra s’appuyer et compléter celui à l’étude par le Conseil de Coopération du Golfe prévoyant une ligne de plus de 2.000 km qui reliera le Kuwait au Sultanat d’Oman à travers l’Arabie et le Bahreïn. Une extension du tracé ferroviaire autorisera enfin une liaison entre Alexandrie et la ville avant-gardiste de NEOM rêvée par le Prince héritier d’Arabie et qui se trouve à 200 km de la ville palestinienne de Rafah. La combinaison de ces projets accomplira par ailleurs un objectif stratégique majeur consistant à rapprocher la Méditerranée et le Golfe Persique.

C’est dans ce contexte en pleine effervescence que les autorités israéliennes au plus haut niveau, assistées de leur intelligence artificielle, ont conçu « Gaza 2035 » destinée à devenir une zone de libre-échange grande comme 3,5 Paris intra-muros, soit environ 37.000 hectares. Elle s’étendra depuis la ville de Sdredot située de Gaza jusqu’au port égyptien d’Al Arish, dans la péninsule du Sinaï au sud de Gaza. Netanyahu et ses équipes envisagent donc de convertir la Gaza actuelle – ou ce qu’il en reste – en un territoire globalisé, industriel, à vocation largement mercantile, dont les ambitions à terme seraient même, grâce à sa localisation méditerranéenne, de dépasser en prospérité Dubaï.

Les promoteurs de Gaza 2035 espèrent en outre séduire les entreprises de la Tech, et ambitionnent également que cette zone devienne un centre mondial de fabrication de véhicules électriques. Quoiqu’il en soit, c’est des infrastructures massives comme des ports, des chemins de fer et des aéroports qui sont prévues, et qui seront fonctionnelles grâce à une combinaison de panneaux solaires et d’énergie fossile. Avec un slogan facile : remplacer à Gaza la « prospérité par la crise ».

De l’aveu même du Premier ministre, le préalable à Gaza 2035 sera de «reconstruire à partir de rien», afin que le développement économique neutralise les racines politiques des multiples crises et guerres régionales.

Cette vision de Gaza 2035 et de ces investissements lourds en infrastructures semble très sérieuse, et suscite l’adhésion de nombre de nations à travers le monde qui y retrouvent un intérêt commun. La Maison Blanche y prévoit un corridor commercial et des pipelines à hydrogène embrassant des régions allant depuis l’Inde jusqu’en Grèce au port du Pirée. Il s’agit là, pour les Occidentaux, de prendre un avantage considérable sur la Chine en établissant de multiples ponts entre l’Inde et l’Europe, d’intensifier les relations avec le sud global, de renforcer l’Europe et principalement son approvisionnement énergétique vis-à-vis de la Russie, d’autoriser les nations du Golfe à diversifier leurs économies, tout en normalisant définitivement – voire en la banalisant – la situation entre Israël et les États arabes. L’Inde, enfin, pourra se dégager d’une certaine emprise exercée sur elle par la Chine, et ce n’est – selon son Premier ministre Modi qui fait référence à la guerre en cours entre Israël et le Hamas- «aucun évènement ou conflit qui gênera la réalisation de ce «projet intergénérationnel». La France aurait même déjà nommé son haut-commissaire à l’« India-Middle East-Europe Economic Corridor ».

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales. Il est fondateur et directeur général d’Art Trading & Finance.
Il vient de publier « Fauteuil 37 » préfacé par Edgar Morin. Il est également l’auteur d’un nouvel ouvrage : « Le testament d’un économiste désabusé ».

Décathlon rapatrie sa production…. au Maroc

Décathlon rapatrie sa production…. au Maroc

 

 

Pas vraiment une relocalisation mais un transfert d’une grande partie de la production assurée en Asie aujourd’hui déplacée non pas en France mais au Maroc.

