Archive mensuelle de mai 2024

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Crise climatique : Record de chaleur en avril

Crise climatique : Record de chaleur en avril

Régulièrement des records mondiaux de chaleur sont atteints c’est vrai encore pour avril 2024 qui  ne fait pas exception à la règle, avec une température moyenne de 15,03°C, soit 1,58°C plus élevée qu’un mois d’avril normal dans le climat de l’ère préindustrielle (1850-1900). « 

La température de surface des océans a également de nouveau battu un record mensuel en avril, à 21,04°C en moyenne hors zones proches des pôles, marquant un 13e record mensuel d’affilée. Cette surchauffe menace la vie marine, entraîne plus d’humidité dans l’atmosphère et menace la capacité des océans à assurer leur rôle crucial d’absorption des émissions des gaz à effet de serre d’origine humaine. Toutefois, la température a marqué une petite inflexion par rapport à mars et son record absolu, tous mois confondus (21,07°C).

 

Depuis le XIXe siècle, la température moyenne de la Terre s’est réchauffée de 1,1°C. Les scientifiques ont établi avec certitude que cette hausse est due aux activités humaines, consommatrices d’énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz). Ce réchauffement, inédit par sa rapidité, menace l’avenir de nos sociétés et la biodiversité. Mais des solutions – énergies renouvelables, sobriété, diminution de la consommation de viande – existent. Découvrez nos réponses à vos questions sur la crise climatique.

Foot PSG et ligue des champions : toujours la même rengaine pour expliquer les défaites

Foot PSG et ligue des champions : toujours la même rengaine pour expliquer les défaites

 

C’est maintenant un rituel qui ne change guère chaque année : on reprend les mêmes arguments pour tenter d’expliquer le nouvel échec de l’équipe parisienne en ligue des champions. Pourtant tout cela était encore cette année largement prévisible. Les facteurs des faiblesses françaises sont en effet structurels. Il y a d’abord un championnat qui n’est pas du tout à la hauteur de celui des voisins britanniques, espagnols, allemands voire italiens. Pour schématiser on a l’impression que le championnat de France est en quelque sorte en deuxième division européenne avec une qualité technique et surtout un engagement nettement en dessous de ce de nos voisins. Du coup quand les équipes françaises sont confrontées à des partenaires européens,  ils ont des difficultés à faire le poids. C’est le facteur explicatif dominant. Le championnat de France n’est pas à la hauteur !

S’ajoutent évidemment des facteurs spécifiques pour le Paris Saint-Germain qui n’a jamais été réellement un club mais plutôt une espèce d’assemblage hétéroclite de mercenaires qui font un  passage à Paris surtout pour encaisser les salaires exceptionnels du club. Depuis toujours le recrutement est complètement baroque et pour preuve 80 % des recrutés à grands frais échouent  à Paris quand ils réussissent ailleurs. Même chose pour les entraîneurs. Paris n’est pas réellement un club, il n’y a pas de culture du maillot, pas d’attachement et en plus des batailles internes de superstructure de responsables plus ou moins qualifiés. Les médias tentent vainement de justifier encore la défaite et décrivent l’avenir du club;  le problème c’est que les trois quarts des effectifs sont à changer avec le départ de Mbappé. En effet l’attaque va se trouver grandement fragilisée comme la défense l’est déjà et un meilleur terrain insipide.

À Sciences Po, la majorité silencieuse proteste

À Sciences Po, la majorité silencieuse proteste

Ils sont 50 à 100 étudiant gauchiste à occuper le devant de la scène médiatique en tentant de bloquer Sciences-po à Paris. Quelques dizaines seulement qui suffisent pour bloquer l’école et les 14 000 autres élèves. Du coup la majorité silencieuse commence à se faire entendre surtout en cette période de fin d’examen. Cela d’autant plus que le mouvement est complètement noyauté par des organisations gauchistes et des partis politiques. Les petits-bourgeois gauchistes portent la coiffe traditionnelle du Moyen-Orient évidemment ils auront oublié leurs convictions ici quelques années comme les maoïstes de 68 devenus fonctionnaires, patrons et parfois réactionnaires.

