La banalisation de la violence et de l’idiotie en France
Chaque jour ou presque les médias font état d’une ( ou plusieurs) agression souvent mortelle de la part notamment d’un marginal, d’un élève caractériel ou d’un fanatique. On objectera que la violence a toujours existé et qu’il est d’ailleurs difficile de faire des comparaisons faute de statistiques sur le très long terme que constitue l’histoire. On peut au moins observer une progression de l’agressivité partout et surtout un abaissement de l’âge des auteurs de brutalité et d’homicide. Pour des motifs politiques, religieux ou de simples conflits. Ce n’est sans doute pas par hasard et c’est sans doute aussi le fruit de la décomposition de l’autorité dans tous les domaines de la société en particulier des services régaliens et notamment de la justice.
Parmi les facteurs explicatifs, il faut aussi prendre en compte l’évolution de la sociologie et l’introduction en France d’individus primaires en mal d’insertion sociale et sociétale. Pour parler plus crûment, l idiotie est consubstantielle à la brutalité des rapports sociaux.
Ceci étant, la société est également grandement responsable. Dans les pays pauvres ou ne manque pas non plus de sauvagerie potentielle, mais la régulation s’opère par une autorité sans faille qui dissuade les intentions criminelles. Et les mêmes populations, les mêmes individus qui dérogent aux règles républicaines et sociales en France ne manifestent pas les mêmes postures de violence dans leur pays d’origine.
Par mimétisme sans doute l’idiotie gagne l’ensemble de la population française en particulier dans la jeunesse dont en moyenne le niveau culturel facilite les dérèglements de jugement et d’action.
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