On comprend évidemment les enjeux économiques notamment la question de compétitivité. Cependant la France ne saurait seulement être un pays de consommation dont une partie est permise par l’endettement du pays. La question de la compétitivité et du rapport au travail est également en cause.

L’enseigne française de sport et de loisirs a décidé de rapatrier dans le royaume chérifien une partie de sa production aujourd’hui localisée en Asie. Le groupe explique sa démarche par un engagement face au changement climatique mais aussi par un besoin de sécurisation de ses stocks après le Covid et face à des risques géopolitiques grandissants.

De retour en Afrique, la société met aujourd’hui en avant l’enjeu environnemental, bien que cela ne soit pas l’unique raison, comme l’explique Julien Beretti, le directeur général de la filiale production de Decathlon pour tout le Maroc. « Il s’agit également de maîtriser le risque mondial face à tous les enjeux géopolitiques actuels. Entre le blocage du canal de Suez, les tensions avec la

L’interdiction des voitures thermiques reportée après 2035 ?

L’interdiction des voitures thermiques reportée après 2035 ?

Le journal la tribune s’interroge sur l’éventualité d’un report de l’interdiction des voitures thermiques après 2035. L’organe d’information estime toutefois que les investissements dans la voiture électrique sont trop importants pour envisager cette hypothèse. Un curieux raisonnement. Cela d’autant plus que l’électrification du parc profite pour l’instant essentiellement aux Chinois alliés ou non au constructeur l’Europe.

 

Par ailleurs on n’a pas encore résolu la question de la capacité d’achat des automobilistes dont beaucoup n’ont pas les moyens financiers pour accéder à la voiture électrique. Conséquence, les voitures thermiques continueront d’exister sans doute après 2035 d’une part parce qu’elles seront toujours fabriquées, d’autre part que les véhicules vont sans doute circuler jusqu’en 2070 ou plus. Enfin il existe des interrogations sur la motorisation future par exemple à l’hydrogène et sur la mobilité en général ( concept du véhicule et rapports entre transports privés et transports publics par exemple)

Au 1er janvier 2035 en théorie ,plus aucune voiture à essence, diesel ou hybride ne sera commercialisée en Europe. Une décision adoptée depuis 2022 par le Parlement et les Etats membres.  Mais beaucoup dans le monde politique s’interroge sur la pertinence de cette date ; une interrogation partagée aussi par certains constructeurs automobiles.

Taxe foncière : hausse modérée mais à haut niveau

Taxe foncière : hausse modérée mais à haut niveau

L’augmentation devrait être modérée en 2024 mais va demeurer à haut niveau puisque sur les logements la moyenne devrait être de l’ordre de 1000 € dans les villes.


Ces dernières années la taxe foncière a beaucoup progressé. Plusieurs facteurs explicatifs d’abord la suppression de la taxe d’habitation, aussi l’inflation qui contribue à la hausse des dépenses.

Concrètement, pour 2024, les grandes villes (celles de plus de 100 000 habitants) ont décidé d’augmenter cet impôt d’1,2% en moyenne. Les communes sont plus nombreuses qu’en 2023 à laisser inchangé leur taux de prélèvement. C’est ce qui ressort du baromètre annuel publié fin mai 2024 par le cabinet Finances et Stratégies Locales.
La hausse modérée est due à la décision propre aux communes après la forte hausse imposée l’année dernière. Toutefois, quelles que soient les villes, les propriétaires de biens immobiliers subiront quand même, en 2024, une hausse de 4%, même dans les communes qui n’augmentent pas le foncier. Pourquoi ? Tout simplement parce que la taxe foncière est relevée du montant de l’inflation annuelle. Or, le calcul s’effectue au mois de novembre précédant l’année d’imposition. Manque de chance, en France l’inflation a commencé à baisser en 2024 et non en 2023. Pour la taxe foncière cette année, il faut donc ajouter 4% de hausse automatique, en plus de la hausse – aussi modérée soit-elle – décidée par les communes.