 

«Maintenant, on voit des keffiehs (coiffe traditionnelle portée au Moyen-Orient, notamment en Palestine, NDLR) tous les jours dans les couloirs, la bibliothèque, les salles de cours… Il est devenu un instrument de militantisme mou», analyse l’étudiant de 25 ans. C’est dans ce climat peu propice à l’étude que se déroulent les examens de fin d’année ces lundi 6 et mardi 7 mai. «On entendait des cris de manifestants pendant une heure au début de l’épreuve», s’agace Dylan, élève dans le même master.

Des étudiants propalestiniens ont en effet tenté de reconstituer un campement avec des tentes devant l’établissement lundi, avant d’être évacués par la police. Ils occupent encore l’école ce mardi, obligeant les forces de l’ordre à intervenir pour laisser passer les élèves convoqués.

 

Social–50 000 emplois créés au premier trimestre

Social–50 000 emplois créés au premier  trimestre

 L’Institut de statistiques a enregistré une hausse des créations d’emplois de 0,2% entre janvier et mars, avec 50.500 emplois créés. Dans sa note de conjoncture de la mi-mars, les conjoncturistes tablaient sur une hausse de seulement 0,1% et 20.000 emplois créés. « On est surpris une fois de plus par la vigueur du marché du travail », explique à La Tribune, Mathieu Plane, économiste à l’OFCE.

« L’économie française continue de créer autant d’emplois que d’activité. Ce qui veut aussi dire qu’il n’y a pas de gains de productivité », poursuit l’économiste. Cette révision à la hausse « ne va pas nous amener à revoir fondamentalement notre prévision du chômage autour de 8% en fin d’année, puis une stabilisation. Cela va juste retarder la hausse prévue du chômage. La remontée va être décalée ».

 

En dépit de cette bonne surprise sur l’emploi, beaucoup d’incertitudes planent sur les perspectives du chômage. Au cours de l’année 2023, le taux de chômage au sens du bureau international du travail (BIT) est remonté, pour passer de 7,2% à 7,5% en fin d’année. Et il s’est stabilisé depuis à ce niveau. Cette remontée s’explique par un essoufflement de la croissance, de plus faibles créations d’emplois et une population active dynamique. D’autres facteurs pourraient peser sur l’emploi. La fermeture du robinet des aides mises en place depuis le Covid et les moindres aides à l’apprentissage ont poussé les entreprises à réduire la voilure sur les embauches.

Il faut rappeler que pendant plusieurs trimestres, au cours des années 2021 et 2022, la croissance de l’emploi a été nettement supérieure à celle de l’activité. Beaucoup d’entreprises faisaient de la rétention de main-d’oeuvre en attendant que l’économie reparte. Mais cette perspective s’est assombrie avec l’inflation et le durcissement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne. Plusieurs instituts de prévisions à La Banque de France et l’OFCE parient également sur une hausse du chômage. En effet, l’entrée en vigueur de la réforme des retraites depuis le premier septembre dernier devrait faire bondir la population active, estimée à 500.000 actifs en plus par l’Insee d’ici 2027. Cette hausse attendue pourrait jouer en défaveur du chef de l’Etat si la dynamique des créations d’emplois reste inférieure à celle de la croissance. « La croissance modeste, la politique budgétaire restrictive, et les carnets de commande orientés à la baisse » pourraient faire grimper le chômage, complète Mathieu Plane.

Cette amélioration de l’emploi repose en grande partie sur une baisse spectaculaire de la productivité. En effet, la productivité horaire est encore loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant crise sanitaire. Dans une récente étude, la Banque de France parle même d’un « décrochage » depuis 2019. Les débats entre économistes sont encore vifs sur les facteurs qui peuvent expliquer ces pertes de productivité.

