Hausse des jeux d’argent qui témoigne surtout de la pauvreté
Contrairement aux apparences la hausse des jeux d’argent ne traduit pas une progression de la richesse dans un pays. Ce serait plutôt le contraire quand on examine en particulier la sociologie des parieurs. En général des classes moyennes, très moyennes et même beaucoup de défavorisés qui espèrent un jour gagner le gros lot.
C’est évidemment aussi un loisir mais peut-être encore davantage un système de fiscalité volontaire car les jeux rapportent beaucoup aux sociétés organisatrices et à l’Etat.
En France, les jeux d’argent ont le vent en poupe. Le chiffre d’affaires de ce secteur lucratif a atteint 13,4 milliards d’euros en France en 2023. Cela équivaut à une hausse de 3,5% par rapport à 2022, où le secteur avait déjà enregistré un record, selon les données publiées lundi par l’Autorité nationale des jeux (ANJ).
Tous les types de jeux voient leur produit brut des jeux (PBJ) – la différence entre les mises des joueurs et les gains reversés par les opérateurs – progresser, avec une hausse particulièrement marquée pour les casinos et les jeux en ligne, notamment le poker. Par ailleurs, la France se situe légèrement en-deçà de la croissance du marché européen qui s’établit à 5,5% (soit 134 milliards d’euros de PBJ).
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