 

Eboulement en Papouasie-Nouvelle-Guinée, 2000 victimes

Eboulement en Papouasie-Nouvelle-Guinée, 2000 victimes

Un vaste glissement de terrain survenu vendredi a déjà enseveli plus de 2.000 personnes dans les hautes terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée, ont annoncé lundi les autorités de ce pays du Pacifique. «Le glissement de terrain a enterré vivantes plus de 2.000 personnes et a causé d’importantes destructions», a déclaré le centre de gestion des catastrophes de cet archipel au bureau de l’ONU dans la capitale Port Moresby, selon une copie d’une lettre obtenue par l’AFP.

 Un village à flanc de montagne de la province d’Enga, dans le centre de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a été presque totalement anéanti lorsqu’un pan du mont Mungalo s’est effondré vendredi vers 03h00 (17h00 GMT jeudi), engloutissant des dizaines de maisons et surprenant leurs habitants dans leur sommeil.

 

Réforme Allocations-chômage : les nouvelles mesures

Réforme Allocations-chômage : les nouvelles mesures

À partir de décembre, il faudra désormais avoir travaillé 8 mois minimum sur les 20 précédant la perte de son contrat, et non plus 6 sur 24. La durée d’indemnisation maximale va passer de 18 à 15 mois pour les chômeurs de moins de 57 ans (droit commun).

La durée maximale correspond en effet au nombre de jours calendaires entre le premier et le dernier jour d’emploi sur la période d’affiliation. Soit 20 mois au plus dorénavant, qui deviennent 15 en vertu d’une réduction de 25 % tant que le taux de chômage reste inférieur à 9 %.

La nouvelle borne de 57 ans matérialise le décalage de deux ans de la borne précédente en application de la réforme des retraites. La tranche intermédiaire entre 53 et 55 ans disparaissant, elle marque désormais le passage entre le droit commun et la nouvelle filière senior.

La période d’affiliation pour les chômeurs seniors sera ramenée de 36 à 30 mois ouvrant droit, selon la même logique que pour le droit commun, à une indemnisation de 22,5 mois, contre 27 mois jusque-là. A noter : si le taux de chômage descend en dessous de 6,5 % de la population active, les durées maximales passeront à 12 et 18 mois pour le droit commun et la filière senior respectivement (le taux est de 7,5 % actuellement).

La réforme entérine aussi une mesure dans les cartons depuis de nombreux mois : un « bonus emploi senior » d’un an comblant le manque à gagner si le salaire repris est inférieur au salaire perdu. La mesure passera par une amélioration du dispositif de cumul salaire repris et allocation-chômage.

D’après le gouvernement, dans trois ans, les dépenses d’allocation auront baissé de 3,6 milliards d’euros pour un gain de 90.000 emplois supplémentaires.

Une nouvelle chaîne 100% foot lancée par L’Équipe

Une  nouvelle chaîne 100% foot lancée par L’Équipe

Lancement dune  nouvelle chaîne numérique L’Équipe Live Foot. Lancée le 3 juin prochain et disponible depuis le site et l’application de L’Équipe, « la chaîne va programmer 400 matchs en 2024, en live et en replay. Et l’offre s’étoffera encore pour atteindre les 700 matchs en 2025 », indique Jérôme Saporito, directeur du pôle TV du groupe L’Équipe.

Y seront notamment diffusées les rencontres de préparation à l’Euro des grandes nations européennes – à l’exception de la France -, les matchs de qualification des nations européennes, américaines et africaines pour la Coupe du monde 2026, la Coppa Italia, la Coupe…

 

Débat Européennes : « les Insoumis » à la dérive ciblent Glucksmann

Débat Européennes : « les Insoumis » à la dérive ciblent Glucksmann

Sondage après sondage pour les élections européennes se confirme le naufrage du parti de Mélenchon qui obtient moitié moins que Glucksmann. Du coup ces derniers devient la cible privilégiée et ce dernier lors du dernier débat de lundi soir a demandé au insoumis : « de lui lâcher les baskets » et de se concentrer plutôt contre l’extrême droite. Pendant ce temps-là le Front National profite des contradictions de la gauche et de la droite Même s’il s’agit davantage d’intentions de vote d’opposition que d’adhésion.