A la Banque de France, les experts évoquent des facteurs dont les effets sont amenés à perdurer dans le temps comme les embauches massives d’apprentis ou encore les changements de composition de main-d’oeuvre. Face aux difficultés de recrutement, les entreprises ont eu tendance à recruter la main-d’oeuvre moins qualifiée. Ce qui pourrait avoir des conséquences sur la productivité des emplois à moyen terme.  D’autres facteurs temporaires comme la rétention de main-d’oeuvre peuvent expliquer cette moindre productivité. Plus inquiétant encore, l’industrie où se trouvent les emplois « les plus productifs » est également frappée par ces moindres gains de productivité.

EPR de Flamanville: Enfin le démarrage

EPR de Flamanville: Enfin le démarrage

Les raisons du retard d’environ une douzaine d’années pour le démarrage de l’EP est Flamanville s’expliquent par de nombreuses raisons : complexité technique, perte de compétences, insuffisance d’évaluation, nouvelles contraintes etc. Finalement le projet aura largement dérapé sur le plan financier mais permettra en tout cas va contribuer à redonner à la France une compétence technique et espérons-le économique dans le domaine du nucléaire. L’expérience sera utile pour lancer de nouveaux programmes EPR2. 

 

Plombé par des dérapages à répétition, le chantier accumule finalement douze années de retard. Mécaniquement, la facture explose. Elle se chiffre désormais à 13,2 milliards d’euros selon EDF, soit quatre fois les 3,3 milliards d’euros envisagés initialement. Même l’addition du chantier pharaonique du tunnel sous la Manche n’a pas autant flambé.

Ces multiples déboires ont largement été imputés au « désapprentissage » de la filière nucléaire après l’absence de projets de construction pendant une dizaine d’années, contrastant avec un rythme très soutenu, allant jusqu’à 30 chantiers en simultané, durant la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.

SNCF Farandou: le même discours que SUD !

SNCF Farandou: le même discours que SUD !

Le PDG prochainement remercié de la SNCF Jean-Pierre Farandou finalement tient le même discours que le syndicat « Sud rail » pour justifier l’accord sur les retraites obtenu par des syndicats. Il se lâche et déclare qu’une entreprise qui fait 1,3 milliards de bénéfices peut bien consacrer 35 millions pour financer l’avantage concernant les retraites. Exactement le même discours Sud rail qui se voit ainsi récompensé des menaces de grève corporatiste et du chantage sur les JO. Évidemment Farandou comme Sud rail font l’impasse sur le fait que si la SNCF fait 1,5 milliards de bénéfices, ce résultat est tout à fait théorique. En effet le Chiffre d’affaires globalement atteint autour de 40 milliards pour le groupe SNCF mais avec un apport financier de 20 milliards de la collectivité. Autant dire que le fer est financé à hauteur de près de 50 %. Sans parler des questions de productivité. La vérité c’est que les cheminots partant plus tôt que dans le privé, leur caisse de retraite est un déficit chronique. Surtout avec le déséquilibre démographique. Et une partie des retraites sont payées en réalité par le privé sauf les avantages spécifiques… et encore. Ce manque de productivité hypothèque depuis des années l’avenir de l’entreprise contrainte régulièrement de tailler dans son activité et de réduire ses effectifs. Une curieuse conception de la gestion mais aussi du syndicalisme. ( Surtout quand on sait que l’accord ne s’appliquera pas à ceux qui n’ont pas le statut). 

 Candidat malheureux à sa propre succession, Jean-Pierre Farandou s’est montré dès lors plutôt vindicatif devant les sénateurs, dont plusieurs ont exprimé leur soutien. Il a défendu son bilan, tout comme l’accord sur les fins de carrière signé il y a quelques jours, largement décrié par la droite et une partie du gouvernement, en particulier par Bruno Le Maire. Il y a quelques jours, le ministre de l’Economie et des Finances avait qualifié cet accord de « pas satisfaisant » et « provocant ».

