Attaque d’un fourgon : la violence partout pour règle
Ce qui caractérise sans doute la période c’est le phénomènes de la violence y compris vis-à-vis des représentants de l’État. De ce point de vue ,l’attaque contre le fourgon pénitentiaire dans l’Eure est significatif de la décomposition de l’autorité. La même violence qui s’impose pour le trafic de drogue, dans les quartiers et pour les crimes d’extrémisme religieux. La même violence aussi même dans les écoles entre les adolescents voire les enfants. Une situation qui caractérise l’ambiance générale dans le pays avec une déliquescence de l’autorité partout et qui constitue sans doute le premier facteur de renversement de la représentation politique.
«Tristesse», «colère», «stupeur» et «effroi» ont aussitôt envahi le reste de la classe politique, de la gauche à la droite. S’émouvant de «la pire barbarie», Éric Ciotti, président du groupe Les Républicains (LR) à l’Assemblée nationale, a exigé le déploiement de «tous les moyens disponibles [...] pour neutraliser les responsables». Même «sauvagerie» dénoncée par le patron du Rassemblement national (RN) et tête de liste aux européennes, Jordan Bardella sur X. «Notre pays connaît un accroissement de l’ensauvagement auquel il est urgent de répondre avec une grande fermeté !», a quant à lui analysé le mariniste Sébastien Chenu, réintroduisant un terme popularisé par le parti à la flamme et depuis repris par Gérald Darmanin.
Une nouvelle vague d’indignation a soulevé les rangs lepénistes à l’apparition d’une vidéo filmée par un témoin de la scène. «Trois agents pénitentiaires sont morts, sous les rires de ce témoin, à Incarville dans l’Eure. Ces images d’épouvante sont devenues quotidiennes et se généralisent dans tout le pays. “Wallah gros braquage au péage.” Voilà ce que devient la France», a condamné la députée Laure Lavalette après avoir relayé la publication Snapchat sur compte X.
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