Ce qui inquiète évidemment les insoumis c’est la perte très nette de leur leadership sur la gauche qui va évidemment se reconstituer autour du pôle de Glucksmann.  Les insoumis toujours aussi révolutionnaires risquent même de se marginaliser totalement voire suivre le sort du parti communiste.

Pendant ce temps-là le Front National se réjouit de la faiblesse de ses adversaires et se nourrit de leurs contradictions voire de leur insignifiance. Ainsi Bardella la continue toujours de progresser pour atteindre 33,5 % soient plus du double que  la majorité.

Le discrédit de la majorité est tel, que le parti de Macron est complètement inaudible même lorsque les leaders ont parfois raison. Le rejet est politique mais aussi culturel. Le principal carburant pour la progression du Front National, c’est en fait le rejet de Macon

 

Élections Européennes 2024 : Bardella à 33.5%

Élections Européennes 2024 : Bardella à 33.5%

Les intentions de vote de ce lundi 27 mai 2024 d’après l’enquête IFOP du Figaro:

LO – Lutte Ouvrière (Nathalie Arthaud) : 0,5 % (=)

NPA – Nouveau Parti Anticapitaliste (Selma Labib) : 0,5 % (=)

LFI – La France Insoumise (Manon Aubry) : 7,5 % (=)

PC – Parti Communiste (Léon Deffontaines) : 2 % (=)

PS – Parti Socialiste, Place Publique (Raphaël Glucksmann) : 14,5 % (=)

Parti Radical de Gauche, de Régions et Peuples Solidaires et du Mouvement des citoyens (Guillaume Lacroix) : 0,5 % (+0,5)

Changer l’Europe, Nouvelle Donne (Pierre Larrouturou) : 0 % (=)

Les Écologistes, ex-EELV (Marie Toussaint) : 5,5 % (+0,5)

Écologistes au centre (Jean-Marc Governatori) : 0,5 % (=)

PA – Parti Animaliste (Hélène Thouy) : 1 % (−0,5)

La liste Ecologie positive et territoires (Yann Wehrling) : 0,5 % (=)

Renaissance, Modem, Horizons et UDI (Valérie Hayer) : 16 % (=)

LR – Les Républicains (François-Xavier Bellamy) : 7,5 % (=)

Alliance Rurale (Jean Lassalle) : 1 % (=)

Reconquête (Marion Maréchal) : 6 % (−0,5)

RN – Rassemblement National (Jordan Bardella) : 33,5 % (+0,5)

Union Populaire Républicaine (François Asselineau ) : 0,5 % (=)

Les Patriotes (Florian Philippot) : 1 % (−0,5)

La liste « Free Palestine Party » (Nagib Azergui) : 0,5 % (+0,5)

Une autre liste : 1 % (−0,5)

Politique-Elections Européennes : le pouvoir d’achat toujours la première préoccupation

Politique-Elections Européennes : le pouvoir d’achat toujours la première préoccupation

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, le pouvoir d’achat représente l’enjeu le plus fort des Français dans leur vote aux élections européennes (9 juin). Il devance l’immigration et le système de santé.

D’après un sondage Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio, le pouvoir d’achat est le sujet sur lequel les électeurs attendent le plus les candidats. Selon cette enquête, 57% des Français disent tenir compte de cette thématique dans leur vote. C’est notamment le cas des électeurs de La France insoumise (76%) et du Rassemblement national (62%), moins de Renaissance (37%) ou de Reconquête (21%).

L’immigration (38%) et le système de santé (38%) complètent le podium des sujets les plus déterminants, selon les Français. Sans surprise, les électeurs de Reconquête (89%) et du RN (62%) classent l’immigration parmi leurs priorités. Le système de santé, lui, suscite davantage l’intérêt des électeurs de La France insoumise (58%).