N’ayant désormais plus de poste à sauver, Jean-Pierre Farandou a donc profité de son passage devant la commission de l’aménagement du territoire et du développement du Sénat pour faire entendre sa voix sur ce dossier. « J’ai entendu les interrogations, qui sont légitimes. J’ai entendu les critiques, que j’ai pu trouver parfois sévères ou injustes », a démarré le patron de la SNCF avant d’affirmer qu’il était « convaincu que c’est un bon accord pour l’entreprise d’un point de vue économique comme social ».

 

Dans la même optique, il a martelé le fait que la négociation de cet accord s’est faite à la demande des pouvoirs publics, qui ont pressé les entreprises de travailler sur la question pénibilité dans le contexte des carrières allongées par la réforme des retraites de 2023. Pour lui, les deux volets de cet accord sont donc en ligne avec cette réforme.

Le PDG du groupe SNCF a d’abord évoqué deux dispositifs « pour accompagner les salariés qui vont travailler plus longtemps par application de la loi ». Le premier pour renforcer la progression de carrière et les rémunérations après 60 ans, le second pour accroître les possibilités de reconversion pour les métiers pénibles.

« Ces deux dispositifs sont complètement dans l’esprit de la loi de l’allongement des carrières et d’un départ plus tardif à la retraite. Leur coût est de 20 millions d’euros par an. Cela peut être important, mais c’est à relativiser par rapport à la masse salariale de près de 10 milliards d’euros des 150.000 cheminots. Cela reste raisonnable », estime le patron du groupe ferroviaire.

Jean-Pierre Farandou s’est ensuite attaché à défendre le second volet de l’accord, le plus contesté. Il a rappelé qu’il s’agissait de la mise à jour d’un accord datant de 2008, pour l’aménagement du temps de travail et la cessation progressive d’activité. Selon lui, le texte tient désormais compte des réformes introduites depuis et « a abouti à une simplification et à une amélioration du dispositif de six mois en tenant compte de la pénibilité des métiers à la SNCF ». Il a rappelé dans la foulée que 91.000 cheminots tiennent un emploi pénible selon les critères nationaux.

Il a estimé le coût de ce deuxième volet à 15 millions d’euros par an, mais a assuré que l’entreprise en tirerait des bénéfices avec le renouvellement des générations, la fin de l’obligation de remplacement de 1 pour 1 qui était jusque-là en vigueur dans le précédent accord, une meilleure anticipation des besoins de recrutement et une réduction de l’absentéisme, « qui est multiplié par deux au-delà de 60 ans et par trois au-delà de 65 ans ».

 

« Il (l’accord) ne coûtera rien aux contribuables, car j’ai de l’argent. Je gagne1,3 milliard d’euros net, je peux bien financer 35 millions d’euros. Et les plans prévisionnels que nous faisons me donnent confiance dans notre capacité à financer cet accord. [...] Les prix des billets ? 35 millions d’euros divisés par 122 millions de billets, cela donne 29 centimes. Vous croyez que je vais augmenter le prix des billets de 29 centimes ? C’est ridicule. » a déclaré le patron de la SNCF devant les sénateurs.

Enfin, Jean-Pierre Farandou a assuré que cet accord « est positif pour (ses) clients » avec une meilleure qualité de service de la part d’agents « en forme, motivés, engagés » à l’approche de la soixantaine, plutôt que « usés, un peu grognons, ayant perdu foi en leur entreprise ».

 

Toyota : aussi dans le dur

Toyota : aussi dans le dur

Comme beaucoup d’autres constructeurs Toyota l’un des leaders mondiaux de l’automobile, après avoir atteint des records en matière de profits s’apprête à affronter une période difficile caractérisée par d’une part la concurrence de l’industrie chinoise et par les interrogations des automobilistes concernant l’électrique.