Social-Logement: des loyers privés inabordables

Social-Logement:  des  loyers privés inabordables

 

Le président de l’association Droit au logement opposable, Bernard Lacharme, estime, dans une tribune au « Monde », que le projet de loi sur le logement, en ne favorisant pas les HLM, aggrave la crise pour les classes moyennes.

 

Les textes sur le logement sont souvent peu lisibles pour les non-initiés, mais il faut reconnaître que l’exposé des motifs du nouveau projet de loi « relatif au développement de l’offre de logements abordables », qui sera débattu mi-juin au Parlement, en donne clairement le sens.La première phrase évoque l’existence d’une crise du logement « depuis 2022 ». La deuxième nous dit : « Les classes moyennes sont, de plus en plus, confrontées à la difficulté de se loger à un coût abordable à proximité de leur lieu de travail, en particulier en zone tendue. »Vous pouvez poursuivre la lecture : pas un mot sur l’explosion du nombre de sans-abri, les familles hébergées par d’autres familles, celles qui sont logées en suroccupation ou dans l’insalubrité, les smicards qui consacrent 40 % de leurs revenus à leur loyer, les jeunes salariés dans l’incapacité de quitter le domicile de leurs parents, les étudiants en galère…

Cette loi n’affiche pas l’ambition de s’attaquer à la crise structurelle qui, depuis plusieurs décennies, augmente le coût du logement pour tous et condamne les plus fragiles à la rue ou au mal-logement. Elle vise les « classes moyennes », notion suffisamment floue pour qu’une majorité de nos concitoyens croie être concernée.

La réalité est que 70 % des ménages ont des ressources les rendant éligibles au logement social, et que c’est de ce type de logements qu’ont besoin ceux pour qui les loyers de marché sont devenus inabordables. Le logement intermédiaire, que le gouvernement veut développer, concerne des personnes dont les ressources sont supérieures à la moyenne : le plafond de revenu imposable pour un couple avec deux enfants atteint 102 000 euros sur Paris et la petite couronne, le loyer 1 400 euros pour un logement de 75 mètres carrés.

Géopolitique-Sud global : un groupement de régimes douteux

Géopolitique-Sud global : un groupement de régimes douteux

Ce concept de « sud global » qui regroupe des pays en développement ne sert sans doute pas la démocratie libérale; en vérité le sud global la combat si l’on en juge par les pays qui la composent. Y a-t-il en effet de véritablement démocratique en Chine, en Russie, en Inde, en Iran, au Brésil, ou encore en Afrique du Sud. Des pays qui se sont plutôt mis du côté de la Russie contre l’Ukraine. En fait pour la plupart, l’occasion d’instrumentaliser le néocolonialisme ou l’impérialisme occidental pour justifier des régimes à la démocratie fragile, douteuse ou carrément autoritaire.

La plupart de ces pays ont en commun de justifier les atteintes à la démocratie pour maintenir leur propre unité nationale et leur régime autocratique voire leur dictature.

D’un point de vue idéologique, c’est l’illusion que la démocratie est néfaste au progrès et justifie ainsi des régimes autoritaires. Bref finalement la philosophie marxiste classique avec la dictature du prolétariat confisquée en réalité par des bandes claniques.( L’exemple de la Chine en particulier). Une philosophie également partagée par des courants religieux et dictatoriaux ( l’exemple plus caractéristique dans ce dernier domaine étant sans doute la Corée du Nord ou la Russie).La légitimité de la dictature s’appuie sur le fait que les masses ne sont pas prêtes à exercer la démocratie et que le progrès est mieux servi par une élite avancée !

Un front anti démocratique uni seulement par sa lutte contre l’impérialisme anti occidental qui permet de justifier les atteintes à la démocratie et le maintien dans une situation sociale délétère

 

 

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