 

Toyota a t doublé son bénéfice net au cours de l’exercice 2023-2024, achevé le 31 mars, par rapport au précédent, atteignant un nouveau niveau record de 4.945 milliards de yens (29,7 milliards d’euros). Le résultat opérationnel a lui aussi doublé en l’espace d’un an pour dépasser pour la première fois la barre de 5.000 milliards de yens.

Mais ces bonnes nouvelles pour le constructeur japonais ont donc été largement ternies par ses prévisions. Il a ainsi annoncé que son bénéfice net devrait chuter de 28 % en 2024-2025, à 3.570 milliards de yens (21 milliards d’euros tout de même). Et le groupe s’attend aussi à un déclin prononcé de son bénéfice opérationnel annuel, de près de 20 %.

 Toyota prévoit d’investir 2.000 milliards de yens (12 milliards d’euros) durant son nouvel exercice pour soutenir sa croissance future, dans les nouvelles motorisations (électrique, hydrogène) et le numérique (logiciels, intelligence artificielle), ainsi que dans le capital humain, y compris pour ses fournisseurs et concessionnaires avec lesquels il cultive des liens très étroits.

Le chiffre d’affaires devrait encore légèrement progresser, mais de quelques pourcents à peine, loin des envolées de l’exercice écoulé. Toyota s’attend même à un léger repli de ses ventes mondiales en volume et à repasser ainsi sous la barre des 11 millions de véhicules. Elle s’attend notamment à un déclin des ventes au Japon de sa filiale Daihatsu.

Surtout, Toyota se sent sérieusement menacé en Chine, et c’est l’une des raisons pour laquelle il a décidé d’investir autant sur son prochain exercice dans les nouvelles technologies. « Nous devons accepter qu’il y a certains domaines où nous sommes nettement derrière » les constructeurs chinois, a admis mercredi en conférence de presse Yoichi Miyazaki, vice-président exécutif de Toyota. « Nous savons que nous ne pouvons pas laisser cet écart se creuser encore davantage » a-t-il ajouté, soulignant que la guerre des prix imposée par les constructeurs chinois « devient de plus en plus sévère chaque jour ».

Le groupe s’est lancé dans le segment électrique plus tardivement que d’autres grands constructeurs et continue de miser en parallèle sur d’autres motorisations, pour s’adapter aux différents degrés de transition énergétique dans le monde. Si cette stratégie lui permet de mieux diversifier les risques, cela l’oblige en même temps à continuer d’investir sur tous les fronts.

Pour ménager ses actionnaires, Toyota a aussi annoncé mercredi un plan géant de rachat de ses propres actions pour 1.000 milliards de yens maximum en 2024-2025  (6 milliards d’euros au cours actuel) et une hausse de 25% de ses dividendes pour l’exercice écoulé, à 75 yens par action. Mais cela n’a pas empêché son action de finir la séance légèrement dans le rouge (-0,55%) mercredi à la Bourse de Tokyo.

 

 

Un milliard d’euros pour sauver Alstom

Un milliard d’euros pour sauver Alstom

 Alstom ne se remet décidément pas du dépeçage opéré par Macon avec la vente des turbines électriques vendues à général électrique ( et finalement revendues à EDF!); Sans parler des questions de productivité et des aléas du plan de charge. Heureusement la demande est immense mais il faudra faire face à une concurrence très agressive. Pour rétablir sa situation financière, le groupe ferroviaire va lancer une augmentation de capital et une émission obligataire, en plus de la cession d’actifs déjà engagée. L’objectif est de réduire sa dette de deux milliards d’euros.

 

Un autre volet de ce plan, déjà annoncé et engagé, est la cession d’actifs à hauteur de 700 millions d’euros. Cela comprend la vente de sa participation de 20% dans le constructeur ferroviaire russe Transmashholding (TMH) pour 75 millions d’euros, conclue en janvier 2024, et surtout la vente de son activité de signalisation en Amérique du Nord à Knorr-Bremse. Cette seconde transaction, qui doit être finalisée cet été, doit rapporter environ 630 millions d’euros.

Sur le plan des résultats, Alstom affiche un bilan contrasté encore marqué par d’importantes difficultés financières notamment du fait de l’achat du constructeur canadien Bombardier.

Cependant les perspectives restent bonnes avec une forte demande à travers le monde selon le patron du groupe, avec l’identification de projets pour les trois prochaines années à hauteur 190 milliards d’euros, dont plus de la moitié en Europe.

Le résultat opérationnel ajusté atteint près d’un milliard d’euros, soit 17 % de plus que lors de l’exercice précédent. La marge opérationnelle progresse pour atteindre 5,7 %, « en ligne avec nos prévisions » s’est réjoui Henri Poupart-Lafarge.

Les choses se gâtent ensuite. Payant toujours l’intégration de Bombardier – son concurrent canadien racheté en 2021 et pas encore entièrement digéré – mais aussi des coûts de restructuration, Alstom affiche une perte nette de 309 millions d’euros. C’est plus du double de l’an passé.

La situation doit s’améliorer sur l’exercice 2024-2025, tout particulièrement avec la mise en œuvre du plan de désendettement et la fin de l’intégration de Bombardier. Alstom vise ainsi une croissance organique de son chiffre d’affaires d’environ 5 % et la poursuite du renforcement de sa marge opérationnelle ajustée, qui doit atteindre 6,5 % – avec un objectif d’arriver entre 8 et 10 % à moyen terme.

 

UE-Avoirs russes gelés: Pour financer l’armement en Ukraine

 UE-Avoirs russes gelés: Pour financer l’armement en Ukraine

« Un accord de principe », à l’issue d’une réunion des ambassadeurs des Etats membres à Bruxelles pour utiliser les avoirs financiers russes gelés au service de l’armement en Ukraine. Les avoirs russes représentent environ 210 milliards d’euros dans l’UE.

 

En mars, la Commission européenne avait proposé en un plan visant à saisir les revenus produits par ces colossaux avoirs, qui pourrait selon elle permettre de dégager entre 2,5 et trois milliards d’euros par an en faveur de Kiev. Le 22 mars, le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, avait indiqué qu’il fallait que les sommes soient mobilisées dès le mois de juillet car l’été risquait d’être décisif sur le front militaire.

Selon le plan adopté, 90% des revenus saisis seront destinés à la Facilité européenne pour la paix (FEP), qui finance des achats d’armes. Les 10% restants seront versés au budget de l’UE pour renforcer les capacités de l’industrie de défense ukrainienne.

L’immense majorité de ces avoirs russes gelés se trouve en Belgique, où ils sont administrés par Euroclear, un organisme international de dépôts de fonds. Ce groupe a pu en tirer des revenus totalisant l’an dernier 4,4 milliards d’euros – une somme taxée par l’Etat belge au titre de l’impôt sur les sociétés.

Le 19 avril dernier, les chefs de la diplomatie des pays du G7 (Etats-Unis, Japon, Canada, France, Allemagne, Canada et Italie) avaient déclaré examiner « toutes les options possibles », pour utiliser les avoirs gelés russes pour aider Kiev, avant le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du G7 prévu mi-juin dans les Pouilles (sud de l’Italie).

L’accord au sein de l’UE « ne doit être qu’un premier pas vers notre objectif d’utiliser les actifs gelés russes: ces 3 milliards annuels sont une goutte d’eau face à 200 milliards pour aider l’Ukraine à l’emporter », a réagi sur X le ministre estonien des Affaires étrangères Margus Tsahkna.

.La Banque mondiale évalue à plus de 486 milliards de dollars le coût pour reconstruire l’Ukraine dévastée par plus de deux années de guerre.

 

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